Des champignons, encore et encore...

21/11/2011

Publié le 20/11/2011 09:50 | La Dépêche du Midi

Saint-Céré (46) : Un cèpe de 33 cm de diamètre et 2,600 kg

Ce spécimen tout à fait exceptionnel n'est pas loin des plus gros cèpes de Bordeaux trouvés.

Tout de même, la météo fait parfois bien les choses. Oui, il a plu. Mais comme derrière on a eu un petit coup de chaud… « Dans les coins où il y avait eu la sécheresse, ça a fait comme en 2003, les cèpes sont sortis en quantité et les spécialistes attendaient ça ». Pluie suivie d'un petit coup de chaud… en cette mi-novembre, les cèpes sont arrivés pour une belle petite pousse. Le marché du dimanche de Saint-Céré était là pour en témoigner. Les cagettes de cèpes frais étaient bien présentes sur les étals. Aussi sur cette partie du Ségala Quercynois, les amateurs se sont mis en chasse ! C'était le cas ce lundi 14 novembre, pour Albert Delprat de Lagineste. Et puis, au détour d'un chemin, sous un beau châtaignier, celui-là, il ne pouvait pas le « louper ». Avec un diamètre du chapeau de 33 cm et un poids de 2,600 kg ce spécimen est tout à fait exceptionnel ! « Je l'ai trouvé par là », pas très loin nous dit Albert, mais il y en avait aussi d'autres. Bien sûr, mais on ne saura et c'est bien normal jamais où !

Ce magnifique cèpe de Bordeaux, tout frais, appartient à la famille des bolets, qui sont des champignons, avec un pied central assez épais et une chair compacte. Ils ont un chapeau rond devenant convexe à mesure qu'ils vieillissent. Ce champignon pousse dans les forêts de feuillus, chênes ou châtaigniers. Les plus gros spécimens peuvent atteindre 30 cm pour le chapeau et peser 2,5 kg. Il est évident que ce champignon fait partie des plus gros spécimens trouvés.

 

Publié le 17/11/2011 08:30 | Béto.

Conques-sur-Orbiel (11) : Les champignons apprécient le vent marin

Belle cueillette de cèpes bien fermes pour Bernard Degoutte en ce mois de novembre exceptionnel de douceur./Photo DDM, Béto.

La chasse aux champignons bat son plein, une semaine avant la bonne lune et la pluie diluvienne qui a inondé le Grand Sud sans oublier le marin doux qui éloigne les gelées. Les ramasseurs, carte obligatoire en poche aux bons coins truffés de panneaux, depuis deux mois sillonnent les sous-bois, avec comme ligne de mire pour les épicuriens, une bonne poêlée de cèpes ou de lactaires délicieux sur la braise. Les champignons sont encore là pour réactiver en cet automne les rêves et les passions même s'il faut crapahuter pour en dénicher un fond de panier en osier. Le moment venu de leur apparition, des Pyrénées à la prolifique Montagne Noire tarnaise, les amoureux de la nature s'arment de patience, d'un Laguiole et surtout n'oublient pas le casse-croûte avant d'attaquer le bon coin, à ne pas dévoiler, même sous la torture.

Hum ! Sentez ce fumet de têtes de nègre, de lactaires délicieux, de girolles… emmitouflés de feuilles mortes, de fougères roussis. La terre est humide, les arbres sont parés de leurs multicolores couleurs automnales. Glands et châtaignes se nichent sous les tapis de feuillus. L'objet de votre convoitise : un cèpe à grosse queue attend d'être cueilli proprement, solennellement. Ces irréductibles « champignonneurs », amoureux des espaces à chlorophylle, de la culture du bien vivre (les vrais) respectent la nature, le bien d'autrui. Le soir venu, ils hument avec gourmandise les parfums qui s'exhalent de la poêlée de leur récolte, les papilles aux aguets. Elle n'est pas belle la vie au grand air, au calme et en pleine nature.

 

Publié le 16/11/2011 10:10 | Gérard Latour

Sarrancolin (65) : Un cèpe d'1,5 kg

Alisson avec son cèpe d'1,5 kg./Photo Gérard Latour.

Après les fortes pluies de la Toussaint et le retour du soleil ces derniers jours, les cèpes sont de retour en vallée d'Aure et avec eux, les nombreux chercheurs de champignons. Dernièrement, dans les bois de la région de Sarrancolin, Alisson a trouvé un beau spécimen d'1,5 kg. De quoi faire une jolie poêlée pour Marie-Hélène et Michel, ses parents.

Les cèpes sont de retour en montagne. Si, pour le moment, la quantité fait défaut, la qualité et le parfum sont bien présents. Avis aux amateurs pour les prochaines cueillettes.

 

Publié le 15/11/2011 11:08 | La Dépêche du Midi

Lasfaillades (81) : Un cèpe de fin de saison

/Photo DDM

Le spécimen a été ramassé le 11 novembre. C'est en rentrant d'une promenade digestive, en fin d'après midi, que Brigitte et son mari Grégoire sont tombés par hasard sur un énorme cèpe. « Vu de loin, j'ai cru que c'était une langue de bœuf, raconte-t-elle. Et en me rapprochant, j'ai constaté que c'était un gros cèpe ». Il était planté au pied d'un arbre en bordure d'un chemin communal. Le cèpe pesait 1,5 kilo, un diamètre de 33 cm et l'épaisseur du chapeau de 8 cm ! Qui dit mieux ! Le gros cèpe de fin de saison a été cuisiné à la pôele.

 

Publié le 10/11/2011 09:41 | Recueilli par Bernard Davodeau

Haute-Garonne : C'est la saison des petits rosés

Louis Chavant en pleine récolte de petits rosés des prés/.Photo DDM

Après la sécheresse de la fin de l'été, les pluies de ces derniers jours relancent la pousse des champignons, explique Louis Chavant ,président de la société mycologique de Toulouse

Pensez-vous que les pluies de ces derniers jours puissent sauver la saison de champignons ?

Jusqu'à la semaine dernière, il est clair qu'on ne voyait pas grand-chose, mais je suis convaincu que les champignons vont sortir maintenant qu'il a plu. À cette période de l'année, il faudra plutôt les chercher en plaine car en altitude il fait désormais trop froid. Nous allons certainement voir des agarics dont le plus connu est l'agaric champêtre ou rosé des prés. Il faut se méfier un peu car ce champignon que tout le monde croit connaître peut réserver de mauvaises surprises à qui ne fait pas attention. Il ne faut pas confondre l'agaric champêtre avec l'agaric jaunissant qui a une mauvaise odeur de phénol et d'iode qui est toxique. Pour ceux qui rencontreraient des difficultés pour les sentir lors de la récolte il existe une méthode pour les identifier : lorsque vous les faites cuire, l'odeur d'encre et de phénol devient très prégnante et les champignons prennent une teinte orangée vraiment pas sympathique.

Et les cèpes ?

Il y a a quand même eu pas mal de sorties de cèpes malgré la sécheresse. Je ne pense pas qu'il faille s'attendre à en trouver encore beaucoup dans les forêts de plaine. En revanche, dans les prés, nous allons certainement voir apparaître le marasme des oréades plus connu sous le nom de bouton de guêtre. La encore il ne faut pas le confondre avec des inocybes et certains clitocybes qui sont toxiques. Pour reconnaître le bouton de guêtre, il faut lui tordre le pied qui est ligneux et ne doit pas casser.

Trouvera-t-on encore des trompettes de la mort et des pieds de moutons ?

Il y a un mois il y a eu pas mal de trompettes de la mort. Je pense donc que la période principale est passée. Mais on ne sait jamais. Quant aux pieds de moutons, on en trouvait beaucoup il y a quelques années dans la forêt de Bouconne. Mais cette forêt est de plus en plus polluée et de moins en moins riche en champignons.

 

Publié le 14/11/2011 07:56 - Modifié le 14/11/2011 à 10:38 | J.-L.L.

Limoux (11) : Un trafic de champignons démantelé dans la Haute Vallée

Les gendarmes de l'Ariège et de l'Aude ont mis fin à un trafic de champignons principalement des rousillous revendus en Espagne. Photo DDM

Les gendarmes ont mis fin à un trafic de champignons dans l'Ariège et dans l'Aude. Des ressortissants roumains travaillaient pour des grossistes espagnols.

Le 4 novembre dernier, les gendarmes de Belcaire ainsi que des agents de l'ONF (office nationale des forêts) ont mené une opération de contrôle dans la forêt domaniale de Picaussel. Une même opération a été également diligentée dans le département de l'Ariège tout proche. L'objectif : mettre un coup d'arrêt à un véritable trafic de champignons, principalement des rousillous, ou lactaires délicieux, qui partaient par dizaines de kilos en direction de l'Espagne et ce depuis plusieurs jours.

Dans la forêt de Picaussel, les gendarmes ont pu découvrir des campements précaires dressés par des ressortissants roumains qui ratissaient les sous-boispour le compte de grossistes espagnols. Ces champignons, très prisés par les Espagnols, étaient achetés 3 à 4 € le kilo et revendus de l'autre côté de la frontière entre 20 et 30 € le kilo.

Ce trafic avait débuté il y a plusieurs jours et les habitants de la haute vallée pouvaient observer des navettes incessantes entre l'Aude, l'Ariège et l'Espagne. Dans l'Ariège, le trafic était plus important et les gendarmes ont verbalisé plusieurs personnes et ont encadré la destruction des champignons saisis. Dans le département de l'Aude, les contrôles d'identité n'ont pas permis de relever d'irrégularités. Les ressortissants roumains, plusieurs familles, au total vingt-neuf personnes, sont partis les jours mêmes du contrôle. Partis sans regret car de plus la source des rousillous était tarie. Ce trafic a provoqué la colère des habitants dans les deux départements, car dans l'Ariège la réglementation de la cueillette aux champignons impose 3 kg par jour et par personne et 5 kg par jour et par personne dans l'Aude.

Le chiffre : 600 kg > de lactaires sanguins. 600 kg de lactaires sanguins, cueillis par des ressortissants roumains, ont été saisis fin octobre par les gendarmes dans la Drôme.

 

Monts de Lacaune - Lundi 21/11/11

Aujourd'hui dans les Monts de Lacaune c'était la fête à la grenouille (et les limaces adorent), et ça mouillait bien !

Sinon, les cèpes sont toujours au rendez-vous, de même que les chercheurs...

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