«Une ode à la cuisine ancestrale»

16/4/2018

Publié le 15/04/2018 à 12:21  | La Dépêche du Midi |  Propos recueillis par G.D.

Jacques Larrue: «Une ode à la cuisine ancestrale»


Le livre de Jacques Larrue est disponible à la Maison de la presse. / Photo DDM

Quel est votre passé de Graulhétois ?
Malgré 34 ans dans le Var et en habitant maintenant à Nasbinals en Aubrac, je n'ai jamais cessé, au fond de moi, d'être graulhétois. C'est mon côté fidèle et obstiné. Comme a chanté Ferrat «Nul ne guérit de son enfance». Graulhet je l'ai en moi. C'est moi. Même si je souffre de voir ce qu'il est devenu en 40 ans. C'est d'ailleurs un peu ma faute puisque j'en suis parti. Et quand on part… On la ferme ! Mais je l'ai quitté parce que je n'avais plus de possibilité de boulot ici.

Votre parcours professionnel et personnel ?
À 16 ans je «tombais des cuves» à la SOCOP. J'ai entamé ma carrière de journaliste à Midi Olympique à Graulhet, puis à Toulouse. J'ai été recruté par Var Matin qui recherchait un spécialiste de rugby. Cela a duré 27 ans, j'ai couvert quatre Coupes du monde, 20 Tournois, des centaines de matches. Quelques Graulhet – Toulon. Pas assez à mon goût ! Je rêvais d'une finale en 1986 mais les deux ont perdu contre Toulouse et Agen. Bref ! en 2009 j'en ai eu marre. Et du rugby gangrené par le pognon, annexé par les étrangers. Et de la presse, elle aussi plus du tout à mon goût.

Pourquoi ce livre ?
Quand j'étais môme je m'endormais avec un ballon de rugby dans les bras, après avoir écrit poèmes et «romans». Ma grand - mère (des Peseignes) et ma mère (de Saint-Jean) m'ont donné une troisième passion : la cuisine. Ce sont donc tous ces moments intimes, de sensations olfactives, de connivences effectives qui ont alimenté mon imaginaire et se sont mis à mijoter. J'ai régalé les miens durant 30 ans avant de me décider à ouvrir un restaurant. Avec les produits d'Aubrac. À Toulon. Je me suis dit qu'il pouvait être intéressant de faire le récit en unissant les trois. Romancé avec Mémé, authentique avec Maman et Aubrac-sur-mer. Ce n'est pas un livre de recettes, Georges Ravari et Vergnes ont fait ça tellement mieux. C'est une ode à la cuisine ancestrale où l'instinct et la passion guident le geste. Juste. Enfin, je l'espère !



 

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