Cèpes : Octobre sauvera-t-il la saison 2017 ?

5/10/2017

Publié le 30/09/2017 à 09:11   | La Dépêche du Midi |    Guillaume Atchouel

Le cèpe, qu'on en trouve ou pas… on en fait toujours tout un plat


Le cèpe suscite toujours autant la passion./ Photo DDM José Navarro

Jeudi matin, dans la forêt de Bouconne, massif forestier situé à l'ouest de Toulouse, quelques chasseurs de cèpes arpentaient les sous-bois. Des cueilleurs qui, comme ailleurs, scrutaient le sol avec attention tout en observant, du coin de l'œil leurs homologues et néanmoins concurrents, afin de savoir si leur zone était plus féconde.

Michel Lagarde, retraité de Blagnac, est arrivé «à 6 heures pour être dans les premiers et rafler la mise si une poussée avait eu lieu». Mais jeudi, la ferveur est retombée même si la plupart ont persévéré, ont parcouru plus d'une dizaine de kilomètres en gardant l'espoir au cœur.


Un panier de la Montagne Noire le 1° octobre / Photo FB, Champignons en Midi-Pyrénées, Alexandra B.

Des cueilleurs chanceux
Germaine Dulac et Denise Parenti, sa voisine, retraitées elles aussi, n'ont pas été plus chanceuses. «Pourtant je connais un bon coin. Mais là, y a rien du tout». «Il a plu et il y a du soleil. Les conditions sont donc bonnes. Mais les cèpes on ne les commande pas, ils sortent quand ils le décident» rappelle Pascal Montignac, responsable d'un magasin à L'Isle-Jourdain (Gers), qui est persuadé, expérience à l'appui, que le changement de lune déclenchera la pousse. Il attend donc, fébrile et impatient, le 2 octobre.

Le week-end précédent, Bouconne a été plus généreuse, plus nourricière.Daniel Lafrier, employé de grande surface et passionné de mycologie, en a ramassé «près de 2 kg en deux heures. C'était des bolets bien galbés». Il s'est régalé, jure-t-il. On le croit. C'est surtout, entre le 12 et le 25 à la mi-septembre que le champignon a pointé son chapeau un peu partout en Occitanie.


Cueillette ariégeoise le 27 septembre  / Photo FB, Champignons en Midi-Pyrénées, J. François G.

Le 12, à Fleurance, dans le Gers, «J'en ai trouvé 15 kg» a rapporté à notre journal l'un des habitants.
Le 14, dans les Hautes-Pyrénées, plusieurs cueilleurs ont fait une cueillette quasi miraculeuse à Bordères-sur-L'Échez et à Pouyastruc, deux communes aux portes de Tarbes.
Le 20 septembre, dans le Tarn, Michel Garcès, grossiste en champignons à la Roubinarié, a collecté une trentaine de kg auprès de cueilleurs expérimentés. «Surtout de petits calibres, très fermes et de qualité».

Dimanche, les heureux élus ont été, sans conteste, un père de famille et l'un de ses fils qui ont trouvé, à La Bastide-sur-l'Hers, en Ariège, un magnifique cèpe de 2 kg. Mardi, en Haute-Garonne, Jean-Claude Moggio, «traqueur» invétéré, en a déniché un magnifique de 900 grammes ! Le cèpe, on le constate, n'est pas qu'un champignon. Le cèpe, on le voit, conserve sa dimension mythique et sa part de rêve. Bien plus qu'un champignon, il est un trésor dont la quête n'est pas près de s'arrêter.

Comme tous les ans en cette période, le cèpe est de retour… pas toujours dans nos paniers, mais quand même dans nos bouches.

On ne peut pas cueillir partout
Si les champignons poussent spontanément, sans l'intervention de l'homme, ils appartiennent au propriétaire du terrain. Qu'il s'agisse d'un bois ou d'un champ, délimité ou non par une clôture, tout ramassage non autorisé s'assimile à un vol, sanctionné par une amende allant de 750 € à 45 000 € et 3 ans d'emprisonnement. Dans certaines communes, il faut acheter une carte pour se voir octroyer la possibilité de tenter sa chance sur son territoire.


Publié le 30/09/2017 à 03:53  
 | La Dépêche du Midi | 

Champignons : ils sont là !


A Villemur sur Tarn (31) / Photo DDM

Même si ce n'est pas la ruée habituelle (sol très sec), on commence à en parler… sur les marchés et on en voit sur les étals, signés origine France, c'est bon signe. Girolles et cèpes sont toujours les plus recherchés. Dans les bois du canton, on sent comme un léger frémissement et les chasseurs d‘automne qui arpentent la vallée reviennent avec dans la gibecière non pas du gibier, rare encore, mais avec quelques pièces de la famille des boletacées.

Comme d'habitude les endroits que tout le monde connaît restent secrets... de Polichinelle ! Dans les bois se renseigner auprès des mairies pour avoir une carte en règle.


Publié le 29/09/2017 à 08:26    | La Dépêche du Midi |  

Vabre : Le cèpe record de Didier


Didier Bages a trouvé un cèpe de 1, 175 kg et de 30cm de diamètre, l'autre plus petit de 665 g. / Photo DDM, J. P.

Le Vabrais Didier Bages ne regrette pas d'avoir, ce mercredi, accompagné à Lacaune son ami Pierre, de Ferrières, parti effectuer quelques courses ou démarches dans la capitale de la charcuterie de montagne.

En effet, au retour, Didier Bages a voulu s'arrêter pour tenter de trouver quelques cèpes qui, paraît-il, sortaient abondamment. Un joli bois de feuillus a retenu son attention et à peine engagés les deux chercheurs sont tombés sur un véritable parterre de cèpes, tous plus beaux les uns que les autres et dont le plus gros affiche un poids de 1,175 kg, pesé avec ticket à l'appui par Christine, l'épicière du village. Un cèpe de 30 cm de diamètre, le record de Didier qui sait bien les chercher.

Les autres cèpes, et il y en avait 11 kg côte à côte, étaient d'une taille plus petite, certes, pesant toutefois 665 g (notre photo). Le Graal pour ce chercheur de champignons vabrais, qui n'en est toujours pas revenu !

 
Publié le 27/09/2017 à 17:54   | La Dépêche du Midi | 

Un père et son fils trouvent un cèpe de 2 kg !


La Bastide-sur-l'Hers (09)  : Belle trouvaille avec ce cèpe de 2 kilos ! / Photo DDM, P. G.

Avec le retour du beau temps, frais et ensoleillé, les chercheurs de champignons s'en donnent à coeur joie pour parcourir bois et forêts et ramasser cèpes et lactaires délicieux.

Fait remarquable,lors d'une sortie dans les environs de La Bastide-sur-l'Hers en Ariège,un père et son jeune fils ont eu la main heureuse en récoltant ce magnifique cèpe de 2 kilos qu'ils arborent sur la photo avec beaucoup de joie et de fierté. Mais chut, on ne précise pas d'endroit précis.
Le seul pied doit déjà peser son poids. Et avec le chapeau, il y a de quoi se régaler...


Publié le 27/09/2017 à 13:18   | La Dépêche du Midi |   Maxime Noix

Un cèpe de 900 grammes découvert au Portet d'Aspet


Jean-Claude Moggio et sa trouvaille./ Photo DDM

Jean-Claude Moggio n’est pas peu fier de sa découverte matinale. Ce chercheur invétéré de champignons a trouvé un magnifique cèpe de 900 grammes ce matin.

Sans donner l’endroit exact où il l’a découvert, comme tout amateur qui se respecte, il laisse des indices : "Je me trouvais aux alentours du col de Portet-d’Aspet. C’est un endroit où je connais beaucoup de coins, j’avais l’habitude d’y aller avec mon père étant jeune. Mais je n’avais jamais trouvé de cèpe aussi gros". Une aubaine en ces temps de disette : "Pour le moment les cèpes ne sont pas vraiment sortis. Un ami m’a dit en avoir trouvé vers Lannemezan. J’en cherche depuis plusieurs semaines, mais à part celui-là, je n’ai pas trouvé grand-chose. Comme nous avons changé de lune et qu’il y a eu un petit orage je me suis dit que c’était le bon moment".

Une fierté pour son fils
Jean-Claude Moggio est le père de Tony Moggio, talonneur connu pour avoir perdu la motricité de ses jambes lors d’une entrée en mêlée en 2015. Il a d’ailleurs écrit un livre qui a connu un succès sur cet accident de la vie. " Quand je pars toute la journée à la recherche de champignons, j’ai une pensée pour mon fils qui ne peut plus marcher. Il est toujours heureux quand j’en ramène à la maison." Maintenant, il ne reste plus qu’à se mettre à table.

  
Publié le 26/09/2017 à 03:52   | La Dépêche du Midi |

Des champignons à foison


Auterive (31) : 50m2 de champignons./  Photo DDM

«J'ai vécu le rêve de tous ramasseurs de champignons, s'exclamait ce ramasseur qui préfère garder l'anonymat. Une centaine de cèpes de peupliers sur 50m2 dans les bois, rien autour, juste ça. Rien d'autre ailleurs ! J'ai eu l'impression que c'était vraiment pour moi !». Ce ramasseur qui taira également le coin de sa trouvaille a halluciné bien que les champignons ne soient pas hallucinogènes. «C'était simplement des cèpes de peupliers, un peu moins goûtus que le cèpe de Bordeaux mais très bon malgré tout. J'en ai fait un petit prélèvement pour préserver le coin», indique l'heureux cueilleur pour qui la saison des champignons de forêt à plutôt bien commencé.


Publié le 23/09/2017 à 03:56   | La Dépêche du Midi |  Le Bazétois

Les têtes noires sont au rendez-vous


Bazet (65) : De beaux spécimens de têtes noires qui étaient délicieux./  Photo L. B.

Début septembre, dans nos écoles, c'était la rentrée de nos chères petites têtes brunes et blondes. En ce moment, dans les bois, c'est la sortie des succulentes têtes noires. Certaines ou certains affirment «mordicus» ne pas trouver de bolets dans les bois, tandis que d'autres, sûrement plus chanceux, en cueillent quelques-uns, pour ne pas dire quelques kilos…

En ce qui me concerne, j'ai eu la chance de m'en voir offrir (photo ci-jointe) 2 bons kilos, ils étaient délicieux. Un grand merci à ces généreux donateurs d'Orleix qui avaient trouvé ces succulents cèpes dans les alentours.
Mais comme toujours en pareil cas, le lieu restera secret…

Amateurs de balades sous les chênes ou les châtaigniers, c'est peut-être le moment de vous y rendre, mais surtout, respectez l'environnement.
Et si vous regardez bien entre les fougères ou sous les feuillages, vous reviendrez, à coup sûr, avec quelques superbes champignons.


Publié le 21/09/2017 à 08:55   | La Dépêche du Midi |  

Villeneuve sur Lot (47) : Les cèpes se font attendre…


Dans le Fumélois et le Monpaziérois, il est encore trop tôt pour trouver des cèpes./ Photo DDM

La rumeur court, enfle, grossit au fil des jours. La frénésie mycologique se prépare. Il aura suffi de deux ou trois petits matins aux couleurs automnales, d'un ou deux plateaux vendus ou présentés sur un étal du marché pour que l'on entende par-ci par-là le leitmotiv de saison : «Ils se trouvent»… Qui ? Les champignons. Il y en a certes toute l'année, mais il ne s'agit pas d'un vulgaire cortinaire ou d'une lépiote élevée, nous parlons de cèpes.

De préférence même à tête noire, pas du bolet vulgaritus, non, du roi de nos forêts. Alors, on a pris le bâton et le panier (ça, c'est pour l'image), en réalité le… téléphone et l'on a fait le tour des contacts, fiables eux, pas des marchands de rêve, non de vraies connaissances qui ne racontent pas d'histoires.

Direction le Fumélois et le Monpaziérois : «Là, rien, c'est mouillé, mais trop tôt». Castillonnès et Villeréal ? «Ils poussent sur la N 21». Monbahus, pas grand-chose. Dans le Livradais, rien. Prayssas, l'Agenais, pas mieux.

Pour commencer à espérer, il reste le Marmandais ; à l'opposé, la limite du Gers ou du Tarn-et-Garonne (Moissac) et enfin, si on aime l'aventure : le nord Dordogne. On le voit, ce n'est pas encore le grand coup.

Malgré tout, les rosés des prés sortent un peu partout, et, à défaut, ils pourraient très bien faire l'affaire, et finir farcis. Pourquoi pas ? Faute de boletus aereus, on mange des agarics champêtres (adage personnel…).


Un cèpe record / Photo FB, La Dépêché du Midi


Lien vers notre précédent article (22.09.2017) :
Les chapeaux bruns arrivent-ils avec l'automne ?


 
 

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