Occitanie : Les Bistrots de pays
Les Bistrots de pays (Midi Mag)

Les Cammazes : Le multi service vient de rouvrir

Le nouveau secteur des produits locaux . Photo DDM Jacques Albarel
L'ancienne grange est devenue La Source, épicerie, café, traiteur, pains.
Lucie et Sylvain, apportent un souffle nouveau dans ce village de 331 habitants.
Sylvain nous fait part de ses trouvailles car il veut une épicerie plus locale avec les produits de la ferme de Saint-Félix-Lauragais, toute la gamme des produits équitables, les fruits, légumes, nombreuses variétés de fromages, charcuterie de pays, farine en vrac, dépôt de pain, gros rayon de bonbons, et des boissons locales dont les bières et le whisky.

Restaurant La Source
Sylvain évoque le restaurant: «Chaque jour, nous proposons notre formule entrée plat dessert à 16 € [mai 2025] et un menu différent uniquement avec des produits locaux et frais.»
Avec une cuisine simple et généreuse de grand-mère, familiale, authentique et de qualité, qui rassemble. À l’ardoise, Sylvain vous concocte de bons petits plats à base de produits frais et locaux... La formule 100% maison change quotidiennement au gré des produits de saison issus de producteurs locaux chez qui ils puisent l’inspiration.
Avec des concerts de tous styles musicaux tous les vendredis soir (de mai à octobre) qui font vibrer sur la même longueur d’ondes dans un torrent d’énergie fédératrice.
Saint-Sever-de-Rustan. Le bistrot de l’Arros retrouve le label "bistrot de pays"

Élodie Lafitte a remis le label "bistrot de pays" à Sandrine et Dominique Cazes./ DDM, FA.
Un changement marqueur identitaire des valeurs d’authenticité, de solidarité et d’indépendance.
Avec 125 bistrots, répartis sur 10 régions et 36 départements de France, il y a l’embarras du choix.
Élodie Lafitte, en charge de la communication à la Fédération Nationale des Bistrots de Pays :
" C’est donc avec une grande fierté que nous accueillons aujourd’hui Sandrine et Dominique Cazes, faisant ainsi du Bistrot de l’Arros le 4e? Bistrot de Pays des Hautes-Pyrénées.
Dominique perpétue une tradition familiale en cuisinant des plats qui sentent bon le terroir, préparés avec des ingrédients locaux, parfois même apportés par les habitants eux-mêmes. Et si, dans sa cuisine, les plats traditionnels à base de viande sont à l’honneur, son axoa veggie fait aussi l’unanimité, même auprès des plus réticents au végétarisme.

Le bistrot de l’Arros ./ DDM, FA
Vous venez ici pour casser la croûte, partager un verre au comptoir ou savourer un moment sur la terrasse, discuter autour d’un café, regarder un match de rugby ou vibrer au rythme d’un concert. Et toujours, la lumière brille, symbolisée par le sourire chaleureux de Sandrine, gage de l’accueil sans faille.
En ce jour d’inauguration, célébrons ensemble l’esprit bistrot, cet espace unique où tradition, convivialité et modernité se rencontrent pour faire battre le cœur de nos villages."

Sandrine et Dominique Caze nouveaux gérants du bistrot de L’Arros. / DDM
Les produits locaux sublimés
Dans cette adresse pleine de charme, Dominique, aux fourneaux, sublime en effet les produits locaux avec passion. Légumes des potagers voisins, charcuterie artisanale, gibier des chasseurs du coin : ici, le circuit court est une évidence. La carte fait la part belle aux spécialités du terroir avec confit de canard, axoa basque et viandes mijotées. Pour les végétariens, Dominique réinvente les classiques : bourguignon de carottes, cassoulet veggie ou encore blanquette de poireaux au soja. Chaque jour, il propose une formule du midi à 14,90 €, entièrement faite maison.
Le trophée de l’économie pour le café Vins de Dagne à Val-de-Dagne

Val-de-Dagne, Bistrot de pays
Aurélien Cornac, diplômé du master Level sud de France, a arpenté beaucoup de domaines en France et à l’étranger. Depuis 2021, il a redonné vie au café du village qui était fermé depuis 13 ans. En 2023, le café a été labellisé Bistrot de pays. Ce mardi 10 décembre, au cours d’une soirée événementielle, il a été récompensé par un trophée de l’économie, décerné par le journal L’Indépendant qui a souhaité valoriser son dynamisme.

Val-de-Dagne : les deux roues font fait une halte au village / DDM
Dans son établissement, il sait conseiller les clients au mieux et il fait découvrir les nombreux vins de la région, ainsi que ses trouvailles de voyages. Sa carte est composée de plus de 220 références, avec possibilité d’acheter des vins à emporter. Dès le matin, nombreux sont les habitués à venir prendre le café, le repas affiche souvent complet et les animations se poursuivent autour du vin avec des soirées verticales.
L’établissement compte quatre chambres d’hôtes. Grâce à un partenariat avec d’autres associations du territoire, le café est un véritable apport pour le village.
Latronquière. Le retour de l’enfant du pays

Inauguration du café de Paris. / DDM
Le jour du renouveau pour le dernier café de Latronquière.
Vendredi 6 septembre, le café de Paris a officiellement fêté sa réouverture en conviant les habitants à partager le verre de l’amitié, et ce fut assurément une très belle réussite. La nouvelle gérante n’est pas une inconnue puisque c’est une enfant du pays qui revient s’installer dans son village de naissance pour redonner un avenir et une nouvelle dynamique à cet établissement.
Juline Carlet, 21 ans, revient en effet dans le café/tabac tenu par ses parents pendant 18 ans (entre 2000 et 2018) et dans lequel elle a vécu dès son plus jeune âge ; en effet, à son retour de maternité, c’est sur le billard du café que son papa et sa maman ont posé le couffin de Juline et c’est dans ce même café qu’elle passera ensuite une grande partie de sa jeunesse.
Juline a proposé à ses parents de reprendre l’affaire et de la faire revivre comme autrefois. Ces dernières années ce café ne bénéficiait plus d’une grande affluence.
Pour Latronquière, c’est évidemment une très bonne nouvelle. Dans un village, la présence d’un lieu de convivialité et de rencontre comme un bar/tabac est utile pour conserver du lien social, et même s’il n’est ni envisageable, ni certainement souhaitable de chercher à retrouver le même nombre de cafés qu’autrefois, perdre son dernier "bistrot" constitue souvent un très mauvais signe pour l’avenir.
Gers : à Simorre, le Bouche-À-Oreille devient le premier "Bistrot de Pays" du département

Un bistrot de village au rôle social indispensable. DDM - VBT
Le bar-restaurant culturel de Simorre, Le Bouche-à-Oreille (BAO), a reçu le label national "Bistrot de Pays" lundi 13 novembre, une première pour un établissement du Gers.
"Un bistrot, ce n'est pas qu'un simple commerce, il peut faire vivre un territoire rural" affirme Arthur Pailhès. Et comme pour le prouver, il entreprend avec sa femme de proposer toujours plus d'activités et d'ateliers pour faire vivre Simorre.
L'aspect culturel "est important pour le label Bistrot de Pays", précise Arthur, qui souhaite continuer à inviter et soutenir des artistes du Gers.
Arrien-en-Bethmale. L'auberge de la Core en pleine expansion

L'auberge de la Core / Bistrot
Dans la belle vallée de Bethmale, sur la route du lac et du col de la Core, c'était un grand jour pour l'auberge [oct.2012], un aboutissement d'un quart de siècle d'améliorations depuis le café de la Core des années «80».
L'auberge ? une superbe terrasse avec vue sur la tour de Bramevaque, le sommet du pic du Midi de Bordes et le Balam. Au final, un complexe magnifique constitué des bâtiments de la mairie, de la salle des fêtes, qui jouxte la salle du restaurant, du bar, des cuisines et de la terrasse. Une salle des fêtes réservée aux associations mais qui peut également servir de salle pour le restaurant pour des banquets ou autres agapes ; au total, une capacité de 130 couverts.

Richard, le chef de l'auberge de la Core. Photo DDM.
L'auberge joue un rôle important, dans cette zone de montagne, de revitalisation économique (quatre à cinq emplois en saison, deux en hiver).
Cette réalisation, est un plus pour la vallée, un lieu de rencontre, de quiétude, d'échanges.
Richard Michiels, gérant de l'auberge depuis 2008, a trouvé ses marques : «Mon sixième sens m'a poussé à accepter cette gérance, j'ai plaisir à travailler ici, j'ai des projets… A cœur vaillant rien d'impossible».
Montgaillard-Lauragais.
La Taverne Mont Relais Gaillard se développe

Gérard Gulli, chef d’entreprise dynamique face / Photo DDM, Laurent Gales
Auréolé du double label "Bistrot de pays" et "Qualité tourisme", c'est le bar restaurant épicerie "la Taverne Mont Relais Gaillard".
La rénovation d’une salle de restauration permet de doubler notre surface d’accueil soit près de 200m². Cet espace disposera entre autres d’un podium modulable qui nous permettra de développer un projet de salle cabaret. À terme, nous espérons accueillir des soirées à thème, des troupes de théâtre ou encore des formations musicales.

Gérard Gulli patron de la "Taverne Mont Relais Gaillard"
Claire Bourg : "En 106 ans d’existence, nous sommes l’un des plus anciens bars-tabacs de France. Et nous continuons de vivre au rythme de l’ancien temps, celui des accordéons, des chants, des jeux de cartes.
Pour avoir le label, à l’époque de ma mère, il avait fallu proposer à manger, et du local. Alors, nous proposons des planches de charcuteries (du Noir de chez Eric Abadie) et de fromages (tous d’ici). Le label "Bistrots de Pays", c’est comme celui de "Routier", à l’époque : cela se perd."

"Chez Rogé" est une institution, à Loudenvielle. NRP, archives - A.N.

Busque : Jade et Ludovic Dubois derrière le comptoir de chez Pito.

"L’Auberge du Lienz", chez Louisette, restaurant incontournable des Pyrénées / DDM, MVB
Extraits d'articles de La Dépêche du Midi
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