Grand Sud : le tourisme estival perturbé par la météo

16/8/2014

Publié le 16/08/2014 à 10:29  | La Dépêche du Midi |

Quinze jours pour sauver la saison touristique


La deuxième quinzaine d'août verra-t-elle plus de touristes ? / Photo DDM

Tous les espoirs de professionnels du tourisme reposent sur la fin du mois d'août, voire le mois de septembre. Car juillet a été plutôt morose, et août ne comble pas les espérances. La faute au temps, oui, mais aussi à la crise…
C'est la dernière ligne droite pour les professionnels du tourisme. La deuxième quinzaine du mois d'août, celle qui porte tous les espoirs. Ceux de voir enfin les touristes arriver, rester, et dépenser leurs sous. Et ce n'est pas vraiment gagné, car la météo est très incertaine pour les jours qui viennent. Il y a encore de l'orage dans l'air et du désespoir à prévoir sur les vacances.

On en est sûr : le cru 2 014 ne sera pas, loin de là, un très bon millésime pour le tourisme. D'abord, le mois de juillet a cumulé tous les handicaps. Tout d'abord, un calendrier scolaire qui mettait les élèves en vacances le 4 juillet, effaçant ainsi la première semaine du mois. Ensuite, il y a eu la Coupe du Monde de football : bonne affaire pour les vendeurs de télés, de pizzas ou de bière, mais bien des Français ont préféré rester chez eux plutôt que de migrer pendant cette période. Par ailleurs, le ramadan est tombé cette année en plein mois de juillet, et cette période modifie les comportements de ceux qui le pratiquent, qui préfèrent rester en famille que d'aller en villégiature. Et puis, les Russes fortunés qui venaient de plus en plus nombreux dans notre pays ces dernières années boudent ostensiblement l'Hexagone, comme le reste de l'Europe, suite à la crise ukrainienne.

On en est sûr : le cru 2 014 ne sera pas, loin de là, un très bon millésime pour le tourisme  / Photo DDM

Enfin, et surtout, la météo a été déplorable : orages, tempêtes, pluies, boues… Entre le 1er juillet et le 15 août, on a enregistré selon les zones 95 % de pluie en plus par rapport à la normale. Pour les vacanciers, (et ils sont de plus en plus nombreux), qui se décident en fonction de la météo, la prudence a été de rester à la maison.

Cette météo capricieuse, selon certains professionnels du tourisme, a entraîné une sorte de «course au soleil». Ainsi, on a vu dans le Languedoc des campeurs arrivant des plages bretonnes ou atlantiques et qui espéraient des températures plus clémentes… Mais, de la même manière, certains hôteliers ou patrons de campings du Grand Sud ont vu leurs clients filer… de l'autre côté des Pyrénées. Du reste, certains ont fait le voyage en sens inverse : il pleut aujourd'hui sur la Costa Brava !
Juillet a pu se sauver en Normandie… grâce au mois de juin et aux queues de comète des célébrations du 70e anniversaire du Débarquement.

Les touristes profitent du mauvais temps pour visiter les grottes 'Mas d'Azil). /Photo DDM, F.R.

Les vacanciers dépensent beaucoup moins
La pluie a été mortelle pour les activités de plein air : ainsi, les bases de loisirs du Gers ont enregistré des baisses d'activité, pour certaines de 50 % ! Les parcs d'attractions font grise mine : les montagnes russes sous la pluie ne font pas recette. En revanche, les grottes, abritées et climatisées, ont eu un succès fou !
Le mois d'août a quand même démarré dans de meilleures conditions. Les régions qui tirent leur épingle du jeu sont la Côte d'Azur, le Languedoc-Roussillon, l'Aquitaine, Midi-Pyrénées.

Surtout, ce que remarquent cafetiers, restaurateurs, commerçants, c'est «la météo du porte-monnaie». Les vacanciers ont opté pour le pique-nique ou le sandwich en lieu et place des restaurants. Et surtout, ils dépensent beaucoup moins dans les sites touristiques : ils déambulent dans les rues de Carcassonne, descendent les escaliers de Rocamadour, cheminent jusqu'à la grotte de Lourdes… mais ne s'arrêtent plus comme autrefois dans les boutiques.
Des vacances à l'économie.


La météo impacte la saison touristique ; Le tour de France a permis de limiter la casse en juillet./Photo DDM.


Publié le 16/08/2014 à 08:18  | La Dépêche du Midi |   Dominique Delpiroux

Narbonne-plage en demi-teinte…

Profiter de la plage au gré des éclaircies / Photo DDM

Au plaisir de la plage. C'est le nom de la boutique de Ginou Mallet, sur la rue principale qui mène à la mer, à Narbonne-Plage.

«Ici, on vend des bouées, des matelas pneumatiques, des cerfs-volants, des parasols, des casquettes… Mais comment voulez-vous vendre ça lorsqu'il pleut ? demande Ginou. Et franchement, on n'a pas été gâtés par le temps ! On a eu de la pluie, de l'orage, du vent…» Alors, dans ces conditions, aller à la plage n'était pas une partie de plaisir. Ginou a réduit son personnel et rallongé ses propres heures de travail. En espérant des jours meilleurs. Un septembre meilleur. Une année prochaine meilleure…

15 août à Narbonne-Plage. Le ciel est chafouin, un vent sec fait la chasse aux nuages, et on se demande s'il fait vraiment chaud. Sur la plage, on croit quand même qu'on va bronzer et on savoure ces rayons de soleil, subodorant une averse vicieuse qui viendrait délaver la crème solaire.

Il y a du monde, oui, mais on a plutôt l'impression d'être un de ces week-ends de juin où les Toulousains viennent vite fait tâter de la Grande Bleue.
À magasin Joy's, Myriam ne cache pas sa déception. «C'est ma première année ici. Juillet a été catastrophique ! On n'a vu personne.»

Le sauveteur Tour à Narbonne-Plage / Photo DDM R.L.

«Maillot de bain ou bottes ?»
«Les gens se demandent s'ils doivent acheter un maillot de bain ou des bottes ! essaye de plaisanter Marie-Fa, la vendeuse. Déjà, l'an passé, on avait remarqué une baisse, mais cette année, c'est encore pire».
«Le 25 juillet, raconte Myriam, il faisait un temps magnifique. On a fait une photo de la plage : il y avait… trois parasols ! On l'a postée sur Facebook !»

«Un mois de juillet très difficile et ce qu'on pourra faire en août ne compensera pas !» Frédéric Martin est buraliste. Il est même le président des buralistes de l'Aude, et commente : «En plus, pour nous, c'est pire : à chaque augmentation du tabac, on perd des clients. On est à trois quarts d'heure de l'Espagne, les gens vont se ravitailler là-bas ! Il y a une baisse pour tout le département de l'ordre de 7 à 8 %.»

Midi. Les terrasses de restaurants se remplissent, mais ne débordent pas. Certaines salles restent vides ou presque. La marchande de glaces semble fondre d'ennui.
Dans une rue adjacente, l'hôtel de la Clape est tenu par Nicolas Comte et Corinne Amoros. Nicolas est vice-président départemental des Logis de France, président régional, et membre du conseil d'administration international.

Narbonne-plage : Sur le sable, les plus jeunes s'initient au rugby. / Photo DDM, R.M.

«Ce n'est pas terrible ! Et c'est pareil de Menton à Perpignan, explique-t-il, en parfaite connaissance de cause. En ce 15 août, son hôtel est complet, certes : «Si mon hôtel n'est pas complet un 15 août, je ferme et je fais autre chose !» s'exclame Corinne. Mais pourtant : «C'est la première fois depuis des années qu'il y a si peu de monde en juillet et même en août, assure Nicolas. Le mauvais temps ? On sait ce que c'est le mauvais temps. Autrefois, il y avait quand même du monde… Et au restaurant, on constate une baisse du ticket moyen d'environ 20 % !» Les clients évitent l'apéro, le vin, le dessert…

«Normalement, en juillet, on faisait chaque soir 30 à 40 couverts. Cette année, lorsque j'arrivais à 30, c'était un exploit !»
Non loin de là, au Welcome, Hervé Antoine veut se démarquer des menus pizza-moules-frites-hamburgers, et mitonne des petits plats sympas : «On essaye de faire preuve de créativité, de travailler avec des produits frais… Mais mon banquier n'est pas d'accord !»

Narbonne-plage : Pour jouer au beach soccer, il faut aimer le beau geste./ Photo DDM.

Lui aussi subit la crise : «C'est très étrange : un soir on a personne, un soir, on est complet !»
À Narbonne-Plage, la petite lueur d'espoir est du côté des campings. Le Soleil d'Oc affiche complet : «On a eu pas mal de pluie, mais depuis le 20 juillet, c'est très bien rempli» indique René Colas, le directeur.
Non loin de là, Vincent Saillour est le patron de la Côte des Roses. Là aussi, on affiche complet.

«Il y a 4 000 personnes à gérer sur le site», indique-t-il. Les caprices du ciel n'ont pas découragé les touristes. On a eu des alertes météo, mais moi, je trouve que c'est une bonne chose. Ainsi, vendredi dernier, on a été averti par mail et par texto, par la municipalité et par la préfecture qu'il y allait avoir un violent orage. Dans ces conditions, on a pu se préparer, avertir les campeurs. On a ainsi relogé une petite famille avec un bébé de quatre mois, qui était sous la tente : on les a installés dans un mobile-home. On avait des couvertures, pour ceux qui en avaient besoin.»

Cela dit, le patron constate que, du côté du bar et du restaurant, les clients sont plus mesurés : «Une baisse de 5,7 % par rapport à l'an passé.»

Camping La Falaise : Ici, l'esprit camping est privilégié. On se retrouve entre familles au fil des années pour partager ensemble les vacances. / Photo DDM , J.-M.G.

Et les campeurs dans tout ça ?
«C'est vrai, qu'il y a le mauvais temps et que tout semble trop cher… Le pire, c'est le café-machine à 1,50 € sur l'autoroute, insiste Marc, Toulousain fidèle de la station. Mais moi, j'ai besoin de ma pincée de sel et de sable avant de repartir pour toute une année !»


 / Photo DDM


Publié le 16/08/2014 à 10:25   | La Dépêche du Midi |  Dominique Delpiroux

Trop d'alertes météo ? La grogne des professionnels du tourisme


Des touristes à Auch sous la pluie./ Photo DDM, Sébastien Lapeyrère.

«Trop d'alertes météo tuent le tourisme !» Rien de tel que l'annonce d'une bonne pluie pour faire fuir les amateurs d'une petite bouffe en terrasse ou pour décourager des candidats à la randonnée d'aller mouiller leurs pataugas.

«La météo n'est pas une science exacte, estime Guy Pressenda, président de l'Union des Industries des Métier de l'hôtellerie (UIMH) de Haute-Garonne., et certaines alertes ne donnent pas envie de venir dans nos régions. Les clients annulent leurs réservations sans chercher à en savoir davantage : trop d'alertes tuent les alertes ! Alors bien sûr, certaines sont justifiées, mais pour nous derrière, il y a un manque à gagner.» Guy Pressenda explique : «Tous les cafetiers, restaurateurs, regardent dès le matin leur smartphone pour connaître la météo : si la pluie est prévue, ils n'installent pas de terrasse. En cas d'erreur, quel manque à gagner !»

Cahors plage douché par la météo, pas coulé : Le tir à l'arc a été l'une des activités phares de cette sixième édition./Photo DDM, Nicolas Perrin

«La dépendance à la météo augmente»
Xylème Féraud, président du syndicat national de l'hôtellerie de plein air nuance le propos : «Pour nous l'objectif numéro 1, c'est la sécurité de nos clients. Nous avons donc établi un partenariat avec Météo-France que nous avons expérimenté sur un département avant de le généraliser à toute la France. Il s'agit d'alertes par SMS ou par mail, adressés aux établissements volontaires. Des pré-alertes pour les inondations et pour la foudre. La première année, nous avons constaté qu'il y avait eu beaucoup d'alertes. Nous avons donc revu ce niveau d'alerte pour qu'il ait plus de crédibilité. En fonction de cela, tout le monde s'organise, et le client lui-même devient vigilant. Nous ferons comme chaque année le bilan, en fin de saison.»

Xylème Féraud rajoute : «Tout cela a permis de sécuriser nos établissements. Si ces dispositifs avaient été en place comme ils le sont aujourd'hui, il n'y aurait pas eu le drame de Vaison-la-Romaine (En 1992, à la suite d'une terrible crue, il y avait eu 40 morts, dont une quinzaine de campeurs). La loi «Paysage» impose des règles qui ont eu de l'effet : pas un mort dû aux inondations depuis une vingtaine d'années dans les campings.»

Un mois de juillet qui pose question : Météo capricieuse, Coupe du Monde de football, crise économique : le mois de juillet 2014 dans le département a été particulièrement morose / Photo DDM

Pas d'annulations pour Jean-Jacques Baboulène, patron de Babou Marine, qui propose de la navigation sur le Lot : «Les réservations sont faites très longtemps à l'avance, assure-t-il, parfois même d'une année sur l'autre. mais quand nous recevons des alertes de la préfecture, cela panique nos plaisanciers : où se mettre à l'abri, faut-il s'amarrer…»

«On constate de plus en plus une dépendance à la météo qui nous joue des tours, constate Philippe Jugie, directeur de l'agence de développement touristique Ariège-Pyrénées, y compris en hiver ! Le choix des clients et des touristes tient de plus en plus compte de l'insécurité, des aléas de la météo. Il y a une étude qui a été réalisée par Atout France pour le conseil régional de Midi-Pyrénées, où le public était interrogé sur le dérèglement climatique. Les personnes expriment clairement que le fait d'être confronté à une météo incertaine, comme en montagne, réduit l'attractivité. Les annonces météo peuvent nous jouer des tours, pour les stations de ski en hiver, pour les divers prestataires en été. Ainsi, vendredi dernier,, il y avait une alerte, justifiée puisqu'il y a eu un orage le soir. Mais toute la journée il a fait beau et chaud et les professionnels pestaient contre l'alerte… Météo-France ne pouvait pas faire autrement que de lancer cette alerte : c'est la quadrature du cercle, pour nous en montagne : il y aura toujours des incertitudes, et nous ne pourrons jamais offrir les mêmes conditions qu'un parc d'attractions !

Orages : tous les départements du Sud-Ouest en alerte orange (12.08.2014) / Photo DDM

«Ce sont moins les alertes que la météo elle-même qui ont gâché la saison, assure Bernard Garcia, président de l'UIMH de l'Ariège et patron de Pyrène Voyages. Et il est vrai que l'on a constaté beaucoup d'annulation de dernières minutes… et toujours en dernière minute, des réservations pour l'Espagne, la Costa-Brava notamment ! C'est la première fois qu'au mois d'août, on a ainsi des demandes de réservations de dernières minutes : et en plus, on trouve de la place !» Et Bernard Garcia de rajouter : «Ce qui est surtout triste, cet été, c'est la météo des porte-monnaie !»


Publié le 16/08/2014 à 10:28   | La Dépêche du Midi |  D.D.

Météo-France : "La perception du temps peut être différente"

Météo-France : «La perception peut être en décalage…» / Photo DDM

«Ce n'est pas très surprenant que certains professionnels du tourisme puissent avoir ce genre de perception, surtout cette année, car la saison n'a pas été à la hauteur de leurs espérances», estime Cyrille Honoré, directeur national adjoint de la prévision à Météo-France. «L'été que nous venons de vivre est en dehors de la normale, c'est l'été le plus pluvieux depuis cinquante ans !

Les alertes, c'est un peu notre raison d'être. Nous avons été créés pour apporter aux autorités et au public des informations sur les risques météorologiques. Notre rôle est que les gestionnaires (Services publics, services de secours, santé…) puissent anticiper. Cette mission nous est confiée à l'échelle des départements. Pourquoi des départements ? On peut se poser la question, mais la réglementation, pour l'instant, est ainsi. Or, la perception locale d'un citoyen peut être en décalage avec le risque qu'on annonce. Si on donne une prévision pour un département, il se peut qu'à quelques kilomètres de distance, on subisse un orage terrible avec du vent, de la pluie ou de la grêle, et qu'à quelques kilomètres de là, il n'y ait absolument rien. La perception peut être négative, même si le risque est avéré.

Blagnac (31) : Piscine recherche soleil désespérément / Photo DDM

Alors lorsqu'on dit, «Trop d'alerte tue les alertes», nous en sommes conscients et c'est bien pour cela que nous essayons de ne pas tuer le système. Après chaque épisode, non seulement, nous procédons à une évaluation en interne, mais aussi, avec nos partenaires, pouvoirs publics, préfecture, service de santé, etc. pour croiser nos informations et comparer. En fait, lors des mises en alerte orange, 80 % des départements sont impactés tout ou partie par les orages. Personnes ne peut prétendre que nos systèmes sont parfaits, mais il y a parfois de grandes disparités sur les territoires.»


Alerte aux orages et à la houle en Méditerrannée : Scène de baignade sur la plage dite du Lido à Sète, sous les yeux de Morgan, MNS de la fédération française de sauvetage et de secourisme. (20.07.2014) / Photo DDM


Montauban (82) - Hôtellerie : une saison estivale en demi-teinte

L'hôtel du commerce, un trois étoiles au cœur du centre historique de la ville./Photo DDM Manu Massip

Après un mois de juillet pluvieux, l'embellie de la météo attendue en août par les hôteliers se fait attendre. À ce jour, le bilan de la saison est mitigé.


Aveyron - Tourisme : Un mois de juillet insatisfaisant

La météo n'a pas favorisé les activités touristiques ./Photo DDM

Les vacanciers comme les professionnels du tourisme s'accordent à dire que ce mois de juillet fut particulièrement difficile dans notre département. Le tourisme est marqué par une fréquentation globale en retrait qui s'ancre dans un contexte national morose.


Foix (09) - Tourisme : Un mois de juillet en demi-teinte

Tristan et Diana renseignent les touristes qui poussent la porte de l'Office du tourisme où l'on privilégie un accueil personnalisé . /Photo DDM.

Les vacanciers aiment la cité comtale mais sont aussi très sensibles aux caprices de la météo. Début de saison en demi-teinte pour le tourisme fuxéen.
Ni optimisme béat, ni pessimisme désolant : à l'office du tourisme, on veut croire que la saison estivale 2014 sera plus que convenable.


Gers : Juillet n'a pas souri au tourisme du Grand Auch

Bonne surprise : le camping Saint-Martin voit revenir les caravanes, et affiche une fréquentation en hausse de 22 % entre avril et juin./ Photo DDM Sébastien Lapeyrere.

Les chiffres du tourisme sont globalement corrects, avec même de jolies hausses, mais le mois de juillet s'annonce plutôt morose. A l'image de la météo.
Sylvain Pechcontal, le directeur de l'office de tourisme du Grand Auch, ne laisse ni le mauvais temps, ni le manque d'affluence des touristes entamer son moral. Il a pour lui les chiffres, et ceux-ci sont plutôt bons.
«Les indicateurs nous montrent que la saison touristique estivale se reconcentre sur le cœur des vacances d'été, à la charnière de juillet et août.!»


Villefranche-de-Rouergue (12) : Démarrage de la saison difficile, espoirs en août

Hier matin, un groupe de Sétois a visité la ville, guidé par Daniel Brillet. avec les explications du guide Daniel Brillet./Photo DDM

Un mois de juillet plutôt calme sur le front du tourisme. L'effet de la crise se fait sentir. Pour le mois d'août, les perspectives sont bonnes. L'office de tourisme est confiant.
Le mois de juillet s'en est allé, laissant place à août, principale période des vacances. Effectivement, depuis quelques jours l'afflux touristique est plus important.


Beaumont-de-Lomagne (82) : Tourisme : les aoûtiens arrivent

Les nouveaux vacanciers ont pu s'initier aux joies des sports aquatiques. /Photo DDM

Les aoûtiens commencent à arriver au camping Le Lomagnol.
Si le mois de juillet a été assez chaotique du fait des aléas de la météo, comme d'ailleurs dans tous les campings du département, Beaumont a quand même réussi à remplir les quatre-cinquièmes de sa capacité d'hébergement concernant les gîtes et les mobil-homes.


Roquecourbe (81) : L'office de tourisme, passage obligé

Anthony et Léa à l'accueil du syndicat d'initiative / Photo DDM

La saison estivale a démarré mais les touristes de passage sont encore rares du moins les quinze premiers jours de juillet, la météo maussade de ce début de mois a surement jouer un rôle néfaste aux promenades. 


Cahors (46)  : La ville attire touristes et pèlerins

Un couple de Normands et leurs enfants ont fait une escale à Cahors./Photo DDM. M. M.

Malgré une météo capricieuse, les touristes viennent ou reviennent dans le Lot. Le turnover est permanent à l'office de tourisme, ouvert tous les jours.


Lavaur (81) : «Le nombre de touristes a doublé ce mois-ci»

Pour Bernard Fèvre, conseiller municipal délégué au tourisme, les chiffres pour juin et juillet sont très bons. / Photo DDM

En avril et mai, nous avons observé une baisse de la fréquentation, peut-être due à l'effet «mondial» de football et à la météo. Mais en juin une augmentation de 10 % de visiteurs a compensé les mois précédents. Ce mois-ci (juillet), le nombre de visiteurs a doublé et nous sommes à plus de 2000. 150 touristes étrangers sont passés par la Tour des Rondes et par le kiosque situé en face de la cathédrale.


Toulouse : La météo chaotique pèse sur le tourisme rose

En terrasse, le soleil joue avec les nuages. Sol y sombra…./ Photo DDM, Xavier de Fenoyl

Orages, vent, nuages, difficile de se fier aux prévisions en ce mois de juillet instable. Du coup les professionnels de l'hôtellerie, des bars et de la restauration souffrent. Mais le beau temps va revenir !


Cajarc (46) : Davantage de spectateurs au festival des nations / Photo DDM
| La Dépêche du Midi |
 

Partagez sur les réseaux sociaux

Catégories

Autres publications pouvant vous intéresser :

Commentaires :

Laisser un commentaire
Aucun commentaire n'a été laissé pour le moment... Soyez le premier !
 



Créer un site
Créer un site