Du Bruc à Ricardens : Actualités septembre 2013 (3/3)

3/11/2013

 
Publié le 21/09/2013 à 08:28   | La Dépêche du Midi |   Pierre-Jean Pyrda
 
7 ans de prison pour le braqueur de Graulhet
 
«C'est une peine juste. Mon client l'accepte et ne fera pas appel», a indiqué Me Catherine Pons-Fournier après l'énoncé du verdict./Photo DDM, PJP 
 
Il n’a fallu qu’une heure et quart de délibéré aux jurés et aux magistrats de la cour d’assises du Tarn pour rendre leur verdict, hier à 12 h 30, dans le procès du braqueur de Graulhet. Reconnu coupable de quatre vols avec arme commis en une demi-heure à peine, le soir du 23 février 2012 à Graulhet, Grégory Villiers est condamné à 7 ans de réclusion criminelle. «Une peine juste, un peu en deçà des réquisitions de l’avocat général» (N.D.L.R. : Philippe Mao avait réclamé 8 ans), réagit l’avocate de la défense Me Catherine Pons-Fournier. Elle confirme que «la décision est acceptée» par son client qui «ne fera pas appel».
 
Un soulagement pour les parties civiles, au premier rang desquelles Danielle Bernard, la caissière du Lidl. La première à avoir été braquée ce soir-là sur son lieu de travail, la seule aussi qui a été frappée d’un coup de crosse derrière la tête «simplement parce que, paniquée, elle n’arrivait pas à ouvrir le tiroir-caisse», rappelle son avocate Me Sonia Brunet-Richou. Carole-Anne Yahiaoui, la jeune caissière du Leclerc (qui a quitté l’enseigne depuis), n’oubliera pas elle non plus «ces quelques secondes qui semblent durer des heures quand on vous brandit une arme sous le nez».
 
Pour ce second et dernier jour de procès, on n’a pas entendu la voix de Grégory Villiers, sauf pour ces derniers mots octroyés à la défense. «Je voulais encore m’excuser envers les victimes, je leur demande pardon, c’est tout.»
 
Un vécu d'abandon
 
Pour essayer de percer la carapace de cet homme «qui a toujours été seul et que personne n’attendra à sa sortie de prison», il fallait compter sur l’expertise psychiatrique. Avec un bel esprit de synthèse, le Dr Gérard Rossinelli a décrit «une personnalité abandonnique et carencée», souffrant d’un «état dépressif chronique», avec «des troubles de l’humeur» pour conclure à «une altération des facultés mentales». Selon l’expert, Grégory, par ailleurs doté de capacités intellectuelles normales et capable d’autocritique, «s’est donné les moyens de faire n’importe quoi et de vouloir se faire reconnaître». Se faire reconnaître comme un homme malheureux, qui avait mis «un fort investissement affectif sur sa dernière compagne», celle-là même qui l’avait quitté quelques semaines avant la folle expédition de Graulhet ? Ou comme un adulte qui n’a pas pu se reconstruire parce que la justice ne l’avait pas écouté quand, placé en famille d’accueil à 14 ans, il avait accusé son père de l’avoir violé, lui et sa sœur, quand ils étaient enfants ?
 
L’autodestruction comme justification de ses actes ? «Je ne dis pas que je n’y crois pas, mais je suis sceptique», a reconnu l’avocat général, «obligé de faire un parallèle avec l’affaire du bijoutier de Nice». Villiers voulait que les gendarmes lui tirent dessus ? Pour Philippe Mao, «ce soir-là à Graulhet, l’hypothèse la plus probable était qu’un commerçant excédé lui tire dessus. Mais le rôle d’une cour d’assises tel qu’il a été défini par le législateur, c’est de refuser aux gens, même ceux agressés à plusieurs reprises, de tirer sur leur agresseur, hors cas exceptionnel de légitime défense.(S’adressant aux jurés) C’est à vous de prononcer la sanction, pas aux victimes, c’est ça l’état de droit.» A écouter les réactions, hier, à l’énoncé du verdict, la balance de la justice s’est arrêtée là où il fallait.
 
La caissière soulagée, la maman inquiète
 

 
C’est avec beaucoup de dignité que Danièle Bernard, la caissière de Lidl principale victime de cette affaire, a accueilli le verdict. «La peine prononcée par la cour me semble juste. Je voulais qu’il soit puni.» Lui pardonne-t-elle ? «Non, ce n’est pas possible. Il m’a fait du mal à moi et à ma famille.» Danièle pense surtout à sa fille. «Elle n’a que 12 ans. Le soir où ça m’est arrivé, elle est allée dormir chez sa grand-mère. Quand on s’est retrouvées, elle m’a serrée dans ses bras en me disant je t’aime maman.

Maintenant, quand je rentre plus tard que prévu le soir, ma fille s’inquiète. Je vais peut-être devoir la faire suivre», confie-t-elle dans un sanglot. Après ces deux jours de procès, soutenue par son mari, Danièle a quitté le palais de justice d’Albi «le cœur apaisé» mais inquiète en tant que maman. Pour «reprendre le dessus», elle a pu compter sur «le soutien énorme des collègues et de la direction du Lidl de Graulhet». Aujourd’hui, elle a repris son emploi à temps complet. «Mais à la caisse, je suis plus sur mes gardes qu’avant.»

 
Publié le 21/09/2013 à 03:51, Mis à jour le 21/09/2013 à 10:06 | G.D.
 
Jean-Marie Ramond : le courage en marche
 
Jean Marie Ramond à St Jacques de Compostelle le 31 août dernier. 
 
De son passage de volontaire chez les parachutistes de Montauban à la fin des années 60, Jean-Marie Ramond garde un souvenir empreint de respect et de reconnaissance. En 2011, il a dû subir un triple pontage avant de se découvrir un cancer du rectum. Quatre mois à vivre avec une poche...
 
Au terme de son traitement, il a décidé de partir seul, à pieds, à St Jacques de Compostelle. «C’était pour moi une thérapie. Ma foi a fait le reste. Quand tu es à genoux, il n’y a que deux solutions, ou tu te couches, ou tu te relèves», avoue ce retraité de l’imprimerie.
 
En un peu plus de deux mois, il a rallié Fisterra, au terme d’une souffrance qu’il a assumé. Une première expérience qu’il ne voulait pas laisser orpheline.
 
En hommage aux soldats
Cet été, à 66 ans, le Graulhétois a remis ça. Cette fois, c’est aux parachutistes qu’il a dédié un périple qui l’a conduit de Bayonne jusqu’à la pointe de la Galice.
 
«Aux victimes de Merah, à ceux tombés en Afghanistan ou au Mali, à tous ces jeunes qui, dans des conditions difficiles au quotidien, assurent la défense de nos libertés».
 
Parti de 30 juillet, il a pris le Camino de Norte jusqu’à Oviedo, puis coupé par les montagnes et rallongé de 118 km par le Camino Primitivo et enfin rejoint le Camino Francès juste avant Santiago pour finir à Fisterra.
 
«De retour en France, j’ai été reçu par le chef de corps du quartier Doumerc à Montauban puis par celui du 8e de Castres. J’ai reçu le plus grand hommage qu’on pouvait me faire».
 
 
Publié le 21/09/2013 à 03:54 
 
Un an de licence gratuite pour les nouveaux joueurs
 
La nouvelle présidente Rosy Brieussel entre la trésorière Arlette Blériot et le secrétaire Gérard Blériot./Photo DDM G.D. 
 
Depuis quelques jours, Rosy Brieussel est la nouvelle présidente du club de bridge.
Ce club réunit les amateurs les lundi, mercredi et samedi après-midi dans la salle réservée à ce jeu, à la maison des associations de la place Bosquet.
C’est son mari, Pierre Brieussel qui avait créé le club en 1976. Elle sera aidée dans sa tâche par Gérard et Arlette Blériot.
 
«Nous comptons une quarantaine d’adhérents. Le chiffre a tendance à stagner depuis quelques années, déplore le secrétaire Gérard Blériot en regardant vers les jeux en ligne qui sont pour lui une concurrence.
Option bridge au bac
«Pourtant nous nos orientons vers une option bridge au bac.
 
Ce jeu peut intéresser les jeunes en échec scolaire dans le domaine de la prise de confiance, de la réflexion ou de la stratégie». Une fois rangées les cartes, les bridgeurs graulhétois ne veulent pas rester les bras ballants. En parallèle d’une campagne d’information nationale lancée par la fédération, ils proposent à tous les gens intéressés pour s’essayer ou à ceux qui veulent retrouver les tables après avoir cessé leur adhésion, une licence gratuite durant la première année.
 
«Nous leur donnons rendez-vous le mardi 24 septembre à la salle entre 14h 30 et 18h 30. Ensuite, nous organisons deux tournois les 26 octobre et 4 novembre, pour les licenciés ou non-licenciés. Nous attendons des jeunes, car le bridge est inter-générationnel». G.D

 
Publié le 22/09/2013 à 09:18   G.D.
 
Football Graulhet : Forza ô Benfica !
 
L'équipe 1 du Benfica-Club Graulhet saison 2013-2014 va jouer pour remonter en excellence. /Photo DDM 
 
Années 60. Une forte colonie portugaise fournit de la main-d’œuvre aux mégisseries qui tournent à plein. Le dimanche, les jeunes se retrouvent pour le plaisir entre deux cages rudimentaires. En 69, sous l’impulsion du premier président Joseph Lourenço et du secrétaire Joachim André, le premier Benfica Graulhet, rassemblant exclusivement des joueurs d’origine portugaise, est déclaré en préfecture. «Il y a eu une discussion animée autour du choix du nom du club. Si tout le monde était d’accord pour Lisbonne, certains défendaient avec ardeur la candidature du Sporting» a maintes fois entendu raconter l’actuel président Antoine Da Silva en route pour un sixième mandat. Les premières rencontres se jouaient sur deux terrains aujourd’hui disparus, à Rieutord ou à Crins, avant d’en utiliser un troisième, à Millet, là où s’est construite la maison de retraite. Depuis c’est la Jonquière qui accueille les rencontres de première division district. «Nous avons la remontée en excellence comme objectif. Avec des jeunes nous espérons y arriver».
 
Les «rouge et blanc» ont, comme beaucoup d’autres clubs, connu des hauts et des bas, de la promotion honneur et d’un titre double de coupe du Tarn en première division et en excellence, aux anonymes rencontres de district, en passant par une promotion ligue où ils avaient, à leurs dires, trouvé leur vrai niveau. «A ce moment-là, nous bataillions avec des équipes qui, depuis, jouent en CFA ou en DH», se souvient Charly Lapeiro. En 45 ans d’histoire, le Benfica Graulhet a gardé intacte la passion qui anime ceux qui dirigent le club. «Notre plus gros souci, ce sont les bénévoles. Nous avons du mal à en trouver. Ce sera essentiel d’en recruter pour le maintien du club», argumente Antoine Da Silva. «Forza ô Benfica» comme une devise adoptée par des générations. Et que les Portugais de Graulhet se font un devoir de perpétuer.

 
Publié le 22/09/2013 à 09:21   K.C.
 
Graulhet fête le cheval
 
Le cheval sera roi aujourd'hui à Graulhet./ Photo DDM
 
Aujourd’hui dimanche, petits et grands sont invités à passer une journée de détente en famille ou entre amis à Graulhet lors de la 19e édition de la fête du cheval organisée par la mairie de Graulhet et l’association Salomon de la Broue, qui attire chaque année plus de 10 000 visiteurs. Petit tour d’horizon des activités se déroulant lors de cette manifestation.
 
Au programme de cette journée, de 9 heures à 19 heures, une foire aux chevaux, le concours départemental de chevaux de trait qui permettra de désigner ceux qui concourront au niveau régional, un marché de produits du terroir et d’artisanat d’art et un vide-greniers vous seront proposés.
 
Sur le site, de nombreuses animations dansantes et musicales vous divertiront de 13 heures à 19 heures. Vous aurez aussi la possibilité de vous restaurer sur place dans un cadre champêtre de 13 heures à 15 heures.
 
À la suite du repas, de nombreux spectacles vous attendront de 15 heures à 17 heures, notamment une présentation de chevaux arabes du Haras de la Châtaignières, ainsi que des numéros de Poney City, un nouveau spectacle de Kalidor et Marie-Alice et ses poneys. Ainsi que des animations diverses : trampoline élastique, tir à l’arc, balades à dos d’âne… De quoi ravir petits et grands.
 
Ces festivités se dérouleront sur le site de la Bousquétarié et sont devenues aux fils des années un événement incontournable pour les amoureux des chevaux. Comme chaque année, cet événement, qui demande une très grande implication de la mairie et de l’association Salomon de la Broue, sera gratuit. Tout ceci dans le but de vous divertir et de vous transmettre leur amour et leur passion des chevaux.
 
Blaise Aznar, conseiller municipal délégué aux festivités, confie : «Nous attendons entre 10 000 et 12 000 visiteurs. Cela occasionne une gêne pour les riverains, nous en sommes conscients, mais cela se passe toujours bien».
Les organisateurs sont donc prêts pour vous accueillir, aujourd’hui, lors de cette journée riche en découvertes et en activités.

 
Publié le 23/09/2013 à 03:47 
 
Automne actif pour Graulhet temps libre
 
Réélue par les adhérents, Joelle Antoine a gardé la présidence de GTL. 
 
L’association Graulhet Temps Libre reprend ses activités après avoir tenu son Assemblée Générale en présence de Mme Escribe représentante de la municipalité et de ses adhérents venus nombreux.
 
Après une première sortie en Ariège, un pique-nique et une découverte du Zoo des 3 Vallées récemment ouvert à Montredon-Labessonnié sont prévus le 26 septembre. C’est ensuite l’Aveyron qui recevra le Temps Libre au trou de Bozouls et à Espalion le 10 octobre. Les ateliers du carnaval d’Albi l’accueilleront ensuite le 17 octobre avec l’association des guides Interprètes du Tarn. Le 14 novembre, le centre le L.A.I.T. d’Albi conviera toute personne intéressée même non-adhérente, à une initiation à l’art contemporain, lors d’une conférence gratuite sur le musée Hamburger Bahnhof de Berlin à la Maison des Associations.

M. Marc Galabru, frère de l’acteur, prendra le relais le 21 novembre pour une causerie sur «la qualité de la vie» et le 28 l’espace «ô saveurs paysannes» d’Albi proposera un repas «du jardin à l’assiette» qui sera suivi d’une visite de la Verrerie Ouvrière. Le 12 décembre, les éoliennes d’Avignonet-Lauragais n’auront plus de secret pour personne puisqu’on pourra même monter dans l’une d’entre elles avant, l’après-midi, d’aller faire ses courses de Noël au village des marques de Nailloux. C’est enfin le cabaret le Robinson au Vernet qui clôturera cet automne bien rempli en régalant le Temps libre de chansons lors de son déjeuner-spectacle «l’Air du Temps» le 19 décembre.

 
Publié le 23/09/2013 à 09:08 | 
 
Graulhet plus bondissant que les Basques
 
Belle performance des Graulhétois face aux Basques de Nafarroa./photo DDM, Jean-Marie Lamboley. 
 
Comme envisagé, les basques de Nafarroa ont bondi dès l’entame. «Nous avons du subir au départ, mais sans être jamais débordés» reconnaît Renaud Gély. Le buteur local a ouvert le score, les tarnais ont répondu. Passé l’exercice d’adresse des buteurs, Graulhet a élargi les débats, a donné du volume au jeu, et Teyssier a marqué le premier essai sur une pénalité rapidement jouée. Plus tard, c’est Bille qui a inscrit le deuxième, en bout de ligne au terme d’un balayage en règle et de plusieurs temps de jeu. A la mi-temps, les graulhétois avaient fait le break. En seconde période, après plusieurs occasion manquées, c’est Codjia qui décrochait le bonus offensif sur une deuxième concrétisation de l’œuvre collective. Les basques étaient KO debout, le Sporting avait réussi un carton plein en deux matchs.
 
«C’est certain, nous avons gagné en maturité par rapport à la saison dernière. L’équipe a fait preuve d’une lucidité à toute épreuve. C’est un signe encourageant compte tenu qu’il manquait une bonne partie de l’effectif» constate R. Gély qui avait, avec Benoit Bellot reconduit à l’identique le groupe vainqueur de Saverdun. «Nous sommes hyper satisfaits de la volonté, le l’ambition et surtout de l’entreprise dont il a fait preuve dans des conditions difficiles. Reste que les joueurs étaient frustrés d’avoir raté trop d’occasions. Mais ne faisons pas les difficiles, cette victoire et ces deux premiers matchs sont très bons pour la confiance, surtout à huit jours du derby. Mais, là, Gaillac, c’est une autre paire de manches». Les graulhétois ont su se les retrousser en bord de Nive, à eux de confirmer sur les rives du Dadou.
 
Nafarroa 9 - Graulhet 27
Spectateurs : 500 environ
Arbitre : Mr Bruno Esclavard (comité Périgord-Agenais)
Score à la mi-temps : Graulhet :17 ; Nafarroa : 9.
Pour Graulhet : 3 essais de MONTBROUSSOUS (23ème) ; 2 de CODGIA (31ème et 76ème mn) ; 3 transformations de BILLE ; 2 pénalités de BILLE (9ème et 41ème mn)
Pour Nafarroa : 1 drop de GUECAIMBURU (3ème mn) ; 2 pénalités de GUECAIMBURU (12ème et 27ème mn)

 
Publié le 24/09/2013 à 08:22 
 
Dernière ligne droite pour le cinéma
 
Les portes du cinéma flambant neuf ouvriront le 2 octobre. 
 
Jeudi soir les conseillers municipaux devront valider, lors de leur réunion en séance publique, la convention liant la communauté des communes, la SARL Cinémas 21 et la commune en vue de l’exploitation du futur cinéma qui ouvrira ses portes le mercredi 2 octobre.
 
Le complexe cinématographique «Vertigo» comporte deux salles, il est construit tout en bordure de la rue de la Mégisserie, dans le cadre de l’aménagement du site de la Plaine de Millet.
 
Celui-ci comprend la passerelle, désormais ouverte au public, la crèche qui est entrée en service l’aménagement des berges du Dadou - avec la création du sentier urbain du patrimoine - et une nouveau complexe cinématographique situé en face de la médiathèque marguerite Yourcenar.
 
Dans le cadre d’un contrat de régie intéressée signé en avril 2012, la communauté des communes Tarn et Dadou, propriétaire du bâtiment, en a délégué la gestion et l’exploitation à la SARL Cinémas 21.
 
La politique culturelle de la ville de Graulhet avait mis en œuvre différents types d’actions en partenariat avec l’exploitant de l’ancienne salle «Les Temps Modernes».
 
Les élus auront à décider de poursuivre avec le cinéma «Vertigo» et de conclure une convention tripartite définissant et précisant les modalités du partenariat avec l’exploitant du cinéma.
 
Cette convention prévoit notamment le fonctionnement des Pass’, les modalités de partenariat, la politique tarifaire, la facturation et le règlement ou encore l’entretien des locaux.

 
Publié le 25/09/2013 à 08:19   G.D.
 
Deux dirigeants : un match dans le match
 
Pauthe-Delmas, anciens 3e ligne et talonneur, le feu et la glace, mais deux visions presque identiques de ce qu'est l'esprit de clocher. /DDM.G.D. 
 
L’un bâtit des maisons, l’autre des meubles. L’un adore la brandade de morue, l’autre l’émincé de cabillaud. L’un est pur graulhétois, l’autre ne renie jamais ses origines gaillacoises. Pierre-Jean Pauthe et Jean-Pierre Delmas, amis dans la vraie vie, sont des inconditionnels dirigeants de leurs clubs, qui font le «classico» tarnais ce dimanche. P. J. Pauthe relève la mêlée d’entrée.
 
«Je crois que Gaillac est meilleur que nous. Ils font forte impression tous les dimanches, ils sont complets partout !». Un compliment que renvoie J.P. Delmas. «Graulhet a l’air cette saison en pleine bourre. Vu leur recrutement, soit ils ont cassé la tirelire, soit ils ont gagné à l’Euromillion. Ce serait bien pour nous qu’ils gagnent partout, sauf contre Gaillac bien sûr !».
 
On ne peut plus proches, les deux pronostiquent un score serré : 7-6 en faveur de Graulhet pour le Graulhétois, 18-15 pour Gaillac pour le Gaillacois. Avouant ne jamais se mettre à côté lors des derbys, ils sont assez proches au moment de juger la valeur des deux clubs. «Graulhet, ils sont comme nous, peut-être plus ambitieux. On arrive à être aussi c... d’un côté comme de l’autre. Notre ville, finalement, c’est le club !», lance J.P. Delmas. Ce à quoi P.J. Pauthe répond : «Graulhet a une âme, Gaillac n’est pas comme nous, c’est pas la même mentalité. On a souvent tenté de se rapprocher, mais ça freine. Bon, mais cette année, on n’a pas besoin d’eux !» Et vlan !

 
Publié le 25/09/2013 à 03:49 
 
Enorme succès de la fête du cheval
 

 
«Dimanche, en milieu d’après-midi, il fallait garer son véhicule à un kilomètre. Nous avons débité toutes les boissons de la buvette et servi plus de 400 repas à midi. D’après ce que nous avons pu voir, nous avons accueilli largement plus de 10 000 personnes». Pour Michel Viguier, membre de l’association organisatrice de la fête du cheval et bénévole à toutes les tâches ce dimanche, les chiffres annoncent un succès qu’il assure sans précédent. Une trentaine de juments se sont disputé le titre départemental de chevaux de trait suités et autant de chevaux ont été présentés sur la foire.

L’après-midi, les gradins et le tour d’enceinte étaient combles pour applaudir le spectacle et en particulier les facéties de Kalidor sur cheval, vache et vélo. Une belle fête qui devrait l’être encore davantage l’an prochain pour la 20e édition. En parallèle, dans les sous-bois de la Bousquétarié, le vide-greniers a comptabilisé 250 emplacements occupés.
 
 
Publié le 26/09/2013 à  08:23   J-C C
 
De nouveaux espaces à conquérir
 
Alexis HK se produira le 23 février à l'Auditorium. / Photo DDM. 
 
Pour changer l’image de la ville l’équipe municipale de Claude Fita a, entre autres leviers, utilisé le vecteur culturel. Aussi la programmation des évènements est-elle particulièrement choyée et étudiée par les élus avec une vingtaine de rendez-vous s’adressant à tous les publics qui seront dévoilées samedi à 17h30.
 
«Graulhet a créé de nouveaux espaces, de nouveaux bâtiments. La Culture est là pour donner sens à cela et créer du lien» explique Clotilde Bergeret, adjointe au maire à la culture.
 
Aussi la programmation investira, au delà des lieux traditionnels de l’Odéon, du Forum ou de l’Ibère familier, de nouveaux lieux. La place Jean Moulin qui a été aménagée fait partie de ces nouveaux lieux de culture en plein air. Il en va de même pour le cinéma qui va ouvrir ses portes dans quelques jours ainsi que le théâtre de verdure attenant.
 
D’autres évènements auront lieux dans les quartiers de Crins et d’En Gach, à l’image de la séance de cinéma en plein air de la fin de l’été.
 
L’autre axe fort de cette riche programmation est la place faite aux compagnies Graulhétoise. «Notre rôle, outre la diffusion, est aussi de soutenir et d’accompagner la création. Nous avons la chance d’avoir à Graulhet des compagnies et des artistes de renommée nationale et même internationale dans des domaines aussi divers que les arts de la rue ou le cinéma» rappelle Clotilde Bergeret. A côté des artistes confirmés une place de choix a aussi été offerte aux jeunes talents qui trouveront ici un espace pour s’exprimer.
 
L’ouverture de la saison aura lieu le samedi 28 septembre à partir de 17h30 place du Mercadial puis à l’Odéon.

 
Publié le 26/09/2013 à 08:24 
 
La compagnie des Grooms pour ouvrir le bal
 
La compagnie des Grooms
 
La fanfare théâtrale Las Grooms proposera ce samedi 28 septembre un spectacle intitulé «Le bonheur est dans le chant» à l’occasion de la présentation de la saison culturelle. «La mairie a cette année décidé d’organiser la «Journée du bonheur» au cours de laquelle une mesure grandeur nature va avoir lieu : une évaluation du niveau de bonheur de la commune avec à la clé une possible attribution du label «ville heureuse» explique Clotilde Bergeret, adjointe au maire en charge de la culture.

Un cortège s’organisera afin de sonder la population, d’effectuer des prélèvements et de relever l’Indice de Bonheur Urbain (IBU)... Le tout en musique et en chansons dans un spectacle plein de légèreté, de surprises et de joies partagées. Rendez-vous samedi 28 septembre dès 17h30 place du Mercadial pour ce spectacle à voir en famille.

 
Publié le 26/09/2013 à 03:52 
 
Repas «bios» servis par le GIP
 
Les écoliers sont ravis par ce repas et des animations qui vont avec. 
 
Jeudi dernier le GIP (groupement d’intérêt public) a proposé son repas mensuel «bio». Les écoliers et résidents des maisons de retraite graulhétoises ainsi que les personnes livrées à domicile se sont vu proposées au menu des concombres vinaigrette, des lasagnes avec des protéines de soja, un fromage, compote et biscuit 100% bio. «Comme le veut la tradition, lors de chaque service de menu bio, une animation est proposée sur l’un des établissements desservi par le GIP. Aujourd’hui, c’est l’école de l’Albertarié qui a bénéficié de ce dispositif» explique Francis Rodière, directeur du GIP.

Et d’ajouter : «L’intervenante, Laetitia, a expliqué aux enfants ce qu’était le bio. Ils ont fait preuve de beaucoup d’intérêt. Elle a d’ailleurs pu constater que certains mangeaient bio chez eux, mais que d’autres confondaient bio et diététique». Le terme «bio» est ici le diminutif d’’agriculture biologique, une méthode de production agricole caractérisée par l’absence d’usage de la chimie de synthèse. Cmois-ci neuf cent cinquante repas bio que le GIP a servi pour le plus grand régal de tous.


 
Publié le 27/09/2013 à 09:20 
 
Amateurs et pros ont travaillé de concert
 
Tous les choristes sur la scène de l'auditorium. 
 
La classe CHAM (Classe à horaires aménagés musique) de cinquième du collège Louis-Pasteur et des chanteurs du groupe d’hommes de l’Amicale laïque graulhétoise, le groupe Fiesta, ont travaillé, jeudi dernier, à l’Auditorium avec la compagnie «Les Grooms» qui assurera l’ouverture du spectaclesamedi 28 septembre à 17h30.
 
Serge Serafini, saxophoniste de la compagnie Les Grooms, était venu partager son expérience avec ces aficionados de musique. Ensemble, ils ont poussé la chansonnette sous la baguette de Serge.
 
Cette rencontre était aussi un beau moment intergénérationnel entre d’une part les collégiens de la classe CHAM et d’autre part les membres du groupe Fiesta.
 
Mylène Arbus, responsable de la CHAM, se réjouissait de cette expérience très enrichissante au contact d’un professionnel et les collégiens mettaient tout leur cœur à chanter juste. Quant à Michel Pouzadoux, en charge des arrangements et de la direction du groupe Fiesta, il confirmait lui aussi que cette rencontre était très instructive pour tous.
 
Rendez-vous est donc pris ce samedi 28 septembre, dès 17h30, sur place du Mercadial, pour découvrir le fruit de cette rencontre artistique.

 
Publié le 27/09/2013 à 09:20 | J-C. C.
 
La commune adopte la charte des valeurs
 
Michèle Rieux et Pascal Néel aux côtés de Claude Fita. Photo DDM, J-C C. 
 
Hier soir Pascal Néel, président de la communauté des communes et Michèle Rieux, maire de Gaillac, étaient invités au conseil municipal de Graulhet. L’ordre du jour a été chamboulé afin de leur donner la parole en début de séance pour intervenir sur la charte des valeurs de Tarn & Dadou que les conseillers municipaux étaient amenés à approuver.
«Avant de travailler ensemble, il faut s’assurer qu’on partage les mêmes valeurs. C’est pourquoi la charte est soumise à l’ensemble des conseils municipaux. Je me félicite qu’elle a été votée à l’unanimité à l’intérieur du conseil communautaire» s’est félicité Pascal Néel, le président de la plus grande communauté de communes de Midi-Pyrénées.
«Cette charte est le fruit d’une longue réflexion. Cette charte est le ciment d’un projet. Il a pu y avoir dans le passé une rivalité entre les villes et ce n’était pas évident de travailler sur un projet commun» a expliqué Michèle Rieux. «Ne restons pas chacun chez nous, essayons de travailler ensemble. On a eu un exemple sur la qualité de la collecte des ordures ménagères. C’est un succès incontestable de la mutualisation et du transfert de compétence» a souligné Claude Fita.
 
Lors des débats Anne-Marie Cabaussel a demandé comment cette charte sera expliquée aux citoyens.
 
«Faire de la pédagogie»
«J’ai conscience qu’il est compliqué d’arriver à identifier ce que fait la communauté des communes. L’approbation par les 29 conseils municipaux est un premier relai. Nous serons à l’écoute des propositions pour faire de la pédagogie» a répondu Pascal Néel.
Dans l’opposition, Sylvain Bonleux s’est quant à lui plaint directement auprès du président: «La charte définit de grands principes mais je voudrais insister sur un point. Vous parlez d’un fonctionnement transparent dans le cadre d’une démocratie participative. Je constate sur depuis le début de votre mandat les oppositions ont été systématiquement écartées» et Pascal Néel de répondre «Le législateur vous a entendus. Les oppositions seront présentes aux conseils de communauté qui sont publics. J’ai répondu aux demandes de rencontre des citoyens et elles ont aussi permis de prendre certaines décisions» a-t-il rappelé. La charte a été adoptée à la majorité, Sylvain Bonleux s’abstenant.

 
Publié le 27/09/2013 à 09:24 | G.D.
 
Fabrice Hédreville, le globe-trotter tarnais
 
Fabrice Hedreville avec le sixième maillot de sa longue carrière. /Photo DDM 
 
Depuis son arrivée dans le Tarn en provenance de la Guadeloupe puis de Strasbourg, Fabrice Hédreville a fait le tour des clubs locaux pour atterrir à Graulhet.
 
De son passage à Gaillac entre 2003 et 2006, Fabrice Hédreville garde le souvenir de deux premières saisons formidables tant au niveau sportif que relationnel. «Les mauvais souvenirs, je n’en ai pas, pour moi le rugby est un jeu et je ne m’encombre pas l’esprit avec des choses négatives», relativise le troisième ligne, éclos au rugby chez les Good-Luck de Guadeloupe, avant de jouer six ans à Strasbourg et d’arriver dans le Tarn. «Je suis parti de Gaillac car le club ne comptait plus sur moi. L’année précédant l’accession en Pro D2, je me suis blessé, et quand j’ai repris le chemin des terrains, j’ai joué avec la réserve et très peu en première. Pour l’anecdote, à l’issue de cette saison les deux équipes ont remporté le championnat».
 
Après Lavaur et Saint-Sulpice, Fabrice est arrivé en début de saison à Graulhet, à 37 ans. «J’ai rencontré le staff qui m’a proposé un projet séduisant, ambitieux et réalisable. La remise en question n’est pas une histoire d’âge, j’ai besoin de me remettre en question quotidiennement sinon je piétine. Je fonctionne à l’envie. Si cette envie est toujours là, que mes jambes sont partantes et que j’apporte quelque chose à mon équipe, la question ne se posera pas».
 
Ce dimanche, comme face à Saverdun et à Nafarroa, il jouera plein pot, c’est dans sa nature. «Si on met de la retenue dans ce sport qui est un sport de combat, on risque de se faire mal et de manquer de respect aux adversaires et aux personnes qui nous soutiennent. Donc ce dimanche, la seconde, sans retenue sera mienne».
 
Inutile de dire que le résidant de Cadalen, entre Graulhet et Gaillac, attend ce derby avec gourmandise et espère bien gagner malgré les amitiés qui le lie à ses anciens partenaires. «Oui bien sûr, j’ai gardé des amis à Gaillac, on pourra citer ceux de mon époque comme Mickaël Delmas, les frères Squassina, John Denat, Nicolas Clergue, Mickaël Clergue, Yann Gramaglia». Dimanche ils seront en face, mais lui, ne veut pas envisager la première défaite de la saison.

 
Publié le 28/09/2013 à 03:51 
 
L'objectif est atteint pour le tennis de table
 
 
 
Le Tennis de table de Graulhet a organisé une journée «portes ouvertes» à la salle de la Capelette. À cette occasion, certains ont pu découvrir les joies de la petite balle, d’autres retrouver de bonnes sensations et ont eu plaisir à affronter des joueurs expérimentés. Convivialité et bonne humeur ont participé à la réussite de cette journée où se sont retrouvées toutes les générations. Un goûter préparé par les bénévoles a suivi. Dans cette action, les membres du club ont pu compter sur le soutien de la mairie et du comité départemental. Que vous soyez débutant ou confirmé, il est encore possible de se joindre aux entraînements les lundis et mercredis, de 18 heures à 20 heures, et le vendredi, de 21 heures à 23 heures, à la salle de la Capelette. Pour tous renseignements, téléphoner à Eric Moreau, au 06 63 78 06 73.

 
Publié le 28/09/2013 à 03:53 
 
Marie-Louise fêtée par les Travailleurs retraités
 
Jeudi, Marie-Louise Cathalau a partagé le gâteau d'anniversaire avec ses deux enfants et les membres de l'association des Travailleurs retraités. /Photo DDM, G. D. 
 
Elle est loin de paraître son âge, Marie-Louise Cathalau. Ce mercredi, elle a eu 100 ans. «En gardant l’aplomb et la mémoire intacte», constate avec respect Jean Louis Vaissière, le président de l’association des Travailleurs retraités. Le lendemain de son anniversaire, les représentants de la structure ont fêté leur doyenne en activité. «J’ai travaillé toute ma vie en mégisserie, chez Moulières et Faury, confie la centenaire. D’abord à la rivière, puis à la décharneuse, au retaillage, au galetas, au piment, à la metteuse au vent, à la lisse puis au classement pour enfin finir au magasin!»

Un inventaire à la Prévert qui a valeur d’élévation sociale, mais surtout de témoignage d’une résistance hors normes pour une femme. Celle qui a toujours habité impasse des Lilas a eu deux enfants, Gisèle et Jean Luc, et compte aujourd’hui 9 petits-enfants, 9 arrière-petits-enfants et 3 arrière-arrière-petits-enfants. Soit cinq générations !

 
Publié le 29/09/2013 à 03:48   D.M.
 
De nouveaux agencements à la quincaillerie
 
L'ensemble des rayons va être réorganisé./Photo DDM
 
C’était au siècle dernier et peut-être même avant. La famille Cros créait un commerce dans le centre de Graulhet. On y trouvait de tout, de l’électroménager, des clous et des vis, des produits d’entretien. Bref, une vraie caverne d’Ali Baba. Depuis, le commerce a changé plusieurs fois de mains. Une première étape a vu l’association de deux noms, Cros et Teulet. Puis ce fut au tour des Crayol de «tenir la baraque». Le dernier droguiste-quincaillier s’appelle Pascal.
 
Pascal Marieu mène son commerce dans la droite lignée de ses prédécesseurs. «On y trouve de tout !», précise une cliente de passage. Son goût pour le contact n’est pas étranger au succès de son commerce : «Il a toujours un bon conseil !», s’exclame une autre habituée des lieux. Pour mieux servir sa clientèle, Pascal Marieu avait, voilà cinq ans déjà, entrepris l’agrandissement et la rénovation de l’espace de vente. Après avoir constaté le succès de cette modification, il se lance dans une nouvelle transformation de son magasin : «Pour le rendre toujours plus attrayant.» Ces quelques changements vont lui permettre de mieux mettre en avant une partie de son magasin. Au préalable, il fait de la place en organisant un déstockage massif jusqu’au 12 octobre.

 
Publié le 29/09/2013 à 03:50   G.D.
 
Les filles de L'Entente Graulhet Lavaur en opération séduction
 
Le sourire des filles avant le sérieux des garçons ce dimanche. /Photo DDM 
 
Ce dimanche, entre le match de l’équipe réserve et celui de l’équipe une, les spectateurs pourront voir à l’œuvre pour la première fois, les cadettes de l’entente Graulhet-Lavaur, dont la section a été créée cet été. L’occasion de voir vingt-cinq débutantes de 15 à 18 ans, sur le pré et peut-être de voir les prémices d’un rapprochement au niveau des jeunes, les deux clubs ayant apparemment du mal à trouver les effectifs cette saison.
 
Le groupe est composé de deux tiers de Graulhétoises et un tiers de Vauréennes, qui s’entraînent depuis le début du mois en alternance sur les terrains des deux villes. Les éducateurs de Graulhet sont Juliane Durand, Jérémy Raynaud, Romain Vicente. À Lavaur, Céline Soltane, Patrice Ségala. Des intervenants sont venus donner de précieux conseils : Adrien Gasc, Léo Durand et Romain Bille qui est passé ce samedi à la Jonquière, initier ces jeunes filles au jeu au pied. «Nous espérons encore licencier d’autres filles, celles qui sont là manifestent tellement d’enthousiasme, qu’elles arrivent à convaincre leurs copines de les rejoindre, de venir s’essayer au rugby. Mais déjà, le chiffre de licenciées est bien au-dessus de celui que nous envisagions et les filles apprennent vite», assure Juliane Durand.
 
Ce dimanche, après leur petit match, elles seront autour du terrain du derby pour assurer le rôle sympathique de ramasseurs de balles. Début du championnat cadettes Petit Sud à 7, mi octobre.

 
Publié le 29/09/2013 à 10:18   F.B.
 
Fédérale 2 : «On connaît très bien Gaillac»
 
Benoît Bellot et et Renaud Gély n'ont pas eu besoin de passer trop de temps à la vidéo, ils connaissent les forces et les faiblesses de Gaillac./ 
 
Le plein en deux matchs (deux victoires, 10 points), le contenu vous satisfait-il?
Dans l’état d’esprit oui, dans la finition non. On tente beaucoup, on se crée des occasions, sans les finir, on est brouillon. Mais en seconde mi-temps, on sait mettre la main sur le ballon, multiplier les temps de jeu et faire plier définitivement l’adversaire. À Naffaroa, on a franchi un cap en terme de maîtrise sur la seconde mi-temps. Si rien n’est parfait, reste que nous avons marqué six essais en deux rencontres sans en encaisser un seul. Et on s’aperçoit que les remplaçants ne lâchent rien eux non-plus.
 
Saverdun et Nafarroa, les deux promus, sont les deux équipes les plus faibles ?
Sûrement, avec peut-être Arramits. Mais l’an dernier, face aux promus, nous nous étions plantés. Ce n’est pas sûr que les autres équipes aillent faire pareil chez les Basques. Mis à part Marmande, Fleurance et surtout Gaillac, nous ne connaissons pas trop les autres équipes.
 
Une demi-douzaine de blessés. Une saine concurrence à leur retour ?
Il faudra diriger une émulation. Ce qui n’était pas forcément le cas les saisons précédentes. Mais gérer une demi-douzaine d’absences, et non des moindres, n’est pas l’idéal en début de saison.
 
Gaillac, enfin un vrai test ?
On va aborder le derby sans se mettre trop de pression supplémentaire et avec des certitudes dans le secteur de la défense et de la conquête. Nous avons emmagasiné de la confiance lors des deux premiers matchs comme au fil des trois matchs amicaux intéressants en terme de jeu. À nous de nous en servir.
 
Un match retour passionné la saison dernière. Encore dans les têtes ?
Un match passionnant et passionné, les deux équipes jouaient pour la qualification. En fait, deux rencontres serrées l’an dernier avec zéro essai et peu d’occasions. Cette fois, tout dépendra de la discipline, de la maîtrise, mais aussi et surtout de la météo.
 
Le match idéal, c’est quel scénario ?
Prendre le score et le garder. Les joueurs nous ont demandé de changer nos habitudes, de se focaliser en priorité sur notre jeu et non pas étudier celui de l’adversaire, comme nous avions tendance à le faire auparavant. Le groupe gaillacois a peu changé à l’intersaison, aussi, on connaît par cœur ses points forts et ses points faibles.
 
Le chiffre : 21
Pour Romain Bille > Au pied. L’an passé, Graulhet avait dominé Gaillac 21-13 à Noël-Pélissou. Tous les points avaient été inscrits par l’arrière Romain Bille au pied. C’est dire que les Gaillacois sont prévenus. L’indiscipline sera facturée au prix fort par l’artilleur graulhétois...

 
Publié le 30/09/2013 à 08:06 
 
Le traditionnel tournoi de volley va reprendre
 
Les inscriptions pour le tournoi débutent./Photo DDM. 
 
La commission des sports de l’Amicale laïque de Graulhet organise cette année encore son tournoi de volley-ball. Ce tournoi s’adresse à tous les adultes travaillant dans les entreprises du canton de Graulhet. Les matchs se dérouleront dans les salles de sport, les lundis, mercredis et jeudis, en soirée, de novembre à mai 2014, dans un esprit sportif, mais avant tout de convivialité.
 
Toutes les équipes d’entreprises intéressées sont priées de s’inscrire auprès du secrétariat de l’Amicale laïque, 28, rue Anatole-France à Graulhet, tél. 05 63 42 09 60, au plus tard le 4 octobre. Les équipes incomplètes (ou joueurs isolés) peuvent s’inscrire pour constituer une nouvelle équipe multi-entreprises ou en renforcer une. Les personnes intéressées sont invitées à la réunion d’information qui se tiendra le lundi 7 octobre, à 18 h 30, dans les locaux de l’Amicale, 28, rue Anatole-France.

 
Publié le 30/09/2013 à 09:09 
 
Graulhet touche encore sa Bille
 
Avec Sébastien Pagès à la manœuvre, Graulhet s'est imposé logiquement dans ce derby tarnais./Photo DDM Emilie Cayre 
 
Romain Bille, l’arrière du Sporting Graulhétois est décidément un cauchemar pour les Gaillacois. L’an passé, dans son antre de Noël Pélissou, il avait passé au pied les vingt-et-un points qui avaient permis à Graulhet de remporter la première manche du derby tarnais. Cette fois, il a fait encore plus fort puisqu’il a enquillé les vingt-neuf points qui ont fait gonfler le score dans des proportions telles que les hommes de Garrigues et Arru n’ont jamais pu s’en remettre. Six pénalités, deux drops et un essai juste avant la sirène, l’homme providentiel a fait carton plein. Mais si la victoire du Sporting n’a rien d’illogique, le score ne reflète pas forcément la physionomie de la rencontre, les Gaillacois ayant offert une opposition plus consistante que celle de l’an passé.
 
Pourtant, alors que les entraîneurs de l’UAGR craignaient un nouveau non-match, c’est bien ce qui s’est passé dans les vingt premières minutes. Battus dans les duels et indisciplinés au possible, ils écopaient d’une pénalité toutes les trois minutes au point de se retrouver avec un 12-0 dans la vue. Ils n’avaient qu’un minimum de ballons, malgré l’indigence graulhétoise en touche, symbolisée par les cinq ballons perdus sur les lancers des locaux.
 
La bonne entame de Graulhet
Et puis les Gaillacois sont progressivement entrés dans le match en mettant un peu plus d’agressivité et en insistant sur des mauls qui ont mis les Graulhétois sur le reculoir. Le rapport de forces s’est inversé, à ceci près que Calmont, le buteur visiteur, n’a décidément pas la réussite de son adversaire. C’est ainsi qu’il a laissé passer les neuf points qui auraient permis aux siens de revenir à hauteur de Graulhet à la pause (12-3).
Le sursaut gaillacois
 
Faute de réussir à concrétiser au pied, Gaillac y est parvenu grâce à son alignement alors que le Sporting était en infériorité numérique (13 contre 14). Une pénaltouche dans les 22 mètres, les pognes de Julien Régnier à la réception et le maul s’enclenche pour porter St-Cyr derrière l’en-but (44e). De la belle ouvrage. L’inquiétude se faisait jour dans les travées bien garnies de Noël Pélissou. Mais Romain Bille est entré en action, tel le sauveur. Deux drops imparables (61e et 70e) et deux pénalités (48e et 58e) ont renvoyé les Gaillacois à leurs chères études. Une réussite insolente dont les partenaires de Julien Régnier ne se relèveront pas. Et après une belle action enclenchée par Mandagaran et De Chasteignier, avortée à cinq mètres de la ligne, la défense gaillacoise a fini par craquer juste avant la sirène sur un ballon méchamment cafouillé. Et Romain Bille, qui passait par là, n’a eu qu’à aplatir. Au final, Graulhet a réglé momentanément la question de la suprématie tarnaise, mais il est encore trop tôt pour savoir si elle peut s’étendre au-delà des frontières départementales. Quant aux Gaillacois, ils ont quinze jours pour se remettre et récupérer peut-être quelques blessés. Et puis, ils ne retrouveront pas le dénommé Bille tous les week-ends en travers de leur route.
 

(Photo Christophe Fabriès)
Graulhet 29 - Gaillac 11
MT : 12-3; Arbitre : M. Vals (Pays Catalan), 2000 spectateurs
Vainqueurs : 1 E Bille (77), 2 D (61, 70), 6 P Bille (8, 11, 14, 18, 48, 58)
Vaincus : 1 E St Cyr (44), 2 P Calmont (21, 55)
GRAULHET : Bille; Codjia, J. Montbroussous (Mandagaran, 12), A. Montbroussous, De Chasteignier (Poujade, 79); (0) Sarcia, (m) Pages (Poujade, 65, Pages 79); Montels, Hedreville, Teyssier (Anglade, 63); Moulin (0. Regnier, 45), Pauthe; Kasdorf, Goulignac (Delbecq, 65), Gouveia
Cartons jaunes : Kasdorf (38, antijeu), De Chasteignier (40, bagarre)
Carton blanc : Pages (53, antijeu)
GAILLAC : Calmont (Orsi, 55); Wagner, Lalliard, Denat, Rouffiac (Leullier, 48); (0) Marin, (m) C. Vaissière (Garric, 48); Cransac (Squassina, 64), N. Clergue, Regnier (cap) (M. Vaissière, 74); Abrial, Genere; F. Gisquet (N. Clergue, 43), St Cyr (Vello, 49, St Cur, 56)), O. Gisquet.
Carton blanc : St Cyr (28e, antijeu)
Carton jaune : Wagner (40, bagarre)
 

(Photo Christophe Fabriès)

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