Du Bruc à Ricardens : Actualités janvier 2015 -2-

14/2/2015

Du Bruc à Ricardens

Actualités janvier 2015 -2-



Publié le 16/01/2015 à 08:16   | La Dépêche du Midi |

Intercommunalité

Paul Boulvrais : «On oublie une troisième possibilité»



Paul Boulvrais . / Photo DDM, J-C C .

Alors qu'un débat agite de plus en plus ouvertement de nombreuses communes membres de Tarn et Dadou quant à la redéfinition de son périmètre, Paul Boulvrais, premier adjoint au maire de Saint-Gauzens, sous-préfet honoraire et conseiller communautaire, donne son point de vue.

Face à l'extension du périmètre ou au maintien d'un statu quo, quelle solution souhaitez-vous voir examinée ?
On oublie une troisième possibilité : la séparation du secteur gaillacois et regroupement avec Rabastens et Salvagnac, Graulhet se rapprochant de Lautrec et Saint-Paul-Cap-de-Joux ou de Lavaur. Il se dessine aussi un chantage parfaitement idiot tant il ignore la réalité de la loi : les communes qui partiront devraient rembourser ce qu'elles ont reçu ! C'est faux, la question se traite par répartition des actifs et des annuités d'emprunt qui restent à courir.

Dans quel cadre inscrivez-vous cette réflexion aujourd'hui ?
Quelles que soient les arrière-pensées politiciennes que d'aucuns croient devoir prêter au maire de Gaillac, poser la question en ce moment n'est le signe d'un «activisme» politicien que pour ceux qui sont obsédés par les échéances de l'élection cantonale et sont ignorants de ce qui se passe autour de nous. Le paysage institutionnel change du fait des réformes en cours : il n'y a aucune «incongruité» ni de «cuisine politique» à ce que ce débat soit amplifié à l'occasion des élections de mars. C'est même le contraire qui serait incongru, voire inconséquent puisque le projet de loi NOTRe (nouvelle organisation territoriale de la République) est complémentaire de la loi sur la fusion des régions et qu'il est en discussion actuellement. Cela va impacter simultanément les compétences communales et intercommunales.

Quid de la taille des intercommunalités ?
Le chiffre de 20 000 habitants, qui est celui de la taille optimale pour une intercommunalité -excepté pour les zones de montagne- figure dans le projet actuel. Alors oui, je reconnais que c'est compliqué, mais ce débat pourra aussi être l'occasion de corriger des erreurs pour arriver à un périmètre rationnel, au-delà de la simple sympathie avec ses voisins, dans l'intérêt de territoires enfin cohérents.


Publié le 17/01/2015 à 03:52  
 | La Dépêche du Midi |

La Trucarié : Un nouveau comité des fêtes

Dimanche dernier, le comité des fêtes a invité les riverains à la présentation des vœux. /DDM

C'était prévu. Après les festivités marquant en 2014 le cinquantième anniversaire des fêtes de La Trucarié, 18 de ses membres sur 23 ont démissionné, la plupart impliqués de longue date dans l'association.

Mais ce hameau sur les hauteurs de la ville voulait préserver les traditions et une vingtaine de nouveaux, souvent installés ces dix dernières années, ont relevé le défi.

Il fallait un président, Gérard Durand, qui habite au centre du hameau, a été sollicité et a accepté en s'associant un secrétaire et une trésorière d'expérience, Marcel Pradines et Karine Olivier.

«Je voudrais rendre hommage à Serge Fontorbe qui a été président ces 24 dernières années et à tous ces gens du comité qui ont fait de La Truca la plus ancienne fête de Graulhet. Pour cette année de reprise, nous allons rester sur un programme traditionnel agrémenté de quelques touches d'originalité», assure le président qui a sollicité le groupe afin qu'il propose des idées originales et innovantes.

Quelques-unes ont déjà été retenues pour la fête qui durera les trois jours du premier week-end de juillet. «La mairie a baptisé la placette sur laquelle nous organisons tous les rendez-vous place des Festaïres. Nous allons faire en sorte que cette appellation ne soit en rien usurpée». Dimanche dernier, les résidents de La Truca et des environs ont été invités à la traditionnelle présentation des vœux. Le lundi de Pâques, l'omelette marquera la deuxième étape, la troisième, en juillet, sera révélatrice des capacités du nouveau comité à assurer la suite. «Six commissions ont été créées. Tout le monde s'est mis au travail pour que ce soit une réussite !».


Publié le 18/01/2015 à 09:09  
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Rencontres intergénérationnelles


Les rencontres entre maisons de l'enfance et de retraite sont désormais un classique de la vie locale./ DDM

Grâce à un partenariat maintenant bien ancré entre la Maison de Retraite du Pré de Millet et les Maisons de l'Enfance de l'Amicale Laïque de Graulhet, les rencontres se sont multipliées pour le plus grand plaisir de tous. Cette fois, c'est un projet sur cinq semaines autour du jeu «actuel et d'antan» qui réunit tous les vendredis les enfants de la Maison de l'Enfance de l'Albertarié et les résidents. Ces rencontres se font, tantôt sur le Centre de Loisirs, tantôt à la résidence du Pré de Millet. «Ces moments de convivialité et d'échanges très enrichissants pour tous, tissent des liens par-delà des générations» conçoivent les initiateurs de ces rendez-vous. Une exposition sur les jeux «d'autrefois» réalisée par l'équipe d'animation du Pré de Millet conclura ce cycle. Petits et grands se sont déjà donné rendez-vous pour d'autres rencontres sur de nouveaux thèmes.


Publié le 19/01/2015 à 03:49  
 | La Dépêche du Midi |  G.D.

José Paz prend sa retraite de musicien


Pastourel et José Paz sur les planches, c'est fini. / Photo DDM

Il l'a décidé en faisant un dernier tour des scènes départementales avec son orchestre musette Pastourel. José Paz vient de prendre sa retraite de musicien et donc d'arrêter l'activité de sa formation ce début janvier. Dans le rétroviseur de sa célébrissime trompette, soixante années de musiques derrière des pupitres on ne peut plus divers et variés. Il a débuté clairon-trompette dans les rangs de la batterie-fanfare de St Sulpice. Puis a pris, treize ans plus tard, la direction de celle de Villemur sur Tarn, avant d'arriver à la clique municipale de Graulhet et d'en assurer la direction durant 10 ans. A 45 ans, l'employé municipal a changé de registre en se tournant vers le musette. Pendant 20 ans, il assurera la direction de l'association des Amis de l'Accordéon de Briatexte. 

En parallèle, il apportera son concours de musicien dans des groupes comme les Cavaliers du Musette, Tarn Musette ou les Rois du Musette. En 95 il a monté sa propre formation, Pastourel et ne jouait plus qu'avec elle depuis sept ans. «Tout ça, c'est fini, je n'avais plus le temps d'animer les bals» assure José Paz qui est aussi membre fondateur des Amis de la Danse de Graulhet association créée il y a 19 ans, et dont il est aujourd'hui le président. Elle organise des thés dansants le mardi au forum. «Je n'abandonne pas cette dernière activité. J'arrête ma carrière de musicien et je ne veux pas qu'il y ait de malentendu. Il ne faut pas mélanger les deux!»


Publié le 20/01/2015 à 03:50  
 | La Dépêche du Midi |

Le Rotary au chevet de l'accueil de jour

Les partenaires du Relais dans la salle d'accueil à l'occasion de la remise officielle. /Photo DDM, J-C C

Depuis plusieurs années le Rotary-Club Albi Pastel organise des ventes aux enchères de bouteilles de vin afin de récolter des fonds. Les 15 000 euros levés par cette action ont été répartis à part à égale entre huit structures du département, dont Le Relais du Parc, l'accueil de jour de l'hôpital de Graulhet.

«Je suis heureux de voir l'aboutissement du travail réalisé par les présidents précédent auxquels je succède», s'est félicité Denis Miau, précisant : «Nous avons laissé à chaque structure le soin de choisir comment allaient être utilisés les fonds. Ces fauteuils spécialement adaptés permettront un meilleur confort mais aussi une meilleure relation entre les familles, les malades et le personnel», s'est-il félicité. À Graulhet c'est le fruit d'une concertation de toute l'équipe d'accueil de jour, incluant psychologue ou ergothérapeute, qui a conduit au choix de l'achat de ces fauteuils. «Votre geste, ce n'est pas seulement un chèque, c'est aussi un signe de soutien et d'intérêt», s'est réjoui Yann Le Bras, directeur de l'hôpital, qui a souligné l'extension de la consultation mémoire s'articulant avec l'accueil de jour, ainsi que le travail des bénévoles travaillant en parfaite coordination avec les personnels.

Le choix a aussi été validé par l'association France Alzheimer. «Nous avons un long passé avec l'hôpital de Graulhet», a rappelé Annie Galloy, président de France Alzheimer 81, pour qui «se retrouver ici à cette occasion est une grande satisfaction, d'autant que les bénéfices de cette action vont être partagés entre les centres du département pour aller plus loin dans l'accompagnement des malades».Quant à la cérémonie graulhétoise, elle s'est conclue avec des pâtisseries réalisées par les personnes de l'accueil de jour. Les bénéficiaires de cet élan de générosité ont ainsi pu exprimer avec ces douceurs combien de choses elles avaient encore à partager avec leurs mécènes.Le service, d'une capacité d'accueil de dix places, est ouvert du lundi au vendredi, de 9 h 30 à 17 heures, aux personnes qui ont été préalablement diagnostiquées.


Publié le 20/01/2015 à 07:55  
 | La Dépêche du Midi |

Raconte-moi l'entreprise : L'élastique, c'est fantastique


L'entreprise «Cuirs du futur»/ Photo DDM

Le 28 novembre les élèves de 3 Prépa-professionnelle du lycée Aucouturier de Carmaux ont visité l'entreprise «cuirs du futur». M. Bové, associé de M. Saussol à la tête de cette entreprise, leur a présenté un produit de grande qualité qui leur permet de travailler dans le secteur du luxe : le cuir stretch d :

Cuirs du futur est une entreprise familiale, créée en 1964, qui emploie aujourd'hui 49 personnes.
C'est une mégisserie traditionnelle, implantée dans le Tarn à Graulhet.
L'entreprise achète des peaux d'agneau semi-tannées et les prépare pour la confection de vêtements ou de chaussures.

Arrivés dans l'entreprise certains élèves furent saisis par l'odeur.
Lors de la visite des locaux, très vastes, sombres pour certains, M. Bové a présenté la chaîne de production et a permis un échange avec des employés.
Le contraste est surprenant : des conditions de travail parfois difficiles comme dans de nombreuses industries mais un accueil chaleureux et des employés impliqués dans un même projet.

Un concept innovant !
En effet cuirs du futur est une entreprise innovante qui a su résister à la crise des années 80 qui a touché l'industrie du cuir.
Dès 1990 l'entreprise a repris la technique inventée par Dupont de Nemours qui consiste à associer au cuir une toile de Lycra, un tissu extensible qui confère au produit une incroyable élasticité.

L'entreprise acquiert une grande expérience et un savoir-faire très spécifique dans ce domaine. La riche palette des couleurs lui permet de toucher une clientèle internationale spécialisée dans le luxe et le haut de gamme.
Les grands noms de la haute couture comme Balenciaga, Jitrois, Gucci…habillent aujourd'hui de nombreuses célébrités avec ce cuir du futur made in Tarn !
3 Prépa Pro, Lycée Aucouturier Carmaux (81)


Publié le 21/01/2015 à 08:20  
 | La Dépêche du Midi |

Des écoliers de Labastide-Gabausse visitent Trifyl


Un groupe d'élèves devant le bioréacteur de Trifyl / Photo DDM

Ils ont bravé la pluie et le froid… une cinquantaine d'élèves de Labastide-Gabausse et leurs enseignants ont visité le circuit pédagogique de Trifyl sur le pôle des énergies renouvelable à Labessière-Candeil. Déjà sensibilisés en classe au tri et au recyclage, grâce au programme pédagogique de Trifyl, les écoliers sont venus sur place pour voir comment les déchets, jetés dans la poubelle à la maison, sont transformés en énergie. Leurs guides ont expliqué le principe du bioréacteur : les déchets sont enfermés dans des casiers étanches et leur fermentation produit du biogaz. Ce biogaz est aussitôt transformé en chaleur et en électricité. Il est aussi valorisé en biométhane carburant qui permet de faire rouler une quinzaine de véhicules, voitures et poids lourds de Trifyl.

Le passage dans le pavillon multimédia avec ses jeux interactifs, tablette tactile et joysticks, a achevé d'instruire les enfants de façon ludique. Et quand ils sont repartis, ils étaient, certes un peu mouillés par la pluie, mais plein d'énergie… renouvelable !
Visite gratuite et ouverte à tous : circuit pédagogique, siège de Trifyl, entre Graulhet et Laboutarié. Inscriptions au : 05 63 81 23 50 ou ambassadeurs@trifyl.fr


Publié le 21/01/2015 à 08:22  
 | La Dépêche du Midi |

Les échos du rugby : les cadets cartonnent


Les cadets sont en zone qualifiable./Photo DDM

Cadets.
Les jeunes du duo Jean-Luc Poujade et Laurent Rodier ont cartonné face à Villefranche-de-Rouergue 54 à 0. Un résultat qui positionne les cadets deuxièmes de poule derrière l'Entente Alban-Lacaune.

Cadettes.
A Lannemezan, elles ont perdu contre Lannemezan et Auch, mais battu Montaudran.

Pronostics.
Personne n'a trouvé le score exact de Graulhet-Agde. Jeoffrey Avarguez et Françoise Martinez s'en sont approchés. Ils peuvent réclamer leur lot auprès de l'Amicale des supporters.

Décès.
Celui d'Ulysse Ventenac, à 85 ans, la semaine dernière. Il faisait partie de l'équipe de l'Amicale des supporters des années 80.

Equipe 2.
Elle a subi la loi d'Agde et perdu 7 à 27, soit 1 essai à 3. Thomas Pégorer a dû sortir. On craignait une fracture du péroné.

Fin.
De saison ou presque pour Scott Delbecq qui partira à Paris début février, dans le cadre de ses études d'ingénieur en systèmes industriels, faire un stage de 6 mois chez Sagem Défense et Sécurité.


Publié le 21/01/2015 à 08:22  
 | La Dépêche du Midi |  G.D.

Noël au-dessus, les soldes en dessous


Cathy Cabrit, gagnante du concours des Vitrines de Noël, entourée de quelques commerçants./ Photo DDM

C'est un bilan somme toute positif que tirent les commerçants de la période des fêtes. Le président de l'union, Daniel Sannou, résume ainsi la tendance : «Les commerçants sont satisfaits dans l'ensemble. Ce n'a pas été phénoménal ni euphorique, mais c'est positif. Pour ce qui est des soldes, c'est plus timide, le début a forcément souffert des événements que l'on sait». Avant Noël, le centre-ville, bien illuminé par la mairie, a été animé par des jeux sur les vitrines et la présence d'un Père Noël singulier sur sa moto à trois roues. A la bijouterie Salles, un des plus anciens commerces de la ville, on confirme les mêmes sentiments. «Nous sommes très contents de la période des fêtes pour laquelle nous avons fait mieux que les années précédentes. 

Par contre, pour les soldes, c'est le calme plat !». Juste à côté, Stéphanie Seccache, qui a ouvert sa boutique de cadeaux et de vaisselle Graine de Déco en 2013, assure elle aussi avoir augmenté son chiffre. «Il est de 20 % de plus par rapport à la première année. Mais ça reste quand même calme». Au bas de la rue Jean-Jaurès, l'Art de la Table, plus de 35 ans d'existence, reste une valeur sûre et une référence. «Noël a été équivalent aux Noëls des années précédentes. Il est loin l'enthousiasme des années des débuts !». Place Mercadial, Francis Combes, fleuriste à l'enseigne Pollen, avance une explication : «Les fêtes 2014 ont été équivalentes aux précédentes. Les dépenses sont un peu plus réduites. Le cher à moins marché, le bon marché, davantage. Graulhet semble plus stable au niveau de la clientèle, qui est souvent fidèle, que les grandes villes». 

En périphérie, Stéphanie Verdes, de la boutique de prêt-à-porter éponyme, qui a quitté le centre-ville en septembre 2013 pour l'avenue Georges-Doga, avoue avoir «super-bien travaillé pour les fêtes, mieux qu'en 2013. Les soldes, perturbées par les attentats, ont mal démarré, mais nous comptons rattraper le retard dans les semaines qui viennent».


Publié le 22/01/2015 à 08:57  
 | La Dépêche du Midi |   J-C Clerc

Coup de pouce aux jeunes sapeurs

Les JSP et leurs mécènes./Photo DDM, J-C C

Ils sont neuf à s'être engagés depuis la rentrée au sein des JSP (jeunes sapeurs-pompiers) au centre de secours de Graulhet. Durant quatre ans, les adolescents vont passer quatre niveaux de formation et suivre des cours le mercredi après-midi en plus de leur programme scolaire.

La première année de formation est dédiée à l'initiation, la seconde aux certifications, la troisième au passage des brevets et la dernière aux qualifications. Les adolescents qui s'engagent à suivre assidûment les quatre années de formation ne doivent rien avoir à débourser en dehors de la cotisation des parents à hauteur de 80 euros par an. Pour cela, une association est créée à chaque nouvelle promotion. Aussi, se voient-ils offerts les tenues complètes (hors chaussures) pour les entraînements sportifs pour un total de 250 euros. «En plus de leur formation il y a aussi des visites pour découvrir différentes unités. L'an dernier, leurs prédécesseurs ont pu découvrir la brigade de sapeurs-pompiers de Paris et l'année précédente les marins-pompiers de Marseille. Transport et hébergement sont pris en charge par l'association», explique le commandant Christian Mercier-Sanchez qui précise : «Pour pérenniser la formation et être serein, il faut établir de véritables partenariats sur la durée. Nous savons que nous pouvons compter sur les municipalités de Graulhet, Briatexte et Labessière-Candeil, tout comme sur la mutuelle Prévifrance, Futuris, la Caisse d'Epargne, le Banque Populaire et l'Acef, l'association crédits épargne des fonctionnaires». Cette dernière s'est engagée à financer la section à hauteur de 1 000 euros par an sur quatre ans, subvention qui pourra être complétée par la participation à différents concours.

C'est donc sous les meilleurs auspices que débute la formation des JSP venus de tout l'ouest du département qui, outre les compétences techniques et sportives, leur demandera aussi engagement, citoyenneté et esprit d'équipe.


Publié le 23/01/2015 à 08:19  
 | La Dépêche du Midi |   J-C C.

7665 euros pour le Téléthon

Le village était cette année sur la plaine de Millet. / Photo DDM

Malgré des conditions climatiques très difficiles, les bénévoles graulhétois se sont mobilisés de façon exceptionnelle en décembre pour le Téléthon. Ceci ajouté à la crise économique pouvait faire craindre que l'élan de générosité ne s'essouffle. A l'heure des comptes finaux pessimistes et oiseaux de mauvais augure en sont pour leurs frais.

Car à l'heure où le total des fonds récoltés peut enfin être dévoilé force est de constater que la dernière mobilisation a été un franc succès. Loin de tout essoufflement, il s'agit même d'un cru exceptionnel avec 7665,29 euros récoltés cette année contre 5746,92 euros l'an dernier ! Cette mobilisation qui a permis d'augmenter de près de 2000 euros les fonds reversés à l'AFM est le fruit d'une longue tradition et d'une volonté sans faille des organisateurs, à commencer par les associations de la ville dont on connaît l'engagement et la générosité. Cette édition a vu le club de bridge, le SCG natation, le comité social, les Amis de la danse, un geste pour un sourire et les sapeurs-pompiers de Graulhet, les Archers du Dadou, activités physiques Graulhet, la randonnée de la OLA, Vivre ensemble chez nous, le club de scrabble, La Bielle Epoque, la société de pêche, Lasidoré, Gym et Fitness, Entre nous, Vol à voile, l'Eveil artistique, Auto Sport Passion, le club de chien d'utilité, le SCG gymnastique et l'AGECOS (association Graulhet économie sociale) se mobiliser pour la cause. Tous les participants seront invités à la traditionnelle cérémonie «Téléthon merci» qui se déroule chaque année. Le prochain défi des participants sera de faire encore mieux l'an prochain, quelles que soient les conditions du premier week-end de décembre. Nul ne doute que toutes les associations auront à cœur de relever ce défis par nature chaque année plus difficile.


Publié le 26/01/2015 à 07:34  
 | La Dépêche du Midi |  V.V.

Le cinéma tarnais ne connaît pas la crise

Les salles tarnaises, comme ici au Cinémodiva d'Albi ont connu une très belle année. /Photo DDM, Emilie Cayre.

Si la crise touche une grande partie de l'économie tarnaise, Il y a un secteur qui résiste et progresse. Les salles de cinéma voient leur fréquentation en nette augmentation, résultat de nombreux investissements pour mieux accueillir les passionnés des salles obscures.

Enfin de bonnes nouvelles. Pas de licenciement ni de crise sociale. Les propriétaires et gérants de salles de cinéma se frottent les mains. 2014 a été un bon cru, aidé, ne l'oublions pas, par une saison estivale pluvieuse et fraîche. Tour d'horizon d'un secteur culturel qui arbore un large sourire.

Graulhet/ L e cinéma graulhétois a connu lui aussi un important lifting (pour un coût de 1 880 000 euros) grâce à la volonté de la Communauté de communes Tarn et Dadou. Deux salles modernes et spacieuses de 200 et 80 places à la place du vieillissant Temps Modernes. «Nous avons inauguré le Vertigo le 1er octobre 2013. Lors des trois premiers mois d'exploitation, on a enregistré 12 406 entrées», commente Jackie Neri. Et pour 2014 ?

Ici aussi, les chiffres sont bons. «On avait comme objectif 25 000 entrées. Finalement, ce sont 36 186 spectateurs que l'on a accueillis», ose, fièrement, la gérante des salles. De quoi donner des envies de croissance. «C'est vrai qu'avec une troisième salle, on pourrait développer notre programmation. Mais bon, c'est déjà beaucoup. On multiplie les séances et ça marche. «Nous avons redonné le goût aux Graulhétois de revenir au ciné. Ça, c'est une belle victoire», admet Jackie Neri.

«Quand on va au cinéma, on lève la tête. Quand on regarde la télévision, on la baisse.» Jean-Luc Godard a tout résumé. Et à la vue des chiffres de fréquentation, les Tarnais portent haut leur besoin de culture cinématographique.


Publié le 27/01/2015 à 08:02  
 | La Dépêche du Midi |

«De nombreux efforts budgétaires à faire»


Lors de la cérémonie des vœux Claude Fita a donné le cap pour 2015. /Photo DDM, J-C C.

A l'occasion de la présentation de ses vœux à la population, Claude Fita, maire de Graulhet, a dressé un portrait de l'année à venir pour la municipalité.

Comment s'annonce 2015 pour la commune ?
Il y aura de nombreux efforts budgétaires à faire. C'est plus d'un million d'euros sur trois ans qui vont disparaître. Nous avions anticipé la chose. Le but est que chacun fasse un petit effort tout en n'augmentant pas les impôts et en poursuivant les investissements.

Quels projets verront le jour en 2015 ?
Il y aura le nouveau centre de secours qui sera inauguré cet été. Les travaux de l'aire d'accueil des gens du voyage vont commencer dans trois semaines. Mais cette année sera aussi une phase de préparation de projets structurants.

Lesquels par exemple ?
Il y a bien entendu la réhabilitation du quartier de Crins. Nous aimerions pouvoir faire la même chose que ce qui a déjà été réalisé à En Gach, désormais labellisé éco-quartier. L'étude urbaine est lancée. Du côté de l'urbanisme il y a aussi la rénovation de l'îlot du Gouch. Nous sommes en train de finaliser le financement de cette opération avec Tarn Habitat et l'ANAH. Les études auront lieu en 2015 et la réalisation en 2016. Les études pour le pôle associatif de Nabeillou sont en cours.

Que souhaitez-vous à Graulhet pour 2015 ?
Que son image continue à changer. Nous avons gagné 145 habitants cette année. Trois piliers constituent les piliers de l'attractivité de la ville : la propreté, les aménagements publics avec les espaces verts et les équipements, et le dynamisme économique de la ville. Sur ce point je me félicite de voir ces derniers mois de nouvelles implantations et les marchés obtenus par les acteurs économiques graulhétois. Certaines entreprises choisissent pour s'implanter sur notre territoire la proximité de l'autoroute, d'autres notre expérience industrielle. Je tiens à réaffirmer que Gaillac et Graulhet sont complémentaires et que c'est ensemble que nous pourrons continuer à réaliser de grandes choses.

Quid du lycée général ?
La quatrième ville du département souffre toujours de l'absence de filière générale dans son lycée. Si Clément-de-Pémille offre désormais des filières post-bac, les lycées doivent s'inscrire en filière générale à Lavaur, Gaillac ou Albi. «Nous avons désormais le feu vert de la région qui est, avec l'Education nationale, notre partenaire dans ce projet», explique Claude Fita qui confie «Tout est déjà prêt dans l'établissement pour accueillir les filières d'enseignement général». La balle semble donc désormais dans le camp de l'Education nationale. «Les capacités des lycées de Lavaur et Gaillac ont été augmentées. L'heure est à la projection des taux d'occupation de collèges de Graulhet, Lautrec et Réalmont dans les années à venir», explique le premier magistrat de la ville, concluant : «La filière d'enseignement général a sa place au lycée, mais c'est un travail de longue haleine».


Publié le 28/01/2015 à 08:31  
 | La Dépêche du Midi |

Cent jeunes ont joué le tournoi

Pour rejoindre le club, trois premières séances d'essai, sans obligation de licence. Tél. 06 95 00 80 65. / Photo DDM

Le challenge plateau départemental mini-hand de 6 à 8 ans organisé par le Club de handball de Graulhet s'est parfaitement déroulé au gymnase Primault, dimanche, avec la participation de 11 équipes.

Plus de 100 enfants ont participé à ce tournoi ludique sans classement. Pour éviter les disparités, deux catégories ont été créées : confirmés et débutants avec les clubs de Castres, Gaillac, Albi, Rabastens, Saint-Sulpice, Cordes et Graulhet. Vingt et un matchs de 12 mn ont été disputés dans la bonne humeur fair-play où les petits joueurs ont fait preuve pour certains d'agilité, d'adresse, de rapidité, d'esprit de compétition et pour d'autres avec plus de timidité, selon la maturité de chacun. «Ils ont pris rapidement plaisir à jouer au handball, comme tout jeu d'équipes, qui développe l'esprit de coopération, le sens des responsabilités et accroît l'esprit de décision en posant des cas de figure variés. Ils se sont régalés et ont montré leur joie et vivacité de jouer avec un très bon esprit d'équipe. Nous ne pouvons que les féliciter et les encourager dans cette voie. Remerciements aux entraîneurs, aux 4 jeunes arbitres et aux nombreux parents présents. En fin de rencontres, les enfants se sont réunis et ont été récompensés par un goûter offert le club de Graulhet avec en prime les succulents gâteaux des parents de nos joueurs. Notre jeune club de handball graulhétois a bien pris ses marques avec ses équipes, -9 ans,-11 ans,-13 ans, -15 ans et son équipe seniors loisirs mixtes», se félicite Henri Cardinale, le président..


Publié le 28/01/2015 à 08:31  
 | La Dépêche du Midi |

En juillet, le spectacle historique aura 30 ans

Cette année encore, l'ACPG a reçu le label qualité de la Fédération française des fêtes et spectacles historiques, signe du soin qu'elle apporte tous les ans à la réalisation de son spectacle mais aussi et surtout à l'accueil du public. / Photo DDM

Après l'organisation du 30e congrès national de la Fédération française des fêtes et spectacles historiques (FFFSH), et quelques semaines de repos, les choses sérieuses reprennent pour l'ACPG Graulhet Spectacle Historique. En effet, 2015 va marquer les 30 ans de l'association, dans un premier temps, l'ACPG sera présente au Salon du tourisme de Toulouse les 6, 7 et 8 mars prochain au Parc des expositions. Elle présentera au public son futur spectacle «30 ans déjà !», informations sur www.salons-de-tourisme.com/toulouse. «Vous pouvez d'ores et déjà prendre connaissance des grandes lignes du scénario et réserver vos places sur le site www.30ansdeja.fr.gd pour le spectacle 2015. De la Rome Antique à 1968, toutes les scènes emblématiques qui ont été jouées depuis 1985 seront reprises dans une mise en scène remaniée et sur une nouvelle bande sonore.

Les effets spéciaux ne seront pas en reste et permettront aux spectateurs de «voyager au cœur de l'Histoire». Le Moyen Âge, la Renaissance, le XVIIIe siècle, la Révolution française, le Premier Empire, 1900, la Grande Guerre, les années 30, la Seconde Guerre mondiale seront évoqués au cours d'une grande fresque historique de 2 heures où vous pourrez admirer les costumes confectionnés tout au long de l'année par les couturières de l'association, mais aussi des attelages, des exhibitions équestres, des véhicules de collections et militaires, de nombreux effets pyrotechniques ou de lumière» assure le vice-président Francis Auriol. «L'équipe technique planche déjà sur les améliorations à apporter aux décors et à leur installation sur le site du Parc de la Bouquétarié qui accueillera cette année encore le spectacle historique qui fut créé en 1985 au château de Lézignac. Pour permettre au plus grand nombre de pouvoir assister aux 3 représentations des 24, 25 et 26 juillet, le prix des places reste inchangé par rapport à l'an passé. Les réservations sont déjà ouvertes sur le site internet 


Publié le 29/01/2015 à 08:18  
 | La Dépêche du Midi |

Caroline est qualifiée pour les France et les mondiaux


C'est un véritable retour gagnant que signe Caroline Hérissay-Pélissou./ Photo DDM, J-C C.

Après avoir nagé à Graulhet de 7 à 22 ans et obtenu un titre de championne et de France division 4 sur 100 m papillon en 1992, Caroline Hérissay-Pélissou effectue un retour gagnant à la compétition après quinze années passées loin des bassins olympiques.

Pourquoi aviez-vous arrêté la compétition ?
Ce sont les choses de la vie, les études, la famille, le travail… L'an dernier j'ai eu un déclic, une envie, je ressentais un véritable manque. J'ai alors repris ma licence au club à Graulhet. On revient toujours à sa source. Au départ je ne savais pas qu'il y avait des compétitions pour les plus de 25 ans. Je me suis inscrite de suite.

A quel rythme vous entraînez-vous aujourd'hui ?
Seulement une fois par semaine, le mercredi avec les jeunes. Je les coache le vendredi et je nage avec eux si j'ai une compétition dans le week-end. Mon entraîneur est Fabien Gaspard, le même que les jeunes.

Quels résultats avez-vous obtenu pour ce retour à la compétition ?
J'ai été surprise. j'ai été qualifiée pour les championnats de France qui se sont déroulés à Paris en mars dernier. Je faisais partie des deuxième séries, ce qui n'est pas mal pour une reprise.
Début juillet à Millau sur 200 mètres brasse j'ai fini deuxième de ma série et dixième sur toute la France dans ma catégorie.

Mais vous participez aux compétitions dans différentes nages…
Oui. En master nous avons des grilles. J'ai été première au classement national sur 50 mètres brasse et sur le 400 mètres quatre nages. Les résultats que j'ai obtenus me qualifient pour les championnats de France qui auront lieu à Rennes. Il va falloir que je fasse un choix car faute de moyens, je ne pourrai pas participer à toutes les compétitions. Ce seront le planning et mes possibilités qui guideront mes choix. J'étais papillonneuse et j'aimerais aller au bout de ça… Mais cela ne dépend pas que de moi et des résultats obtenus.

Vos temps vous qualifient aussi pour les mondiaux…
Oui. Mais là aussi, hélas, pour des raisons budgétaires je ne pourrai pas y participer.


Publié le 29/01/2015 à 03:50  
 | La Dépêche du Midi |

Tarn et Dadou : Le conseil s'interroge sur les hausses prévues de Trifyl

Les conseillers communautaires attendent des explications plus précises de la part de Trifyl. En attendant, ils ont largement voté une motion, appelée à ouvrir le débat et la négociation sur la hausse de tarifs du traitement des déchets. / DDM

L'accessibilité des bâtiments publics aux diverses formes de handicaps constituait l'entrée en matière du conseil communautaire de T&D. La réglementation nationale s'est étoffée - 224 paramètres à satisfaire - et les délais de mise en conformité sont des plus courts, l'attestation de conformité doit être présentée le 28 février et l'audit des travaux à réaliser avant le 27 septembre 2015. Pascal Néel avait convié les représentants de l'association Ecti à présenter leur méthode d'expertise. Les élus se sont vite intéressés au coût. Le président de T&D a invité les petites communes à se regrouper, la communauté prenant le dossier à sa charge. Autre plat de résistance, la motion du conseil adressée à Trifyl. Elle a été votée à une large majorité (deux abstentions) mais a donné lieu à un échange d'arguments.

Derrière la lecture de Pascal Néel, Patrice Gausserand a ouvert la porte : une augmentation de 14,5 % en 2015, une contribution annuelle de 233 000 € ne passent pas comme une lettre à la poste. L'audit prévoit d'ici 2020 un tarif moyen de traitement des déchets résiduels qui passerait de 80 € à 158 € la tonne. Pour le maire de Gaillac, la méthode Trifyl est en cause. «On est obligé de voter une motion pour négocier. Trifyl devait informer. Combien de points de fiscalité derrière cette hausse ?». François Vergnes (Labastide-de-Lévis) s'interroge sur les choix industriels de Trifyl, sur une éventuelle «fuite en avant». Jean-François Baulès (Técou) signale que les provisions pour la taxe sur les ordures ménagères, à ce rythme, seront vite épuisées. 

Jean-Marie Nègre (adjoint aux finances) lance l'hypothèse que Trifyl aurait fait du dumping dans la phase de lancement, comparé à d'autres structures qui font payer plus cher. Claude Fita (Graulhet) demande des comparatifs, M. Boulvrais (Saint-Gauzens) trouve tout ça «fumeux». Francis Montsarrat (vice-président en charge de l'environnement) et Pascal Néel calment le jeu, cette motion étant une façon d'ouvrir le débat avec Trifyl. Une entrevue du président de T&D avec Jean-Marc Pastor est programmée le 5 février, mais les élus locaux espèrent des précisions car il faudra faire avaler la pilule aux contribuables.


Publié le 29/01/2015 à 12:42  
 | La Dépêche du Midi |

Raconte-moi l'entreprise : Sacrément gonflé

Les Plasticiens Volants / Photo DDM

Les Plasticiens Volants sont des créateurs de spectacles de rue. Ils parcourent les cinq continents pour raconter des histoires merveilleuses avec d' immenses créatures gonflables.
Cette compagnie s'est installée à Graulhet en 1999 où elle achète une ancienne mégisserie pour réaliser ses gonflables volants.

M. Juquin, chargé de production, se félicite «Nos spectacles sont connus internationalement, Amérique du Nord, du Sud, Chine, Émirats Arabes... Ici, il faut parler plusieurs langues ! Nous sommes une équipe de passionnés qui lit, rêve, échange, travaille. Actuellement 5 permanents et des intermittents exercent leurs talents selon les étapes de la production. Nos créations, sont inspirées des contes et légendes.»

La magie de la création commence : sculpture en terre, construction d'une maquette au 20è puis un bras télescopique 3D prend les mesures, et les patrons grandeurs natures s'impriment sur la table traçante «Avant tout se faisait à la main, nous gagnons en précision, grâce aux outils informatiques» se réjouit M. Juquin.
Dans l'atelier de découpe, sur de grandes tables, les ciseaux s'enfoncent et donnent les formes au tissu de spi, les morceaux sont assemblés par les couturières installées dans une fosse.

Puis, dans un hangar plus grand, plus haut, les créatures se gonflent, l'hélium leur donne de la hauteur, c'est l'ajustage avant l'ultime étape la peinture. «Nous sommes très vigilants sur la qualité des colorants utilisés, nos ballons viennent frôler les foules» affirme-t-il.
Ces objets volants du nouveau spectacle «Pêcheur de lune» s'envoleront enfermés dans leur sac de transport vers Macao, puis Bogotá. Bientôt, là haut dans le ciel, ils feront rêver petits et grands, ça plane pour eux !
3e Prépa-Pro – Lycée Professionnel Le Sidobre


Publié le 30/01/2015 à 08:30  
 | La Dépêche du Midi |  J-C C.

Florence Bélou et Bernard Bacabe candidats


Réunion de travail des quatre élus en ce début de campagne./ Photo DDM, J-C C

Florence Bélous et Bernard Bacabe se présenteront ensemble aux élections départementales de mars prochain. La conseillère municipale de Graulhet et vice-présidente de la communauté de communes Tarn et Dadou et le maire de Briatexte, lui aussi vice-président de Tarn et Dadou, auront pour remplaçants Maryse Escribe, adjointe au maire de Graulhet et militante associative, et Max Guipaud, maire de Puybegon.

«Notre candidature est une chose logique. Nous entendons porter la parole des électeurs du territoire auprès du département. La politique du conseil général doit être fédératrice et complémentaire de l'échelon local. C'est ainsi que nous pourrons apporter plus de services sur le canton», explique Florence Bélou. Pour Bernard Bacabe : «C'est la suite de mon engagement auprès des habitants de Briatexte et au sein de l'intercommunalité. J'entends mettre mon expérience au service du département et par là du canton qui a besoin d'un soutien pour tous les dossiers».

Les quatre candidats, deux membres du parti socialiste, un divers gauche et un sans étiquette mettent en avant leur expérience et l'esprit de rassemblement dans lequel ils travaillent. «Je me suis apparenté divers gauche. Il s'agit d'abord d'un rassemblement sur des valeurs communes. Nous allons porter la parole des habitants du canton sans exclure», explique Bernard Bacabe. «Notre projet s'inscrit dans un projet de territoire. Défendre Graulhet et son canton, c'est le but. Mon engagement depuis un an est d'apporter une véritable reconnaissance des communes rurales», souligne Max Guipaud. Ce rassemblement n'est pas sans rappeler des actions déjà menées comme «ciné dans le pré» qui permet l'été d'offrir des séances de cinéma en plein air dans plusieurs communes du canton. Celui de canton ne change pas à l'occasion du redécoupage pour ces premières élections départementales, ce qui est aussi une chance pour le territoire dont les acteurs travaillent déjà de concert depuis bien longtemps.


Publié le 30/01/2015 à 08:30  
 | La Dépêche du Midi |

La médaille de la ville à Christian Mercier

Christian Mercier lors de son allocution. / Photo DDM

A l'occasion de la cérémonie des vœux à la population, le commandant Christian Mercier s'est vu remettre la médaille de la ville. Le chef du centre de secours de Graulhet a été nommé commandant en juin dernier.

D'abord volontaire puis permanent à Albi, pompiers de Paris, instructeur, sous-officier de garde au centre de secours principal de Castres, responsable de l'école départementale des sapeurs-pompiers du Tarn, chef du centre de secours, le dernier poste de sa carrière aura été celui de chef de centre à Graulhet. Il s'y est donné trois objectifs : répertorier l'ensemble des lacs colinéaires accessibles par les pompiers, remettre en état la défense incendie extérieure et la construction d'un nouveau centre de secours. Celui-ci devrait être inauguré cet automne. L'heure de la retraite aura alors déjà sonné pour le commandant Mercier depuis quelques mois. Une retraite bien méritée pour celui qui en présence de nombreuses autorités avait osé dire que «le centre de secours de Graulhet est dangereux, insalubre et obsolète». Une retraite qui arrivera sans doute avec le sentiment du devoir accompli depuis le premier juin 1966 alors que le futur commandant n'avait pas encore tout à fait 16 ans.

Sélection d'articles réalisée à partir du site : http://www.ladepeche.fr
 

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