Graulhet : Rétro Janvier 2019 -1-

8/11/2019

  GRAULHET : Du Bruc à Ricardens  



  Graulhet : Rétro Janvier 2019 -1- 


Publié le 02/01/2019 à 07:50  | La Dépêche du Midi |   G.D.

Dans les maisons de retraite aussi, on sait faire la fête


Sourires radieux et bonne humeur pour la fin d'année dans les Ehpad. / DDM, M.N.

«Dans les maisons de retraite, aussi on sait faire la fête», lance Jeanine. «Vivement le début d'année qu'on puisse se reposer», renchérit sa voisine de table de la maison de retraite du Pré-Millet. Car la fin d'année a été animée, et elles, comme les autres résidents, ont profité des instants festifs préparés par la responsable de l'animation, Marlène Nespoulous, comme l'a fait Gwenaelle Céleste à l'Ehpad St-François et Justine Gaillac, avec Guylaine, à l'hôpital. Au Pré-Millet, les festivités ont débuté le 13 décembre avec Albert, aide-soignant dans l'établissement, qui s'est offert un beau succès en reprenant succès anciens et chants de Noël. 

«C'était une occasion de le voir autrement qu'en blouse blanche pour la première fois», reconnaît Marlène, elle aussi, grisée par l'entrain général. Le 18, c'est la chorale Art et Musique qui a fait chanter les 80 résidents. Trois jours plus tard, le marché de Noël a pris possession des lieux, offrant un moment d'échanges entre résidents, familles, personnels et bénévoles de l'association Vivre ensemble chez nous qui ont réalisé maints objets et surtout gourmandises. Il en a été de même dans les deux autres structures. «Tout le monde a joué le jeu pour ce moment de retrouvailles joyeuses. Il y a même deux familles, qui n'ont pas de proches ici, qui ont fait des gâteaux». 

Le temps de déguster le repas de Noël des Vieux Travailleurs, agrémenté d'une animation musicale, et les anciens ont fait le grand tour de ville avec le Petit Train du Père Noël. «Une joyeuse sarabande, chacune et chacun racontant ses souvenirs sur la rue ou leur quartier traversé par le convoi», se félicite Marlène, toujours prompte à faire travailler la mémoire de ses aînés. À Noël, il y a eu le repas amélioré avec les familles venues partager le mousseron de foie gras et la bûche. Enfin, après les contes de Noël, le goûter du même nom et le loto de fin d'année, le repas de fête du 1er de l'An a fermé un millésime festif haut en couleur et en animations. «Ils ont eu l'air plus fatigués que d'habitude ! Mais tellement plus heureux !», conclut l'animatrice.


Publié le 02/01/2019 à 19:25  | La Dépêche du Midi |    J.Marc Guilbert

Un gendarme sauve la vie d'une sexagénaire coincée sous son portail en pleine nuit


Antonia Alcaraz aux côtés de son sauveur le maréchal des logis chef Florian Cano. / DDM, photo JMG.

Dans sa chambre d'hôpital à Lavaur, la Graulhétoise Antonia Alcaraz se remet tout doucement du terrible accident domestique dont elle a été victime dans la nuit de jeudi à vendredi juste devant chez elle, coincée sous son portail métallique pesant plusieurs dizaines de kilos.

À ses côtés, le gendarme Maréchal des logis chef Florian Cano qui lui a sauvé la vie avec deux de ses collègues est venu cet après-midi prendre de ses nouvelles. La sexagénaire n'a rien oublié de cette chute en pleine nuit qui lui a coûté une triple fracture du bassin et quelques contusions : « Il était 1 h 30 du matin environ et je me suis réveillée. J'ai bien senti qu'il était en train de geler dehors alors j'ai pensé qu'il fallait absolument que j'aille protéger le compteur d'eau avec du polystyrène. » Seule chez elle, Antonia s'est bien couverte et est allée dehors mais la boîte du compteur était obstruée par l'énorme portail en fer coulissant. En panne, le portail était sorti de ses rails et posé contre la clôture : « J'ai voulu le dégager un peu mais il était trop lourd. J'ai forcé et je me suis empêtré les pieds. En tirant, le portail est tombé sur moi. »

Dehors, il devait faire ? 3 ou ? 4 degrés. « J'ai pensé que j'allais mourir. J'avais très mal et j'ai pensé à ma sœur jumelle qui allait me découvrir comme ça au petit matin. J'ai pensé qu'à son tour elle ne survivrait pas. »

Le gendarme la découvre par hasard
Près de 45 minutes plus tard, le hasard fera que le gendarme Florian Cano rentrait justement à son appartement : « On avait fini la patrouille et je rentrais à vélo chez moi. Ce n'est pas très loin de la brigade de Graulhet. Arrivé à l'angle du boulevard de l'Egalité et de la rue Claude-Nougaro, j'ai entendu comme un gémissement très faible. J'ai continué sur quelques mètres puis dans le doute je m'en suis retourné. »

Torche en main, Florian Cano, 31 ans cherche d'où peut provenir la plainte et découvre dans un angle mort le portail au sol et Antonia à bout de souffle : « Impossible de relever seul le bloc de fer. Je l'ai un peu soulevée pour la soulager en le reposant sur mes genoux. Puis j'ai appelé mes collègues avec le téléphone de mon autre main. » Elles sont très vite arrivées sur place à leur tour et, à trois, ils ont pu relever le portail. Les pompiers alertés ont porté secours à Antonia Alcaraz polyfracturée, en hypothermie à 34° que les gendarmes avaient placé en position latérale de sécurité en attendant l'ambulance. Pour le lieutenant Lemorvan, chef de brigade : « Tout le monde a très bien agi. Il a fait preuve d'attention et de curiosité. Sans cela, Mme Alcaraz n'aurait pas été sauvée. »

Et Antonia ne tarit pas d'éloges : « Je sentais que j'étais en train de partir, je ne pouvais plus respirer. C'était comme mon dernier souffle quand j'ai entendu sa voix. Cet homme, c'est ma bonne étoile et elle est passée près de chez moi le 28 décembre. C'est merveilleux. » Il aura fallu un concours de circonstances incroyable pour que cette Graulhétoise soit sauvée. Il lui faudra maintenant plusieurs semaines de rééducation pour retrouver sa maison : « Mais promis l'an prochain, j'attendrai que ma sœur Rose soit là pour aller protéger le compteur... »


Publié le 03/01/2019 à 03:48  | La Dépêche du Midi |   
 
L'ACPG sur tous les fronts


Les adhérents. / Photo DDM

On aura beaucoup vu l'ACPG sur des interventions publiques en 2018. En spectacle bien sûr sur son nouveau site de l'avenue Marcel-Pagnol, en juillet dernier, mais aussi sur l'inauguration de la plaque souvenir du colonel Naudy, sur la façade de la maison qu'il a jadis fréquentée, lors des cérémonies du centenaire de la fin de la Première Guerre mondiale, en tenues d'époque sur les deux événements, et au congrès national des organisateurs de spectacles historiques à Vannes.
Pour le spectacle 2019, qui sera donné les 19, 20 et 21 juillet, l'association s'appliquera à mettre «Graulhet au cœur de la Grande Histoire de France». Un nouveau scénario à découvrir.


Publié le 06/01/2019 à 09:43  | La Dépêche du Midi |   G.D.

Alain Ricard a imprimé le dernier numéro d'Arc-En-Ciel


Alain Ricard avec le dernier N° d'Arc en Ciel. / DDM.G.D.

Couverture multicolore réunissant une grande partie de celles qui ont fait les quatre décennies de parutions, la dernière édition de la revue culturelle Arc en Ciel vient de sortir, et c'est un vrai crève-cœur pour ceux qui l'ont créé et comme Gabriel Rouyre, signé le dernier éditorial «Terminus». «Puisque la relève ne s'est pas faite et même si certains lecteurs nous ont fait part de leurs regrets de voir disparaître Arc en Ciel, on n'interrompt pas une telle aventure sans un brin d'amertume. Sa vocation première – je me plais à le répéter une dernière fois- était de promouvoir la culture au sens large à Graulhet. Il faut croire que nous n'avons pas trop mal réussi…», constate et regrette le rédacteur en chef. 

«Il nous restera, jusqu'à notre fin, la satisfaction d'avoir initié cette entreprise et de l'avoir menée, bénévolement bien sûr, pendant quarante années». Et de passer en revue tous ceux et celles qui ont participé à ces 154 numéros, comme les plus assidus, Henry Manavit, Jean-Claude Durand, Jean Chabbal, Joëlle Antoine, Christine Denaux, Cécile Durand ou Michel Larrue. Mais encore les distributeurs et les imprimeurs. Dans le contenu de cet Arc en Ciel hiver 2018-2019, on retrouve les auteurs habituels, auxquels s'ajoutent Christian Laux, Rose-Marie Peyruc, André Moussière, Paul Arene, ou Philippe Benos. 

Parmi les rubriques, outre la traditionnelle page en occitan, des textes sur «quelques visages de Graulhet», «les boutiques du Mercadial», «un été à Graulhet», un savoureux «crêpage de chignons en 1 747» autour du four seigneurial, les «inondations de 1930» dans tout le Tarn, «un Noël à Brousse en 1 700», et pour conclure une riche ultime parution la photo du comité de rédaction qui dit «au revoir» à ses fidèles lecteurs d'ici et d'ailleurs, déjà déconcertés, par la disparition définitive de ce support culturel éclectique et référence. Arc-En-Ciel est disponible chez les distributeurs habituels.


Publié le 08/01/2019 à 08:34  | La Dépêche du Midi |   

10 % des nouveaux Tarnais ont choisi de s'installer à Graulhet


La ville de Graulhet a gagné près de 10% d'habitant en 2018. / Photo DDM

Le Tarn a gagné 8 300 habitants et Graulhet une hausse de 6.8% d'habitants. Sur les trois villes qui ont connu une croissance démographique, Graulhet est la seule à ne pas se situer en bordure de l'A68. Entretien avec Claude Fita, le maire de Graulhet.

Comment expliquez-vous cette hausse de 6,8 % ?
C'est le résultat des efforts menés depuis 2008 pour changer l'image de la ville et la rendre attractive. Nous avons dynamisé la ville sur le volet économique. Quatre filières sont aujourd'hui structurées avec le cuir bien sûr (82 entreprises et 650 emplois), mais aussi des locomotives dans le domaine de la chimie verte comme Weihsardt, quatrième fabricant mondial de gélatine, ou Amiflor (engrais).

Autre industrie forte à Graulhet, le bâtiment avec KP1, Sofema, Midi-Prefa, etc., ou encore des industries dotées d'un savoir-faire unique comme Mecaform, Accor.
La ville est également riche culturellement avec nos compagnies artistiques et notre talentueuse imprimerie Escourbiac qui a obtenu trois cadrats d'or et compte plus d'emplois que d'actifs, preuve d'une activité économique florissante.

Voyez-vous d'autres atouts ?
Oui. Nous avons amélioré le cadre de vie en jouant la carte du développement durable et en soutenant et développant les services à la population. La ville est dotée de deux crèches, quatre groupes scolaires, des centres de loisirs à la pointe en matière d'activités, un lycée, un collège. Côté santé : un centre hospitalier, une maison de santé qui sera inaugurée mi-2019, mais aussi des services aux personnes âgées sans oublier tous les équipements culturels (cinéma, forum, médiathèque) et sportifs (piscine, terrains de sport et gymnase).

Et en matière d'habitat ?
C'est l'atout indéniable de la ville : des biens qualitatifs peu onéreux à proximité de Toulouse. Nous avons réhabilité les quartiers : hier En Gach, aujourd'hui Crins et demain Le Gouch. Cela a également contribué, avec la vidéoprotection et l'action des forces de l'ordre, à faire diminuer le sentiment d'insécurité.
Graulhet réunit les ingrédients qui permettent d'attirer des populations nouvelles.


Publié le 09/01/2019 à 08:08  | La Dépêche du Midi |     

Les bénévoles Donneurs de Voix montent le volume


Hélène Cornu, François Therroin et quelques autres bénévoles de l'association le mercredi après-midi. / Photo, DDM G. D.

Après quelques années d'interrogations, l'association des Donneurs de voix bénévoles de la Bibliothèque Sonore repart sur une nouvelle dynamique, poussée par l'implication sans faille de la présidente Hélène Cornu et de son équipe «historique» . Les bénévoles se sont emparés de nouvelles techniques.

«Ils enregistrent les livres sur leur propre ordinateur, les transmettent via Internet. Nous les gravons sur CD puis les mettons en circulation, en même temps que nous les proposons, comme les 115 autres bibliothèques sonores de France, pour une mise en ligne sur le réseau national», rappelle un membre de l'association.
Ils sont une dizaine sur Graulhet à prêter leurs voix avec ou sans accent. La tâche est conséquente puisque chacun reconnaît que pour un livre de dix heures il convient d'en travailler 30, en se reprenant sans cesse.

Monique Blaviel, qui a connu l'époque des cassettes audio, reste la plus ancienne avec plus de 30 ans de vêcu comme donneuse de voix.
«Pour le choix de l'enregistrement, c'est le donneur de voix qui propose, car il est reconnu qu'il est difficile d'enregistrer un livre sur lequel on n'accroche pas», confie-t-elle.

Par exemple, une donneuse axée sur la psychiatrie vient d'enregistrer : «Votre cerveau n'a pas fini de vous étonner», qui est un véritable succès en librairie.
«Nous vérifions simplement qu'il n'ait pas déjà été enregistré», explique Hélène Cornu qui, tous les mercredis après-midi, réunit au local qu'occupe l'association à la médiathèque ses consœurs pour les retours et les envois en franchise postale des œuvres.

1634 livres sur Graulhet
Graulhet dispose de 1 634 livres qui peuvent être expédiés aux 55 inscrits qui bénéficient des prêts entièrement gratuits sur le département. Des romans, des policiers, des biographies, des historiques, des régionalistes, des revues ou de la littérature jeunesse. Une belle bibliothèque qui va disposer cette année d'un site Internet entièrement dédié au catalogue maintenant conséquent, avec présentation des nouvelles sorties. Un plus pour les malvoyants tarnais qui auront ainsi tous les «quatrièmes de couverture» à l'écoute.


Publié le 10/01/2019 à 07:50  | La Dépêche du Midi |     

Des travaux sur les îlots de la rocade


Des travaux sur les îlots de la rocade / Photo DDM

Il y a du nouveau sur les îlots de la rocade situés entre le carrefour des Voûtes et le giratoire de l'Europe.
Sur la place des graviers des îlots séparant les deux sens de la circulation se trouve désormais un béton coloré.
Les travaux ont été effectués en régie par l'équipe municipale de la voirie.

Si la couleur rose agrémente agréablement le paysage urbain, l'objectif n'est pas esthétique. Il s'agit avant tout de diminuer la quantité de travail que demande l'entretien de ces espaces. Car la présence de végétaux sur les îlots demande un entretien régulier.
Désormais exempts de végétation, ces îlots ne demanderont aux employés municipaux qu'un entretien minime, ce qui leur permettra d'intervenir plus fréquemment sur d'autres secteurs de la ville.


Publié le 11/01/2019 à 07:50  | La Dépêche du Midi |   J-C Clerc

Plein succès pour la «transversale» de la navette


La petite navette assure chaque mois des miliers de transports. / Photo DDM

Depuis la rentrée de septembre, l'organisation de la navette a été repensée. L'idée d'un circuit réalisant une «transversale» au cœur de la ville a été couronnée de succès avec un nombre accru de voyageurs. Nouveaux horaires et nouveaux circuits étaient au programme de la rentrée scolaire. Depuis septembre, les Graulhétois empruntant ce service gratuit ont dû revoir leurs habitudes. Ce sont désormais trois lignes qui sont proposées au départ de la gare routière en direction de Saint-Pierre, la plaine de Millet et la Bousquétarié. Cette dernière réalise une «transversale» de la ville attendue depuis longtemps par les usagers. En septembre, sur les 1 912 trajets réalisés, 1 589 concernaient cette ligne. En octobre, ils ont été 1 430 sur 1 773 et en novembre l'activité de cette ligne était de 2015 voyages sur les 2 287 enregistrés sur l'ensemble des trois lignes.

La compétence transport a été transférée à l'agglomération Gaillac-Graulhet. Le transport est financé par une taxe dite «versement transport» prélevée auprès des employeurs. Cette taxe doit aujourd'hui être harmonisée progressivement sur le territoire, les communes ayant des taux différents, jusqu'à atteindre 0,55 %. Graulhet avait un taux très bas (0,05 % de la masse salariale). Cette taxe, prélevée auprès des employeurs publics et privés de plus de onze salariés devrait permettre de faire évoluer le réseau actuel et l'offre de transport. Si la compétence est intercommunale, c'est la SPL qui assure la mise en œuvre de la navette. 

Le travail de réorganisation qui a donné vie à cette ligne qui traverse la ville de la Molière à La Bousquétarié, matin et soir du mardi au dimanche, a été réalisé en concertation avec elle. Cette réflexion s‘inscrit dans un cadre plus général repensant la mobilité et les déplacements dans la ville, incluant la gare routière et les déplacements doux». Quant au succès sans appel de cette ligne 2, il pourrait amener à une augmentation du nombre de trajets quotidiens où à l'extension du circuit jusqu'aux jardins partagés qui ne sont pour l'heure desservis par aucun système de transport en commun. Interrogés sur le sujet le 24 décembre dernier, les services n'ont pour l'heure donné aucune réponse quant à ces pistes ou à leur examen éventuel.
     

Publié le 11/01/2019 à 07:50  | La Dépêche du Midi |   

Une Ola toujours aussi énergique


Les responsables des ateliers font vivre l'association. / Photo DDM

Deux cent quarante adhérents ont participé à la cérémonie des vœux de la OLA mardi après-midi. Comme toujours, la manifestation offerte aux adhérents s'est déroulée autour d'un bal et d'un goûter en présence des élus municipaux et départementaux.

Avec 746 adhérents au compteur, l'association a déjà un effectif équivalent à celui du mois de mars l'an dernier. Outre les dizaines d'ateliers – des langues aux sports en passant par l'art floral ou la couture – l'association propose des animations et des sorties offertes aux adhérents. Après cette cérémonie des vœux, ils auront rendez-vous en avril pour le spectacle de cabaret des Vegas et en juin le pique-nique de fin d'année qui aura lieu à Moulayrès. La troupe Génération Chanson se produira le samedi 9 mars pour donner un tout nouveau spectacle au Forum qui sera ouvert à tous. Comme l'an dernier, il pourra être amené à «tourner» dans la région.

Les dix ans en ligne de mire
D'ores et déjà, les bénévoles commencent à préparer la fête des dix ans de l'association qui aura lieu en mars 2020. «Il faut déjà préparer tout cela, signer les contrats, réserver la salle… L'idée de la soirée est déjà là», confie André Jammes, président de l'association. Ce qui est certain, c'est qu'elle sera différente de celle qui a été donnée pour les cinq ans de la OLA. La troupe Génération Chanson interviendra, mais pas seulement, l'association ayant à cœur de s'attacher les services d'un artiste reconnu.


Publié le 12/01/2019 à 08:39  | La Dépêche du Midi |  G.D.

Gendarmerie : forte hausse des interventions


Le commandant Badeitz à droite, le lieutenant Le Morvan, à gauche, gendarmes et élus au milieu. / DDM G.D.

Uniformes d'apparat impeccables, les 31 femmes et hommes de la gendarmerie de Graulhet ont eu, ce jeudi, les honneurs de la visite du commandant Badeitz, de la compagnie de Castres, pour la traditionnelle inspection annoncée.

Une réception qui a permis au lieutenant Le Morvan, arrivé le 1er août dernier, d'accueillir la plupart des maires du secteur, les représentants d'autres brigades, mais surtout de faire le bilan sinon de ses cinq premiers mois dans le Tarn, d'une année d'interventions et d'activités. Et de recevoir les félicitations de son supérieur à l'issue de la présentation. Côté chiffres, la brigade intervient sur un secteur de 140 km2, huit communes. «Avec un gendarme pour 475 habitants, ce qui fait un bon ratio», assure l'officier. 

Sur un total de plus de 47 000 heures, l'activité est essentiellement partagée entre la surveillance générale (41,5 %), les enquêtes judiciaires (44,5 %) et la police de la route (5,01 %). En 2018, la brigade aura réalisé 124 interventions de plus qu'en 2017. Un chiffre conséquent quand on compare à l'exercice précédent avait annoncé un recul sensible. Les chiffres des vols avec violences ont considérablement baissé. Le nombre de gardes à vue a bien augmenté – 32 de plus que lors de l'exercice précédent- et le rapport note une certaine stabilité dans celui des accidents de la route, une baisse conséquente des cambriolages et un recul des faits élucidés.

Ce sont les actes de délinquance qui ont augmenté de 8,9 % par rapport à 2017, qui interpellent le plus les militaires. Dans les objectifs, le lieutenant Le Morvan, comme ses adjoints, le major Rossignol, et l'adjudant-chef Jonckheere ont priorisé le maintien des efforts dans tous les secteurs d'intervention, et en particulier sur ceux concernant les contrôles routiers et les délits associés, vitesse, alcoolémie et stupéfiants.

«Un bilan d'activité qui permet de cibler les secteurs dans lesquels la brigade peut s'améliorer et de préparer les défis de 2019. En maintenant les efforts sur l'activité judiciaire et la sécurité routière qui nécessitent un fort engagement», a conclu le commandant de compagnie.


Publié le 14/01/2019 à 07:43  | La Dépêche du Midi |  G.D.

Club omnisports : une continuité sereine


Marc Maroule, Béatrice Vicente et Blaise Aznar à la tribune. / DDM G.D.

Absent pour raison de santé, Jean-Luc Cathalau a été réélu par procuration et à l'unanimité à la présidence de l'Omnisports, vendredi soir lors de la réunion des huit sections qui la composent.

Béatrice Vicente, trésorière depuis 18 ans, a géré cette élection pour laquelle l'ancien secrétaire du rugby et toujours licencié au Sporting, était candidat – unique- à sa propre succession. Le poste de secrétaire reste vacant. L'ordre du jour mentionnait la présentation et la validation des comptes de l'Omnisports pour la saison 2106-2017. C'est Marc Maroule, commissaire aux comptes, qui a présenté les chiffres fournis par le cabinet Kpmg, qui font état d'un produit d'exploitation de 894 000 €, à la conclusion desquels, il a noté «un résultat qui s'est légèrement dégradé, mais un bon bilan dans l'ensemble malgré le déficit».

Des poids lourds aux petits nouveaux
Cette situation a donné à Blaise Aznar, adjoint aux sports, matière à rappeler la vocation de l'association. «L'omnisports inculque les valeurs qui nous sont chères.
Une partie de la subvention versée par la collectivité va à l'éducation et nous allons veiller à sécuriser la somme allouée et la convention qui nous lie pour les années à venir».

Cette confirmation a satisfait les présidents et représentants de sections présents.
Parmi eux, le rugby et la natation, par le nombre de licenciés, font figure de poids lourds, et le tennis de table, adhérent à l'Omnisports depuis seulement quelques mois, figure de «petit nouveau» avec ses 44 adhérents, mais avec la grande implication de son président Eric Moreau.
«Pour nous, entrer à l'Omnisports c'est accéder à davantage de reconnaissance et de visibilité. C'est aussi profiter des installations et des services de cette structure sportive».


Publié le 14/01/2019 à 09:16  | La Dépêche du Midi |   Daniel Drouet

Graulhet tombe avec les honneurs à Castanet


Lucas Lecomte va inscrire son premier essai pour Castanet. / Photo DDM, D.D.

«La frustration de la victoire.» Cette phrase est de l'entraîneur des arrières castanéens, Eric San Vicente à l'issue d'une rencontre à l'image du temps.
Entre les mêlées, les blessures, les palabres, les cartons et une bonne générale à la 63e, le temps de jeu fut très inférieur à la normale.

D'un côté une équipe de Castanet dont on connaît le jeu de mouvement et de l'autre une formation de Graulhet très habile à brouiller les cartes en s'appuyant sur tous les paramètres composant la mêlée.
Et les locaux n'ont pu se sortir de ce piège et surtout élever le rythme. Une première mi-temps des plus anecdotiques et une seconde peut être plus élevée mais sans plus. Castanet avait atteint son objectif à la 64e en obtenant le point du bonus offensif. En effet, après s'être assuré la victoire (score 21 à 7 à la 43e), les locaux inscrivaient le quatrième essai (4 à 1).

Et comme Graulhet n'avait pratiquement rien montré offensivement, la cause semblait acquise. Erreur : le manque de maîtrise, de sérénité, a enlevé bêtement ce bonus à quatre minutes du terme. Même dans un jour moins étincelant, Castanet avait l'occasion de faire le plein.


 
 

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