Gaillac, une histoire au-delà des vignes

15/9/2025

  Gaillac, une histoire au-delà des vignes  



Publié le 03/07/2020 | Nouvelle République des Pyrénées |  

Gaillac, une histoire au-delà des vignes


Gaillac, l'abbaye St-%ivhel / NRP

Si la viticulture fait partie de son ADN, Gaillac ne se résume pas à cela. Comme la vigne, la ville a une longue histoire derrière elle, dont l’abbaye Saint-Michel est le témoin. 
Cédée aux Bénédictins en 972 par l’évêque d’Albi, elle marque la naissance de la cité dont le développement et le rayonnement ont notamment été rendus possible par le travail des moines ayant contribué à l’activité viticole. Mais cela ne s’est pas fait sans difficulté. 
Si Gaillac est épargnée lors de la croisade des Albigeois au début du XIIIe siècle, cela n’a pas été le cas lors de la guerre de 100 ans et les guerres de religion qui suivirent. 


La nef de l'abbatiale Saint-Michel / DDM

Pour se relever, la ville a alors pu compter sur le commerce du vin. 
L’abbaye Saint-Michel a, elle, été reconstruite entre les XVIe et XVIIe siècles puis vendue à la Révolution française comme bien national, mettant ainsi un terme à son histoire ecclésiastique. 
Aujourd’hui, elle abrite le bureau d’information touristique de Gaillac, la Maison des Vins ainsi qu’un musée installé dans les caves et qui retrace l’histoire de la ville.


Quartier St-Jacques / DDM

Incontournable parc de Foucaud
Pour poursuivre la découverte de Gaillac, le quartier Saint-Jacques, le plus vieux de la ville, est tout indiqué. C’est là que se situait le port où les gabares, chargées de pastel et de vin, démarraient leur route en suivant le cours du Tarn, jusqu’à la Gironde et les ports de l’Europe. 
À quelques pas, le quartier de la Portanelle séduit avec ses maisons à l’architecture typique des bords du Tarn : à encorbellement, à pan de bois, en briques crues ou cuites et galets.


Les ruelles de la Portanelle gardent un charme qui plaît aux touristes et aux Gaillacois./ DDM
 
Un peu plus loin, le parc de Foucaud est un incontournable avec ses perspectives, ses terrasses, ses fontaines et ses plus de quatre cents arbres, dont certains, plusieurs fois centenaires, sont labellisés "remarquables". 
Au sein du parc, le château éponyme abrite depuis les années 1930 le musée des Beaux-Arts et sa collection de peintures, de sculptures et de dessins d’artistes du XIXe et XXe siècles, essentiellement régionaux. 
Des écuries en hémicycle, une orangerie, un pavillon de fraîcheur et une roseraie complètent ce parc où il est toujours agréable de se promener.


Dans le parc du château Foucaud / DDM

Un passé luxueux
Dans le centre historique de la ville, quelques hôtels particuliers retiennent l’attention : ils témoignent de la luxuriance passée de la cité, comme l’hôtel Pierre de Brens, classé Monument Historique et qui renferme aujourd’hui les archives communales. 
Autrement Monument Historique, l’église Saint-Pierre dont la construction est antérieure à l’abbaye Saint-Michel.


L’orgue de Saint-Pierre

Elle aussi abîmée durant les guerres de religion – les huguenots y trouvèrent notamment refuge – elle a alors fait l’objet d’importants travaux de restauration au XIXe siècle. 
La visite de Gaillac s’achève sur la place du Griffoul où les marchés prennent place. En son centre, la fontaine du XVIe siècle est surmontée d’un coq sous lequel sont représentés quatre personnages représentant Silène faisant l’éducation de Bacchus. La référence au vin n’est décidément jamais bien loin.


Dans la cour de l’Hôtel Pierre de Brens / DDM


Carte de situation / france3


Gaillac : la place du Griffoul piétonne le dimanche matin / DDM
 

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