Graulhet : Rétro Juin 2018 -1

4/1/2019

GRAULHET : Du Bruc à Ricardens

Graulhet : Rétro Juin 2018 -1-

Publié le 01/06/2018 à 07:42 | La Dépêche du Midi | J-C C.

Quand les voyages forment la jeunesse

Les élèves allemands accueillis salle de la République./ Photo DDM, J-C C

Depuis plus de cinquante ans la ville de Graulhet est jumelée avec Prien Am Chiemsse en Allemagne. Depuis septembre 1965, les amitiés se sont liées dans le cadre des nombreux échanges dont ceux entre les établissements scolaires des deux villes.

Cette année, trente-cinq élèves des classes de cinquièmes aux troisièmes ont participé à l'opération. En février, ils ont visité la ville de Priem, été reçus en mairie et dans les écoles, visité le musée BMW Munich, la citadelle de Salzbourg et le château de Louis II de Bavière. «Il y a les incontournables mais le programme est modifié chaque année», souligne Stéphane Raymond, professeur d'allemand au collège, qui précise : «Il y a tellement de demandes du côté allemand qu'ils sont obligés de demander aux élèves de ne venir qu'une seule fois».

Cette année, les élèves allemands n'ont pas pu, pour des raisons météorologiques, visiter le Sidobre. Ils ont, en revanche, pu visiter Albi et le musée Toulouse-Lautrec, Cordes, des caves et la chaîne de montage de l'A380 à Toulouse, dans un programme assez soutenu. Ils ont aussi participé à des cours et surtout à un «escape game» semi-numérique sur le thème des contes dans le collège. «Cette expérience les a amenés à travailler ensemble. L'objectif était d'arriver à ouvrir un coffre dans lequel se trouvait le cœur de l'amitié franco-allemande», explique Stéphane Raymond.

Lors de la réception en mairie, Claude Albouy, adjointe au maire en charge de la culture, a souligné la portée symbolique de la salle de la République, «le cœur de la ville où se déroule le conseil municipal, les élections mais aussi les mariages et où on retrouve tous les symboles de la République», soulignant que «les échanges culturels et sportifs ont permis depuis des décennies de nous connaître et mieux nous apprécier».

Chaque élève allemand a exprimé publiquement à l'assemblée ses remerciements en français. Après quelques échanges de présents, les convives ont partagé le verre de l'amitié.
La Bavière sera à l'honneur le 22 septembre avec un artiste, clown, fantaisiste et musicien, qui ouvrira la prochaine saison culturelle.

Publié le 02/06/2018 à 07:20 | La Dépêche du Midi |

Le Rotary engagé au Népal

Les deux infirmiers tarnais et les responsables du Rotary Lavaur-Graulhet. / Photo DDM

En mars dernier, Thibaut Tirefort, un Graulhétois de 23 ans, infirmier aux urgences d'une clinique albigeoise, et Mathieu Guitard, le même âge, infirmier à Toulouse, ont assuré une action humanitaire dans un dispensaire népalais. Une collecte de fonds leur a permis d'assurer le voyage et l'acheminement de matériels en faveur de populations dans le besoin dans des conditions précaires d'interventions. Et dans ce cadre, l'aide du Rotary Lavaur-Graulhet de 2 000 € leur a été précieuse. En début de semaine, ils ont été reçus par les représentants du Rotary afin de relater leur périple.

Publié le 03/06/2018 à 13:04 | La Dépêche du Midi | G.D.

Basket-ball : une super équipe de filles

Une belle saison se termine. / DDM

Plus de quarante ans après l'équipe féminine du SC Graulhet, qui jouait en Nationale 1, les basketteuses U 17 du Sporting , loin du haut niveau viennent de signer une année de jolis succès et de performances ? Après la saison dernière très prometteuse, l'équipe des filles entraînée par Mamah Salah, avait pour objectif de continuer sa progression et se qualifier pour la poule Pyrénées 1. Chose faite pendant la phase de qualification avec une seule défaite face au TCMS (vice-championne Midi-Pyrénées l'année dernière). La qualification en poche, il était alors question de figurer le mieux possible au classement.

Mais au vu de la poule très relevée avec TCMS, Carmaux, La Loubere et Roquette le but était de jouer les troubles fêtes. «Mais c'était sans compter sur le courage, le travail et l'abnégation qui caractérisent ce groupe» reconnaissent un groupe de parents qui accompagne l'équipe. Car en créant la surprise de gagner au TCMS, après une formidable rencontre, et surtout la double victoire face à leur bête noire : Carmaux, elles ont réussi à se qualifier pour les demi-finales régionales. Elles auraient même pu accrocher la première place s'il n'y avait pas eu cette malheureuse défaite à La Loubere.

Leur parcours valeureux s'achèvera finalement aux portes de la finale face à une belle équipe de Tarbes. À cela, il ne faut pas oublier la qualification en demi-finale de coupe contre Lavaur. «Donc encore bravo les filles pour votre parcours et aux émotions procurées à tous les fidèles supporters tout au long de la saison». La relève qui tarde à venir est peut-être là.

Publié le 03/06/2018 à 13:05 | La Dépêche du Midi |

Dadou cyclotourisme à l'heure espagnole

Dernièrement 8 membres du club cyclo Dadou cyclotourisme ont réalisé un séjour cycliste à Cambrils (Espagne) Au programme, de belles sorties encadrées pas les guides locaux dans le montagneux arrière-pays Catalan. Au total ce sont près de 500 km qui ont été parcourus. Plusieurs niveaux de difficultés étaient proposés. Ce séjour a été aussi l'occasion de faire participer les familles à ce stage sportif.

En effet c'est avec les épouses et les enfants que nos cyclistes ont passé une semaine «Espagnole». Les après-midi étaient consacrés aux visites touristiques (Barcelonne, Tarragnone, Port Aventura pour le bonheur des petits et des plus grands...) et la plage. Quant aux enfants, ils ont pu profiter de la piscine et de l'animateur de l'hôtel. De l'avis de tous, l'organisation et les parcours sur des routes impeccables ont permis de passer des moments inoubliables.

Publié le 04/06/2018 à 07:40 | La Dépêche du Midi | G.D.

Les filles à l'honneur pour la soirée des Trophées

Camille Gau, nominée dans la catégorie jeunes arbitres. / DDM G.D.

Avec un titre de champion de France dans la vitrine, le rugby tarnais va honorer ce samedi 8 juin au forum, les plus humbles serviteurs et pratiquants de ce sport. Une nouvelle fois, le président Alain Rey va faire le déplacement et cette fois, après les tournois, pour prendre le pouls de ce rugby amateur qui fait vivre le dimanche tant de villes et de villages. Joueurs, dirigeants et bénévoles seront à l'honneur, avec des trophées pour les plus méritants et mention pour le rugby féminin. La capitaine de l'équipe de France féminine, Gaëlle Hermet, sera la marraine d'une soirée au cours de laquelle les filles tarnaises seront largement mises à l'honneur dans plusieurs trophées.

Pour fêter le 30e anniversaire de son partenariat avec le Comité du Tarn, la Société Générale a délégué Jérôme Cazalbou, bien connu du milieu du rugby autant pour ses prestations sportives entre 1989 et 1996 (7 titres de champion de France, 1 titre de champion d'Europe, 4 sélections en équipe de France) que pour ses prestations télévisuelles. «Pour chaque prix ou challenge, les lauréats recevront un trophée du partenaire correspondant et Le trophée spécial 2017/2018 réalisé par le sculpteur tarnais Casimir Ferrer pour le compte de son association «Mille étoiles pour l'enfance» se félicite Alain Rey.

«Tout au long de la saison, et dans toutes les catégories, la vie du rugby tarnais est ponctuée par différents challenges qui mettent en lumière petits et grands exploits de nos équipes. Ces challenges, créés et animés par notre Comité, existent grâce au soutien de nombreux partenaires qui, comme vous, misent sur les valeurs de notre sport pour développer leur image. Afin de mettre à l'honneur à la fois nos clubs, leurs joueurs, entraîneurs et dirigeants, et nos partenaires, nous souhaitons regrouper autour d'une bonne table toute la famille du rugby tarnais pour une soirée de fête au cours de laquelle seront distribuées les récompenses de la saison».

Tous les clubs tarnais ont reçu l'invitation à cette soirée qui sera précédée de l'assemblée générale du Comité départemental (18 h-Stade Noël Pélissou). 21 clubs et 24 acteurs du rugby tarnais qu'ils soient dirigeants, jeunes joueurs, arbitres, ou éducateurs) qui ont obtenu une nomination dans un des 17 trophées. Parmi les régionaux de l'étape, Camille Gau, jeune arbitre graulhétoise, fille du président du Scg et Gérard Mauriès, bénévole de tous les instants au Sc Briatexte.

Publié le 05/06/2018 à 07:39 | La Dépêche du Midi | J-C Clerc

900 écoliers et collégiens ont couru pour la bonne cause

Ecoliers et collégiens ont effectué des milliers de tours de stade./ Photo DDM, J-C C

Pour les collégiens et les écoliers, «solidarité» n'est pas un vain mot. Vendredi, ils étaient 900 à participer à la course organisée par l'association Les Solidaires de Pasteur au stade Noël-Pélissou.
Au collège, il y a pléthore d'activités. Le sport, les arts… Mais aussi le club d'activité des «Solidaires» qui a pour vocation de promouvoir la solidarité mais aussi la participation des élèves à des actions concrètes.

Ils sont ainsi 23 à donner une heure de leur temps chaque semaine avec au programme la vente de gâteaux au profit de l'Unicef ou l'emballement de cadeaux lors des fêtes de fin d'année.
«Cette année, 1 000 euros ont pu être collectés pour l'Unicef», souligne Marie Bouchard, enseignante responsable du club d'activité.

Ce dernier organise aussi chaque année un évènement d'envergure. Pour cette sixième édition de la course 900 élèves ont été accueillis dans l'enceinte sportive. Parmi eux les 450 collégiens venus à pied de Louis-Pasteur, ce qui permet une «mise en jambe» puis un temps de récupération après l'effort. L'autre moitié des participants était constituée d'écoliers de la ville et de Briatexte. «Ce sont des élèves des classes du CE2 au CM2 qui vont venir au collège à Graulhet», souligne Marie Bouchard.

Cette année, l'action a été réalisée au profit de l'association «Un geste pour un sourire». Cette dernière - qui organisera la Dadou Run le 22 juin - vient cette année en aide à une enfant atteinte d'une maladie orpheline. Avant de courir les élèves ont eu à trouver des parrains qui s'engagent à verser une somme pour chaque tour effectué durant les 50 minutes de course. Parmi eux on trouve des particuliers mais aussi des entreprises qui parfois s'engagent directement auprès de l'association. Les commerçants soutiennent aussi l'action en permettant de donner aux participants des tee-shirts souvenir de cette journée. «Cette action a permis de collecter en six courses 40 000 euros», explique Marie Bouchard. Ici comme ailleurs, ce sont les petits ruisseaux qui font les grandes rivières.

Publié le 06/06/2018 à 07:46 | La Dépêche du Midi | G. D.

Le Football-Club retrouve l'élite régionale

Michel Cuxac et Patrice Insa, deux artisans de la montée. / DDM G.D.

Le Football-Club graulhétois n'aura perdu qu'un seul match en championnat cette saison au terme de laquelle il a logiquement fini premier de poule et se retrouve partant pour la prochaine dans l'élite régionale 3. Une réussite qui ne doit rien au hasard si l'on en croit Michel Cuxac, dirigeant emblématique du club. «L'arrivée de Patrice Insa associé à Zoubir Amdouni a fait gagner en maturité le groupe senior qui se connaît depuis longtemps».

Patrice Insa, les raisons sont multiples. «Mentalement, l'équipe a été très forte. Nous finissons meilleure défense de toutes les poules de PL avec seulement 16 buts encaissés. Des jeunes comme Mathias Gontier se sont révélés, mais c'est tout le groupe qui a progressé tactiquement. Notre victoire contre le FC Inter a servi de déclencheur».

Mais le technicien est aussi satisfait du comportement global de ses gars. «Nous avons appris à fonctionner au respect. Entre soi, entre joueurs et entraîneurs comme dirigeants. Les gars doivent avoir un comportement irréprochable pour évoluer au FCG. Des sanctions sont prononcées à l'encontre de ceux qui bafouent les règles». Au terme de ces longs mois de compétition, les deux assurent qu'ils n'ont pas ou peu le temps de souffler. «La saison a été usante, moralement, relationnellement, financièrement et sportivement. C'est une implication de tous les jours, assure Michel Cuxac.

De son côté, dans ces conditions, Patrice Insa aurait envie de renouveler son engagement d'entraîneur. «Il faut penser à renforcer judicieusement l'équipe, apporter de la concurrence. C'est le levier qui est et doit être utilisé. Et trouver un entraîneur spécifique pour les gardiens. Mais je suis certain qu'avec le même groupe nous pouvons faire quelque chose au niveau au-dessus». La conclusion vient du vice-président. «Le club dispose désormais d'une bonne image. À nous d'en profiter et la doubler d'ambitions raisonnables : ne pas redescendre en fin de saison prochaine, et essayer de faire encore plus. Mais surtout garder cet esprit de club que nous avons imposé».

Publié le 07/06/2018 à 08:25 | La Dépêche du Midi | J-C Clerc

L'agrandissement du site d'Occitanis en question

Une partie du site est située sur la commune de Graulhet./ Photo DDM, J-C C

Un seul sujet sera à l'ordre du jour de la réunion du conseil municipal ce soir à 18 h 30 à l'hôtel de ville. Les élus auront à approuver la demande d'autorisation environnementale de continuité d'exploitation d'Occitanis. Lors de la dernière séance de jeudi dernier les élus se sont vu exposer la situation par la société qui exploite l'installation de stockage de déchets dangereux (ISDD) depuis 2002. Si l'autorisation actuelle est valable jusqu'en 2029, la capacité de stockage devrait être atteinte dès 2024. Aussi la société a décidé de déposer un projet d'exploitation lui permettant de maintenir son activité économique jusqu'en 2048.

Celui-ci prévoit un agrandissement de la surface de l'ICPE (Installation classée pour la protection de l'environnement) passant de 28 hectares (dont 8 de stockage) à 42,1 hectares (dont 14 de stockage) avec une zone d'achalandise initiale de Midi-Pyrénées et ses régions limitrophes et Andorre passant à une nouvelle des régions limitrophes de l'Occitanie, Andorre, Monaco et la Catalogne. Le point culminant passerait d'une côte de 238,5 mètres à 250 mètres. L'aménagement paysager présenté en séance permettrait de l'occulter.

Le projet présente un avantage de taille : celui d'inclure les zones de l'ICPE de la régie municipale des eaux de Graulhet situées à Mariole et Bouquedaze. Le projet prévoit ainsi le déplacement des casiers de boues en post-exploitation dans un casier spécifique au sein du stockage ISDD. Le projet ne prévoit pas l'arrivée de nouveaux types de déchets. La nouvelle activité sur le site serait (en plus de l'ajout d'une ligne de desséchage des big-bags de pulvérulents) celle de la plateforme de tri.

Cependant, le tonnage global ne serait augmenté que de 20 mille tonnes. En effet, la capacité de l'actuel biotertre serait ramenée de 50 à 20 mille tonnes. Cette répartition permettrait d'absorber en grande partie la nouvelle activité de criblage (35 000 tonnes). Les conseillers municipaux auront ce soir à donner leur avis sur ce projet. S'il est favorable, la société pourra déposer son projet.

Publié le 07/06/2018 à 08:09 | La Dépêche du Midi | M.L.

Claude Fita, maire de Graulhet : «Les collectivités doivent se prendre en main»

/ Photo DDM M.L

Début 2019, près du quartier d'En Gach à Graulhet, ouvrira une maison pluridisciplinaire de santé avec une quinzaine de professionnels, deux médecins généralistes, deux cabinets d'infirmières, un podologue, un ostéopathe, une diététicienne, une (ou deux) psychologue (s), une psychomotricienne, un psychanalyste, un orthoptiste et un orthophoniste. Un pôle de santé plus que bienvenu dans un bassin classé parmi les zones sous équipées, en 2017, par l'Agence régionale de santé (ARS).
La couverture santé de la zone sera, sinon suffisante, du moins «meilleure que ce que l'on avait jusque-là» résume Claude Fita, le maire de Graulhet.

«Déjà en 2008, quand j'ai été élu, les professionnels de santé sont venus me voir pour me dire qu'ils étaient tous d'un certain âge et que le renouvellement serait difficile. Ils ont été les premiers à m'alerter», rappelle le maire de Graulhet. En 2010, dans le cadre de la politique de la ville, avec l'aide de l'État, Graulhet avait mis en place un “atelier santé-ville” où les professionnels de santé ont travaillé à établir un état des lieux complet, des services, des besoins et des manques. Ce diagnostic de territoire avait, entre autres, révélé des carences en matière de prévention. «Il est apparu que l'idéal serait de construire une maison pluridisciplinaire de santé» explique Claude Fita dont la ville comptait déjà deux maisons de santé privées dont l'une, sur le secteur d'En Gach, a depuis été fermée.

«L'idée n'est pas juste de construire un bâtiment ; ça, les privés savent le faire. Le but c'est que les professionnels de santé adhèrent à ce projet collectif», insiste Claude Fita. La quinzaine de soignants attendus se sont engagés à exercer sur ce pôle. Parmi eux, 50 % exerçaient déjà à Graulhet. Autre objectif essentiel de cette nouvelle organisation, l'accueil de jeunes médecins doctorants pour leur stage obligatoire d'un an. Si la ville et le fonctionnement de la maison de santé savent leur plaire, ils pourront envisager de s'y installer définitivement.

«Les collectivités ont leur rôle à jouer. Elles doivent se prendre en main pour mobiliser les institutionnels. Nous n'aurions pas pu faire ça seuls» poursuit Claude Fita. Pour cette construction dont la communauté de communes est maître d'œuvre, Graulhet a cédé pour l'euro symbolique un terrain de 4 200 m2. La communauté d'agglomération a financé 447 000 € pour un budget total de près d'1,30 M€ HT, subventionné à 75 % entre autres par l'état (270 000 €), la région (100 000 €) et le département (161 000 €). Une réponse au danger de désertification médicale heureuse ment anticipée. Le projet aura mis près de 10 ans à voir le jour.

Publié le 08/06/2018 à 07:39 | La Dépêche du Midi | Patrick Guerrier

Passage transitoire des caravanes à la Bousquetarié

Ce passage estival doit rester jusqu'au 18 juin./ Photo DDM, G. D.

L'aire de grand passage mise en place par l'agglomération Gaillac-Graulhet pour accueillir les grands déplacements de l'été fait elle aussi du nomadisme. Officiellement, elle se situe pour cette année 2018, sur la commune de Lagrave ; aux abords de l'autoroute A 68, à la Buissounade.
Mais depuis une semaine, c'est à la Bousquetarié, sur la commune de Graulhet, que le premier passage de l'été s'est installé. Une trentaine de caravanes ont pris place sur le site afin de remédier à l'indisponibilité passagère du terrain de Lagrave.

En raison de la météo orageuse, le site initial, qui n'était qu'un champ, s'est retrouvé sous les eaux. Les gens du voyage qui avaient été dirigés vers cette aire de grand passage ne pouvaient y rester. Ils ont commencé par se rendre sur la commune de Gaillac avant de gagner Graulhet et la Bousquétarié.
Pour Claude Fita, le maire, tout se passe bien. «Heureusement, nous n'avions pas de manifestation sur le site pour ces prochains jours. C'est la raison pour laquelle, nous avons pu accueillir ce premier passage.»

Les caravanes doivent rester jusqu'au 18 juin. Le site de la Bousquétarié reprendra ensuite le cours normal de son activité.
Pendant ce temps, l'agglomération Gaillac-Graulhet, qui a compétence sur les aires d'accueil, a engagé des travaux sur Lagrave. Silencieuse, vendredi dernier lors du déménagement, la présidence de l'agglo a retrouvé la voix. La directrice de cabinet du président Paul Salvador indiquait mercredi soir que l'aire de grand passage serait de nouveau accessible pour le prochain passage qui doit arriver début juillet.

Cet incident lié aux intempéries est arrivé alors qu'il existait déjà une petite polémique avec le maire de Lagrave. Max Moulis considérant qu'il avait été mis devant le fait accompli par l'agglomération sur la présence de l'aire de grand passage sur la commune.
Un plan départemental existe et oblige l'ouest Tarn à définir, chaque année, un terrain pour ce genre d'accueil. Une solution pérenne est d'ailleurs à l'étude à l'agglomération.

Publié le 08/06/2018 à 11:14 | La Dépêche du Midi |

Graulhet : la cité change de peau

Graulhet, festivités estivales / Photo FB, Rues d'été

Graulhet a fait son histoire sur le travail de la peau. Mais aujourd'hui la cité évolue, propose une ville plus ouverte avec de nombreuses animations et un passé architectural qu'elle embellit au fil des ans.
Allons à la rencontre de cette cité graulhétoise, de son histoire, de ses festivités estivales.

Festivités :
Rues d'été
La 10e édition de Rues d'été a lieu les 13 et 14 juillet dans le centre de Graulhet. Le festival est gratuit, familial et propose des dizaines de spectacles de rue durant ces deux jours.

De la Belle époque aux années folles
Les 120 acteurs/figurants qui ouvriront ce grand livre d'Histoire sous vos yeux vous attendent les soirées des 6, 7 et 8 juillet 2018, à 22 h 15, à Graulhet au 31 avenue Marcel Pagnol «Il en aura vécu des évènements Léo Guilbert !

De 1900 à 1920, nous allons suivre ce Graulhétois à travers les évènements qui ont marqué le début du XXIème siècle. Dès la tombée du jour, au cœur d'un tout nouveau théâtre de verdure, au travers d'un grand son & lumière, mêlant jeux d'acteurs, effets spéciaux, pyrotechnie, projections vidéo, animaux, véhicules anciens, vous découvrez cette période marquée par les progrès sociaux, économiques et technologiques, mais aussi par la guerre de 14-18 pour finir par ce grand mouvement d'euphorie qui a envahi la France; les années folles synonymes de bouillonnement culturel, d'effervescence, de découverte du plaisir de s'amuser, période d'intense soulagement et de libération.»

ART GRAULHET Du 7 au 23 juillet
Ce rendez-vous culturel a pour parrain cette année, Philippe Ainsi. Une centaine d'artistes seront choisis et exposés dans plusieurs lieux répartis dans la ville et son entrée reste libre et gratuite. Il sera possible de visiter tous les jours de 10 heures à 19 heures les différents lieux accueillant des œuvres : Forum municipal, la Maison des métiers du cuir et la salle de l'Odéon, mais aussi des galeries d'arts, réparties dans le centre-ville, la Maison des jeunes et de la culture, le cinéma et le marché d'Art de Débal'art.

Cette année, le Débal'art aura lieu le 22 juillet, de 9 heures à 19 heures. Sur des places et des rues du centre-ville de Graulhet, des artistes professionnels ou amateurs proposeront des œuvres dans les formats de leur choix, entre 1 et 150 euros.

VISITES

Commençons par l'Hostellerie du Lyon d'Or, superbe bâtisse médiévale, classée à l'inventaire des Monuments Historiques. Henri de Navarre, futur Henri IV, y fit une escale gourmande. Remarquez les croix de Saint-André, typiques du xve siècle, sur sa belle façade et les marques d'assemblage en chiffres romains sur les pans de bois.
Château de Crins (xvie siècle) : Ancien château des comtes d'Aubijoux, partiellement démoli pour être transformé en école. L'office de tourisme propose un circuit touristique de la ville et du quartier médiéval et une visite historique retraçant les grandes grèves des ouvriers mégissiers (1909-1910). Visites commentées de la ville en juillet et en août. Renseignement, 05 63 42 87 27.

Maison des Métiers du cuir : visite d'une ancienne mégisserie, les différentes étapes de la transformation du cuir, de la peau aux objets fabriqués en cuir.
Pont Vieux, Monument historique. Édifié en 1244, il permettait une communication entre le bourg primitif et le nouveau quartier St-Jean où s'installèrent les tanneries sur la rive droite du Dadou.

Quartier médiéval de Panessac. La rue Panessac est une ruelle au cachet typiquement médiéval : étroite, bordée de bâtisses à pans de bois et encorbellements. Autrefois des pontets reliaient certaines maisons de part et d'autre.
L'église Notre-Dame du Val d'Amour, au pied de laquelle se trouve la dalle funéraire de Louis d'Amboise d'Aubijoux, classée Monument Historique.

Publié le 09/06/2018 à 08:51 | La Dépêche du Midi | G. D.

Les commerçants divisés puis réunifiés

Nadège et Pascal Roussel (au centre) avaient pris note./ DDM G.D.

À l'issue de l'assemblée générale de Parta'G et à l'heure de renouveler le bureau, deux candidatures spontanées, celles de Nadège et Pascal Roussel du garage Renault, s'étaient proposées pour renouveler la présidence de l'Association des commerçants et artisans graulhétois (voir édition du 17 mars). Daniel Sannou, de la Maison de la Presse, et Florent Calas, de FlexPub, qui se la partageaient, avait noté, dans l'expectative, la volonté de ceux qu'ils pensaient voir devenir leurs successeurs. Après maints échanges, les premiers ont maintenu leur candidature, les seconds en ont fait de même. «Nous avons été sollicités pour rester», lâche Daniel Sannou. Il a donc été décidé d'organiser le vote des adhérents en faveur des uns ou des autres. Mercredi soir, salle de la Démocratie, ce sont 32 des 66 adhérents qui y ont pris part.

À la sortie, le duo Sannou-Calas a obtenu 19 voix contre 13 aux époux Roussel et un nul. «J'ai ressenti quelque chose de spécial en voyant arriver des adhérents qui ne viennent pas d'habitude. Certains avec des procurations. Je ne conteste pas l'élection, mais je suis très déçue. Nous pensions être en mesure de renouveler le discours, de proposer autre chose, mais le message n'est pas passé», reconnaît sportivement Nadège Roussel, qui au terme des négociations a accepté le poste de secrétaire de Parta'G. «Reste que les façons de voir les choses sont différentes selon que l'on est commerçant du centre-ville ou de périphérie», conclut-elle.

Un avis que veut nuancer Daniel Sannou. «Il est plus facile d'organiser des animations en centre-ville que dans les commerces éparpillés le long de la rocade.»

Dans la foulée, des commissions ont été nommées. En particulier celle qui va devoir travailler sur le prochain Marché des Marques et déjà sur le programme de Noël. «Nous allons continuer dans cette cohabitation durant un an et après nous pourrons envisager une passation de pouvoir en douceur, assure-t-il. L'important étant de garder cette dynamique qui est le moteur de l'association.»

Publié le 09/06/2018 à 08:51 | La Dépêche du Midi | J-C Clerc

Un conseil municipal tendu pour l'extension d'Occitanis

Exceptionnellement, le vote a eu lieu à bulletin secret. / Photo DDM, J-C C

Retard à l'allumage, vote à bulletins secrets… La séance du conseil municipal, qui s'est déroulée jeudi soir, avec un seul objet à l'ordre du jour, a été exceptionnelle à plus d'un titre.
Un quart d'heure après le début théorique de la séance, on pouvait trouver les élus de l'opposition assis… Dans le public. Car pour pouvoir délibérer, la majorité des membres en exercice doit être présente au conseil municipal. Ce n'est que vingt minutes après l'heure de la convocation - et l'arrivée d'un ultime élu de la majorité - que la séance a été ouverte, après un long moment mêlant flottement, impatience et incertitudes sur la tenue de cette séance.

La seule question à l'ordre du jour, déjà reporté d'une semaine, portait sur un sujet «sensible» : l'extension du site et la prolongation dans le temps de l'exploitation du site d'Occitanis (lire notre édition du 7 juin). L'unique délibération qui portait sur trois points : la remise en état du site à l'issue de l'exploitation, l'autorisation à la société Occitanis de déposer son projet de continuité d'exploitation, la convention pour la bande des 200 mètres autour du site.

À front renversé
C'est Bruno de Boisseson qui a pris la parole pour l'opposition : «Depuis 2004, la société s'est goinfrée. Je connais un peu les sociétés et rares sont celles qui réalisent 10 % de bénéfice après imposition», a déclaré l'élu, fustigeant les bénéfices réalisés par la filiale de Véolia. Non sans humour, John Dodds, élu de la majorité de gauche, s'est félicité de voir l'élu convaincu par les thèses socialistes… Cependant, les traits d'humour cachaient mal la tension de cette séance pour laquelle l'opposition a demandé que le vote ait lieu à bulletins secrets pour permettre à chacun de s'exprimer «en son âme et conscience», sans le regard des autres membres de l'assemblée. Au final, sur les 28 votants, 21 se sont exprimés pour, 6 contre et 1 s'est abstenu. La société pourra donc déposer son projet de continuité d'exploitation.

Publié le 10/06/2018 à 08:45 | La Dépêche du Midi | G. D.

Pierre Blanchard, vannier et tresseur de bourdaine

Pierre dans son sous-sol-atelier de vannerie. / DDM G.D.

Pendant que poussent les champignons, Pierre Blanchard tresse les paniers. Cet originaire de la région nantaise, installé à Graulhet depuis 2012, est le dépositaire tarnais d'un savoir séculaire ; celui des vanniers de Mayun. Ce village de Loire Atlantique a la double particularité de ne compter que des maisons aux toits de chaume et de toujours avoir fourni les meilleurs tresseurs de bourdaine et accessoirement conteurs de toute la France.

La bourdaine étant un arbuste noir moucheté de gris qui pousse sur les sols humides de Brière, Pierre Blanchard, quand il ne s'essaie pas à l'osier, qu'il cultive d'ailleurs dans son jardin, doit ramener ou faire venir de son pays d'origine, cette matière première indispensable à l'accord de son savoir.

«J'ai appris par mon père»
«J'ai appris par mon père» confie cet ancien dessinateur-projeteur des chantiers de l'Atlantique de Saint Nazaire. «La tradition, c'est le panier de bourdaine, à armature de châtaignier, de noisetier ou de saule». Se laissant aller à toutes les audaces, il fabrique dans le sous-sol de sa maison de la Birbié, des panniers ronds, carrés ou rectangulaires, à commissions, à champignons, à bûches, de toutes formes et capacités, mais aussi des nichoirs ou des corbeilles. Des réalisations qui lui ont vallu maints prix et accessits dans les concours de l'Ouest de la France mais aussi à la fête de l'osier de Milhars dans le Tarn, et qui ont la réputation de résister au temps. Il s'est même essayé avec un certain succès à la confection d'un gros pannier de bourdaine monté sur arceaux. Un savoir-faire que sollicitent voisins et amis. Mais Pierre peut fabriquer pour qui le désire. «Surtout l'hiver quand les journées sont plus difficiles à aménager !»

De son côté, son épouse Irène est aussi une artiste. Depuis toute jeune, elle peint. D'abord à l'aquarelle, et depuis qu'elle a découvert cette technique au Pastel. Au point de faire elle-même sa teinture avec les plants de pastel du jardin familial. Un talent certain avec beaucoup d'humilité mais elle envisage une expo pour bientôt. Sera-t-elle commune ? Un petit panier pour emporter votre toile ?

Publié le 11/06/2018 à 09:02 | La Dépêche du Midi |

L'Aéroclub de Graulhet fête ses 85 ans

Réception du Robin HR200 à Toulouse-Lasbordes / DDM

Le Samedi 30 Juin dès 10h à l'Aérodrome, l'Aéro Club va fêter ses 85 ans d'existence. Presque un siècle qui a vu passer quelques pionniers et se poser quelques moyens porteurs militaires dans les annes 60. Une histoire riche qui sera bien-sûr relatée par les passionnés du club. Le programme annonce l'ouverture de la journée à partir de 10 heures avec présentation des avions, des installations et des avions invités. Durant la journée, une exposition de photos anciennes, et diffusion de vidéo dont les plus anciennes datent de 1949 sera accessible au public. Les anciens pilotes seront sollicités pour partager leur témoignage. Vers 17h30, un «85» sera matérialisé sur le parking avion avec les présents pour une photo vue du ciel. Pour finir la journée, un verre de l'amitié suivi d'un repas festif sera proposé. Pour plus de renseignements, contacter l'Aéro-Club.

Publié le 11/06/2018 à 07:38 | La Dépêche du Midi | G.D.

En attendant le meeting

Grand soleil en 2017. Quelle météo pour cette édition anniversaire. / DDM, Archives G.D.

Les 16 et 17 juin, le SCG natation organise la 10e édition du meeting de natation dans le bassin de 50 mètres le seul en fonction dans le département. Chaque années, ce sont entre 200 et 250 nageurs venus de tout le département, de l'Aveyron, de l'Aude ou de la Haute Garonne qui sont en compétition sur des lignes d'eau, et peuvent prétendre pour les meilleurs à un qualification pour les championnats régionaux. «Une grande fête de la natation bien préparée par les bénévoles du club. Les 35 officiels sont reçus dans des conditions optimales, et les nageurs peuvent teste leur forme de fin de saison» assure Jean Nespoulous, ancien président et père du meeting. Les podiums sont prétexte à ovations, comme à chaque fois, mais ce dixième anniversaire devrait être prétexte à quelques surprises.

En forme.
Tout récemment, a eu lieu le Natathlon 4 Jeunes et le Circuit départemental 4 Juniors/Seniors à Mazamet. Neuf nageurs étaient présents : Gabrielle Masanelli, Lilou Criquet, Cindy Dos Santos, Mattéo Thorel, Gabriel Alorend, Luca Combes-Coustet, Edgar Vaslet, Louis Leclercq et Jordan Goncalves. Le papillon a été à l'honneur puisque Louis a terminé 1er en 50m, Gabrielle 2ème (série Jeunes) et Cindy 3ème (série Juniors). Matteo fini 7ème en 50m Brasse et 5ème en 100m Nage Libre. Sans oublier Lilou qui a bien amélioré ses temps comme le 100m Brasse ainsi qu'Edgar et Jordan en 50m et 100m Brasse. De bon augure avant le grand meeting.

Publié le 12/06/2018 à 07:45 | La Dépêche du Midi | Jean-Claude Clerc

Dadou Run : venez courir pour Méline

Chaque année l'association vient en aide à un enfant malade./ Photo DDM, J-C C

La troisième édition de la Dadou Run aura lieu le vendredi 22 juin. Organisée par l'association «Un geste pour un sourire», la course en relais par équipe - suivie d'un moment festif - a pour objectif de collecter des fonds en faveur de Méline qui souffre d'une maladie orpheline.
Après un départ à 20 heures sur la place Bosquet, l'arrivée devrait avoir lieu peu avant la tombée de la nuit. Cette année, le parcours de la Dadou Run a été légèrement modifié afin qu'il corresponde exactement à la distance annoncée de 5 kilomètres. Chacun des relayeurs (deux ou quatre par équipe) aura à effectuer cette distance.

Une «course des enfants» aura lieu à 19 heures, toujours au départ de la place Bosquet, avec un parcours simple de 900 mètres.
Si les coureurs sont invités à participer à cette course solidaire, elle s'adresse à tous et se terminera avec un bal gratuit donné par le groupe Replay 81 sur le thème des années 80. Il sera aussi possible, sans courir, de prendre part au repas aligot-saucisse ou encore de savourer l'animation de l'OBF (orchestre batterie-fanfare) de Graulhet à partir de 21 heures.

Cet évènement est l'une des actions de l'association cette année. De Montans à Saint-Sulpice en passant par la course organisée par «Solidaires» du collège Louis-Pasteur, il y a quelques jours au stade Noël-Pélissou, «Un geste pour un sourire» fédère les actions caritatives.
Cette année, elle viendra plus particulièrement en aide à Méline. «Sa maladie n'a pas encore été diagnostiquée. Elle souffre de crises apparentées à des crises d'épilepsie, a une perte de tonus musculaire, ne peut pas déglutir et doit être nourrie avec une sonde gastrique», explique Thierry Reinhardt, président de l'association.

Les fonds collectés permettront l'achat de matériel médical pour pouvoir bénéficier, par exemple, d'une mise au bain sans effort et en toute sécurité. Outre les nombreux «flyers» distribués, il est aussi possible de s'inscrire en ligne sur le site http ://www.un-geste-pour-un-sourire.fr

Publié le 13/06/2018 à 08:00 | La Dépêche du Midi | G. D.

Les Archers du Dadou fêtent leurs champions

Les Archers champions entre la présidente et les personnalités. / DDM

Belle soirée pour les Archers du Dadou, titulaires du Label d'Argent de la FFTA - label donné en reconnaissance des installations, de l'accueil et de la partie sportive et compétitive du club - pour la période 2017-2018, qui s'étaient réunis vendredi soir sur les pas de tir de Nabeillou pour fêter leur équipe masculine, championne de France de tir nature pour la deuxième année consécutive !

Robin Gardeur, Christophe Grivotet, Vincent Huc avaient apporté leurs médailles et Régis Gardeur, leur coach, le plateau souvenir qu'il remettait officiellement à la présidente Aline Vincent, en présence de Max Guipaud, conseiller départemental et maire de Puybégon, de Florence Belou, également conseillère départementale et conseillère municipale à Graulhet, de Blaise Aznar, conseiller municipal aux Sports, et de Pierre Bérail, président du Comité départemental de tir à l'arc, qui répondaient favorablement à une question de la présidente.

Prochain concours les 28 et 29 juillet
«En cas de victoire au championnat 3D par équipe de club, pourrait-elle compter sur le soutien de la municipalité, de la communauté de communes, du département et du comité ?»
Ce championnat ayant ceci de particulier qu'il doit être organisé l'année suivante par le vainqueur, une année pour les hommes, une année pour les femmes.

Un moment de convivialité avait lieu autour d'un pot de l'amitié entrecoupé par une initiation impromptue au tir à l'arc pour les élus, qui ont beaucoup apprécié cette intervention faite en particulier par le champion du monde Robin Gardeur.
Le prochain concours en 3D réunira les meilleurs archers de la région et de l'étranger les samedis 28 et dimanche 29 juillet.

Publié le 14/06/2018 à 07:59 | La Dépêche du Midi | J-C Clerc

Un parrain et deux prix pour le second «Art Graulhet»

Philippe Aïni, parrain de l'édition 2018 de «Art Graulhet»./ Photo DDM

Pour sa deuxième édition, «Art Graulhet» a choisi d'être parrainé par un artiste reconnu, Philippe Aïni. Il s'agit là d'une des nouveautés de l'évènement qui a drainé des milliers de visiteurs l'an dernier dans différents lieux de la cité du cuir.
«Philippe Aïni est un peintre de l'art singulier reconnu installé à Serviès-en-Val, dans l'Aude, qui a acheté une ancienne cave coopérative. Il l'a restauré et a créé une salle d'exposition de 2 000 m2 où il expose ses œuvres mais aussi celles d'autres artistes», énonce l'association de l'Éveil artistique graulhétois qui explique sa démarche : «On cherche à s'améliorer pour que plus de public vienne à la manifestation mais aussi des acheteurs, des collectionneurs et des galeries. L'idée est de faire venir quelqu'un qui va permettre d'avoir un coup de projecteur». Durant la manifestation, du 7 au 22 juillet, l'artiste occupera la scène du Forum avec ses œuvres.

Autre nouveauté de taille, le salon comptera un prix François Van Den Berghe, artiste qui habite à quelques kilomètres de Graulhet. «Il a été invité à être membre du comité de sélection. Il a pu voir la qualité de la sélection et a apprécié l'esprit de la manifestation», explique l'association. Parmi les exposants, celui qui se verra décerner ce prix recevra, pour l'achat de son œuvre, plusieurs milliers d'euros, de 3 pour une peinture et de 4 ou 5 pour la sculpture suivant ses matériaux.
Car pour pouvoir exposer dans un des nombreux lieux de la ville, il faut passer sous les fourches caudines d'un comité de sélection composé de six professionnels représentant diverses disciplines artistiques.

Le jeu en vaut cependant la chandelle puisque des milliers de personnes sont attendues pour visiter boutiques, cinéma, MJC, salle de l'Odéon, Maison des métiers du cuir et Forum, se transformant le temps d'une quinzaine en galerie d'art.
Une autre nouveauté sera une exposition destinée prioritairement au public non-voyant. Une salle noire accueillera à la MJC des œuvres (photos, peintures, sculptures) qui seront accessibles à tout public, avec un accompagnement d'animateurs voyants et non voyants.

Publié le 15/06/2018 à 09:45 | La Dépêche du Midi |

Belle fin de saison pour le club de handball

Les jeunes pousses du hand graulhétois. / Photo DDM

Belle journée de handball pour le tournoi départemental et final de fin de saison organisé dimanche dernier à Aussillon au stade Carayol pour les 7 à 10 ans, sur herbe.
Le Handball Club Graulhétois a engagé une équipe -9 mixte, une équipe -9 garçons et une équipe -11 garçons. Plaisir de jouer ensemble pour les petits lutins et l'envie de bien faire, parents spectateurs oblige.
Le club de Mazamet, à cette occasion, a été heureux d'accueillir tous les joueurs pour cette journée festive, avant tout sportive, avec un grand soleil parfois mitigé.

Un grand dynamisme du Comité du Tarn mais surtout de tous les clubs avec plus de 250 licenciés participant à cette journée et plus de 200 non-licenciés qui ont découvert notre sport et qui ont été en visite sur le stand «Caravane du Hand». De nombreux matchs dans chaque catégorie ont été joués toute la journée.
Pique-nique en commun le midi pour les trois équipes graulhétoises avec tous les parents venus nombreux.

En fin de journée, le club de Mazamet Vallée du Thoré a assuré le goûter des enfants. Remerciements aux organisateurs et les jeunes arbitres en formation.
Pour les seniors, un tournoi final de fin de saison est organisé pour la quatrième année consécutive au stade Noël-Pélissou, gymnase Robert-Primault, le dimanche 24 juin toute la journée, avec 8 équipes inscrites (Albi, Castres, Mazamet, Gaillac, Alten Toulouse, Tournefeuille, Puylaurens et Graulhet).

Publié le 15/06/2018 à 07:38 | La Dépêche du Midi | Propos recueillis par J-C Clerc

Valérie Charpin quitte le collège Louis-Pasteur

La principale a passé deux années à Graulhet. / Photo DDM, J-C C

Valérie Charpin, principale du collège, quittera Louis-Pasteur à la fin de l'année scolaire.Elle quitte un collège et des élèves avec qui elle a aimé travailler.Avec un regard très positif.

Quels ont été vos meilleurs moments au collège ?
Ce que j'ai beaucoup aimé, c'est de pouvoir donner aux élèves l'occasion de montrer ce qu'ils savent faire, notamment en dehors des apprentissages et de leurs compétences scolaires. Il y a eu de multiples occasions comme avec les Olympiades, les comédies musicales ou la mise en place de la médiation par les pairs.

Où en est ce projet ?
C'est un projet sur au moins trois ans. Cette année il y a eu la formation avec les élèves de cinquième. L'objectif est qu'ils réalisent des médiations en fin d'année et les années suivantes. J'ai pu trouver à Graulhet une très grande richesse de partenariats et la façon dont les partenaires sont volontaires et enthousiastes pour travailler avec le collège.

Quels sont-ils ?
Il y a le partenariat dans le cadre de la politique de ville avec le PRE, le programme de réussite éducative, mais aussi la MJC pour l'école ouverte et l'accompagnement scolaire. L'équipe est très réactive, ouverte. Elle est une force de propositions comme sur la création du Fab Lab. On a aussi lancé cette année un travail sur la coéducation pour que les parents d'ado comprennent qu'ils ne sont pas seuls dans un territoire comme Graulhet et qu'ils peuvent s'adresser à différentes structures en fonction de leurs questions. On travaille aussi avec le centre social, le Pass'ado, l'association Synergie, le Centre de planification familiale et bien entendu le Centre éducatif multisport.

Quel regard portez-vous sur la ville ?
J'apprécie l'ouverture des écoles sur le collège. C'est très facile de travailler avec elles. La structure du réseau d'éducation prioritaire aide mais cela va bien au-delà avec un énorme travail sur les notions de parcours culturels ou citoyens en s'appuyant sur le local. L'objectif est de garantir leur pérennité de la maternelle à la fin du collège.

Sélection d'articles réalisée à partir du site : http://www.ladepeche.fr