Grand Sud : Raconte-moi l'entreprise (DDM) -1-

22/3/2015

Le concours «Raconte-moi l'entreprise», organisé par La Dépêche du Midi, permet de récompenser les élèves des établissements de Midi-Pyrénées qui doivent écrire un article sur le monde du travail. 

Publié le 20/01/2015 à 07:55

Carmaux / Graulhet (81) : L'élastique, c'est fantastique


L'entreprise «Cuirs du futur» à Graulhet / Photo DDM

Le 28 novembre les élèves de 3 Prépa-professionnelle du lycée Aucouturier de Carmaux ont visité l'entreprise «cuirs du futur». M. Bové, associé de M. Saussol à la tête de cette entreprise, leur a présenté un produit de grande qualité qui leur permet de travailler dans le secteur du luxe : le cuir stretch d :

Cuirs du futur est une entreprise familiale, créée en 1964, qui emploie aujourd'hui 49 personnes.
C'est une mégisserie traditionnelle, implantée dans le Tarn à Graulhet.
L'entreprise achète des peaux d'agneau semi-tannées et les prépare pour la confection de vêtements ou de chaussures.
Arrivés dans l'entreprise certains élèves furent saisis par l'odeur.

Lors de la visite des locaux, très vastes, sombres pour certains, M. Bové a présenté la chaîne de production et a permis un échange avec des employés.
Le contraste est surprenant : des conditions de travail parfois difficiles comme dans de nombreuses industries mais un accueil chaleureux et des employés impliqués dans un même projet.

Un concept innovant !
En effet cuirs du futur est une entreprise innovante qui a su résister à la crise des années 80 qui a touché l'industrie du cuir.
Dès 1990 l'entreprise a repris la technique inventée par Dupont de Nemours qui consiste à associer au cuir une toile de Lycra, un tissu extensible qui confère au produit une incroyable élasticité.

L'entreprise acquiert une grande expérience et un savoir-faire très spécifique dans ce domaine. La riche palette des couleurs lui permet de toucher une clientèle internationale spécialisée dans le luxe et le haut de gamme.
Les grands noms de la haute couture comme Balenciaga, Jitrois, Gucci…habillent aujourd'hui de nombreuses célébrités avec ce cuir du futur made in Tarn !

3 Prépa Pro, Lycée Aucouturier Carmaux (81)


Publié le 29/01/2015 à 14:12  | La Dépêche du Midi |

Gaillac (81) : In vino valie

Francis Terral, le président de Vinovalie / Photo DDM

Texte En 2006, Vinovalie naît de l’association des caves de Rabastens, Técou, Fronton et Côtes d’Olt. Depuis un an, ces quatre caves ont fusionné et sont administrés par un conseil de 20 membres, élu par les 400 vignerons du groupe avec à sa tête, un président, Francis Terral ,un directeur général et 150 salariés.

Innovation et tradition
« A partir du moment où le raisin est récolté, on est capable de connaître son chemin jusque dans la bouteille, c'est la traçabilité » déclare le président de Vinovalie. « Tout est suivi informatiquement ». Via l’outil internet, une nouvelle application, « mes parcelles », permet en effet d’améliorer la traçabilité des produits et des pratiques culturales. Chaque parcelle est cartographiée et toutes les interventions nécessaires sur la vigne sont répertoriées par les viticulteurs. Il est ainsi possible de déterminer un objectif de récolte pour chacune et donc un type de vin précis. Les récoltes sont ensuite sélectionnées et envoyées vers la Cave de Rabastens pour la production de vins souples et fruités comme le Tarani, tandis que celle de Técou développe le haut de gamme comme l’Astrolabe.

Marketing et histoire locale
« A Vinovalie, c’est le marketing de la demande, celle du consommateur », souligne Francis Terral. Les stratégies ne manquent pas pour séduire et faire rêver : « Il y a en permanence un renouvellement des produits et des étiquettes ». Le « Tarani », plébiscité par les Tarnais et bien au delà (3 millions de bouteilles commercialisées) pour son goût « frais, fruité avec un peu de sucrosité » tire son nom d’un potier du Ier siècle. Ce dernier était renommé pour sa fabrication d’amphores à Montans. Cette amphore locale, on la retrouve sur l’étiquette. « L’Astrolabe », tient son nom d’un des bateaux du célèbre navigateur tarnais Lapérouse lors de son expédition autour du monde. Avec force et finesse, il annonce une divine alchimie. Tout un programme…

Des nouveautés viennent enrichir cette gamme de vins déjà bien dotée. Ainsi, depuis septembre, la cuvée « Freezente » de rosé piscine, un vin d’inspiration italienne, à seulement 5° d’alcool, attire une clientèle plus jeune. « Notre objectif c’est d’élargir notre zone de vente à l'Europe et au monde entier ». Fort de son succès en Chine en 2008, Vinovalie s’est donc installé à New York à la conquête du marché américain, nul doute que le succès sera encore au rendez-vous.

3ème option DP3 – Collège Taillefer - Gaillac


Publié le 26/02/2015 à 08:40   | La Dépêche du Midi |

Raconte-moi l'entreprise : lycéens gagnants avec «La Dépêche»

Jérôme Hebert en train de chauffer le fer./ Photo DDM, reproduction

Le concours «Raconte-moi l'entreprise» permet de récompenser les élèves des établissements de Midi-Pyrénées qui doivent écrire un article sur le monde du travail. Les lycéens de Casteret remportent cette année le prix «coup de cœur» qui leur sera remis mercredi à Toulouse avec un article titré : «Jerométal : Forger c'est œuvrer». Voici leur article :
«Jérôme Hebert est un artisan forgeron qui crée et répare des objets, meubles ou œuvres sur commande des particuliers.

Voici l'histoire de Jérôme Hebert surnommé «Jerométal» tel le nom de son entreprise : avant d'être forgeron, il était danseur et a fait du théâtre de rue. Douze ans de sa vie se sont enchaînés dans le domaine du spectacle et il a également poursuivi une formation de plasticien. Il raconte que grâce à son métier de comédien, de danseur de théâtre de rue, cela lui a permis de développer son imagination. Plus tard, il est attiré par le métal, et commence à sculpter le fer. Il explique : «le fer est une matière première. L'acier m'attire, j'aime le sculpter, l'étirer, le modeler, lui donner vie. J'ai suivi une formation de ferronnier pendant trois mois niveau adulte CAP. J'ai arrêté mes études en troisième».

Jérôme est patron de sa microentreprise, il possède un site Web : «Jerométal.com». C'est son webmaster qui l'a créé en échange d'une tonnelle. Son entreprise a été fondée en 2007 à Aspet, il vend des objets en fer fabriqués par lui-même. Il gagne entre 1000 et 1500 euros par mois. Pour lui, son métier n'a pratiquement aucun inconvénient, il possède le libre choix et n'a aucun compte à rendre, à part à sa clientèle. Lors de notre après-midi passée dans son atelier, nous avons pu sentir, toucher et voir certaines choses, par exemple l'une de ses sculptures est un visage en fer qui a la bouche ouverte et des cheveux frisés avec un mécanisme pour que les yeux tournent, d'une valeur de 250 euros. L'atelier était poussiéreux et rempli d'outils, quelques-uns achetés et d'autres fabriqués par lui-même. Il y avait des odeurs bizarres qui piquaient la gorge mais nous avons découvert un métier très intéressant qui devient de plus en plus un métier mixte».

Troisième prépa-pro, Saint Gaudens


Publié le 29/01/2015 à 14:30  | La Dépêche du Midi |

Campan (65) : Les petits fruits qui ont conquis les grands pays

Des sourires qui montrent que les fruits c'est toute leur vie ! / Photo DDM

La conserverie artisanale des Petits Fruits de Campan peut paraître au premier abord petite et inoccupée. L’envers du décor est tout autre. Une main d’oeuvre motivée s'active pour produire un travail acharné.
Cette entreprise est située dans les Hautes Pyrénées. Elle est dirigée par messieurs Guillaume et Lesgards et compte 12 employés. Les locaux sont spacieux (900 m²), chaleureux et d'une propreté irréprochable.

Le chiffre d’affaire de l’usine est en constante progression. C'est d’autant plus remarquable compte tenu du contexte économique actuel. L’entreprise produit aujourd’hui 3500 à 4000 pots par jour ! M. Guillaume en est très fier.
Des fruits pas si petits que ça... Le parfum qui règne habituellement dans cette conserverie est une invitation à la gourmandise. Pas de chance, nous sommes tombés le jour du ménage…

Vous pourrez y trouver des confitures, des liqueurs, des apéritifs, du vinaigre, et des jus de fruits ...De grands classiques revisités mais aussi des mélanges sucrés-salés. Des parfums traditionnels ou délibérément audacieux. A base de fruits, d’épices et d’aromates, ces préparations sont cuites dans un chaudron de cuivre. Elles subliment en un tour de main fromages, foie gras ou poissons. Chaque recette est élaborée pour conserver bienfaits et goût des fruits.

Les saveurs étonnantes et la qualité bio de ces créations ont conquis l’international avec grand succès.
Les petits fruits jouent désormais dans la cour des grands.

Les élèves de DP3 du collège de Castanet


Publié le 05/03/2015 à 07:20  | La Dépêche du Midi |  Daniel Hourquebie


Raconte-moi l'entreprise : une remise des prix pleine d'enseignement


Collégiens, lycéens, partenaires réunis dansle hall de La Dépêche du Midi après la visite de l'entreprise de presse./Photo DDM Estelle Walton

La Dépêche du Midi a accueilli hier matin tous les acteurs de l'opération «Raconte-moi l'entreprise», collégiens et lycéens lauréats et tous les partenaires de l'opération.

on dira pour user de la métaphore que c'était une matinée «pleine d'enseignement» à tous les sens du terme. La Dépêche du Midi accueillait hier matin dans son grand hall les trois classes lauréates de la Semaine Ecole-entreprise» que l'on appelle ici «Raconte moi l'entreprise» pour toucher au plus près la réalité. Des collégiens et des lycéens d'établissement professionnel vont en effet sur le terrain visiter une entreprise dont ils racontent ensuite le vécu dans des «papiers» avec le soutien d'élèves de l'Ecole de journalisme de Toulouse.

Cette année, 46 classes de l'académie représentant 43 établissements se sont engagées encadrées par les enseignants. Les lauréats départementaux ont vu leur texte publié dans La Dépêche du Midi. Félicitations aux lauréats donc, et notamment aux trois classes qui constituent le «top» académique, récompensées hier à La Dépêche (lire ci-contre). Mais on conviendra que c'est la partie émergée de l'iceberg de la mobilisation suscitée par l'opération qu'il faut saluer. Gros boulot de ceux qui ne seront pas cités ! L'essentiel est bien sûr que tous ces élèves se retrouvent confrontés au réel de l'entreprise, à celui de la rédaction («On s'est appliqués !» disent-ils), qui dans le journalisme ne peut être «de qualité» que si la prise de notes a été fiable et rigoureuse. Le tout dans des conditions de production parfois délicates, ce qui est souvent le cas dans un journal quotidien où le temps compte beaucoup.

«Un quotidien est un défi au temps» a d'ailleurs souligné Eric Laffont, directeur des relations extérieures de La Dépêche qui rebondissait sur la visite de l'entreprise Dépêche effectuée auparavant par les élèves, en soulignant aussi comment les événements tragiques récents avaient montré pour ceux qui l'auraient oublié qu'un «journal est un outil indispensable de la démocratie». «Droit à la critique compris», rappelait à son tour la rectrice Hélène Bernard. «Restituer les faits et gestes du quotidien, c'est rassembler les particules du vivre ensemble», relevait également Eric Laffont. Jolie formule qui pourrait s'appliquer à l'engagement de tous les partenaires de cette opération «école-entreprise» reposant sur un collectif soudé autour d'une découverte professionnelle. Une opération qui permet aussi à beaucoup d'élèves en difficulté de se réconcilier avec l'écrit. Un pas concret vers la citoyenneté.


 
 

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