Et si on parlait un peu de cèpes ?...

10/10/2012

PUBLIÉ LE 10/10/2012 09:24  | La Dépêche du Midi | 
Le Born (31) : Champignons, c'est la crise !
Souvenirs, souvenirs : récolte ordinaire en 2009
Les cèpes aux abonnées absents, chronique largement commentée dans la Dépêche ces derniers temps, a suscité une réaction bien naturelle auprès des passionnés, voire toqués de cèpes du Born, le Born bien connu pour ses cueillettes miraculeuses. Hélas trois fois hélas les quelques sorties dans les bois (nécessitant du reste une carte) ne se sont pas révélées miraculeuses... Quelques rares girolles et des cèpes qui se comptaient sur la main du capitaine crochet ! «La sécheresse qui sévit sur les coteaux ne donnera aucune chance à une quelconque poussée» confiera Francis, dépité. Il faudra faire quelques bons kilomètres vers la montagne noire pour parler cueillette, les amateurs ne se sont pas trompés et ont comblé ce manque.
PS : "Les toqués du cèpe" est une association de Mende, Lozère, qui fête chaque année l 'arrivée des champignons.
 

PUBLIÉ LE 08/10/2012 03:49   | La Dépêche du Midi | 
Anglès (81) : Succès du champignon en fête
Une bonne cueillette pour Claude Ferran.
La cueillette a été bonne pour la 15° édition de la fête des champignons. Il y avait des cèpes à la vente (20 € le kilo), une longue table garnie de champignons, plus d'une centaine de variétés, des experts mycologues pour les identifier, prodiguer des conseils, des producteurs et leurs produits, des artisans dont Bernard Pistre sculptant à la tronçonneuse des cèpes, des danses folkloriques, tous les ingrédients étaient réunis pour une fête réussie. Les amateurs de champignons et les autres n'ont pas boudé la fête malgré un temps maussade. Un succès mérité pour le champignon en fête.
 
PUBLIÉ LE 09/10/2012 08:25  | La Dépêche du Midi |  Beto
Conques-sur-Orbiel (11) : La chasse aux cèpes est ouverte
La chasse aux cèpes est ouverte pour les »cépologues»du Cabardès-Minervois José et Bernard./ (Photo DDM)
Les feuilles commencent à roussir, les châtaignes avancent les pointes de leurs bogues, la buée nappe les vitres. C'est l'automne et un automne sans champignons c'est comme un repas sans fromage. Pour les mycologues, ils s'appellent boletus edulis ou aerus, voire aestivalis. Ils portent un beau chapeau foncé, ferme sur un pied clair. Qu'ils soient de Bordeaux, tête-de-nègre ou d'été, en langage vernaculaire de ramasseur de champignons, peu importe son nom de famille, sa spécificité, ses nuances. Au moment de les ramasser, lorsque tout ému on tombe sur un rond idéalement exposé, il est le cèpe, l'élu roi de la forêt, le plaisir des gourmets. La mycologie n'est pas une science exacte. Mais par empirisme, on a pu constater que les champignons sortent après la pluie. Quelques averses, un soleil radieux, la lune noire tant attendue hier pour la Sainte-Thérèse d'Avila et voilà nos cryptogames qui ne s'appellent plus Désiré. Les passionnés Cabardès-Minervois Bernard et José, des «cépologues» nés, ont dû se replier sur les monts de Lacaune pour ramasser de jolis cèpes sur les versants sud. C'est toujours l'occasion pour eux d'aller s'aérer les bronches en forêt après un bon déjeuner, d'évacuer les contraintes du quotidien, d'envoyer au diable le bolet Satan, de chatouiller le faux clitocybe, de consoler le pleurote, d'apprivoiser l'amanite panthère, de demander au phalle impudique d'aller se rhabiller et de pétiller de bonheur à la vue d'un bouchon de champagne. Le millésime 2012 ne sera pas à l'image de celui de 2005, où il y en avait partout mais qu'importe, la première omelette aux cèpes de l'année est toujours autant appréciée et savoureuse.
 
PUBLIÉ LE 09/10/2012 07:42 | La Dépêche du Midi | Laurent Gauthey
Ariège : Disparitions en montagne, les secours sur le qui-vive
La saison des champignons coïncide, en montagne, avec de très nombreuses disparitions de randonneurs qui s'égarent dans nos massifs. Un phénomène bien connu des sauveteurs.
Les spécialistes des secours en montagne le savent bien : la saison des champignons rime bien souvent avec des disparitions de randonneurs ou de marcheurs, qui s'égarent lors de leurs promenades. «C'est habituel, commente l'adjudant-chef Jean-Marc Galin, du peloton de gendarmerie de haute-montagne (PGHM) basé à Savignac-les-Ormeaux. C'est effectivement la période qui veut ça. Et très souvent, c'est lié à la pousse des champignons. Les gens s'enfoncent en forêt, entraînés par leurs recherches. Ils se perdent de vue, puis ne peuvent plus se repérer à la voix. Et ils se retrouvent égarés. Souvent, il s'agit de gens plus âgés, qui peuvent avoir un souci de santé brutal. Et beaucoup ne tiennent pas compte du raccourcissement des journées et se laissent surprendre par la nuit».
Recherches infructueuses Depuis quelques semaines, ce type de disparitions en montagne s'est multiplié : pas moins de sept personnes égarées depuis le début du mois de septembre, contre 10 entre mai et la fin août, et seulement 4 pour les quatre premiers mois de l'année. Ce dimanche, une randonneuse s'est retrouvée perdue après une balade au-dessus de Gourbit (lire ci-dessous). Une escapade qui s'est bien terminée. Par contre, les recherches pour retrouver Jean-Louis Corraze, ce sexagénaire disparu voici plus d'une semaine, sur les hauteurs du plateau de Beille, sont restées infructueuses. Et l'inquiétude grandit parmi ses proches, mobilisés aux côtés des secours pour le retrouver. En janvier dernier, enfin, la disparition d'un jeune autiste de 16 ans, qui avait faussé compagnie à son groupe, en balade sur le plateau de Beille, s'est terminée de façon dramatique. Le corps sans vie du jeune garçon avait été retrouvé quatre jours après sa disparition. Voici quelques semaines encore, une adolescente a passé une nuit dehors, en pleine montagne, après avoir été séparée de ses parents par le brouillard. La jeune fille avait pris de l'avance sur le couple, et s'est perdue en rebroussant chemin. Elle a été retrouvée au matin, saine et sauve. Une fin heureuse, mais le danger reste entier.
Le b.a ba de la prudence
Premier conseil diffusé par les secouristes du peloton de gendarmerie de haute-montagne : dire où l'on se rend, et s'en tenir à ce secteur précis, afin de faciliter les recherches ni nécessaire. Bien entendu, il plus raisonnable de ne pas partir seul en montagne, et également, de bien faire attention à rester groupés. Enfin, ne pas trop compter sur les téléphones portables, même s'ils peuvent s'avérer très utiles : la montagne compte de nombreuses zones blanches, et la géolocalisation n'est pas toujours très précise.
 
08/10/2012, 06 h 00  | Midi-Libre | 
Chaudeyrac (48) : Cèpes, la nature est généreuse
Un beau spécimen qui affiche 2,700 kg sur la balance. (© D.R)
À Chaudeyrac, la saison des champignons, tout comme ailleurs dans le secteur, bat son plein. L'automne cette année est généreux en la matière.
Cela permet parfois, lors de promenades champêtres, de trouver de beaux spécimens. Dont celui-ci qui pèse 2,700 kg.
 
07/10/2012, 12 h 16  | Midi-Libre |  ALEXANDRE MENDEL
Mende (48) : Le cèpe, roi d’un automne lumineux
Jean-Luc Bernat, primeur à Saint-Chély-d’Apcher, chapeau à la Crocodile Dundee vissé sur le crâne, vient chaque année à la halle au Blé. (D.R)
C’est à désespérer des douanes australiennes. Venu de Sydney, un couple de touristes observe les cèpes mais ne pourra en rapporter, sous peine de confiscation. Tous n’ont pas eu, hier, à subir cette législation. Heureusement pour les visiteurs de la quatrième édition des Toqués.
Nous, on l’achète 12 € et on le revend 20 €
Jean-Luc Bernat, primeur à Saint-Chély-d’Apcher, chapeau à la Crocodile Dundee vissé sur le crâne, vient chaque année à la halle au Blé. Une bonne affaire, alors que les Lozériens ont eu tout loisir de cueillir les champignons cette année ? "Bon, il y aura toujours des clients ! Même ceux qui ramassent.
Et puis on ne va pas se mentir... Nous, on l’achète 12 € et on le revend 20 €." Soit le prix constaté pour un cèpe en granit (attention aux dents en y goûtant) vendu hier par des artistes locaux. Ont-ils trouvé clients chez ces touristes vendéens, venus trop tard pour la cueillette dans les bois du lac de Charpal, victime de son succès et qui se sont rabattus sur un tour historique de la ville, sur les airs slaves de la fanfare Taraf Goulamas ?
 
Publié le 08/10/2012 à 06h00  | Sud-Ouest |  Jean Gaury
Maransin (33) : À la chasse aux champignons
Une bonne centaine de chercheurs essentiellement des randonneurs ont participé à la journée mycologique. (Photo J. G.)
Fistula hepatico, amanites citrines, lycorgula epidendron, boletus - pratiquement absent de la cueillette - tels sont les noms des premiers champignons ramenés par les chercheurs, qui s'étalaient sur la table, dans la salle polyvalente, dimanche en fin de matinée. La traditionnelle journée mycologique - rencontre annuelle autour de tous les champignons, organisée par la municipalité de Maransin depuis une bonne quinzaine d'années, est placée sous le patronage de la Société linnéenne de Bordeaux. Elle a connu encore un vif succès malgré la pluie.
Une trentaine de marcheurs du club de randonnée de Lagorce, ainsi qu'une vingtaine de randonneurs en Pays gabaye de Guîtres, avaient chaussé leurs bottes. Équipés d'imperméables, ils sont venus à pied pour participer, eux aussi, à cette randonnée un peu particulière en plein cœur de la forêt, autour de la cabane de Corbineau.
Climat défavorable
À cause de la pluie, ce site bucolique n'a pas pu être apprécié par les participants qui avaient pour habitude d'y faire leur point de rendez-vous et partager ensemble le pique-nique. Tout a été transféré à la salle polyvalente. Le maire de la commune, James Seynat, a salué également la présence d'autres collègues maires du canton. Il s'est dit satisfait du nombre de participants, toujours en augmentation (une centaine), à cette journée nature, à laquelle s'associait la société de chasse pour le côté festif du déjeuner.
« Le climat de cet automne n'est pas favorable à la poussée de champignons. Cette journée est également réservée aux jeunes, bien représentés ce matin, et permet de leur faire connaître les champignons, faire remarquer ceux qui sont toxiques et souvent mortels, des espèces comestibles. Nous avons à peu près les six familles représentées dans cette cueillette », soulignait le maire, à l'initiative de cette rencontre annuelle.
C'est donc Brigitte Vignaud qui s'est attelée à cette lourde tâche. Responsable de la section mycologique de la Société linnéenne de Bordeaux, elle participe chaque année à cette journée. « Il y a moins d'espèces, entre 80 et 90 (une centaine l'an dernier) ; le temps a été très sec en septembre, pas de pluie, et dès que la pluie est tombée, le vent fort a très vite asséché le sol, mais les champignons peuvent pousser dans les semaines à venir », commentait Brigitte.
 
08/10/12 - 06H00  | La Montagne | 
La 15e fête du champignon et des produits du terroir a connu, hier, une belle affluence
À Lavaveix-les-Mines (23), ce sont les rois de la fête. - photos mathieu tijeras
Une fois n’est pas coutume, cette année la fête du champignon et des produits du terroir de Lavaveix-les-Mines a permis aux visiteurs de repartir… avec quelques cèpes.
 

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