Occitanie : Retour des marchands ambulants

13/1/2020


Publié le 02/05/2017 à 08:16  | La Dépêche du Midi |  J.-P.S.

Mazamet : L'épicier ambulant part en campagne


Le panier d'Ange sur la place de Labrespy./ Photo DDM

Dans son camion épicerie, Philippe Cros sillonne la campagne. Il assure des tournées et des livraisons dans des petits villages parfois isolés pour apporter un peu de lien social et un service de proximité.
Le samedi matin, son épicerie ambulante, «le panier d'Ange», s'arrête sur la place de Labrespy. Philippe Cros attend les clients.

« Après la fermeture de l'épicerie de Labrespy, j'ai été sollicité par les villageois de cette commune et d'alentour, pour proposer mes services. Cela fait plusieurs samedis que je passe et j'ai un très bon accueil, que je reçois également partout sur ma tournée».
Un client arrive. «Ça dépanne quand on a besoin de quelque chose, dit-il, d'un complément de course et les prix ne sont pas excessifs».

27 communes traversées
Pendant 15 ans, Philippe Cros a été tourneur/fraiseur en Franche Comté, avant de reprendre, il y a une quinzaine d'années, «la tournée déjà existante de M. Torrécillas. Depuis, je n'ai cessé d'évoluer, en traversant aujourd'hui 27 communes». Du mardi au samedi, il circule à bord de son camion dans un rayon de 50 km, s'arrêtant sur les places des villages ou livrant des particuliers. Il profite de ses tournées pour se ravitailler chez ses fournisseurs.

« Mes clients se réjouissent de trouver de l'épicerie sèche (pâtes, conserves, gâteaux), plusieurs sortes de fromages, des produits laitiers, de la charcuterie tarnaise, des produits d'entretien, des fruits et des légumes». Une clientèle constituée essentiellement de personnes âgées, souvent seules, qui ne peuvent pas se déplacer. Parfois, il rend de petits services. «Les gens sont sympas et réguliers et j'ai un retour : ils sont contents de me voir». Le «Panier d'ange» est un retour en arrière mais amélioré avec des produits locaux et le contact.


Publié le 06/01/2017 à 08:42  | La Dépêche du Midi |

Montesquieu : L'épicerie de Nathalie


Nathalie et sa première cliente à Montesquieu. / Photo DDM F. Ezquerra

Malgré un brouillard persistant et un froid plus que piquant, la fourgonnette-épicerie de Nathalie s'est installée pour la première fois au cœur du bourg de Montesquieu ce lundi 2 janvier. Une aubaine dans ce village qui ne dispose plus pour l'instant de service de proximité. Nathalie Clier de Barbaste a été employée à la supérette de Lavardac : «Mais quand elle a fermé l'été dernier, j'ai eu l'idée de ce camion supérette ambulante, avec pour but et objectif de rendre service, notamment aux personnes âgées qui ont du mal à se déplacer». 

Montesquieu figure dans la longue liste des communes de l'Albret que Nathalie va parcourir chaque semaine. Dans la fourgonnette pimpante au logo éclatant de couleurs, les clients trouveront de tout, de l'épicerie traditionnelle, crémerie, dépôt de pain et produits d'hygiène. Nathalie envisage également la vente de journaux. Il est possible de passer des commandes et Nathalie assure la livraison au pas-de-porte. Elle sera présente le mercredi de 14 à 15 heures. Le «marché» du village s'agrandit, puisque le même jour à la même heure un boucher est aussi sur place.


Publié le 15/02/2017 à 08:28  | La Dépêche du Midi |  Nathalie Noguès

Arbéost : Un commerce qui vient à la rencontre de ses clients


Bien emmitouflée, Martine attend ses clients sur la place de l'église d'Arbéost le jeudi matin./DDM

Un matin d'hiver, le village d'Arbéost endormi sous une belle couche de neige se réveille au son du Klaxon. C'est Martine, la marchande ambulante, qui arrive au volant de son camion épicerie. Elle brave le froid, la neige, le verglas pour venir à la rencontre des habitants de Ferrières et d'Arbéost. Elle s'installe sur la place du village et attend les clients. «J'aurais aimé aller à leur rencontre mais je ne peux pas, le camion est trop lourd.» Alors, les habitants du quartier des Bourrinquets et ceux des quartiers hauts d'Arbéost doivent se déplacer jusqu'au camion.

Martine Cazenave a créé son petit commerce ambulant depuis le 25 janvier et arpente les routes des villages et des hameaux même les plus reculés de la plaine de Nay Bruges, Lys et Sainte-Colome le mercredi, Montaut, Saint-Vincent et Lamarque-Pontacq le vendredi, de Pontacq le lundi , Saint-Pé-de-Bigorre, Peyrouse le mardi, ainsi qu'Arthez-d'Asson, Ferrières, Arbéost le jeudi. Le commerce, c'est une histoire de famille pour Martine ! Des parents commerçants, un frère qui a repris la boucherie-charcuterie familiale et qui arpente les routes du Val d'Azun le mercredi, jusqu'à des heures bien tardives, et un vrai désir d'être utile qui anime Martine depuis toujours.

L'idée de créer son propre commerce s'est donc tout naturellement imposée. «J'ai habité Ferrières pendant deux ans et je sais que quand tu oublies le sel, ici, c'est pas la porte à côté pour aller faire les courses !»
Mais outre le côté pratique, Martine représente aussi un vrai lien social pour les personnes âgées et isolées qui sont nombreuses dans nos campagnes et nos montagnes. «Il faut faire beaucoup de chemin pour les trouver», reconnaît-elle avec le sourire. 

«Mes clients m'appellent la veille de la tournée, me commandent du pain, du poisson, de la viande… Je discute avec eux, je m'assure qu'ils vont bien, qu'ils ne manquent de rien». Et Martine fait la part belle aux produits locaux (fruits et légumes de Baliros, fromage d'Arthez-d'Asson, œufs de Tarbes, gâteau à la broche… Certains produits «nous parlent d'un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître» comme le chocolat Poulain ou le café Mon Régal ... Et quand je lui dis qu'elle pourrait être une héroïne sortie tout droit du journal de 13 heures de Jean-Pierre Pernault, elle répond, amusée, qu'elle ne sait pas raconter d'histoire.Qu'importe, elle apporte bien plus que ça !


Publié le 23/02/2018 à 09:17  | La Dépêche du Midi |  B.M.

Noailhac : Ces commerçants ambulants indispensables


Chantal Milhet livre à domicile depuis des années. / Photo DDM, B. M.

Les commerces ambulants sont toujours d'actualité et le moins que l'on puisse dire c'est qu'ils sont très appréciés lorsqu'ils font halte dans les petites communes rurales éloignées des grands centres. C'est le cas à Noailhac où, régulièrement et depuis des années, des professionnels viennent vendre leurs produits.

Parmi eux, Chantal Milhet, épicière à Boissezon, fait le déplacement tous les jours, sauf le mardi. De 11 heures à 12 heures, elle passe directement à domicile pour livrer fruits, légumes, épicerie et pain qui lui sont commandés. Une belle initiative qui rend bien service ! 
Sur la place Granaud, la maison Bernard, également de Boissezon, vient garer son camion chaque mercredi, de 10 h 30 à 12 h 30. Un rendez-vous incontournable pour faire le plein de bonne charcuterie et de viande.

Le mercredi, de 10 heures à 12 heures, toujours sur la place du village, c'est la viennoiserie Belloubet qui vient à son tour proposer épicerie et viennoiseries.
Et pour compléter ces services qui ont l'avantage non négligeable de créer des animations et de véritables liens sociaux, tout en brisant l'isolement pour certains, il faut ajouter le camion du pizzaiolo, qui propose le lundi, de 18 heures à 20 heures, sur la place Granaud, de savoureuses pizzas, cuites au feu de bois, à emporter.


 
Publié le 24/03/2018 à 03:49  | La Dépêche du Midi |  Cécile Bousquet

Rieumes : L'épicerie du Savès, un commerce ambulant qui a du cœur


Benoît et Teddy aux commandes de « L'épicerie du Savès » / DDM

Depuis quelques mois déjà, Teddy, 22 ans, arpente les routes du Savès et alentours au volant de l'épicerie ambulante «L'épicerie du Savès». Employé en septembre dernier par Benoît Demain, Teddy assure la tournée trois jours par semaine (mardi, mercredi et vendredi). Trois journées pleines durant lesquelles il part au contact de la clientèle avec un enthousiasme non dissimulé : «Les gens m'ont tout de suite bien accueilli. J'ai un contact privilégié avec toutes ces personnes qui parfois m'apprennent des choses sur l'histoire de nos villages. C'est personnellement très enrichissant pour moi». C'est en 2016 que son employeur, Benoît Demain, décide de racheter le camion-épicerie. 

«Je travaille en prestation de service auprès des éleveurs, je transforme la viande. L'épicerie ambulante m'a permis de remédier à une baisse d'activité durant la crise de la grippe aviaire. Du coup aujourd'hui on retrouve à l'épicerie des produits directement issus des producteurs avec lesquels je travaille. Si la viande est locale, d'autres produits le sont aussi. Le pain est Rieumois par exemple, puisqu'on s'approvisionne chez «Pain'C de Sucre». L'idée c'est de rendre un service à domicile tout en pratiquant des prix qui soient les plus raisonnables possible sans sacrifier la qualité», explique Benoît. Son activité auprès des éleveurs finit par retrouver un bon rythme mais Benoît décide de conserver l'épicerie ambulante, un choix par conviction loin des logiques financières. 

«J'ai pris la décision d'embaucher Teddy plutôt que de revendre l'activité. J'ai à cœur de faire perdurer ce service. Nous sommes parfois, avec le facteur, le seul rapport avec le monde extérieur pour certaines personnes qui ne sortent plus de chez elles. Si on arrête la tournée, ils seront orphelins», confie Benoît. Choix du cœur et véritable pari sur l'avenir, Benoît fait confiance à Teddy pour assurer cette mission de proximité, chère à nos épiciers mais aussi et surtout aux clients qu'ils visitent.
      

Publié le 14/07/2018 à 08:48 | La Dépêche du Midi |  Gaëtane Rohr

Sempesserre : L'épicerie qui se déplace à votre porte


Lucienne, 88 ans, apprécie ô combien la visite du camion-épicerie de Mireille. / Photo DDM, G. R.

C'est un petit camion chargé en victuailles qui démarre tranquillement entre 8 h 30 du matin et 9 h 30, les mercredis, jeudis et vendredis, pour couvrir les villages des alentours de Fleurance et Lectoure, et approvisionner les habitants. Mireille Rouveyrol, 60 ans, est au volant et Martine Marambat, 67 ans, qui tenait auparavant les ambulances Martin à Auch, se charge, elle, des visites à domicile. Sinon, Mireille gare le camion devant la porte du client et ce dernier sort pour faire ses courses. Il s'agit d'un minisupermarché, avec en plus des fruits et légumes, viandes et volailles ainsi que pains en provenance des producteurs locaux.

Jeudi, Mireille commence sa tournée en allant voir Lucienne, 88 ans, à Sempesserre, au bout d'un chemin caillouteux. «C'est pratique, car je ne conduis plus depuis dix ans avec mes problèmes de santé, explique-t-elle. Je me faisais porter des repas mais cela ne valait rien. Le camion est bien commode.» Lucienne sort donc sa liste préparée à l'avance et dicte ce sont elle a besoin. Mireille ajoute : «Des kiwis, comme d'habitude ?» Lucienne acquiesce et demande aussi si elle n'a pas des épinards. «En boîte, comme la dernière fois ?», demande Mireille. Lucienne répond oui et Mireille farfouille et ne trouve pas. «Je vous en prends pour la prochaine fois», conclut-elle.

Les clients de «Ma petite épicerie» sont principalement des personnes qui ne peuvent pas se déplacer, âgées ou handicapées.
Mireille était auparavant chauffeur routier, habituée des grands axes. Elle faisait régulièrement Mâcon-Cavaillon. Sur les routes du Gers, elle apprécie de voir «des chevreuils, des perdreaux, des faisans… Il y a aussi une maison où je me rends, où les écureuils sont très nombreux, c'est magnifique».
Martine aime, de son côté, le contact avec les gens. Toutes deux n'arrivent pas encore à se verser de salaire.


Publié le 24/11/2018 à 07:19  | La Dépêche du Midi |

Des légumes frais et locaux «Aux Portes de Pujols»


Jean-Jacques Beurienne et sa fille Coralie. / DDM

Depuis quelques mois, en allant à l'espace commercial «Aux Portes de Pujols» (Labade), on peut voir, installé sur le parking du côté de la pharmacie, un stand qui présente des légumes selon la saison, des légumes très frais – carottes, poireaux, choux, navets, brocolis etc.- et des fruits comme des pruneaux de Dolmayrac, des pommes et des poires, des nectarines et des kakis… sans oublier les fromages artisanaux provenant, eux aussi, de petits producteurs locaux et préparés avec un savoir-faire artisanal unique. 

Derrière le stand, se tiennent Jean-Jacques Beurienne et sa fille Coralie qui accueillent leurs clients toujours avec le sourire. Originaire de la région parisienne, Jean-Jacques Beurienne s'est installé chez nous il y a déjà une quinzaine d'années et, après avoir été vendeur de savonnettes sur les marchés, un jour, il a eu l'idée de monter une petite épicerie ambulante pour fruits, légumes et fromages, ce qu'il a fait avec succès. Il n'est pas producteur lui-même, non, mais revendeur de tous ces produits qu'il sélectionne soigneusement et achète chez les producteurs locaux pour les revendre ensuite à une clientèle qu'il a su fidéliser par la qualité de ses produits et leur prix très abordable.


Publié le 13/01/2019 à 09:05  | La Dépêche du Midi |

Saint-Girons : L'itinérance en Couserans de «Château Ambulant»


Aurélie, devant son camion épicerie a renoué avec un métier du passé. / Photo DDM

Aurélie a travaillé plusieurs années en tant que chargée de communication dans la grande distribution. Sa prise de conscience de l'absurdité de l'organisation des réseaux d'approvisionnement l'a amenée à se lancer dans une aventure qui vient tout juste de voir le jour en Couserans, au lieu-dit Miramont d'en Bas. Elle a créé son épicerie mobile, et avec son camion jaune baptisé «Château Ambulant» acheté en Ariège et parfaitement équipé, notamment avec un présentoir construit spécialement par une métallière, elle sillonne les villages du Couserans.

Agriculture bio et produits du terroir
Elle propose tous les trésors de notre terroir, des légumes de saison, des fromages, du miel, des confitures, du pain, des graines, des céréales, mais aussi du café, du thé, du sucre, des conserves. Tous ces produits sont issus de l'agriculture biologique et de l'artisanat ariégeois. Les villageois qui vivent dans des hameaux dans lesquels l'offre alimentaire a depuis longtemps disparu, apprécient énormément la démarche d'Aurélie. 

Son souhait était de renouer avec une ancienne tradition de nos campagnes et montagnes qui existe encore dans certains endroits, le passage de l'épicier qui visitait les hameaux les plus isolés et qui apportait les dernières nouvelles du village voisin. Aurélie et son camion jaune sont le mardi soir de 17 heures à 19 heures à Montesquieu Avantès, le jeudi soir à la même heure à Audinac les Bains, le mercredi au marché du Mas d'Azil et le samedi place du Champs de Mars à Saint-Girons. Aurélie renoue ainsi avec le passé mais elle offre aussi la possibilité de consommer sain et bio. 

Elle a déjà d'autres projets, afin de proposer un service totalement adapté aux besoins de certains. Elle envisage de se déplacer dans les EHPAD pour proposer du miel ou des confitures, des tisanes, du café, que pourraient acheter des personnes âgées dépendantes, un peu comme si elles continuaient à faire elles-mêmes leurs propres achats dans un magasin. Elle veut aussi intégrer dans son projet les technologies modernes. Son site internet est en cours de création, il permettra dans quelques semaines de passer des commandes en ligne et d'être livré à domicile.


Publié le 16/01/2019 à 07:41  | La Dépêche du Midi |

Cazalrenoux : Piège et Razès, retour de l'épicerie ambulante


Benjamin redonne vie à l'épicerie ambulante. / Photo DDM

On n'avait pas vu cela depuis de très nombreuses années. Au lendemain du réveillon de la Saint-Sylvestre, un magnifique camion vert a sillonné les routes de la Piège et du Razès. C'est le nouvel épicier ambulant. Quelques coups de klaxon sur la place du village, la devanture s'ouvre, et Benjamin apparaît derrière le comptoir.

L'idée a germé en 2011. Mais comme toute idée, il lui a fallu le temps de s'épanouir, attendre que les planètes s'alignent.
Cuisinier de formation, Benjamin Wolff décide de se reconvertir dans la vente. Il fait ses armes chez un primeur, un charcutier, un caviste… Il ouvre même une épicerie sociale et solidaire, à Toulouse, en 2015.

«Le projet avait été monté pour la vallée de la Lèze. Mais les chemins de vie nous ont menés à Belpech».
Un coup d'œil sur la carte, et Benjamin constate l'absence de commerces au cœur de la Piège. Fort de son expérience, la petite idée prend racine. Elle passe à l'état de projet et finit par se concrétiser. «On était prêt pour l'été 2017, mais nous étions bien plus rapides que l'administration», s'amuse Benjamin.

Sur les étals du camion, on retrouve les produits de première nécessité, mais surtout des produits locaux que Benjamin a sélectionnés en arpentant les collines de la Piège, à la rencontre de nouveaux producteurs. «Nous souhaitons atteindre très rapidement 75 % de produits issus du territoire».

Le service ne s'arrête pas là. Dans quelques jours, un site Internet permettra à chacun de passer commande. En attendant, le camion va continuer de sillonner le territoire.
«La première semaine a été très encourageante. Je ne m'y attendais pas». En effet, la population a fait un accueil chaleureux au camion vert.
Souhaitons que cette belle initiative s'enracine définitivement.


Publié le 01/04/2019 à 09:22  | La Dépêche du Midi |  Ch.D.

Toulouse : Épiciers, itinérants, et de retour en centre-ville


Greg et Elo proposent fruits, légumes et petite épicerie tous les vendredis matin place Lafourcade. Ils sont aussi présents sur quatre marchés de plein-vent du sud-toulousain./ DDM, Frédéric Charmeux.

Après le poissonnier, voilà l'épicier. Tous les vendredis, «Greg et Elo» s'installent place Lafourcade à Toulouse. Bientôt ce sera à Saint-Etienne. Et le service pourrait s'étendre à la Métropole.
Pas de coups de klaxon comme dans les campagnes, mais le principe est le même. Chaque vendredi matin, place Lafourcade, Grégoire et Élodie, 23 et 24 ans, installent leur stand. Plus de sept mètres linéaires de fruits et légumes produits en agriculture raisonnée en Lot-et-Garonne et petite épicerie (velouté de betterave, confiture, gâteaux secs, etc.) 

Depuis janvier, les deux jeunes entrepreneurs se sont lancés dans une autre activité en plus des marchés : amener des produits de qualité en cœur de ville. «Nous avons fait le constat qu'à certains endroits, il manquait un service de proximité, détaille Gregoire. Nous avons donc contacté la mairie de Toulouse.» Du côté de la municipalité, la problématique est connue. Certes, il y a les marchés couverts. Pourtant, des associations de quartier ou de commerces ont fait remonter le manque certains services sur leur secteur. 

La proposition de Grégoire et Elodie a donc été étudiée de près. «L'idée, c'est de lancer un concept innovant, détaille Jean-Jcques Bolzan. Et d'aider des jeunes à se lancer. Nous avons donc vu avec les associations de proximité et avons choisi de tester le concept place Lafourcade et bientôt place Saint-Etienne.» «La différence avec les marchés, c'est que là, il n'y a pas la pression de la foule, analyse Elodie, petite-fille de producteurs qui a grandi entre les étals. On peut parler avec les gens». 

Selon les deux épiciers, huit clients sur dix habitent le quartier Saint-Michel ou le Busca et la majorité d'entre eux sont des retraités. C'est le cas de Micheline, 69 ans. «Je les ai découverts en sortant du métro. Depuis je viens tous les vendredis ! C'est une très bonne initiative.» Initiative qui pourrait bien faire des petits…

Repères : Le chiffre : 2
services itinérants > Proposés à Toulouse. Depuis fin 2017, un poissonnier ambulant s'installe en ville. Il est rejoint depuis janvier par les épiciers. D'autres services pourraient suivre.
« On a fait le constat qu'il manquait des services de proximité dans certains quartiers. Nous avons démarché la mairie, ça a matché. » Grégoire Delapierre, épicier ambulant
 

Partagez sur les réseaux sociaux

Catégories

Autres publications pouvant vous intéresser :

Commentaires :

Laisser un commentaire
Aucun commentaire n'a été laissé pour le moment... Soyez le premier !
 



Créer un site
Créer un site