Dans la presse
Publié le 23/11/2013 à 03:52 | La Dépêche du Midi |
Le Labarthe voit la vie en bio
Jean-Paul et Thibault Albert ont la foi de convertis à la bio. / Photo DDM
Les averses qui balaient le plateau de Castanet n’entament pas le sourire de Jean-Paul et Thibault Albert. Les Wonder boys -père et fils- de Labarthe mettent la dernière touche à la sortie du primeur, un domaine où l’étiquette Labarthe a valeur de label, avec ses trois titres de Meilleur Primeur de France qui ont conduit les gars du beaujolais à plier les gaules et mettre fin au concours. «Il sera très primeur, moins vineux que les années précédentes, plus sur le fruit». Les 29 000 bouteilles de rouge et les 4 000 de blanc (muscadelle, sauvignon-mauzac) irrigueront les gosiers hexagonaux et la fête au domaine, où le marché gourmand, les peintures et photos de Maître Jean, les lentilles de Lili et les crêpes à Michou (au feu de souches) feront évaporer les dernières quilles. L’événement, à Labarthe, c’est la sortie du premier millésime intégralement «bio». Pour Jean-Paul, il est le résultat d’une conviction et d’une longue réflexion, pas d’un coup de tête. «J’ai essayé sur 17 puis sur 34 ha pour étudier la faisabilité». Et les 66 ha de collines et plateau y sont passés. Verdict ? «Je sens que ma vigne est mieux, moi aussi. Le raisin est meilleur, plus naturel».
Désir aussi
L’idéologie servirait-elle de trompe l’œil à l’opportunisme économique, l’appel de phares vers la clientèle jeune ? «Les 18-25 ans y sont très sensibles, c’est vrai. Mais produire bio ne coûte pas moins cher». Ce qu’ils économisent en produits «phytos», il le dépense en main-d’œuvre : 5 passages dans les vignes avec un intercep et une finition à la main pour enlever l’herbe. «Au final, c’est 20 % de frais en plus». Les rendements aussi tombent : 30 hl de moyenne. «On a un meilleur équilibre, moins de raisin, mais aussi moins de risques». Les 14 vins de la gamme auront le stick «bio». Même la célébrissime cuvée Désir, qui sortira pour la Saint-Valentin, recommandée par les sexologues, plébiscitée par les cougars et tous ceux qui croyaient avoir leur avenir derrière eux.
Publié le 22/11/2013 à 03:54
Rendez-vous au "gaillac primeur tour" samedi
En direct du Bus Primeur Tour au château La Combelle / Photo FB
La sortie du primeur est une date centrale de l’ agenda de l’agence événementielle créée par Mathilde Delmas et Fanny Lacassagne. Samedi 23 novembre, elles proposent, de 14h à 20h et pour 29€, une balade en bus à la découverte des vignerons. Les participants seront accompagnés de guides conférencières spécialistes du vignoble gaillacois. Le bus ira à la rencontre de trois vignerons. Le départ est fixé aux rives Thomas, sur le parking. Réservation au 06 70 57 76 04 ou gaillacvisit@gmail.com L’ambiance dans les bus, studieuse mais aussi enjouée, fait partie des atouts de cette formule.
Publié le 22/11/2013 à 03:52
Montans : Le domaine Sanbatan fête ses vingt ans
Jacques et Régine Crayssac ont réussi leur pari: classer leur domaine parmi les bonnes étiquettes du Gaillacois.
Vingt ans déjà: c’est en 1993 que les Millavois Jacques et Régine Crayssac s’installaient à Gaillac. Une reconversion et un atterrissage réussi qui font de leur domaine, Sanbatan, à Montans, l’une des adresses sûres du vignoble. «On a commencé avec 9 ha, on en a 18 aujourd’hui, en comptant les fermages». Il en faudrait quelques uns de plus pour permettre à Yohan, aujourd’hui ouvrier agricole dans une CUMA de l’Aveyron, de prendre un jour le relais.
Sur ces terroirs de galets où les sols se «serrent» vite, la vigne est chez elle. Les rouges y puisent des tanins souples, le duras notamment qui exprime ses accents poivrés et la muscadelle, en surmaturité et sur une vigne de plus de cinquante ans, va y extraire ses notes confites de coing et de miel. Une petite perle. Avec sa gamme de 10 vins, que Régine livre à domicile, dont une «Rosée de printemps», un superbe vin de terrasse, un bouquet de fruits rouges, ou encore la Cuvée Antique, tout en rondeur, où le braucol donne ce qu’il a de meilleur, Sanbatan offre un bel aperçu de ce que Gaillac fait de bon.
«A l'Aveyronnaise»
Contrairement à d’autres, ils ne boudent pas le millésime 2013. «Il faut dire que l’an denier, on a pris la grêle sur 9 ha. Cette année, malgré la petite récolte, on fera mieux». Le Primeur y est une institution. A Sanbatan, pas de barnum ni de flonflon, mais un petit déjeuner «à l’aveyronnaise», comme on dirait «à l’ancienne». Du lourd, du trapu, du cholestérol «mais de l’aveyronnais» précise Jacques, pas chauvin, «celui qui donne de la bonne humeur». Samedi 23 et dimanche 24 novembre, de 8h à 11h, les calories charcuto-fromagères et la fouace désaltérante feront baisser le centre de gravité et colleront au banc. Les rasades de Primeur seront généreuses: à Sanbatan, on sait accueillir «à l’aveyronnaise».
Publié le 21/11/2013 à 07:33 Olivier Auradou
Vins primeurs : le gaillac joue la qualité
De nombreux bars et cavistes organisent ce soir des dégustations du vin primeur./ DDM
De nombreux bars et cavistes organisent ce soir des dégustations du vin primeur, comme la tradition l’exige fin novembre. Dans le Grand Sud c’est le gaillac qui est mis en avant. Près de 800000 bouteilles vont être écoulées.
Le troisième jeudi de novembre est un rendez-vous important pour le monde viticole. Celui de la découverte des vins primeurs de l’année. L’occasion également de nombreux moments festifs, dans les bars, chez les cavistes, ou entre amis. Ce soir ne devrait donc pas déroger à la règle.
Si le beaujolais est évidemment le premier vin primeur auquel on pense, le Sud-Ouest peut s’enorgueillir d’en posséder un en AOC, dont la renommée grandit année après année : le gaillac primeur.
La cave de Labastide de Lévis est la première en termes de production, avec 200 000 bouteilles chaque année, représentant environ 25 % de la production totale de gaillac primeur. «Nous avons la chance d’avoir un terroir dédié exclusivement au gamay, qui sert au primeur» explique l’un des responsables de la cave, Arnaud Elgoyhen.
Pas forcément très important en volume sur la totalité de la production, le vin primeur l’est en termes d’image. «Le gaillac primeur représente environ 5 % de la production totale de la cave de Labastide, mais il joue beaucoup sur la notoriété du vignoble» reprend Arnaud Elgoyhen. «C’est un produit vitrine, d’appel, qui colle bien à l’esprit festif du Sud-ouest».
Festif, le terme est confirmé par Dominique Ricard, caviste, patron de La Grappe d’or à Albi. «C’est un vin plaisir, qui annonce les fêtes, qui permet de faire rentrer les gens dans les caves pour discuter et déguster, mais aussi de toucher des gens qu’on voit moins d’habitude». Ce soir, il servira à ses clients beaucoup de gaillac, et un peu de beaujolais. «ça permet de comparer, de voir ce qu’ils font. Sur Gaillac, on a beaucoup de petites propriétés, qui travaillent sur des quantités plus faibles que le beaujolais, et où il est donc plus simple de faire de la qualité».
A ce sujet, Arnaud Elgoyhen a une anecdote croustillante. «Avant, il existait un concours des vins primeurs, qui se déroulait dans le beaujolais ; ils l’ont arrêté car pendant plusieurs années, le concours était gagné par des gaillac !».
Primeur à la Cave de Labastide / FB
On ne saura donc pas si la cuvée 2013 aurait pu gagner encore cette année. Pour le responsable de la cave de Labastide, «le gamay a un peu plus supporté les mauvais effets climatiques de cette année, il sera donc dans la continuité : souple, charnu, avec des arômes de pêche et de fruits exotiques». Pour Dominique Ricard, «on va être sur des vins plus clairs que d’habitude, car ils auront manqué de soleil, avec un fruit un peu acidulé».
Nul doute que ce soir les amateurs seront nombreux à donner leur avis et à chercher quel fruit domine dans le primeur 2013.
80 % de la production de gaillac, soit plus de 600 000 bouteilles, devrait être écoulée entre ce soir et dimanche. Une goutte… d’eau face aux 32 millions de bouteilles de beaujolais commercialisées l’an dernier. Mais pour Arnaud Elgoyhen, «le parti pris de notre appellation, c’est le qualitatif, plus que le quantitatif». A bon entendeur…
Le soutien des CCI
Après une année 2013 jugée catastrophique, les Chambres de Commerce et d’Industrie de la région Midi-Pyrénées ont décidé d’aider les professionnels en développant des programmes et des partenariats vers le marché asiatique, très prometteur. Ainsi, la CCI de Tarbes et des Hautes-Pyrénées propose des rencontres avec des acheteurs asiatiques (Japon, Chine, Taïwan, Corée du Sud) et un accompagnement sur des salons professionnels spécialisés dans les vins et spiritueux, à l’instar de ProWine, organisé à Shangaï. De son côté, la CCI Midi-Pyrénées s’associe, pour la première fois, à l’Institut Français de la Vigne et du Vin Pôle Sud-Ouest, ainsi qu’à l’Interprofession des Vins du Sud-Ouest qui organisent un voyage de formation en Chine en janvier prochain. Ce séjour sera l’occasion pour les viticulteurs de la région de se familiariser avec le marché chinois.
Publié le 19/11/2013 à 03:51 J.-A. L
Sainte-Croix : La fête du Primeur se :prépare au domaine d'Escausses
Il y aura des nez rouges à Escausses, chez Jean-Marc Balaran: et d'abord ceux de Zavatta et Landri, les clowns adorés de petits.
Agacé, le «Baluche» ! Jean-Marc Balaran, le maestro d’Escausses, à Sainte Croix, y va de son humeur dans le carton d’invitation pour la sortie du Gaillac Primeur. «Tout a déjà été dit sur ce millésime atypique, quelquefois même avant les vendanges! Nous n’avons pas de Madame Soleil chez nous! Laissons les vins mûrir dans les chais, les malos se terminer, et on en reparle!»
A part ce déluge de points d’exclamation qui traduit la colère rentrée contre les Cassandre annonçant le «millesimus horribilis», Jean-Marc et Aurélie Balaran attendent le public autour du traditionnel marché gourmand, avec les producteurs fermiers (Michel Bousserez et Bernard Sudre) et le cirque Zavatta. Selon des sources autorisées, Baluche sautera de 10 mètres, mais comme le plongeoir ne fait qu’un mètre, Baluche sautera dix fois. Zavatta (un de la famille car ils sont nombreux) et Landri seront à Escausses tout le week end: du bonheur pour les petits pendant que les parents gorgeonnent le gamay rouge cerise aux arômes de griottes. Et tout le reste de la gamme d’Escausses et de l’Enclos des Roses, des vins de bonheur.
Publié le 18/11/2013 à 07:56 | Vincent Vidal
Vignoble gaillacois : Le primeur reste une bonne affaire
Au sein du domaine du Mas Pignou, Bernard Auque prépare les festivités du vin primeur./Photo DDM, Emilie Cayre.
Jeudi, le gaillac primeur sera sur les tables. Même si le vin nouveau est moins «tendance» pour les consommateurs que par le passé, il reste un excellent produit d’appel pour les viticulteurs, qui ont l’occasion, lors des soirées festives, de faire découvrir l’ensemble de leur production.
Ça sent bon le feu de bois, les châtaignes, le fromage, les copains et la bouteille de primeur débouchée sur un vieux tonneau. Évidemment, dans le Gaillacois, nous ne sommes pas dans la folie organisée du beaujolais. Mais le festif est là, autour de grandes tablées, pour boire ce vin frais, nouveau et populaire.
«Cela reste un rendez-vous incontournable pour le vignoble. Même si la production est en baisse, nous restons sur 5 500 hectolitres pour le rouge et 900 pour le blanc, ce qui représente 7 % de la production annuelle du Gaillacois» confirme le président de la maison des vins, Bernard Petiot. Ici, on ne joue pas dans la même catégorie que l’illustre concurrent du beaujolais (230 000 hectolitres). Mais l’atout de ce Gamay frais et AOC (N.D.L.R. : le seul à posséder cette appellation dans le Sud-Ouest) n’est nullement à négliger. «Ce sont des week-ends importants pour nos viticulteurs. Ils vendent évidemment leurs vins primeurs. Mais grâce aux journées «portes ouvertes», ils font découvrir l’ensemble de leur production. Il faut savoir que durant ces manifestations où les chais sont ouverts, les visiteurs achètent un primeur pour 6 bouteilles de vins traditionnels», ose Bernard Petiot.
Même si ce n’est plus la folie des années «90», le primeur reste une bonne affaire dans le petit monde des propriétés viticoles.
Mas Pignou : Dégustation / FB
Une bouffée d'air
«Cette période est un instant privilégiée avec notre clientèle», avoue Bernard Auque, propriétaire du domaine «Le Mas Pignou» à Gaillac. «Cela permet de réaliser des animations durant cette période creuse. C’est mon plus gros week-end de vente de l’année, devant la fête des vins», renchérit le propriétaire. Ici, on fait du primeur blanc, et ça marche. «Je n’ai pas de Gamay pour faire du rouge. Mais mon blanc trouve de plus en plus d’adeptes. C’est simple. Cette année encore, j’augmente ma production», précise Bernard Auque, qui ajoute : «C’est un instant festif, ce week-end portes ouvertes. On mange des huîtres, des châtaignes, on déguste un verre de blanc, en apprenant les cépages, la fabrication de mes vins aux visiteurs. Il faut savoir que beaucoup des gens qui sont là n’ouvriraient jamais une porte de propriété sans ces festivités. Ils viennent en couple, en covoiturage, en bus même. Et je peux dire que personne n’est jamais parti de chez moi sans acheter de bouteille.»
Vente dans le Grand Sud-Ouest
Jeudi, on va mettre les petits plats dans les grands. Pas un domaine qui ne proposera dégustations et animations.
«C’est un bel instant pour rencontrer les vignerons», confirme le président de la Maison des vins. Pour les ventes, Bernard Petiot ajoute :
«L’essentiel de nos ventes se situe dans le Grand Sud-Ouest. Un peu en Languedoc-Roussillon et très peu pour l’exportation. Cela reste un produit qui se déguste dans la région.»
La 34e sortie du gaillac primeur est attendue de verre ferme. On l’annonce avec une robe brillante. Au nez, il dévoilera des arômes de cerise et framboise. De quoi redonner un coup de mieux à des viticulteurs qui ont connu une année 2013 plus que compliquée.
Toute la programmation des festivités pour la sortie du primeur sur www.vins-gaillac.com.
Publié le 03/11/2013 à 03:50
Gaillac : Le millésime 2013 sera léger mais fruité
Sylvain et Romain Barreau, les «double-mètre» du domaine, ont déjà préparé les affiches. Le 2013 du Gaillac Primeur, sur l'ensemble des domaines, s'annonce léger mais fruité./Photo DDM.
Gaillac se prépare à la sortie du Primeur. Celle des vins nouveaux (Vins de Pays), déjà discrète les années précédentes, s’est passée dans le plus parfait incognito. Le millésime n’est sans doute pas celui du siècle : peu de récolte, peu de couleur. 2013 s’inscrira dans la catégorie des «années sans». Les grands spécialistes du Gaillac Primeur, les Albert, Barreau, Vayssette, David, Bezios, Balaran, Salvy d’Arzac, où la mémoire du «Tonton Vignoles» est intacte, Carcenac, Brun du Payssel, le comte Gayrel de Vigné de Lourac...misent pourtant sur ce premier vin de l’année, locomotive de la gamme et sésame de la première trésorerie.
Si la consommation nationale est en chute, il y aura de l’ambiance dans les caves et dans quelques bistrots. Chez Barreau, on prévoit la foule, comme tous les ans. Les deux frères, Sylvain et Romain, seront aux manettes, dans la salle des machines. Le «pacha», Jean-Claude, se tiendra en haut de la passerelle. 2013, une année pauvre?Le commandant de bord du vaisseau amiral garde son sang-froid: «Une année compliquée, ne nous voilons pas la face. Mais on est arrivé à extraire l’essentiel.» Quand on lui en demande plus, Jean-Claude Barreau annonce, péremptoire: «Les rouges seront rouges et les blancs seront blancs.» Une forte phrase qui signifie que, jusque-là, tout va bien.
Publié le 17/11/2013 à 03:51 |
Le Primeur sur tous les tons
/Photo DDM
Le Primeur a connu des jours meilleurs: la tendance nationale est plutôt récessive sur la consommation du gamay d’automne. Mais Gaillac met les bouchées doubles pour mettre la folie en tête et du soleil au cœur, même si le portefeuille est plutôt en berne. Les festivités de la sortie du Primeur commenceront mercredi 20 novembre avec la soirée municipale qui a pris le relais du Bal de la Préfecture sous le Second Empire, du Bal de la coiffure des annés 60. Le «Tout Gaillac» permanenté et régécoloré de frais sort son «dernier petit ensemble» et foxtrotte à qui mieux-mieux salle de spectacles (25€) sur les rythmes démoniaques de l’orchestre Jean Ribul. Un instant d’éternité dans l’élégance et la chorégraphie, jusqu’à minuit pétante où la Dive fait vibrer la charpente sur la Gaillagolo pour la mis en perce du tonneau liturgique. La suite se perd dans les flonflons de la nuit câline et du joue-contre joue superglue 3.
Compétition au Griffoul
Llmas propose l’élection du meilleur Gaillac primeur, avec plus de 40 candidats en rouge et 20 en blanc. Dégustation en groupes, deuxième gorgeon par acquis de conscience, apéro en musique: à partir de 19h , 9€. Vendredi est dédié au Dégourdy’s club, ses tonneaux, ses 40 primeurs, ses assiettes charcutières, sa bandas de Sup’Aéro et - pour marquer les 20 ans du Gaillac Bonheur - Pierre Grocolas. Son nom - on l’a testé - ne dit rien aux plus jeunes, mais il a eu son heure de gloire avec Lady Ley dans les années 70.
Le gaillac Primeur, c’est aussi du sport pour tomber les octanes et les convertir en oxygène et chlorophylle.
Les polymusclés ont le choix entre la Ronde proposée par Gaillac Rando sur la boucle de Cestayrols, avec deux circuits de 15 et 22 km (4€), la course pédestre du Spiridon (3 étapes à 4 coureurs à partir de Labastide ou le cyclo avec l’ASPTT au guidon depuis la salle Bouzinac sur 4 parcours de 25, 40 ,55 et 70 km. Les contrôles ravito ont lieu dans les caves: la légende dit que le gamay fait gagner trois dents sur le dérailleur.