Graulhet : Rétro Décembre 2017 -2-

5/2/2018

  GRAULHET : Du Bruc à Ricardens  



  Graulhet : Rétro Décembre 2017 -2-  


Publié le 16/12/2017 à 11:04  | La Dépêche du Midi |  G.D.

Le marché de Noël s'agrandit au cinéma Vertigo


Jakye Néri et Jerôme Magron présentent l'affiche de la troisième édition./ Photo DDM

Elle a débuté par quatre ou cinq stands il y a deux ans. L'an dernier, Jakye Néri, du cinéma Vertigo, a casé sans problème la demi-douzaine de participants dans le hall pour le deuxième marché de Noël. À partir de ce samedi, ils sont une bonne dizaine à proposer ce qui se fait de mieux souvent localement pour des idées cadeaux originaux. «Les centres d'intérêt y sont multiples». A commencer par les produits siglés Le Gaminet de Jérôme Magron dont ce marché sera la première apparition publique hors vente sur Internet via Facebook et Instagram. 

Ce Graulhétois, qui se définit comme webdesigner, personnalise à l'unité des produits «made in France» voire «made in Tarn», comme des tee-shirts de haute qualité et des mugs. «Dans une philosophie éco-responsable, en privilégiant les circuits courts. L'association Mémoire sociale graulhétoise proposera ses dvd sur le passé local. Magali Grez présentera ses photos d'artistes qui mettent les arbres à l'honneur. «Les Belles de Mai» installeront leur assortiment de chapeaux de toutes formes, toutes matières et tous coloris. Marielle Duffet proposera ses calendriers aux belles illustrations photos d'Asie et ses cartes postales de très loin. Steffie Bayer y montrera ses dessins de portraits directement inspirés du monde rural, ouvrier ou forain. 

Isabelle Ducel proposera ses créations originales de bijoux en ivoire, en graines ou en pâte de verre. L'association graulhétoise Volubilo fera étalage du talent de ses adhérents dans le recyclage de produits du quotidien. Anes d'Autan, installé non loin de Graulhet, proposera ses productions de produits biologiques au lait d'ânesse. Sabine donnera des idées déco. Enfin, Jakye, qui anime avec brio le cinéma, proposera à petits prix une série d'affiches grandes et petites de tous les films projetés ces derniers mois.

Un marché de Noël aussi complet dans l'offre que risque de pouvoir l'être par sa fréquentation le hall du cinéma Vertigo qui l'abrite jusqu'au 25 décembre. Et un détour haut en couleurs par la case artistes.


Publié le 17/12/2017 à 03:54  | La Dépêche du Midi |  G.D.

À l'école de rugby, tous fans de Weersma


David Weersam au milieu de ses joueurs et de ses fans. /  Photo DDM G.D.

Une popularité jamais égalée pour un éducateur de l'école de rugby. Quand on demande à un benjamin quel joueur il voudrait être quand il sera grand, on s'attend à Fofana, à Picamoles, à Carter, pourquoi pas à Jauzion ou Michalak, mais pas à Weersma. Pourtant l'ouvreur international hollandais, qui joue au Sporting et entraîne les jeunes, fait ses débuts dans ses nouvelles fonctions.

«David, c'est un plus pour l'école de rugby. C'est celui que vont voir les jeunes le dimanche» reconnaît Anne Biau qui chapeaute la section qui dispose aussi dans ses rangs d'éducateurs bénévoles, d'autres joueurs seniors, Beaud, Lagikula, ou Gely. Mais c'est bien Weersma, son sourire permanent, sa pédagogie spontanée et son statut de rugbyman globe-trotter, qui fait l'unanimité.

L'Afrique du Sud à 15 ans
Né il y a 21 ans à La Haye, il a d'abord joué au Haagsche Rugby Club, pilier et seconde ligne au vu de son gabarit déjà au-dessus de la moyenne. à 15 ans, il est parti pour l'Afrique du Sud, a joué en scolaire du côté de Durban et du Cap, en intégrant le centre de formation de la Western Province Academy en acquérant son diplôme d'entraîneur.

Recruté par Saint-Claude l'an dernier, il est revenu en Europe et a revêtu le maillot de la sélection des Pays Bas, engagé en Tournoi des 6 Nations C avec pour adversaires l'Ukraine, la Moldavie, le Portugal, la Pologne . La saison dernière il a d'ailleurs été sacré meilleur marqueur de cette compétition. Arrivé à Graulhet cet été, il n'a pas tardé à intégrer l'équipe, tout en s'impliquant avec les U14 de l'école de rugby.

«Ce sont un peu mes enfants» conçoit-il dans un français encore approximatif. «Je leur apprends surtout les bases, la technique individuelle, la passe et le plaquage. Je sais le privilège d'être joueur et de communiquer son savoir et sa passion aux jeunes. Le courant passe bien mais je me considère encore comme assistant des éducateurs en poste depuis plusieurs saisons» dit-il en toute humilité. Actuellement en cours de guérison d'une blessure à la cheville, il prépare un match très important contre le Portugal courant février et surtout son retour en équipe 1, qui aura bien besoin de ses perfomances à l'ouverture.


Publié le 18/12/2017 à 09:11  | La Dépêche du Midi |  G.D.

Le comité social des employés de mairie veut s'étoffer


Les retraités de l'année avec le président du comité social, Romain Balayé. / Photo DDM C.A.

Claude Fita, le maire de Graulhet et une grande partie de son conseil municipal ont été invités à l'arbre de Noël des employés de mairie au forum ce samedi. Cadeaux et spectacle pour les enfants, repas en musique, puis soirée DJ pour les parents et discours entre les deux. Romain Balayé le président du Cos (Comité des œuvres sociales) de la mairie a voulu, avec pour devise «l'union fait la force», regarder vers ce que seront son association et son action dans les années à venir, au fil des transferts de services entiers vers l'agglo.

«Tout au long de l'année, une commission de travail formée de quelques collègues, a planché sur l'élaboration de nouveaux statuts afin de créer une entité plus importante, proposant plus de diversité d'offres. Comme l'adhésion au club inter-entreprises cet été, les manifestations que l'on connaît et surtout, le plus important à nos yeux, la possibilité de réunir tous les agents de Graulhet, qu'ils soient mairie ou agglo, au sein d'une même association. L'idée générale pour les adhésions serait de regrouper les différents services de la mairie, le service scolaire, la petite enfance, la médiathèque et les ordures ménagères». Le maire a félicité les employés de la collectivité pour le travail accompli, et John Enot, le directeur général des services, a trouvé durant cette soirée l'occasion inédite d'un point plus technique sur le fonctionnement des services qu'il dirige.

Plus de vingt ans d'ancienneté
Les retraités ont ensuite pu retirer leur colis de Noël, en même temps qu'ils ont pu partager la table et la piste de danse avec les actifs et les conjoints. L'occasion de remettre des médailles de divers métaux à ceux qui ont au moins vingt ans d'ancienneté et d'acter le départ à la retraite de ceux qui en ont, pour la plupart, bien plus.

Médaillés de la session 2017
Médaille des 20 ans : Jean-Louis Caravaca, Sylvie Medel, Hugues Savignol, Frédéric Sudre, et Jérôme Viguier.
Médaille des 30 ans : Chantal Dimier, Nathalie Garric et Daniel Thémines.
Médaille des 35 ans : Christian Delfaut, Anne Marie Jardry et Philippe Michieletto.
Départs à la retraite : Philippe Alquier, Chantal Bastié, Monique Guibal, René Sudre, Daniel Thémines et Martine Sangla.


Publié le 19/12/2017 à 08:19  | La Dépêche du Midi |

Deux entreprises relèvent le challenge de l'Éco-Défis


Les lauréats de l'édition 2017./ Photo DDM

Le label Éco-Défis a été remis à huit artisans commerçants de l'agglomération Gaillac-Graulhet dont deux Graulhétoises.
L'Éco-Défis est un des volets du programme d'actions de la chambre de métiers et de l'artisanat du Tarn pour aider les artisans via un accompagnement. Cette opération a été initiée en septembre 2016 sur le territoire de l'ex-communauté de communes Tarn & Dadou, seule collectivité tarnaise engagée.

Gaillac-Graulhet Agglomération a poursuivi cette opération qui vise à valoriser par l'obtention d'un label l'engagement des artisans et commerçants du territoire à réduire leur impact environnemental. Ce partenariat entre la chambre de métiers et de l'artisanat du Tarn et la communauté d'agglomération est placé sous l'égide de l'ADEME dans le cadre du programme Territoire Zéro déchet Zéro gaspillage dont Tarn et Dadou avait été lauréat en 2014.

C'est Philippe Gonzalez, premier adjoint au maire de la ville, qui représentait le maire. Il s'est montré particulièrement fier de la ville et des deux Graulhétois labellisés à cette occasion : la Brasserie des Vignes et le traiteur EP Les Gourmands.

La brasserie des Vignes a réalisé son premier brassin en 2005 et propose des bières artisanales bios. EP Les Gourmands est un service de traiteur nomade, situé côte de la Bouriette, spécialisé dans les plats tarnais, occitans et médiévaux concoctés avec des produits frais, de saison et locavores. Les artisans commerçants ont dû relever trois défis parmi une liste de 28 et adopter des pratiques écoresponsables. Cet engagement est également durable dans le temps puisque pour conserver ce label il faut réaliser au moins un défi supplémentaire chaque année.

Favoriser la prévention, le réemploi des produits, le tri des déchets et des emballages, orienter les entreprises vers des filières appropriées pour éliminer correctement leurs déchets et d'inciter les professionnels et leurs clients à réduire la production de leurs déchets sont autant d'objectifs visés par cette opération.


Publié le 20/12/2017 à 07:34  | La Dépêche du Midi |  G.D.

L'empreinte d'un géant au centre aéré de la Courbe


Neveux et petits-neveux ont dévoilé la plaque linteau de l'entrée de la grande salle à la Courbe./ DDM G.D.

En présence de la famille, de nombreux élus, de responsables de l'Amicale laïque, de l'équipe de bénévoles dite «amicaliste» au complet, de ceux qui ont partagé son parcours, et d'amis, a été dévoilée samedi matin, la plaque de la grande salle du centre aéré de la Courbe, qui portera le nom de Bernard Ladet, décédé cet été, a été dévoilée. Un grand moment d'émotion pour ses proches, mais aussi pour ces pionniers de l'association, tel Michel Nogera, auteur de quelques lignes qui ont retracé le parcours de celui pour qui le centre aéré était plus qu'un jardin et davantage qu'un centre de loisirs. «Lorsqu'il nous a laissés, La Courbe, ce centre aéré qui lui doit tout, ouvrait ses portes aux séjours de l'été.

Désintéressement, force de conviction, sens de l'anticipation ont fédéré, cinquante ans durant, autour de ce serviteur d'un idéal laïque qu'il savait juste, des centaines de bénévoles et de salariés.

Passionné, généreux, sincère, c'était Bernard. Nous partagerons ensuite en souvenir d'un homme fidèle en amitié, quelques instants de cette convivialité à laquelle il était si attaché».

Avant que ses neveux Solène et Yannick dévoilent la nouvelle appellation de cette salle jadis terrasse sur laquelle Bernard Ladet a pris des premiers repas de moniteur au centre aéré bien avant de devenir président de la commission La Courbe et Camps, son frère Michel, très ému, a salué l'initiative. «La Courbe était le moteur de sa vie autant que le basket -il était président départemental-. Une salle portant son nom laissera la trace de son passage».

Plus qu'une plaque et un souvenir, l'empreinte d'un géant. Cette manifestation a permis également de regrouper sur le centre de vacances de La Courbe les quatre présidents qui ont dirigé l'Amicale laïque depuis 1980 : Karine Renaud, la présidente actuelle, Daniel Albouy, Michel Noguera et Claude Durand.


Publié le 20/12/2017 à 08:33  | La Dépêche du Midi |

Les seniors au vignoble et les cadets supersoniques


Dans le chai à barriques du domaine Sarrabelle. / Photo DDM

Samedi, les joueurs de l'équipe 1 ont fait une sortie dans le vignoble gaillacois, comme chaque année.
Visite et dégustation aux domaines Barreau, et Sarrabelle, repas chez l'ancien graulhétois J.P. Revallier et chez Pito le soir. Une journée bien remplie pour assurer les bonnes relations entre joueurs avant une seconde phase compliquée.

Cadets. Victoire 73 à 0 qui se passerait presque de commentaires. Mais le coentraîneur Thomas Pégorer tient à saluer la performance. «Un match propre de notre part sans encaisser de points même si pendant vingt minutes de la première mi-temps nous ne sommes pas sortis de notre camp mais nous n'avons pas encaissé de point». Notons une qualité de jeu en hausse avec des relances de partout et le plaisir d'avoir joué en ayant mis tous les ingrédients !»


Publié le 21/12/2017 à 07:39  | La Dépêche du Midi |  Jean-Claude Clerc

Une «médiation par les pairs» au collège Louis-Pasteur


Réunion d'échanges entre les médiateurs du collège de Réalmont et les élèves de Graulhet. / Photo DDM, J-C C

La «médiation par les pairs» est en train de s'installer au collège Louis-Pasteur. Ce dispositif permet aux élèves de gérer leurs conflits. Il consiste à former une équipe de médiateurs élèves qui aura pour mission de recevoir leurs camarades en conflit avec d'autres.

«Le dispositif de la médiation par les pairs débute par une formation proposée par l'association Co-Opérons qui a déjà prodigué cette formation au collège de Réalmont. Une quinzaine de collégiens de Réalmont est venue avec leur conseiller principal d'éducation et leur professeur référent pour apporter des témoignages sur cette expérience», explique Valérie Charpin, principale du collège Louis-Pasteur.

Le dispositif et les médiateurs sont placés sous l'autorité d'une équipe d'adultes formés également. Aussi une dizaine d'adultes volontaires (enseignants, CPE, assistants éducation, assistants pédagogiques et assistant prévention sécurité) a pris part à la première partie de cette matinée d'information sur le dispositif.

Du côté des élèves, ce sont ceux de cinquième, intéressés par le dispositif, qui ont été conviés. «Le principe est de les former lors du second trimestre de cinquième et qu'ils puissent exercer cette fonction jusqu'à la fin de la troisième sur un cycle de trois ans», souligne Valérie Charpin.

Les collégiens pourront intervenir dans des situations repérées par les enseignants ou le CPE lorsqu'il y a un conflit entre deux élèves. «Dans certains cas, on peut faire l'hypothèse que les choses peuvent avancer plus facilement entre pairs qu'avec des adultes. Il faut deux adultes référents, en général CPE ou un professeur, qui proposent aux élèves en conflit une médiation. S'ils acceptent, ils vont ensuite solliciter les médiateurs», détaille Valérie Charpin. Durant la réunion d'échange, les collégiens ont pu poser toutes les questions qu'ils souhaitaient à leurs homologues venus de Réalmont avant de s'engager dans cette démarche novatrice pour diminuer les conflits au sein de l'établissement scolaire.


Publié le 22/12/2017 à 07:40  | La Dépêche du Midi |

Trifyl soutient la filière bois, une énergie d'avenir


Les responsables visitant la plateforme bois de Trifyl./ Photo DDM

Une énergie fournie localement avec un coût stable, et qui, de surcroît, serait neutre en CO2… Le tableau semble idyllique, mais il est pourtant c'est tout simple : il s'agit du bois ! Pour promouvoir le bois comme source d'énergie et soutenir les projets, des missions existent dans tous les départements d'Occitanie.
La mission du Tarn, portée par Trifyl, a reçu la visite de son homologue de l'Aude lors des «Rencontres Bois-Énergie Tarn-Aude».

Ces rencontres ont fourni l'occasion de dresser un état des lieux. Dans le Tarn, ce sont cinquante-deux chaufferies bois qui sont en fonctionnement. Elles consomment annuellement 50 000 tonnes de bois, majoritairement dans les industries du bois. Le potentiel reste très important puisque la forêt couvre 172 000 hectares, soit un tiers du département.
Les missions d'animation suivent le développement de la filière et son adéquation avec les ressources dans le cadre d'un observatoire régional. Du côté de la politique générale, un représentant de l'Ademe (Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie) en Occitanie a présenté lors de ces rencontres les différentes aides prévues par l'État pour «monter des dossiers».

De façon très concrète, sur le terrain, la visite de la plateforme de préparation du bois a donné l'occasion d'aborder les notions des questions relatives à l'approvisionnement local et de la qualité. Outre la visite du site de Trifyl, les participants sont aussi allés voir sur place les deux chaufferies de Graulhet, situées sur les rives droite et gauche du Dadou. L'une est dimensionnée pour desservir douze bâtiments et l'autre, plus modeste, en chauffe trois. Les porteurs de projets ont ainsi pu se faire une idée plus précise sur leurs futurs équipements.

Ephad, centres hospitaliers ou communes rurales… chaque maître d'ouvrage a des besoins différents.
Aussi les études proposées par les missions d'animation sont-elles adaptées en conséquence. Ces missions constituent un service public destiné à tous et qui répondent à une triple mission : informer, conseiller et accompagner.
Gestion des forêts, emplois durables, énergie renouvelable… La filière bois énergie gagne sans aucun doute à être connue.


Publié le 23/12/2017 à 08:29  | La Dépêche du Midi |  G. D.

Elles tricotent pour les bébés prématurés des hôpitaux tarnais


Ce samedi, une visite aux tricoteuses, place Mercadial, leur fera grand plaisir. / Photo DDM G.D.

Mailles à l'endroit, mailles à l'envers, point ordinaire, point mousse, jersey ou torsades, emmanchures, encolures, épaules, le tricotage n'a plus de secrets ou si peu encore pour la vingtaine de petites mains qui fréquentent assidûment les cours à l'atelier De fil en Aiguille de l'association Ola, les mardis et jeudis après-midi au local de la place Bosquet.

En cette semaine de Noël, elles ont ouvert, par l'intermédiaire de l'association des commerçants, un chalet, place Mercadial, pour y présenter les activités du club, mais surtout pour proposer des gilets, écharpes, châles et autres bonnets à la vente. Ils ont été réalisés avec des laines de toutes provenances, des demi-pelotes, des dons, des lots personnels. Les bénéfices de ces ventes serviront à l'achat de laine acrylique pour la confection de brassières, layettes et couvertures destinées aux bébés prématurés des hôpitaux de Castres et d'Albi. «La laine acrylique à 100 % est la seule autorisée. Et les mamans ont beaucoup de mal à trouver de la confection dans des tailles aussi petites», explique Mitou qui fréquente l'atelier ouvert il y a 5 ans.

C'est donc une première sur la place publique, et à tour de rôle les as du tricot graulhétoises s'y relaient pour ces journées de fin décembre et jusqu'à Noël. Tout en continuant, comme Marie-Josée, à tricoter malgré le froid. «Certaines d'entre nous savaient déjà tricoter. Elles tiennent l'art du tricotage des parents, des amies et ont guidé les autres. Beaucoup, qui font des progrès rapidement, ont appris en regardant !».

En écoutant aussi, car comme dans tout groupe associatif qui se respecte, le dialogue est autorisé, sinon conseillé. «On parle, puis souvent on oublie de compter, puis on défait pour refaire», reconnaît Michèle, elle aussi adroite aux aiguilles et sensibilisée à la démarche solidaire dans laquelle son club, exclusivement féminin, s'est engagé. Le chalet sera ouvert ce samedi. Le Père Noël y fera un passage pour encourager ces tricoteuses au grand cœur.


Publié le 24/12/2017 à 07:45  | La Dépêche du Midi |  G.D.

Mission dans un dispensaire au Népal


Mathieu Guitard et Thibaut Tirefort (à droite) espèrent réunir une somme conséquente pour assurer le confort de leur déplacement. Sur place ce sera dans la précarité. / Photo DDM

Mission dans un dispensaire perdu au Népal pour l'infirmier graulhétois.
En mars prochain, Thibaut Tirefort, un Graulhétois de 23 ans, infirmier aux urgences d'une clinique albigeoise et Mathieu Guitard, le même âge, infirmier à Toulouse vont partir pour un mois au Népal. Après un vol vers Katmandou, un transfert de deux heures sur les lignes intérieures, dix de 4X4 et cinq de marche dans la montagne, ils seront à Oda, village reculé, pour une expérience hors-normes qu'ils ont décidé de vivre en partageant leur formation initiale, et après une rencontre avec le docteur Dupupet qui leur a présenté la Fondation Oda Kids au nom de laquelle ils vont intervenir. Logés chez les habitants qui ne disposent de courant électrique fourni pas panneaux solaires, que depuis un an, les deux infirmiers vont être appelés à intervenir sur des pathologies diverses, parfois extrêmes, infections, malnutrition, traumatismes, ou accouchements.

Collaboration participative
«C'est surtout une expérience qui sera riche sur le plan professionnel. En effet nous allons disposer de matériel simple pour effectuer les mêmes soins d'urgences qu'ici donc on pourra découvrir une autre manière de travailler sans avoir toutes les recommandations que l'on connaît dans les structures de soins françaises. Riche aussi sur le plan humain à côtoyer des personnes qui pour certains n'ont jamais quitté leur village et ignorent ce qu'il en est dans des villes de leur propres pays et même dans le reste du monde. Nous allons avoir affaire à des gens simples qui ne sont pas soumis à la mondialisation, aux modes de sociétés et se moquent de l'image de soi. Je ne pense pas qu'ils se permettent de se plaindre, c'est l'authenticité de ces personnes qi va nous faire du bien. Le plus dur sera le retour à la réalité en rentrant» envisage déjà Thibaut Tirefort, qui a pris sur son temps de vacances et qui s'est mis en quête de financements pour assurer leur intervention.

«Nous avons prévu de récupérer du matériel obsolète ici, pour l'emporter là-bas. Mais il nous faut aussi réunir une somme conséquente pour ce long voyage». Les deux infirmiers ont créé une page Facebook et une collaboration participative, via le lien Leetchi.
 


Publié le 24/12/2017 à 07:47  | La Dépêche du Midi |  G. D.

Gym et Fitness, muscu et gym sous un même toit depuis 22 ans


Une salle qui fait le plein et une ambiance tous les soirs de la semaine./ Photo DDM G.D.

Dans le prolongement de la vague née des évolutions télévisuelles de Véronique et Davina dix ans plus tôt, l'association Gym et Fitness a été créée en mars 1995. Le premier président Francis Roques avait initialement installé la salle route de Castres. Une ouverture couronnée de succès. En février 1998, le nouveau président Jean-Pierre Zélarsko déménageait les activités au 10, rue de l'Artisanat où elles ont toujours lieu aujourd'hui. En mars 2005, René Coniglio lui succédait puis en 2012, une présidente qui l'est toujours, Marie-Laure Casagrande. Vingt-deux ans après, Gym et Fitness compte une bonne centaine d'adhérents — 40 en musculation, 60 en gymnastique — encadrés par une douzaine d'intervenants par ateliers et spécialités. «Le matin, ce sont en majorité des retraités ou des gens qui font les 3/8 en entreprise qui fréquentent la salle. Les fins d'après-midi et le soir, c'est plus jeune et mixte socialement. Des médecins, des enseignants, des notaires, des chômeurs, des ouvriers, qui sont des assidus pour la plupart. L'automne et l'hiver sont les deux périodes fortes en remplissage.

Footing en extérieur l'été
Le printemps et l'été, les gens font des footings en extérieur ou sont au bord des piscines, reconnaît la présidente Marie-Laure Casagrande qui regrette pour le moment de ne pouvoir proposer un atelier relaxation pour satisfaire une demande récurrente. Il y a deux ans, elle a donné un deuxième souffle à Gym et Fitness en agrandissant la salle qui est passée de 200 à 300 m2.

«C'est ma plus grande satisfaction», assure-t-elle, tout en étant en recherche régulière de stages et de nouvelles animations à même d'intéresser les adhérents, comme le piloxing, dont les cours animés par Charlène connaissent l'affluence. Dans la philosophie de l'association, pas de place pour la compétition. «Ceux qui veulent en faire, je les aiguille vers Espace Forme, une autre association spécialisée dans le développé couché».

Marie-Laure Casagrande : «Nous sommes comme une famille»


Le lundi, après 18 heures, une vingtaine d'adhérents sont déjà à l'exercice./ Photo DDM, G.D.

Présidente de Gym et Fitness, 67 ans, ancienne employée au service personnel, à la direction de la Poste. Signe particulier : participe ou assiste à tous les cours (ou presque).

Comment arriver à faire fonctionner une association loi 1901 et une salle de sports ?
En étant vigilant à tout. Nous fonctionnons en équilibre grâce à la cotisation de nos adhérents, qui nous permet d'assurer les coûts conséquents du matériel à renouveler, des intervenants, des charges, loyer et chauffage. Notre sagesse tient dans l'équilibre et dans la prévision.

Quelle est le plus de l'association qui la démarque de la concurrence ?
La convivialité que nous nous faisons un devoir d'entretenir. Nous ne nous prenons pas la tête et les problèmes, nous arrivons à les résoudre tous ensemble. Je connais les habitudes des uns et des autres, nous sommes une famille en quelque sorte. Les adhérents plaisantent, échangent, se chambrent, ils vivent l'asso !

Des projets pour les mois et les années à venir ?
Continuer à faire fonctionner cette salle. C'est un challenge permanent. Ensuite, s'il y a des amateurs, créer un cours de stretching en proposant un cours découverte aux indécis. Plus pragmatiquement, continuer à renouveler le matériel partie après partie.

René Coniglio, l'ancien président, montre l'exemple


Cours de découverte step / Photo DDM

René Coniglio, «Renato» pour les mordus de la fonte, reste le Master du club, la référence des bancs de musculation. Non pas par la circonférence de ses biceps ni par ses capacités à affoler les compteurs des tapis de course, mais par la longévité de sa présence qu'il dit quasi quotidienne dans la salle de Gym et Fitness. «J'y suis entré pour la première fois en 1997. Elle était encore dans les anciens locaux proches de chez moi. C'était pour voir. J'ai vu et je suis revenu !». Une assiduité qui ne lui a pas permis, de par ses engagements professionnels, de passer de mode amateur en mode compétition. «À un moment j'aurais eu les capacités !», regrette le commerçant graulhétois, installé à l'enseigne du multiservices de l'avenue Victor -Hugo.

Plutôt que de se lamenter sur sa situation il a préféré s'investir dans les missions que l'on dit nécessaires à toutes associations. De 2013 à 2012, il aura assuré la présidence, imposant la patte Coniglio empreinte de convivialité, dopée à la relation humaine et amicale. Une vraie philosophie de sport qu'il a engagée et qui a fait école auprès de ses associés puis successeurs. Aujourd'hui, toujours en grande forme, il prodigue le conseil et manie l'humour «italiano» avec ses pairs, les forçats des haltères. «Je regrette juste qu'il y ait de moins en moins de bénévoles pour faire fonctionner des associations comme la nôtre. À nous de ne pas nous griser du succès actuel de notre salle, en restant vigilant quant à son devenir» Ecco tutto !


Publié le 25/12/2017 à 10:05  | La Dépêche du Midi |  G.D.

Le Challenge de France à Dadou Cyclotourisme


Simone Marie, adhérente de longue date a reçu le diplôme qui atteste de son implication. / Photo DDM

Dernièrement le club cyclo dadou cyclotourisme a tenu son Assemblée générale en présence de Blaise Aznar maire adjoint au sport et d'Eric Vergnes Vice-président du comité départemental du cyclotourisme du Tarn. L'occasion d'évoquer la bonne santé du club. «Avec cette année une nouvelle progression des effectifs, qui se situe à 47 membres dont une arrivée de jeunes licenciés qui apportent du sang neuf au groupe de cyclistes» constate satisfait le président Jean Louis Bories réélu à son poste et qui a pu écouter le bilan d'une année 2017 riche en évènements : Des séjours sur la semaine avec les organisateurs de la FFCT, participation à la semaine Fédérale à Mortagne au Perche dans l'Orne, la Fête du vélo à Graulhet, la randonnée route et VTT du Mesturet en septembre, et une sortie mensuelle à la journée d'avril à octobre avec départ en voiture de Graulhet pour aller plus loin faire une boucle d'une centaine de kilomètres, à Brassac, Cordes, Mazamet, Castelnau-de-Montmiral, Revel et découvrir ainsi de nouveaux paysages. 

Le club a été récompensé pour son dynamisme par l'attribution du Challenge de France de la FFCT, comité régional d'Occitanie de cyclotourisme, lors de l'AG de la nouvelle Région à Carcassonne. «Les sorties de la semaine et du dimanche matin ont toujours autant de succès. Le dimanche matin le départ a lieu devant la MJC à 8 h 30, elles sont surtout fréquentées par les cyclos qui travaillent. Les sorties en semaine ont les préférences des cyclos à la retraite ou en congé. Le départ est toujours place du Jourdain à 13H30 en période hivernale». Cette année, Simone Marie, une adhérente de longue date, a obtenu le mérite du cyclotourisme pour son implication dans les manifestations organisées par le club. Jeannette Gontié reste responsable des sorties à la journée, et est toujours responsable de la commission féminine et calendrier du Codep.

En mars 2018, le club organisera pour la 3ème fois l'ouverture de la saison cyclo. Elle aura lieu à la maison des jeunes et de la culture à Graulhet, que le président remercie encore pour son partenariat. Un nouveau trésorier a été élu en remplacement de Michel Créniaut qui a quitté Graulhet. Le 11 janvier à 20 h 30, une réunion se tiendra à la salle du Temps Libre pour la délivrance des nouvelles licences. Toutes les personnes qui sont tentées par la pratique du vélo sans esprit de compétition dans une ambiance décontractée et sympathique seront les bienvenues.


Publié le 26/12/2017 à 08:53  | La Dépêche du Midi |  Jean-Claude Clerc

Le plein d'activités avec l'Aide familiale populaire


Le centre social se situe place du Languedoc. / Photo DDM, J-C C

L'association d'aide familiale populaire (AAFP) de Graulhet proposé des activités adaptées au senior avec le soutien du conseil départemental. Ouverts à tous les ateliers proposent initiation à la marche nordique, gym-équilibre et gym-mémoire.

«L'idée est de faire travailler la mémoire au travers d'exercices physiques, de parcours, mémoriser une liste d'objets… C'est toujours très ludique et permet de créer du lien social» souligne Evelyne Lefebvre, directrice de l'AAFP. Les ateliers se déroulent en groupe de douze personnes au maximum, dans le cadre d'un cycle de douze séances d'une heure et demie qui ne coûteront au total à la personne que six euros. Après un premier cycle en fin d'année, un nouveau sera ouvert fin janvier. Les séances auront lieu le vendredi après-midi de 14 heures à 15 h 30 et de 16 heures à 17 h 30 à la salle de boxe, un site pourvu de tapis parfaitement adapté aux exercices de gymnastique douce. «Les séances sont ouvertes à tous. Il suffit d'avoir plus de soixante ans et d'habiter dans le canton de Graulhet. Un certificat médical sera juste demandé» explique Evelyne Lefebvre.

Ces ateliers viennent en complément des activités déjà proposées par l'AAFP : activités culturelles telles que visites de musées, sorties pour des spectacles musicaux ou galettes des rois et crêpes à partager. Là aussi ces activités sont accessibles à tous.

Les ateliers d'initiation à l'informatique qui se déroulent à l'AAFP un jeudi par mois, connaissent quant à eux un véritable engouement, à tel point qu'un second a été ouvert. «Nous avons formé deux groupes et accueillons les débutants. Nous disposons de trois postes informatiques et d'une tablette. Il est aussi possible d'apporter son ordinateur pour apprendre à s'en servir» explique Evelyne Lefebvre. La aussi toutes les personnes sont les bienvenues, bénéficiaire de l'AAFP ou non.


Publié le 27/12/2017 à 07:56  | La Dépêche du Midi |  Recueilli par G.D.

Le Sporting veut rester en Fédérale 1


Jean Marc Aué, un tempérament entre réalisme et optimisme. / Photo DDM

Le rugby graulhétois, avant-dernier de sa poule, reprend le championnat en recevant Bagnères-de-Bigorre le 14 janvier. Bilan à mi-saison avec le manager Jean Marc Aué.

Le classement à la trêve n'est pas celui envisagé ?
Non pas vraiment, et sincèrement, je pense que nous ne sommes pas à notre véritable place. Nous devrions avoir quasiment le même nombre de points que Saint-Sulpice ou Bergerac, c'est-à-dire à 4 points du sixième, soit l'écart d'une victoire. Et surtout être décroché du bas de tableau.

Comment l'expliquer ?
Plusieurs facteurs : tout d'abord un changement de staff est toujours délicat à appréhender, une préparation individuelle des joueurs d'intersaison trop légère et pas en phase avec mon exigence, beaucoup trop de blessés dès le mois de septembre (jusqu'à 12 à une période). Et enfin une non-prise de conscience de la part de certains des efforts à fournir pour pouvoir aujourd'hui exister face aux exigences du niveau de Fédérale 1.

Déçu personnellement ?
Oui des résultats parce que je suis un râleur et un perfectionniste. Et parce qu'avec Julien (Pauthe) nous avons horreur de la défaite. Nous essayons d'amener des choses nouvelles sur un plan sportif et extra-sportif qui prennent du temps à éclore. Et en sport ce qui marche c'est ce qui gagne…».

Les rapports entre joueurs, entraîneur et dirigeants n'ont pas été affectés ?
Nos rapports sont très bons avec l'ensemble du club et j'en remercie les dirigeants. En effet, à aucun moment, nous avons été mis sous pression, ni sur la sellette par qui que ce soit. Et c'est un gage de confiance. Même constat avec les joueurs qui n'ont toujours rien lâché, qui sont courageux malgré les défaites même si certains doivent faire beaucoup d'efforts pour revenir au niveau et à l'exigence de cette compétition.

Les derniers matchs donnent espoir pour la suite ?
Oui beaucoup d'espoirs pour la suite et nous sentons bien que depuis plusieurs semaines le groupe a réagi et se trouve davantage en phase avec notre demande et notre volonté de fonctionnement. Nous avons resserré le groupe et fait quelques choix qui peuvent déplaire à certains mais c'est le prix à payer pour sauver la maison «rouge et noir».

Une deuxième phase difficile (réceptions de Bagnères, Lavaur, Blagnac). Graulhet peut rivaliser ?
Plus difficile je ne pense pas, parce que depuis le début de saison, je crois qu'à part la foudre tout le mauvais nous est tombé dessus. Et nous sommes toujours là debout. Mais je sais que nous allons y arriver en 2018.

Quels objectifs ?
Le premier et unique objectif c'est de sauver le club de la descente et de ne surtout pas finir onzième. Ensuite c'est de vite gagner dès la reprise pour engendrer de la confiance, des points et croire à une remontada héroïque. En enfin c'est d'anticiper la fin de saison avec un projet sur la future et de construire sereinement.

En période de vœux, que souhaitez-vous pour le Sporting ?
Un seul : que Graulhet soit en Fédérale 1 la saison prochaine.


Publié le 28/12/2017 à 08:23  | La Dépêche du Midi |

Des élèves qui ne racontent pas des salades


Les élèves ont trouvé les mots pour convaincre les responsables. / Photo DDM

Adam, Lilia, Ilhan et Rania, élèves de la classe de CM1 de l'école de Crins, ont présenté leur projet à Tarn Habitat à l'occasion d'une réunion du GUSP (gestion urbaine et sociale de proximité).
La réunion s'est déroulée en présence de Dominique Arènes, déléguée du préfet pour la politique de la ville, des représentants de la communauté d'agglomération Gaillac-Graulhet, du centre social, de Tarn Habitat, de la mairie de Graulhet et de Frédéric Pallier, directeur du foyer des jeunes travailleurs. Quatre élèves ont présenté le projet de la classe de CM1 de Mme Macquart.

Les enfants ont pu faire part de leur souhait de créer et entretenir un jardin au cœur du quartier de Crins. Jusqu'à présent, le jardin se trouvait à l'intérieur de l'école, mais il était invisible pour les familles.
Mais surtout, personne ne pouvait l'entretenir pendant les vacances. Les élèves ont donc réfléchi afin de rendre leur jardin pérenne et valoriser la nature en ville.

Partenariat
Les écoliers ont donc proposé de travailler en partenariat avec le centre social pour créer des bacs qui seront disposés au milieu des habitations du quartier.
Les élèves se sont même rendus sur place pour dénicher les meilleurs endroits. Ils avaient au préalable listé en classe les impératifs pour choisir le lieu : un emplacement sans travaux à venir, près d'un point d'eau, ensoleillé, loin des jeux de ballons et visible par les habitants.

Les enfants espèrent que ces derniers les aideront à entretenir et préserver leur bac de plantations. Les élèves ont donc exposé leur projet et proposé, lors de cette réunion du GUSP, deux endroits qui leur semblaient adaptés. Les membres du GUSP ont répondu très favorablement à cette demande. Après une sortie extérieure, c'est le terrain en face de Tarn Habitat qui a été choisi. Les élèves ont rendez-vous avec le maire de la ville afin de faire valider leur demande d'emplacement. Ils n'auront plus qu'à prendre soin de leur jardin.


Publié le 28/12/2017 à 08:23  | La Dépêche du Midi |

Positive attitude pour les jeunes handballeurs


Les jeunes handballeurs graulhétois. / Photo DDM

Le premier match du championnat régional challenge de l'Autan s'est terminé par une belle victoire pour les seniors sur le score de 30 à 23. Les Graulhétois ont su imposer leur rythme et ont mené tout le long face à la Vallée du Thoré qui n'a pas démérité par son engagement. Ce premier match a été l'occasion de découvrir une très bonne attaque en montée de balle et un très bon esprit d'équipe des Graulhétois, même s'il reste à travailler une défense encore trop fluide. Les spectateurs ont pu apprécier de très bonnes actions aussi bien individuelles que collectives.

En surfant sur cette dynamique, le club entend enrichir ses effectifs. «Pour accueillir les jeunes et moins jeunes attirés par le handball, le club propose trois séances gratuites d'entraînement à titre d'essai, sans obligation de licence sportive», souligne Henri Cardinale, président du club. Chez les moins de 11 ans mixtes, en battant Saint-Sulpice 22 à 7, l'équipes est invaincue sur les cinq derniers matchs et termine première de sa poule pour la première phase de championnat territorial.

Une licence plus abordable
A partir de janvier, pour ceux qui veulent adhérer, le prix des licences sera réduit de 50 %, soit 45 ou 50 euros selon les catégories pour six mois de hand jusqu'à fin juin 2018. Les entraînements ont lieu au gymnase Robert-Primault du stade Noël-Pélissou le mercredi de 13 h 30 à 15 heures pour les — 9 mixtes et les -11 mixtes, de 15 heures à 16 h 30 pour les -13 et -15 masculin. Les entraînements pour les +16 et les seniors (championnat régional) se déroulent le jeudi de 19 h 30 à 21 heures.


Publié le 29/12/2017 à 09:20   | La Dépêche du Midi |  Jean-Claude Clerc

Des grenouilles sur la place du Jourdain


La fontaine de la place du Jourdain. / Photo DDM

Avant de s'appeler Graulhet, la ville était dénommée «Granoillet» en 1188 et avant cela «Granolheto» en 961, diminutif de la «granolha». Il semble qu'alors le nombre de grenouilles était impressionnant aux portes de la future cité du cuir. Le batracien, son symbole oublié, devrait refaire son apparition dans la fontaine de la place du Jourdain.

Situé au cœur de la ville, la fontaine sans eau accueille quelques sapins à l'occasion des fêtes de fin d'année. Elle devrait pourtant être remise en eau prochainement pour retrouver sa splendeur. Pour ce faire, il faudra aller au-delà des travaux d'entretien habituels réalisés par les services municipaux. Régulièrement, la peinture verte permet de rehausser les contours de la fontaine en fonte. Cette opération demande aux employés de démonter la structure pièce par pièce sur place, avant de la remonter.

De vértitables travaux de restauration
Mais cette fois ce sont de véritables travaux de maçonnerie qui seront entrepris pour que la fontaine retrouve son lustre.
À cette occasion, la pompe actuelle sera changée. Et quatre grenouilles (qui ne coasseront pas au cœur de la ville) remplaceront les angelots qui l'ornent jusqu'ici.

Ce choix de la grenouille s'est fait en accord entre la municipalité et l'association Graulhet Mémoire et Patrimoine. Son but est de préserver et réhabiliter le patrimoine local, qu'il soit public ou privé. Dès sa création, un de ses objectifs était la remise en route» de la fontaine. Si la pétition «Sauver notre fontaine» lancée par l'association sur le site internet change.org n'a recueilli à ce jour que vingt-six signatures, la municipalité a tout de même décidé d'acter ses travaux. Il faudra attendre les beaux jours pour profiter pleinement de la fraîcheur de la fontaine. On notera aussi la remise en eau des fontaines des Bains-Douches au square Foch, autre fontaine graulhétoise qui était jusque-là asséchée.


Publié le 30/12/2017 à 03:50  | La Dépêche du Midi |  Recueilli par G.D.

Début de reprise décisif pour le FCG


L'équipe actuelle deuxième de sa poule de PL. / Photo DDM

Entretien avec le manager et entraîneur Patrice Insa.

Le FCG 2e de poule, ce n'est pas le fruit du hasard ? Comment expliquer ce bon début de saison ?
Ah non pas de hasard du tout, la qualité des joueurs que j'ai à disposition et qui en majorité se connaissent depuis quelques années. Nous avons repris les entraînements fin juillet et les joueurs ont été régulièrement présents, surtout nous avons pu travailler tactiquement, le fait de connaître tous les joueurs est pour moi aussi très important.

Le match référence ?
Sans hésiter celui contre Balma en Coupe de France où les gars se sont surpassés comme jamais même si le week-end d'après ils l'ont payé physiquement en faisant match nul à domicile.

Quelles sont les qualités de cette équipe ?
Cette équipe est très généreuse avec beaucoup de joueurs de caractère et très forte techniquement.

Les éventuels défauts ?
Des lacunes tactiques qui parfois sont incompréhensibles même si je trouve que mes joueurs ont fait certains progrès. Trop de facilité technique quelquefois.

Profiter de la trêve pour travailler la technique, la cohésion, autre chose ?
Ce sont toujours des moments compliqués sachant que les terrains sont suspendus, les joueurs ont besoin de repos avec pas mal de blessés aussi, on a fait une sortie au Gold Soccer (foot salle) juste pour se retrouver et s'amuser entre nous, on reprendra le 2 janvier.

Reprise le 13 janvier à Labruguière. S'attendre à un match musclé ?
Difficile, en même temps tous les matchs vont être compliqués et les places sont chères pour accrocher le bon wagon.

Des buts, des joueurs à citer ?
Nous avons marqué 14 buts pour 11 matchs, bilan faible. Le meilleur buteur reste Thierry Surtout qui fait un bon début de saison avec mon capitaine et confident Jordi Lavit. Mais les joueurs le savent, c‘est ensemble que l'on gagnera en équipe.

L'objectif de cette 2e partie de saison ?
L'objectif est clair, même s'il va être compliqué à atteindre. Il faut terminer dans les 4 premiers pour monter et pour cela il va falloir remobiliser les joueurs. De toute manière les mois de janvier et février vont délivrer certaines vérités sur les équipes prétendantes aux 4 places.


Publié le 31/12/2017 à 03:51  | La Dépêche du Midi |

Nationale 3 : Graulhet s'incline à Béziers


Graulhétois et biterrois autour d'Henri Lacroix, légende héraultaise. / Photo DDM

C'est avec une formation de neuf joueurs, amputée de quelques éléments du groupe de base qui s'est déplacée en terre languedocienne pour le compte de la 7e journée des championnats des clubs disputée dans de magnifiques installations.

Les graulhétois, courageux tout au long du match ne céderont prise que pendant les courses du 3ème tour. Au 1er tour, les relayeurs Laroque et Boumedienne se faisaient rejoindre sur le gong sur un score de 35 à 35 et ne prenaient qu'un match nul. Au 2ème tour les Tarnais s'octroyaient trois épreuves par l'intermédiaire de J.Venzal, Miquel, et D.Venzal, le jeune Marquez, longtemps en tête lors de son tir de précision se faisant rejoindre sur la dernière cible. C'est durant le 3ème acte que les Biterrois vont prendre le large. Après les relais équilibrés, en tir progressif, K.Marquez opposait une belle résistance mais cédait son exercice. 

12 à 20 avant le dernier tour du jeu traditionnel ou les graulhétois partageront les points. La triplette Rodière-Arroca-Marquez, concédait un nul, l'autre doublette Miquel-Larroque longtemps devant au score perdait 7 à 8. En tête à tête D.Venzal laissait s'envoler la victoire. Malgré un revers les graulhétois ont rendu une belle copie, avec un excellent contenu, et ont fait preuve de courage et de solidarité. Les compétiteurs vont pouvoir profiter d'une mini trêve avant la réception le 6 janvier du leader invaincu Balaruc les Bains. Un gros challenge pour la reprise.


Publié le 31/12/2017 à 03:52  | La Dépêche du Midi |  G.D.

Salle comble pour le dernier spectacle de l'année


Le meilleur des enfants pour une noble cause. / Photo DDM

«Attention au départ. Direction notre histoire, Larguez les amarres…» C'est sur ces quelques notes que les Mini-Enfoirés du bassin graulhétois ont lancé leur représentation de fin d'année face à une salle comble, les maisons de l'enfance graulhétoises ayant le plaisir d'y intégrer les accueils de loisirs des villages voisins. Et ce juste après que les élus de Graulhet, Briatexte, Busque et Labessière-Candeil, entourant les deux conseillers départementaux du secteur, aient lancé la soirée avec les mots d'encouragements et de remerciements de Karine Renaud, présidente de l'Amicale, et Djamila Soares-Pinto, responsable des Restos du cœur locaux. Car cette soirée était placée sous le signe de la fraternité et de la solidarité, les divers centres de loisirs participant ayant récolté auparavant des denrées alimentaires et des jouets au profit des plus démunis.

Dynamisme et poésie
Les différents groupes qui se sont succédé ont repris des scènes célèbres ayant marqué les précédentes tournées des Enfoirés, ou créé leur propre univers. Cette succession de tableaux, variés et de qualité, a alterné dynamisme et poésie, grâce et tonicité, danses et chants, costumes bigarrés, ensembles noirs ou tenues blanches que viendront souligner ou habiller les multiples jeux de lumières. Pendant les mises en place, Sébagissien a habilement manipulé cartes, baguettes, cordes, foulards, seau à glace, leds, pièces et billets qui sont devenus magiques dans ses mains d'illusionniste.

En fin de spectacle, la scène a été envahie par les 270 jeunes acteurs et leurs animateurs dans le sillage de l'incontournable Père Noël, afin de se nourrir une dernière fois des applaudissements mérités des spectateurs.

Il faut signaler que toute cette lourde organisation est entièrement réalisée à l'interne par la production Amicale laïque and Co, chaque directeur, animateur ou personnel devenant chorégraphe, accessoiriste, musicien, régisseur, éclairagiste, script, ingénieur du son, documentaliste, agent de sécurité, cadreur, photographe, costumier, metteur en scène, etc.

Une polyvalence et une motivation qui constituent la force de l'association et bénéficient aux enfants de notre territoire.
De leur côté, les amicalistes bénévoles, très sollicités en cette période, ont assuré la mise en place et le rangement de la salle, et ont servi aux parents et aux enfants la collation finale.

Sélection d'articles réalisée à partir du site : http://www.ladepeche.fr
 

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