Castelnaudary, capitale du Lauragais

2/6/2024


Publié le 27/06/2016 | La Dépêche du Midi |  Guide été

Castelnaudary : L'attachante capitale du Lauragais aux multiples visages


Le Grand Bassin constitue le plus vaste plan d'eau de l'ouvrage de Pierre-Paul Riquet sur le canal du Midi. / DDM

Berceau de naissance du cassoulet, port important du Canal du Midi, Castelnaudary dissimule plusieurs facettes derrière son charme discret et son riche patrimoine.

Tandis que la ville domine la plaine du Fresquel, ses maisons disposées autour du présidial et de la collégiale Saint-Michel, se reflètent gracieusement dans le Grand Bassin.

Bienvenue à Castelnaudary.
Étape majeure du canal du Midi, le Grand Bassin assura à la ville une prospérité économique pendant près de deux siècles grâce à son port, véritable pôle commercial à l'époque.


Le port de plaisance de Castelnaudary./ DDM

Hommes et marchandises franchissaient les quatre écluses Saint-Roch et leur dénivelé de 9,50 m. Difficile d'imaginer l'activité grouillante du Grand Bassin, aujourd'hui consacré au tourisme fluvial. Avec ses 400 m de long pour 300 m de large, il constitue le plus vaste plan d'eau de l'ouvrage de Riquet sur le canal et couvre sept hectares. 

Mais le charme ne s'arrête pas au plan d'eau, il fait bon se promener au cœur de la vieille ville à la découverte des monuments historiques. En remontant vers la ville, passez par la halle de Verdun, observez les beaux hôtels particuliers et arrêtez-vous à la grande église Saint-Michel.


Le Canal du midi, haut lieu du tourisme dans l’Aude. / DDM, Gladys

Impossible de parler de Castelnaudary sans aborder le fameux plat qui fait sa renommée.
Bien que le cassoulet lui soit disputé par Carcassonne et Toulouse, la légende situe l'origine du mets pendant la Guerre de Cent Ans, durant le siège de Castelnaudary où les assiégés auraient réuni les vivres restants, à savoir des fèves et de la viande.
Le cassoulet tel que nous le connaissons apparaît, lui, au XVIe siècle.


Traditionnel cassoulet de Castelnaudary / DDM, Cl. Boyer


Publié le  31/10/2021 | La Dépêche du Midi |  

Castelnaudary :
Le Lauragais, pays du vent et des moulins



L’emblématique moulin du Cugarel. / DDM

On savait produire la farine pour l’alimentation humaine depuis la nuit des temps. Au néolithique, les grains étaient écrasés sur des pierres plates. Dès le VIIe siècle, en Orient, on utilisait l’énergie du vent. Les Romains se servaient d’une meule tournant sur une pierre fixe pour produire la farine.

"En France, c’est vers 1180, près de l’abbaye de Saint-Sauveur-le-Vicomte, que fut dressé le premier moulin à vent" (René Viala). Jusqu’à la révolution française, les moulins sont des propriétés royales ou seigneuriales. Puis le moulin devient propriété libre, souvent achetée par le meunier" (Sylvain Duffaud).


Quand le temps des moissons bat son plein dans la campagne du Lauragais / DDM, Gladys

Le Lauragais, terre de céréales et de vent
"Le Lauragais était riche en blé et en maïs. Il a été l’une des premières régions en France à voir apparaître le maïs (le millet). Les habitants se nourrissaient du maïs (millas) et vendaient le blé.

Lorsque l’eau est abondante et la pente forte, les moulins à eau l’emportent sur les moulins à vent (versant occidental de la Montagne noire). Le domaine des moulins à vent s’étend à l’ouest dès les cuestas de Saint-Félix. Le jumelage d’un moulin à vent et d’un moulin à eau est possible, conduit par le même meunier" (René Viala).


Moulin à vent de Montbrun-Lauragais / DDM

Balayé par le vent d’Autan, et le Cers, le Lauragais est devenu une région privilégiée pour l’implantation des meuneries, qui se sont développées du XIIIe au XIXe siècle. Le premier moulin est mentionné dans la région de Fanjeaux, sur la motte de Prouille en 1223, ensuite à Pexiora, Saint-Papoul, Montgiscard.

L’architecture des moulins à vent du Lauragais est différente de ceux du Nord de la France : "À cause du vent, les ailes sont plus courtes et plus massives et aussi plus faibles avec des charpentes plus lourdes. Le moulin est situé à l’endroit le plus venté et près des lieux de consommation de la farine (agglomérations)" (René Viala).


Patrimoine : Une région privilégiée pour l’implantation des meuneries / DDM

Au XIXe siècle, les moulins profitent de la technologie due aux progrès de la métallurgie.
Au XXe siècle, l’arrivée de l’électricité, après 1920, va immobiliser les ailes des moulins à jamais.
Les boulangers vont se servir chez les industriels (minoterie de Naurouze).


Dans le Lauragais, au pays de l'or bleu (pastel) / DDM, HGT


Castelnaudary (11) / DDM


Le Canal du Midi sous le soleil / DDM
 

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