Départ du Tour de France 2018

7/7/2018

Publié le 06/07/2018 à 14:46   | La Dépêche du Midi |  Afp

Le Tour de France démarre avec Froome en favori contesté


Présentation équipe Groupama-FDJ à La Roche sur Yon / Photo FB, Tour de France

Froome au centre du jeu: le Tour de France s'élance samedi de Vendée avec son dernier vainqueur, le Britannique Chris Froome, favori contesté d'une 105e édition au démarrage agité mais au parcours prometteur jusqu'à l'arrivée le 29 juillet.
Jeudi, lors de la présentation des équipes, l'accueil a été glacial pour le quadruple vainqueur de la Grande Boucle, de la part du public.

Au départ de Vendée, la pression est générale dans les 22 formations, en parallèle avec les enjeux de la plus grande course du monde. Il faut résister à la tension, tant pour les 21 succès d'étapes que les quatre maillots distinctifs remis sur le podium des Champs-Elysées. "No stress", répète d'ailleurs à ses coéquipiers le Colombien Rigoberto Uran, deuxième l'an passé. Tant il est vrai que le Tour se gagne sur le vélo et aussi dans les plages de récupération.


Publié le 06/07/2018 à 08:16   | La Dépêche du Midi |  Patrick Louis

Perez découvre, Calmejane savoure

Ils seront trois coureurs de la région au départ de Noirmoutier


Lilian Calmejane, seul, aux Rousses l'été dernier./ Photo AFP, Archives

Maître Chavanel au rapport. «Lilian ? Ah oui, je trouve qu'il a de la goule ! Quand tu as l'habitude de l'ouvrir, ça ne plaît pas forcément. C'est la mentalité en France qui est comme ça. À son arrivée chez Direct Energie, je ne l'ai pas forcément pris sous mon aile. Aujourd'hui, les jeunes, ils savent tout faire et puis je n'ai pas envie de passer pour le papa tu vois… Lilian, sa force, c'est qu'il sait s'entraîner, il sait se faire mal à la gueule et puis c'est un coureur complet, il sait rouler, il sait grimper, il n'a pas peur et il a un mental ! Il n'a jamais eu de grosses claques, tout lui réussit, il prend les choses à cœur. C'est très bien…» L'hommage du capitaine devrait ravir le sergent-chef.

«Tout est OK, résume l'Albigeois. La préparation a été discrète mais je me sens vraiment bien et serein. Dans l'état d'esprit de croquer tout ce que ce je peux…» Comme toujours, le vainqueur de l'étape des Rousses l'été dernier ne s'embarrasse ni de masques ni de formules tièdes. «Je veux faire les choses pour moi, pas pour ceux qui attendent de moi…» «Calmej» se déclare satisfait de sa préparation : «J'ai emmagasiné beaucoup de fraîcheur, j'ai moins gagné que l'an dernier, je n'ai levé les bras qu'à deux reprises, mais j'ai un statut différent avec un peu plus du poids de la course à assumer. Quand on gagne sur le Tour de France, la chose dont on a le plus envie c'est de recommencer, j'espère que ce sera pour cet été… Il y a vingt et une étapes mais pour moi, ça ne veut pas dire vingt et une occasions ! Il va falloir que je reste concentré.»



Les turbulences d'Anthony
Le général, il y pensera peut-être plus tard. «Physiquement je ne peux viser qu'une place entre la 10e et la 20e, je préfère les étapes, j'ai besoin de décompresser de temps en temps pour ''recompresser'' comme dit Jean-René.»
Il y a un an, Lilian Calmejane découvrait la Grande Boucle. C'est maintenant au tour de son voisin toulousain Anthony Perez.

«Déjà, dans l'avion qui m'emmenait au départ, je trouvais qu'il y avait des turbulences !»
L'été dernier, il avait apprécié l'univers de la Vuelta, son premier Grand Tour. «La, ça fait bizarre, ça n'a rien à voir. On me l'avait dit mais ça fait une grosse différence.»
Loin des remous qui ont pourri l'ambiance de la Cofidis ces derniers jours, il va bénéficier d'un costume sur mesure.

«Je dois pouvoir prendre part à des échappées, des échappées dures… J'ai eu un bon programme lors de la première partie de la saison avec des objectifs espacés. Je me présente physiquement au top en Vendée.»
Quant à Romain Sicard, il aimerait déjà être chez lui, entre Saint-Pée-sur-Nivelle et Espelette, à la veille des Champs-Élysées.

Lilian Calmejane


Lilian Calmejane a enlevé en solitaire la 89e édition de Paris-Camembert / Photo DDM

- Né le 6 décembre 1992 à Albi (Tarn)
- 1,84 m ; 69 kg
- Vit à Albi
- Professionnel depuis 2016 (Direct Energie)
- 2e participation (35e en 2017)
- 1er de la 8e étape l'année passée aux Rousses.
Il s'est imposé comme un des espoirs les plus sérieux du cyclisme français.
Lilian Calmejane après avoir gagné une étape de la Vuelta dès sa première année, dès son premier Grand Tour, a confirmé l'été suivant sur la Grande Boucle aux Rousses.
Il poursuit sa progression constante et ne peut pas passer à côté de son deuxième Tour.

Anthony Perez


Anthony Perez aux côtés de Cédric Vasseur./ Photo DDM

- Né le 22 avril 1991 à Toulouse
- 1,90 m ; 67 kg
- Vit à Castelginest (31)
- Professionnel depuis 2016 Cofidis Credit Solutions
- 1re participation.
Anthony Perez a perdu beaucoup de temps dans sa carrière pour des problèmes de santé. Plus question de laisser passer la moindre opportunité. Chez Cofidis, entre ses sprinters et ses grimpeurs, il devrait trouver sur quelques journées musclées des terrains pour s'exprimer.
Ses débuts à la Vuelta 2017 ont été très convaincants.

Romain Sicard



- Né le 1er janvier 1988 à Bayonne (Pyrénées-Atlantiques)
- 1,81 m ; 64 kg
- Vit à Hasparren (64)
- Professionnel depuis 2009 (Orbea) Direct Energie
- 5e participation (122e en 2013, 33e en 2015, 81e en 2016, 66e en 2017)
- 7e de la 12e étape en 2015 au plateau de Beille.
Romain Sicard a terminé 2e du Tour du Gévaudan derrière Guillaume Martin à la fin de la saison dernière, mais tarde toujours à afficher des résultats dignes de promesses nées de ses victoires dans le Tour de l'Avenir et aux championnats du monde.
Il sortait alors de l'US Colomiers et de Blagnac.
A 30 ans, une victoire d'étape couronnerait sa carrière.


Présentation Team AG2R à La Roche sur Yon / Photo FB, Tour de France
 

Partagez sur les réseaux sociaux

Catégories

Autres publications pouvant vous intéresser :

Commentaires :

Laisser un commentaire
Aucun commentaire n'a été laissé pour le moment... Soyez le premier !
 



Créer un site
Créer un site