Les cèpes vont-ils enfin sortir ?

22/10/2018

   Les cèpes vont-ils enfin sortir ?   

Publié le 21/10/2018 à 19:22   | La Dépêche du Midi |  Béatrice Dillies

Les cèpes sont de retour dans le Tarn sud


Tom peut être fier de son papa, Fabien Arino, qui a trouvé un cèpe de 1,082kg à Anglès le 21 octobre. / Photo DDM DR

« Waouh ! Il est gros celui-là ! » Tom n’en est pas revenu lorsqu’il a vu son papa revenir des champignons, ce dimanche, à Montfa. Dans les bras de Fabien Arino, un cèpe de 1,082 kg. Pas le plus gros jamais ramassé par le superhéros de la famille (son record reste fixé à 1,294 kg), mais de loin le plus gros cueilli le 21 octobre à Anglès.

Le terrain était difficile d’accès, dans des bas-fonds humides, au bord d’un ruisseau. Du coup, Fabien a laissé son petit bout de chou de 4 ans et demi à la maison avec Fabienne Pouget, sa maman, et Léo, son petit frère âgé de 21 mois. Mais Tom aime bien l’accompagner, à l’occasion, lorsque le terrain est plus facile. Gageons qu’avec les vacances de la Toussaint, il va certainement demander à son père de remettre ça, mais avec lui cette fois. Une bonne idée car Anglès n’est pas la seule commune du département à avoir eu droit à une pousse ce week-end.

Les fortes pluies qui sont tombées ces derniers jours, après des semaines de temps très sec, ont favorisé le phénomène. À notre connaissance, des petits veinards en ont aussi profité à Brassac. Mais chut, c’est un secret.


Publié le 21/10/2018 à 11:17   | La Dépêche du Midi |

Les champignons font une sortie timide
Montagne Noire


Une partie de la cueillette du jour./ Photo DDM

Les champignons sont enfin de sortie mais avec un mois de retard. La cause ? Le temps trop sec et le manque d'eau. «Les champignons poussent dans les endroits où il a beaucoup plu, en bord de ruisseau et dans les sagnes». Michel Garces, grossiste en champignons (achat et vente) à la Roubinarié depuis 30 ans, a ouvert son cabanon il y a peine huit jours. «Normalement, j'ouvre fin septembre jusqu'à courant novembre mais il ne pleut pas quand il faut !». La saison a démarré timidement. 

«La récolte est de 25 kg de cèpe par jour mais pas de girolles ni de lactaires. Ce sont des habitués qui connaissent les coins avec seulement une cueillette d'un à deux kilos». Les champignons viennent de la Montagne Noire, en altitude, dans les hêtres, mais pas dans les sapins. «Il y a très peu de petit calibre seulement des gros spécimens dont un cèpe de deux kilos ramassé il y a une semaine». Le cabanon est ouvert tous les jours de 15 h à 19 h. «Le prix du cèpe s'élève à 30 € le kilo. Je les vends sur le marché de Castres, au cabanon et à des restaurateurs».



À quand la prochaine pousse ?
«Il faut attendre la prochaine lune dans une dizaine de jours mais les températures doivent être douces…». Michel constate que depuis quelques années les champignons se font de plus en plus rares à cause du changement climatique et de coupes de bois. Mais il reste optimiste avec la replantation de cèdres qui favorisent la pousse de cèpes… d'ici une quinzaine d'années. Michel se rappelle que le plus gros champignon qu'il a eu pesait 5 kg 400 grammes. C'était il y a vingt ans. c'était une autre époque.


Publié le 16/10/2018 à 07:45   | La Dépêche du Midi |  Janine Noguez

Le cèpe, c'est la disette...
Hautes-Pyrénées


F. Placin, chercheur émérite, à ce jour, son panier est vide./ Photo J.N.

«J'en ai trouvé quatre à Auriébat, moi deux à la côte…» Il s'agit bien sûr du champignon préféré des habitants du canton, le cèpe. Il est attendu dès fin septembre mais les conditions météo ne sont pas propices cette année à la pousse. De plus, ce n'est pas régulier, il y a des saisons avec, d'autres sans. Si certains viennent de Dordogne ou du Périgord, ici le cèpe local est plébiscité, sous les chênes, sous châtaigniers, ce sont les plus recherchés.



Choc thermique
C'est le chercheur Frédéric Placin qui l'explique. Il expérimente des «plantations» sous les chênes et collecte les données de sa boletière de 3ha. Les prévisions paysannes quand arrive l'automne ou celles des cycles lunaires de nos grands-mères ne sont pas très fiables.
Les anciens racontent que lorsqu'on trouve des «mères», petits champignons blancs, on trouve des cèpes pas loin… À voir !

Le cèpe, explique-t-il, «aime l'eau, il en est gourmand mais il faut que la chaleur soit aidée par une bonne pluie, c'est le choc thermique. Pour cette année, je pense qu'il arrivera fin octobre voire fin novembre. La température est importante, environ 15° pour favoriser la pousse. Actuellement, les conditions sont encore trop chaudes et sèches».



Quelques conseils
Un cèpe pousse du petit bouchon visible jusqu'à maturité en 5 à 6 jours. Le cueillir sans couper la queue et sans l'arracher, on le fait tourner d'un quart sur son pied et on tire (l'année suivante, il y en aura d'autres au même endroit). Le mettre dans un panier plutôt que dans une poche.

Que sera cette année ?
Une bonne année ? Elle sera plutôt faible. Mais avec le temps, nous ne sommes jamais sûrs, les pluies de juin ont été abondantes mais ne sont pas bonnes pour l'automne avec la sécheresse. Il faudra encore patienter mais l'automne offre aussi des paysages colorés somptueux et marque le retour des plats réconfortants que l'on aime tant et avec des cèpes et les palombes… c'est encore meilleur !


Publié le 19/10/2018 à 18:31   | Centre Presse |

Un cèpe de plus de 2 kg découvert en Aveyron


Un cueilleur de champignons a découvert ce beau bollet dans les bois de La Capelle-Bleys. / Photo CP

Jean Cabrit va faire des jaloux. Jeudi, ce chasseur impetinent et cueilleur de champignons à ses heures a fait une découverte exceptionnelle : un cèpe de plus de 2kg cueilli dans les environs de La Capelle-Bleys.
S'il ne compte bien évidemment pas dévoiler le lieu exact de sa belle découverte, notre amateur d'omelettes précise, pour l'anecdote, que l'an passé à la même époque, "et précisement au même endroit" il avait déjà mis la main sur un bollet de plus d'un kilo. On espère voir la cueillette 2019...


Publié le 14/10/2018 à 15:01   | La Dépêche du Midi |

Deux frères cueillent un énorme cèpe pesant plus d'un kilo dans l'Aude


Un très beau spécimen déniché par Allan et son frère. / Photo DDM

Grâce à l’épisode abondamment pluvieux du début du mois et la température très douce qui a suivi, et qui dure, les conditions sont idéales pour les sorties de champignons. Une aubaine pour les chercheurs qui s’en donnent à cœur joie pour parcourir les sous-bois à la recherche de cèpes, "rousillous" (lactaires), giroles, etc.

Champignon de poids
Parmi les Bramais qui se sont rendus dans la Malepère, la Montagne Noire, voire plus loin, Allan et son frère Bastien ont eu l’œil heureux en dénichant un énorme cèpe qui accuse sur la balance de cuisine le poids respectable de 1,309 kilo. De quoi faire une énorme omelette...


Publié le 12/10/2018 à 13h04 par SudOuest.fr Dordogne

Dordogne : les cèpes arrivent


De beaux champignons./ Photo SO, Philippe Greiller

Ce vendredi, à Périgueux, les bolets étaient en vente entre 20 et 25 euros le kilo.
L’année 2018 ne restera pas un bon millésime pour les chercheurs de cèpes en Périgord, avec de petites cueillettes. La sécheresse n’a pas permis aux champignons de pousser en abondance. Mais les récentes pluies ont permis quelques pousses qui encourageront peut-être les "chasseurs" de bolets à s’aventurer dans les sous-bois ce week-end… Ce vendredi 12 octobre, en tout cas, on trouvait bien quelques cageots sur le marché de Périgueux.
Sous l’arbre de la place du Coderc, cet apporteur du Périgord vert les proposait de 20 à 25 euros le kilo.

Publié le 20/10/2018 à 16:22   |  Midi Libre  | 

Une sortie de cèpes est annoncée pour ce week-end (Cévennes)


Les champignons devraient sortir / Photo ML

"Cela devrait être bon pour le week-end", a lancé mardi Stéphan, un expert en champignons sur le canton de La Grand'Combe (Gard).

En effet, si les cèpes se sont fait désirer au printemps, que dire de ce début d’automne, où la sécheresse n’a pas créé les meilleures conditions pour cela. Alors il a bien fallu patienter, même si les premiers frimas devaient se manifester et les décourager de se montrer. Pourtant, après les cinquante-cinq millimètres de pluie, tombés ces derniers jours sur un sol encore bien tiède, la sortie paraît être imminente. On peut donc s’attendre à une ruée, samedi 20 et dimanche 21 octobre, sur les crêtes cévenoles, que ce soit du côté de La Baraque, du Pendedis, de Prentigarde, ou du Refuge. Mais peut-être il n’y en aura pas pour tout le monde.


Publié le 17/10/2018 à 19h21  | La Montagne  |  Rémi Pironin et Arnaud Vernet

Mais où sont passés les champignons dans le Puy-de-Dôme ?


Du côté des bois de la Stèle, le panier de Julien reste désespérément vide. / Photo La Montagne © Thierry Lindauer

Pas le pied d’un… ou presque ! Les cèpes, girolles et autres morilles qui peuplaient les sous-bois auvergnats ont disparu cette année. Les amateurs prient le ciel pour que la pluie arrive, mais dans le cas contraire, 2018 restera une année noire !
On ne manquera pas de champignons ! Plus de 100.000 tonnes de champignons seront cette année encore récoltées en France, mais les vrais amateurs de champignons feront néanmoins triste mine, car cette récolte, régulière, de 100.000 tonnes, concerne presque exclusivement… les champignons de Paris ! Le reste ne concerne que 3.000 ou 4.000 tonnes, difficiles à estimer plus précisément car une bonne moitié part en autoconsommation. On n’aura donc jamais de chiffres exacts concernant la récolte de cèpes, girolles, morilles et autres mousserons mais, à en croire les ramasseurs, restaurateurs et entreprises du secteur, ce qui est sûr, c’est que cet automne, s’il continue comme ça, sera l’un des pires de ces vingt dernières années.


/ Photo La Montagne © Thierry Lindauer

La sécheresse, premier coupable !
La responsable de cette pénurie est, comme toujours, la sécheresse. La pire année mycologique reste de mémoire 2003, lors de la grande sécheresse. Celle qui nous accable aujourd’hui n’a pas touché tout le monde : 2018 sera une très bonne année dans les Alpes et les Pyrénées. Les Alpes-Maritimes, avec chaleur et humidité, affichent même un début d’automne record. C’est justement là qu’ont émigré certains cueilleurs professionnels auvergnats qui ne trouvaient plus rien sur place.

On constate d’année en année une baisse des récoltes dont on ne connaît pas exactement la raison. Le réchauffement climatique n’est pas responsable puisqu’il se contente de faire remonter vers le nord des espèces qui ne se rencontraient qu’au sud autrefois. On trouve ainsi chez nous de plus en plus d’amanites des césars qui étaient très méridionales par le passé.

Sur place, dans les sous-bois du Livradois-Forez, la situation se confirme. Il manque d’eau ! « La plaine d’Ambert a rarement été aussi sèche », confie William Trapon, gérant de son entreprise spécialisée dans le commerce de champignons sauvages.

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