Graulhet : Rétro Décembre 2017 -1-
GRAULHET : Du Bruc à Ricardens
Graulhet : Rétro Décembre 2017 -1-
Publié le 01/12/2017 à 09:18 | La Dépêche du Midi | Jean-Claude Clerc
L'art de la rue s'expose à la MJC
Les jeunes de l'atelier./ Photo DDM
Mardi dernier a eu lieu, à la maison des jeunes et de la culture de Graulhet, le vernissage d'une exposition d'œuvres réalisées par sept jeunes dans le cadre d'un atelier autour du street art.
Dans un premier temps, l'atelier a été ouvert à tous cet été. « Un noyau de base est resté, d'autres sont venus. Le nombre de place était limité, notamment à cause du budget», explique Manu qui a organisé l'atelier dans le cadre de son brevet professionnel de la jeunesse, de l'éducation populaire et du sport.
Plusieurs séances se sont ensuite déroulées pour apprendre les techniques de la peinture à la bombe, mais aussi ammener les jeunes Graulhétois à aller plus loin.
«Là où ils m'ont le plus surpris, c'est lors de la sortie à l'exposition à Toulouse. Je les ai amenés visiter une exposition autour du street art. Ils couraient d'œuvre en œuvre. Il y avait des graphs mais aussi des collages… Ils ont été émerveillés», témoigne Manu.
S'il y a bien des clubs d'activités d'arts plastiques à la MJC, il n'y a rien de spécifiquement dédié au graph et aux arts urbains. « Graulhet n'est pas trop dans ces pratiques. Il y a cependant une dynamique qui s'est créée et les jeunes sont à fond là-dedans.
Lors des ateliers, ils étaient précis et organisés et se sont vraiment impliqués», explique Farid Aït Aïssa, responsable animation locale à la MJC de Graulhet.
L'exposition est visible aux heures d'ouverture de la MJC du lundi au samedi de 9 heures à 12 heures et de 14 heures à 18 heures.
Publié le 02/12/2017 à 03:53 | La Dépêche du Midi | G.D.
Les supporters du rugby ont transformé leur réveillon
La table est mise, l'apéritif est servi au bar, l'année se termine. / Photo DDM, Archives E.L.
Ils ont animé leur premier réveillon de la St-Sylvestre en 2000, associés avec l'Amicale du Muguet qui le faisait en solo les années précédentes. Un an plus tard, les supporters de l'amicale rattachée au Sporting l'ont assumé seul et depuis le succès n'a jamais été démenti. «Pour les 31 décembre, il y a donc ceux qui font la fête et ceux qui font tout pour qu'elle soit réussie», assure la trentaine de bénévoles rattachés à l'organisation. Le président Bernard Rivière en fait partie. «Nous accueillons et servons entre 300 et 350 personnes à chaque fois. Une moitié vient en habituée, l'autre, à la recherche du réveillon dans sa version classique, est là par le bouche-à-oreille». En entrant dans le Forum décoré par Claude Busolin et son équipe, les réveillonneurs sont placés puis servis à table par la brigade au sein de laquelle Agnès Tessari, Hervé Cavaillès, Serge Augé, Michel Girot, Marcel Viguier, Gérard Maurel ou André Larrue font figure d'anciens et chefs de rangs.
La formule d'une grande assiette unique et composée en plat de résistance a trouvé ses adeptes. À minuit, c'est Loulou Vaysse qui quitte l'arrière du bar qu'il anime pour monter sur scène et annoncer la nouvelle année. Une mécanique de précision dans laquelle Bernard Rivière s'applique à bien faire fonctionner tous les rouages. «Minuit c'est aussi l'heure du cotillon, du champagne et des serpentins. Puis, à nous d'assurer jusqu'à trois heures du matin. Ensuite, nous partageons la soupe au fromage avec les musiciens et nous allons nous coucher en toute fin de nuit». Pour l'édition qui se prépare, c'est l'orchestre de variétés-musette de Christian Luc qui a été retenu et qui sera chargé d'animer le passage entre les deux millésimes. Un de plus pour l'amicale des supporters sur qui les années semblent ne pas avoir d'emprise et qui a réussi à transformer puis à maintenir un réveillon populaire dans la tradition.
Publié le 03/12/2017 à 03:52 | La Dépêche du Midi | G.D.
Trois retraités après 120 ans de service
Éric Rivière au micro, Philippe Bordes à gauche, Pierre Massol à droite. / Photo DDM G.D.
Le colonel Christophe Dulaud, chef de corps tarnais avait fait tout exprès le déplacement, tout comme Jean-Marc Raynal président de l'Union Départementale des sapeurs pompiers. C'est dire toute la singularité de la cérémonie qui a réuni actuels et anciens pompiers graulhétois, élus et familles, dans le grand garage du centre de secours vendredi soir. «Quand on sait que la moyenne d'âge d'un engagement pour un pompier volontaire est de 11 ans, on comprendra pourquoi une page importante se tourne ce soir» a conclu le lieutenant Jean-François Alibert, chef de corps. Ce sont trois pompiers volontaires qui font valoir leurs droits à la retraite des activités opérationnelles en cette fin et début d'année. Trois «enfants de la balle» bercés dans leur enfance par la sirène de l'ancien centre de secours, émerveillés par les camions rouges, impatients de s'engager comme le père, l'oncle, le cousin. Bordes, Massol, Rivière, trois noms qui depuis plus de soixante ans sont inscrits sur les rapports des hauts faits d'incendies ou de sauvetages de la caserne de Graulhet. «Laisser les miens pour être au service des autres» c'est ainsi que Pierre Massol, incorporé le 1er juillet 1977, caporal le 1er janvier 1987, sergent le 1er janvier 1995 et nommé adjudant le 1er janvier 2014, a résumé près de 40 ans de service. Il aura «usé» sept chefs de corps ou de centre.
Des états de service exceptionnels
Éric Rivière, incorporé le 1er juillet 1978, caporal le 1er janvier 1987, sergent le 1er janvier 1995, nommé adjudant le 1er janvier 1998 et qui s'est illustré lors des opérations de secours suite à l'explosion de l'usine AZF, compte lui aussi près de 39 ans de service. Des états de service exceptionnels pour Philippe Bordes, incorporé le 1er janvier 1979, caporal le 1er janvier 1984, sergent le 1er janvier 1991 et nommé adjudant le 1er juillet 2014 soit près de 39 ans de service dont un an à la brigade des sapeurs pompiers de Paris, citation suite au feu de l'usine de la SARIC, aux opérations de secours suite à l'explosion de l'usine AZF et félicité par le préfet du Tarn pour avoir mis en fuite trois cambrioleurs en 2009. Soit près de 120 ans de service pour les trois réunis.et des discours fleuves avant la remise de cadeaux, en présence de Claude Fita le maire et Florence Belou conseillère départementale. Mais aussi des épouses, des familles, des enfants voire petits-enfants des trois futurs retraités, qui pour quelques-uns ont déjà commandé le camion échelle et la panoplie de pompier avec le casque, au Père Noël.
Publié le 04/12/2017 à 07:46 | La Dépêche du Midi | G.D.
Grande année pour le club de scrabble
Yves Gress, Martine et Pascal Seguier, trois joueurs du club qui se sont mesurés avec les meilleurs nationaux et mondiaux. / Photo DDM
Sans faire de bruit, le scrabble poursuit l'aventure initiée il y a trente-deux ans par la regrettée Colette Mauriés, poursuivie par Raymonde Hass, toujours joueur et arbitre, et depuis 2013 par Martine Seguier. Le club en bonne santé et qui regroupe une vingtaine d'adhérents de Graulhet et de ses alentours, préfère, quitte à perdre un point au moment d'aligner les lettres sur le tableau, la qualité à la quantité. Et ce n'est pas l'actuelle présidente Martine Seguier, classée 754e nationale, qui s'en plaindra, elle qui s'amuse autant à chercher le meilleur mot qu'à démonter les idées reçues.
«Les matheux avec leur sens de la logique, leur vision de la grille, sont aussi performants que les littéraires. Même si le vocabulaire reste le meilleur passeport pour ce jeu dit de société pour la pratique duquel les meilleurs s'entraînent tous les jours» assure l'ancienne sage-femme qui a participé en avril aux championnats de France à La Rochelle avec deux autres joueurs du club, Pascal son mari et Yves Gress.
Pascal Seguier a également défendu les couleurs nationales avec l'équipe de France, lors du championnat du Monde, en août dernier à Martigny en Suisse, terminant 40e. Des leaders qui savent se rendre disponibles les lundis après-midi, au local du club, place Bosquet, quand les joueurs, une fois les parties terminées, peuvent assister à un cours de tactique et de technique ou de perfectionnement commenté qui remporte un grand succès.
Le vendredi c'est pour le jeu
Les vendredis après-midi sont réservés exclusivement aux jeux. Comme les samedis le sont pour les compétitions en majorité à l'extérieur de Graulhet, avec les quatre autres clubs tarnais parfois. «Pour ceux qui voudraient nous rejoindre ou s'essayer, nous proposons un mois d'initiation gratuite, et ce toute l'année» annonce Martine Seguier en précisant que c'est la version Duplicate qui est en vigueur au club. «Elle nous autorise à jouer tous ensemble, avec le même tirage sur 3 minutes, et donc avec une égalité des chances». Pour cette fin d'année, le scrabble graulhétois a déjà qualifié Andrée Debled aux prochains championnats de France Vermeil de Vichy. Une année exceptionnelle peut-elle en cacher une autre ?
Publié le 05/12/2017 à 08:55 | La Dépêche du Midi | Jean-Claude Clerc
Violences conjugales : quand les femmes se «dé-chaînent» enfin
Vernissage de l'exposition./ Photo DDM, J-C C
C'est une exposition difficile mais salvatrice qu'accueille la salle de la République de l'hôtel de ville en ce mois de décembre. «Femmes dé-chaînées» apporte le témoignage de victimes de violences conjugales, femmes et enfants, dans le cadre d'une opération portée par le CIDFF (Centre d'Information sur les droits des femmes et des familles).
L'émotion était présente lors du vernissage de cette exposition dans laquelle, grâce à l'accompagnement du CIDFF, les anciennes victimes ont pu libérer leur parole dans un long processus de reconstruction. «Cette exposition est le fruit de l'expression de violences vécues et recueillies dans le cadre du groupe d'échange mis en œuvre par le CIDFF animé par Myriam Moulis», a expliqué Nicole Bellmas, présidente du CIDFF, au cours de l'inauguration. Les anciennes victimes ont toutes souligné l'importance de ce travail de conseils pour échapper à cet enfer, pour reprendre confiance en soi, trouver la force de se battre et parvenir à se libérer.
«L'envie de rencontrer des personnes dans la même situation est apparue très vite. C'est la raison pour laquelle nous avons réalisé en 2013 une enquête qui a conduit à faire des activités de bien-être ensemble qui a été une étape préalable pour former le groupe et établir une certaine confiance», explique Myriam Moulis.
De ce groupe d'échange est née cette exposition qui pourra peut-être briser le silence de ces huis clos qui peuvent s'avérer fatals à l'heure où en France une femme meurt sous les coups de son compagnon tous les trois jours. «Les femmes ont souhaité exposer au plus grand nombre leurs histoires de vie pour aider les victimes à parler, pour aider les professionnels à prendre conscience de la réalité de leur vie quotidienne», souligne Myriam Moulis. Car au-delà du témoignage, l'exposition livre aussi des vœux et des pistes pour une meilleure prise en charge et une compréhension de leur situation.
«Les conséquences de ces maltraitances nous ont conduits au fond du gouffre. Quelques-unes d'entre nous n'en sont jamais sorties, nous pensons à elle à chaque instant. Nos pensées vont vers elles car elles ne sont plus là pour témoigner», déclarait de façon poignante une ancienne victime.
Au total, 34 femmes ont participé à cette exposition. Le CIDFF est présent à Graulhet depuis 1995 par le biais des hébergements d'urgence mis à disposition par la municipalité ainsi que des permanences assurées au centre social le mercredi de 9 heures à 12 heures pour l'information et l'aide aux victimes et de 14 heures à 16 h 30 pour l'accompagnement social.
Publié le 06/12/2017 à 09:17 | La Dépêche du Midi | G.D.
Les commerçants de Parta'G animent la ville et préparent Noël
A la rencontre du Père Noël dans les rues de Graulhet l'an dernier./ Photo DDM Archives G.D.
Les guirlandes illuminent déjà le ciel et les rues graulhétoises, les sapins sont mis en place cette semaine dans les lieux publics. La ville prend un air de fête avec les vitrines des commerces décorées. L'association Parta'G qui réunit commerçants et artisans du centre-ville et de la périphérie prend le relais. Les deux présidents Florent Calas et Daniel Sannou avec le soutien de la municipalité ont établi un programme plutôt complet pour les jours qui précèdent Noël. Ce 6 décembre, le grand sapin de Noël de la place Jean-Moulin sera décoré par les enfants des centres de loisirs de Graulhet. Jusqu'au 16 décembre, les enfants pourront participer au concours de dessin sur le thème de «Noël et l'Avion» organisé en partenariat avec l'aéro-club de Graulhet.
«Les dessins sont à déposer chez vos commerçants du centre-ville et vous pourrez gagner un baptême de l'air pour un adulte et un enfant», expliquent les deux responsables qui proposent aussi un grand jeu, «Où est Rudolphe ?» à travers la ville de Graulhet pour tenter de remporter des chèques-cadeaux de l'association. Le 17 décembre, le Père Noël arrivera en avion à l'aérodrome de Graulhet grâce à l'aéro-club de Graulhet. «L'aéro-club de Graulhet a souhaité apporter son concours aux animations de fin d'année de la ville de Graulhet en permettant aux enfants et aux adultes qui y croient encore de venir à la rencontre du Père Noël et de son lutin préféré, le dimanche 17 décembre, à partir de 14 heures, sur l'aérodrome. Il est prévu en effet qu'il vienne à la rencontre des enfants à bord d'un de nos avions», précise Jean-Christophe Bernard, secrétaire de l'aéro-club.
Un manège sera disponible du 18 décembre au 7 janvier sur la place Jean-Moulin et vous pourrez aussi disposer d'un point chaud à proximité pour vous restaurer et boire une boisson chaude de saison et rencontrer le Père Noël pour des photos, des selfies ou un tour de place à ses côtés. Le règlement du grand jeu «Où est Rudolphe ?» est disponible sur le site Internet www.partag.fr et chez les adhérents.
Publié le 07/12/2017 à 08:43 | La Dépêche du Midi | Jean-Claude Clerc
Un programme riche et varié pour l'édition 2017
Heïdi Little Wings & Jack se produiront demain pour le Téléthon./ Photo DDM
Comme chaque année, les associations ont prévu un programme varié pour le Téléthon graulhétois. À côté des incontournables, l'édition 2017 offrira aussi quelques nouveautés. L'évènement a lieu cette année sur trois sites : le centre nautique, le complexe Robert-Primault et la ville.
Au chapitre des nouveautés les incontournables «Foulées du Téléthon» (à faire en courant ou en marchant) ne se dérouleront plus sur 24 heures mais de 9 heures à 17 heures au complexe Robert-Primault.
Le site accueillera d'ailleurs deux autres nouveautés. La première est un vide-greniers organisé par l‘Addah (Association de défense des droits des accidentés et handicapés) de 7 heures à 18 heures. Pour la première fois aussi une collecte de piles usagées aura lieu.
Le complexe accueillera aussi, samedi de 14 h 30 à 16 h 30, la dictée du Téléthon (pour adultes et enfants), une vente de tableaux avec l'Éveil artistique de 14 heures à 17 h 30, une exposition et des baptêmes en voitures anciennes avec la Bielle Époque de 11 heures à 17 h 30, une randonnée culturelle avec la OLA (départ à 13 h 30), un simulateur de vol de planeur avec le Vol à voile à partir de 14 heures et bien entendu des crêpes et de boissons à partir de 10 heures avec les Archers du Dadou.
Au centre nautique, en marge des immanquables «6 heures de natation non-stop» qui auront lieu de 12 heures à 18 heures, l'inauguration du fauteuil de mise en eau pour personnes à mobilité réduite se déroulera à 16 heures.
D'autres sites seront aussi mis à contribution comme la salle de l'Odéon avec demain, à partir de 20 h 30, une soirée dansante avec le duo Heïdi Little Wings & Jack ainsi qu'un DJ avec la MJC Graulhet.
Diverses animations seront proposées à l'hôpital ainsi que dans les maisons de retraite de la ville. La Maison des associations proposera une partie de scrabble ouverte à tous les joueurs des clubs du Tarn vendredi. Un concours de pêche sera organisé au lac de Nabeillou dimanche à partir de 10 h 30 avec Graulhet Pêche Compétition.
Grâce à l'engagement de très diverses associations de la ville, le très riche programme permettra cette année encore à chacun, quels que soient ses goûts, de trouver une activité qui lui corresponde, du sport en passant par la pêche ou la découverte du patrimoine.
Publié le 08/12/2017 à 07:32 | La Dépêche du Midi | Richard Bornia
Polémique : les harkis ne sont pas les oubliés des commémorations
Claude Fita : «La ville est attachée aux cérémonies patriotiques»./ Photo DDM
Claude Fita le maire vient de piquer une colère noire. Accusé la semaine dernière, dans nos colonnes, par une association, l'AFFELAH, d'être allergique à la cause des harkis, Claude Fita entend bien rétablir la vérité. «Une plaque commémorative pour les harkis a été apposée au monument aux morts de notre ville. Les représentants des harkis sont bien entendu conviés à toutes les cérémonies. D'autre part, nous avons mis à disposition de cette association AFFELAH un local pour répondre à sa demande. Je trouve donc injuste et calomnieux toutes ces allégations et ces menaces de plainte», indique-t-il. Cette association affirme également : «Jamais le maire, depuis son élection il y a plus de sept ans, n'a commémoré la Journée nationale des harkis fixée le 25 septembre chaque année».
Pour Éric Coupayre, président départemental de l'Office National des Anciens Combattants (ONAC), la ville respecte parfaitement la loi : «les anciens combattants de Graulhet comme toutes les associations des anciens combattants du Tarn participent à la cérémonie au Mémorial d'Afrique du Nord de Montredon-Labessonnié». Pour le président de l'ONAC, «l'AFFELAH en fait un peu trop. C'est une association de moins d'un an d'existence». Contacté, Chabane Amer Saïd, président des Harkis du Tarn, confirme que la cérémonie de 25 septembre se déroule à Montredon-Labessonnié et ceci en présence des représentants de l'État. «Je ne connais pas l'AFFELAH», ajoute-t-il.
Pour le maire, la ville a le souci du devoir de mémoire. «Elle est attachée à ses cérémonies patriotiques. De plus, pour sensibiliser la jeunesse, nous avons mis en place depuis 3 ans le parcours citoyen autour du thème de la citoyenneté». Dans ce cadre, une cérémonie au monument aux morts est organisée la veille de l'officielle du 11-Novembre : les élèves des écoles sont également aux côtés des élus, des anciens combattants et des corps armés de l'État.
Publié le 09/12/2017 à 07:55 | La Dépêche du Midi | Richard Bornia
Cambriolages et vols de voitures : 14 jeunes arrêtés
Ce véhicule volé a été retrouvé cet été dans un quartier de Graulhet./photo DDM.
La brigade autonome de gendarmerie de Graulhet a procédé hier à l'interpellation d'un individu mineur.
Cette arrestation est le point final d'un vaste coup de filet. En tout, neuf mineurs âgés de 15 à 18 ans et cinq majeurs d'une vingtaine d'années ont été interpellés depuis le 25 septembre, dans le cadre d'une enquête pour vols, destructions de véhicules et cambriolages chez des particuliers. Au total 35 faits délictueux à leur compteur.
Cette équipe de petits malfrats a sévi dans le triangle Graulhet- Lavaur-Lisle sur Tarn de mai à début septembre 2017. Grâce notamment à l'exploitation des images de vidéo surveillance et aux résultats de la police scientifique, le 25 septembre, à 6 heures du matin, trente militaires (gendarmes de Graulhet et les PSIG de Castres, Gaillac et Albi) sous le commandant du chef d'escadron Garrigue, de la compagnie de Castres, ont arrêté à leur domicile, le plus souvent chez leurs parents, les six premiers suspects d'une longue série.
Durant les mois d'octobre et novembre, au fur et à mesure des auditions, les langues se sont déliées.
Les gendarmes graulhétois, sous l'autorité du capitaine Pochon, ont poursuivi l'enquête, les interpellations et les gardes à vue. Ils ont reçu le concours de la brigade de recherche de Castres et d'une ANACRIM (analyste criminelle) d'Albi.
Toutes ces arrestations concernent des jeunes Graulhétois inconnus jusqu'à présent de la justice. Six véhicules volés ont été incendiés, d'autres sont cabossés suite à des accidents, d'autres désossés, les pièces étant fourguées chez des revendeurs de matériel d'occasion.
La bande de voleurs avait également fait main basse sur du multimédia, des armes, des bijoux, de l'argent liquide, des cartes bancaires, des cyclos et des vélos. Tout ce petit monde devra répondre devant la justice de ces actes de délinquance.
Publié le 09/12/2017 à 09:41 | La Dépêche du Midi | G.D.
Apnée : Despoix père et fille champions régionaux
Pascal Perron au milieu de ses médaillés. ./ Photo DDM
Ce dimanche 3 décembre s'est déroulé le championnat interdépartemental d'apnée à Lavit.
Vingt-huit compétiteurs des deux départements et aussi quelques invités toulousains, dont trois membres de l'équipe de France d'apnée, se sont disputés les meilleures places. Soit 10 participants du Tarn, 2 du club de Lavaur, 2 du club d'Albi et 6 du club Graulhet Aqua Passion qui accueillait cette compétition l'an passé. Ces derniers se sont fait remarquer par une quinzaine de médailles remportées et 2 nouveaux champions du Tarn masculin et féminin. Alain Despoix a battu tous ses records personnels : 4'32'' en statique, 106,39 m en palmes et 83,10 m sans palme.
«Le club de Graulhet cultive l'amitié et l'esprit de famille, ce n'est autre que la fille d'Alain, Amélie Despoix, qui est notre nouvelle championne départementale, en pulvérisant ses records personnels, elle aussi : 3'40'' en statique, 81,90 m en palme et 64 m sans palme. Pour finir, ils ont aussi participé à l'épreuve d'endurance du 16x25 m avec brio», se félicite le président de Graulhet Aqua Passion, Pascal Perron.
«L'apnée est un sport plus accessible qu'on le pense, homme ou femme, à tout âge. Pour preuve, nos nouveaux champions du Tarn ont commencé l'activité depuis la précédente saison. Les pratiques sont très nombreuses et adaptées à tous. N'hésitez plus à les découvrir ! Encore bravo aux compétiteurs graulhétois et un grand merci à tous les bénévoles sérieux et efficaces».
Une belle saison s'annonce pour un club atypique mais ô combien performant et des apnéistes qui s'entraînent régulièrement au centre nautique avant de participer à une dizaine de manifestations et sorties par an.
Publié le 09/12/2017 à 03:53 | La Dépêche du Midi |
Le Noël de LaSiDoRé
La troupe Lasidoré prête pour son spectacle de Noël annuel. / Photo DDM
Pour la 19e année, le rendez-vous incontournable pour bien commencer les fêtes de Noël arrive à grands pas et en avance : Dimanche 10 décembre, à 15h, au Forum de Graulhet
Promis, il y aura du théâtre (comique), du chant (à partager avec vous), des pas de danse, quelques bagarres (bien amusantes) mais surtout de la rigolade, des surprises et de la bonne humeur ! C'est un spectacle magique, haut en couleur et à couper le souffle qui nuit gravement à la maussaderie et à la déprime. Ne le ratez surtout pas et faites passer l'info ! Le 11 ce sera trop tard !
Publié le 09/12/2017 à 08:10 | La Dépêche du Midi | Martine Lecaudey
Claude Fita : «Je suis un maire très heureux»
Claude Fita, maire PS de Graulhet, devant le Place du Jourdain qu'il souhaite rénover./ Photo DDM Emilie Cayre
Réélu maire pour un deuxième mandat lors d'une quadrangulaire, en mars 2014,, Claude Fita (PS) revendique «autant de projets qu'au 1er, mandat, face une opposition divisée.
«Je suis un maire très heureux. Dans ma vie d'homme, c'est une aventure fantastique même si Graulhet était en piteux état… C'était un challenge». Voilà qui est clair. Avant même de dresser le bilan de son action, à mi-parcours de son deuxième mandat, Claude Fita, maire PS de Graulhet depuis 2008, affiche un enthousiasme pas si courant dans le paysage actuel des maires. Il a été réélu le 30 mars 2014 dans une quadrangulaire, avec 45,5 % de voix devant Jean-Pierre Rousseau (30,7 %), le plus fort score municipal du FN dans le département, Bruno de Boissezon (DVD) 16,6 % et Jean-Claude Amalric (DVD) 7,2 %.
Depuis, l'opposition Bleu marine s'est désunie, Jean-Pierre Rousseau étant exclu du FN dont le groupe, mené par Jacques Delaire, ne compte plus que trois membres. Le FN reste néanmoins le «principal» groupe d'opposition devant celui de Jean-Jacques Rousseau (DVD, deux membres) et celui, DVD également mais distinct, de Bruno de Boissezon (2 membres). Pas de quoi entraver la volonté du maire qui revendique «autant de projets dans ce deuxième mandat que dans le premier».
Un label Qualiville unique
«L'idée de ce nouveau mandat est la même que depuis 2008. J'ai été élu pour accompagner le développement économique des entreprises» rappelle Claude Fita, en insistant sur l'industrie du cuir qui représenterait 450 emplois. Preuve de cet attachement à la filière cuir, fleuron historique fort malmené par le temps, la ville a soutenu l'opération de promotion «Graulhet fête le cuir» menée en octobre dernier par la communauté d'agglomération Gaillac-Graulhet.
Deuxième axe revendiqué comme prioritaire par Claude Fita, la préservation de l'environnement fortement touché dans le passé par l'industrie. «Le Dadou est propre, les friches industrielles ont été démolies… dans trois mois on boira l'eau de la Montagne Noire en se raccordant à leurs installations», résume le maire. Et l'élu de mettre en avant l'obtention du label Écoquartier pour les Résidences du Parc dans le quartier d'En Gach, entièrement rénové par la municipalité précédente, et dans la foulée le Label qualiville, «le seul dans le département», obtenu en janvier dernier par la mairie pour la qualité de son accueil du public.
Réhabilitation retardée pour Crins et le Gouch
«J'ai dit aux gens de Crins que j'allais leur faire la même chose qu'à En Gach» poursuit le maire, tout en reconnaissant que le projet «pourrait être ralenti». Cette opération de rénovation, portée par la commune mais aussi Tarn Habitat et l'intercommunalité, comprend la démolition de 35 logements, la réhabilitation de 157 logements et la création de dix nouveaux.
Les difficultés du bailleur social, face à la future loi de financement du gouvernement pour l'habitat social, ont contraint Tarn Habitat à geler ses projets, celui de Crins en partie et celui du Gouch en totalité.
«Tarn habitat va trouver un terrain d'entente» prédit le maire, en détaillant : «une partie de la démolition (une barre de 35 logements) a commencé, l'ensemble des 157 logements de Crins sera rénové. Livraison 2019».
Dans son bilan à mi-mandat, le maire inclut la réalisation de la gare routière plus l'axe Graulhet-Gaillac «fait en partie par le département». Le projet de réaliser «un grand pôle social», promesse de campagne de 2008, s'avère, dixit le maire, «plus compliqué parce qu'il y a beaucoup de partenaires». ça va plus vite pour la future Maison de santé puisque la commune a cédé un terrain près d'En Gach en bord de rocade à la communauté d'Agglomérations. «Livraison fin 2019» estime le maire en annonçant la réalisation d'un ensemble comprenant entre autres salle de sport, pharmacie et laboratoire d'analyses médicales.
En attendant la future place du Jourdain
Reste le projet de réhabilitation de la place du Jourdain, dont le maire veut faire «la vitrine de Graulhet, même si le centre-ville historique c'est la rue Jean-Jaurès et la Place Jean Moulin».
Le déplacement de la gare routière en bordure du stade Pelissou change la donne mais ne résout ni les problèmes de circulation ni celui des commerces privés de la place.
«J'aurais peut-être aimé aller plus vite, mais aujourd'hui, ce projet est important pour moi» reconnaît Claude Fita en assurant : «On aura fini la place du Jourdain en 2020».
Publié le 09/12/2017 à 08:05 | La Dépêche du Midi |
Pour Bruno de Boissezon (dvd) : «Une gestion à court terme et un endettement préoccupant»
La nouvelle gare routière mise en service l'été dernier aux abords du stade Pelissou./ Photo DDM Emilie Cayre
Autofinancement insuffisant, endettement préoccupant, cession de biens en dessous des prix du marché, manque de contrôle de l'utilisation des subventions : c'est avec le rapport de la Chambre régionale des comptes, publié en juillet 2017, que Bruno de Boissezon articule ses critiques. Pour le conseiller municipal DVD, porte-parole d'un groupe de deux opposants, «aujourd'hui si Graulhet veut investir, elle ne peut le faire qu'en ayant recours à l'emprunt, un problème de gestion et de lourdeur de la dette avec une annuité de 1,8M€ par an alors que la capacité d'autofinancement est de 771 000 €, subventions et dotations incluses… Une gestion à court terme» résume l'opposant.
État de la voirie
«Dans son périmètre c'est la commune qui est responsable de la voirie. C'est le gros point noir. Il n'y a que la rue Saint-Jean qui a bénéficié de travaux pour 300 000 € qui ont absorbé tout le budget de voirie de Graulhet» regrette l'opposant.»
Manque de contrôle des dépenses
«Il y a un problème à la mairie. Malgré une mini-réduction, le contrôle des dépenses est insuffisant, entre le coût du personnel de la commune et les subventions aux associations. Elles sont une douzaine et les subventions représentent 14 % du budget. C'est une charge très forte… excessive. Il faut diminuer les subventions, reprendre une approche globale avec un peu de rabots»
Un patrimoine bradé
«Aujourd'hui, la mairie brade le patrimoine pour générer des liquidités. Je ne suis pas contre les projets de photovoltaïque sur les parkings du Forum et de la Jonquière. Mais je reproche l'absence de mise en concurrence des investisseurs…»
Oui au Gouch ; oui mais à la place du Jourdain
«Le Gouch, c'est une bonne chose, ce secteur est une plaie ouverte. Place du Jourdain, ça me paraît nécessaire mais que veut-on faire et combien ça coûte ?»
Nouvelle communauté d'agglomération
«Elle démarre. Je n'ai pas d'opinion là-dessus.»
FN et ex-fn ne répondent pas
Jacques Delaire, nouveau chef de file du groupe Bleu marine (3 élus) à la mairie, ne fera «aucun commentaire dans la Dépêche-du-Midi», estimant que depuis le début de ce mandat, «les interventions et les propos du FN relatifs à la gestion municipale sont censurés par La Dépêche».
Même refus du côté de Jean-Pierre Rousseau, ex-tête de liste Bleu marine, exclu du FN aujourd'hui DVD qui prépare une nouvelle équipe pour les prochaines municipales.
Publié le 10/12/2017 à 03:51 | La Dépêche du Midi | G.D.
Les travailleurs retraités ne sont pas en retraite d'activités
Le bureau lors de l'assemblée générale. / Photo DDM
Réélu la semaine dernière à son poste de président qu'il occupe depuis 2010, Jean Louis Vaissière doit se rendre à l'évidence. Malgré les efforts d'animation des responsables de l'association, les Travailleurs Retraités perdent des adhérents régulièrement chaque année. «C'est vrai que nous constatons une érosion des effectifs. Elle s'explique pas la multiplication d'autres associations qui ciblent les mêmes catégories d'âge et qui proposent plus d'activités à leur catalogue. Mais déjà nous voyons revenir des personnes qui aspirent à des choses plus ordinaires» assure le président.
Des jeux de cartes quotidiens, et le mardi, des tables de Tarot et de jeux de société qui font le plein comme jamais. N'allez surtout pas croire que le calendrier des Travailleurs Retraités se résume à 32 ou 52 cartes et au loto mensuel dans le local de l'avenue Gambetta. Repas au restaurant, sorties, goûters, visites, et même voyages font l'ordinaire des adhérents. Cette année, un bus est parti visiter des châteaux de la Loire. Avant l'été, un groupe ira faire un grand tour en Sud Bretagne. «Nous décidons des destinations, en réunion, avec l'accord de tout le bureau. Il en va de même pour la composition du colis de fin d'année que nous allons distribuer le mardi 12 et le jeudi 14 matin et après-midi».
Pour ce mois de décembre, le colis gastronomique de Noël avoisine les 20 euros de valeur. «Il faut savoir écouter les doléances, changer les contenus, renouveler les fournisseurs, quand elles sont nombreuses. Le rôle d'un président c'est d'écouter et d'anticiper». Émanation du Foyer des Vieux Travailleurs, l'association des Travailleurs Retraités reste la plus ancienne dans ce secteur sur Graulhet et affiche une belle santé en se renouvelant plus ou moins régulièrement, vu les âges avancés de certains membres du comité directeur. Lors de la récente assemblée générale, l'ancienne présidente Francine Trouche a quitté le bureau. Elle a été remplacée par Colette Pélissou. Preuve que les Travailleurs Retraités ne sont pas prêts de battre en retraite de leurs activités.
Publié le 11/12/2017 à 09:28 | La Dépêche du Midi |
André Coste en conférence publique avec le Temps libre
André Coste répondra aux questions, en français et en occitan. / Photo DDM
«Sous le ciel du Midi» est roman historique qui dépeint la vie quotidienne dans la campagne tarnaise avec force détail et personnages, de la Belle Epoque à la fin de la Grande Guerre. Les sources d' André Coste sont les récits de veillées de son père et sa mère qui se terminaient souvent par : «Oh, il y aurait de quoi faire un livre».
«C'est ce fil que j'ai saisi et que j'ai tiré; c'est lui qui m'a permis de remonter le temps. J'ai ensuite fouillé, des jours, des semaines et des mois dans les archives nationales et albigeoises, lu des dizaines de livres et surtout rencontré des passionnés d'histoire ; tout cela m'a permis de recueillir d'autres fils. Ainsi, peu à peu, de fil en aiguille, j'ai tressé la trame historique. Les deux livres «Sous le soleil du Midi» tome 1 et 2 sont écrits en français mais quand les gens parlent, ils parlent en occitan, la langue du Midi depuis toujours» assure l'auteur qui donnera une conférence-échange, ce mercredi 14 décembre, à 14h30 invité par l'association Temps Libre dans sa salle de la place Bosquet. Mais cette conférence est ouverte au public.
Publié le 12/12/2017 à 08:23 | La Dépêche du Midi | Jean-Claude Clerc
Des projets photovoltaïques en cascade
Le photovoltaïque a le vent en poupe./ Photo DDM
Régulièrement, le conseil municipal prend des délibérations sur divers projets de production d'électricité photovoltaïque. Dès 2013 plusieurs projets de ce type avaient été identifiés, projets qui voient aujourd'hui progressivement le jour dans différents secteurs de la ville.
Certains projets sont menés par la société EcoGreen Développement avec laquelle la municipalité a passé une convention il y a plusieurs années. «La société, comme beaucoup d'investisseurs dans le domaine du photovoltaïque, cherche des terrains, puis travaille avec les collectivités. Cependant ce n'est pas elle qui porte les projets et les exploite, cela doit être une autre société», explique Guy Peyre, conseiller municipal.
L'exploitation est ensuite réalisée par une structure faisant partie de la holding. «Il y a une structure différente pour chaque exploitation», souligne l'élu. Ce sont des projets créés par cette société qui ont vu le jour au Forum, à la Bousquétarié, et prochainement sur un bâtiment du centre technique municipal.
La municipalité travaille aussi avec Sunergis. Dans ce cas-là la société trouve un terrain exploitable et cherche des investisseurs pour «monter le projet».
A Graulhet trois sites sont concernés : un terrain sur la zone de l'aérodrome, le site des anciennes poubelles à Bouriou et la Bousquétarié. Au total, près de 18 hectares sont concernés.
«Avec plus de 3 000 euros par hectare par an, on est dans les clous pour les tarifs de la location des terrains», assure Guy Peyre.
Depuis juillet dernier, la législation a changé et lorsqu'une municipalité veut valoriser une partie du domaine public, une procédure de mise en concurrence doit être lancée. Ceci ne s'appliquera qu'aux nouveaux dossiers.
D'autre part, des terrains nus, même s'ils appartiennent à la municipalité, ne font pas partie du domaine public. Il en va de même pour tous les espaces qui ne sont pas directement affectés à l'usage du public.
Publié le 12/12/2017 à 07:45 | La Dépêche du Midi | Émilie Lauria
Deux jeunes Graulhétois condamnés pour vol
Un véhicule a notamment été volé./ Photo DDM, illustration.
Ils ont 18 et 19 ans. Hier, ils comparaissaient devant le tribunal correctionnel de Castres pour des vols commis en réunion et avec effraction, à Graulhet, où ils résident aussi.
Les faits se sont déroulés dans la nuit de samedi à dimanche. Lorsque la victime rentre chez lui, il découvre que son portail a été forcé et que son véhicule professionnel a été volé. Il prévient les gendarmes, qui grâce au système de géolocalisation dont est pourvue la voiture, parviennent à la retrouver. À la place du conducteur, se trouve Hamed, 19 ans, qui se fait immédiatement interpeller. Son passager, Mohamed, 18 ans, élève de terminale à Gaillac, s'enfuit. Mais sera rapidement rattrapé et interpellé à son tour.
C'est la mine déconfite que les deux «gamins», comme les décrira leur avocate, écoutent le rappel des faits énoncé par le président du tribunal.
Sursis pour l'un, prison ferme pour l'autre
Pour Mohamed, les réquisitions de la procureur, qui demandaient 3 mois de prison avec sursis et des travaux d'intérêt généraux, seront rigoureusement suivies. Il devra réaliser 70 heures de TIG dans les 18 mois à venir. Pour Hamed en revanche, alors que la procureur réclamait 6 mois de prison dont 3 ferme, avec 2 ans de mise à l'épreuve et obligation de formation et indemnisation de la victime, le tribunal a été plus sévère puisqu'il condamne le prévenu à 8 mois de prison dont 3 avec sursis, et placé sous mandat de dépôt. L'avocate qui voulait démontrer que le jeune homme avait été particulièrement affecté par le décès de sa grand-mère qui l'avait élevé, et les maladies de sa mère et de son oncle, n'aura pas réussi à convaincre le tribunal.
Publié le 13/12/2017 à 08:36 | La Dépêche du Midi | G.D.
Un spectacle de Noël pour les Restos du Cœur
Encore plus grand ce Noël avec Briatexte, Busque et Labessière en plus. / DDM A.L.
Ce prochain mercredi 20 décembre, à 18 h 30, le parking et la grande salle du Forum de Graulhet devraient une nouvelle fois être bien remplis. Le traditionnel spectacle de fin d'année, qui connaît toujours un franc succès, va donner son unique représentation aux Graulhétois, parents, fratries et familles. «Les quelque 270 enfants de 6 à 12 ans vous réservent un début de soirée entraînant de plus d'une heure, plein de spontanéité et de fraîcheur». Le thème retenu par Ian Nespoulouse, grand maître de cérémonie, et par son équipe d'animation, en sera, comme depuis les quatre années précédentes, les Restos du Cœur.
Soit 13 numéros présentés et travaillés le soir sur chacune des structures par les animateurs référents. «Pourquoi ce thème ? Pour sensibiliser les enfants à ce style de problème de société et valoriser la solidarité citoyenne», répond illico Frédéric Marty de l'Amicale laïque qui organise cette manifestation mi-festive mi-caritative. Une nouveauté cette année, les centres de loisirs de Briatexte, Busque et Labessière-Candeil participeront à la fête. «Cette soirée gratuite sera organisée au profit des Restos du Cœur de Graulhet, il est toujours possible d'amener vos dons sur chacune des structures et également le soir du spectacle. Vous êtes donc tous invités à venir en famille assister à cette superbe et unique représentation. Les enfants comptent sur vous !». Un moment de spectacle et de partage.
Publié le 13/12/2017 à 08:40 | La Dépêche du Midi |
Les échos du rugby : superbe victoire des Balandrades
La volonté des jeunes graulhétois face à Blagnac. / Photo DDM G.D.
Balandrades : Superbe victoire en lever de rideau face à Blagnac, 15à 12. Une première mi-temps ponctuée par deux essais de Docombs et Marotel, puis une seconde largement dominatrice et un troisième essai pas Ventenac. Ovation en fin de match.
Cadets : Ils menaient 31 à 3 face à Rabastens, quand les esprits se sont échauffés et le (jeune) arbitre a pris la décision d'arrêter la rencontre.
Jean Marc Aué : «Je suis déçu du résultat face à Rodez, par rapport à l'engagement mis par les gars, leur investissement, et leur capacité à réagir. Il manquait un coup de pouce, un coup du destin. Si nous avions gagné, nous ne l'aurions pas volé. Il y a eu du déchet dans le jeu mais je retiendrais l'envie».
Hommage : Allumer le feu» pour ponctuer les points graulhétois et en entrant sur le terrain en seconde mi-temps. Le Sporting à sa façon a rendu hommage à Johnny.
Mêlées : Douze mêlées face à Rodez en première mi-temps. On attendait pire en seconde. Elle s'est conclue par seulement 5 mêlées, dont quatre sur le ligne des cinq mètres durant le temps additionnel.
Eclairage : La visibilité devenant moindre, les mâts d'éclairage du stade Noël Pélissou ont dû être allumés à la mi-temps de Graulhet-Rodez.
Cadettes : A Briatexte, en tournoi, alles ont gagné les trois matchs, contre Montauban 44 à 5, contre Luzech 31 à 12 et contre Tournefeuille 44 à 17.
Ecole de rugby : En Challenge fair play UMT, les M10 ont remporté 2 matchs et concédé un match nul. Les M8 ont perdu un match et fait une égalité. Les M6 ont également participé au plateau UMT à Labruguière. En trophée Groupama : Les M14 ont perdu face à l'aviron Castrais 0-54 et gagné face à Saint Sulpice 50 à 12. Les M12 ont perdu 25 à 10 face à l'aviron Castrais et perdu 25 à 20 face à Rabastens.
Espoirs : Vivement la seconde phase ! Dimanche, défaite à Céret, 7 à 69 avec un carton rouge pour Philippe Beaud en prime. Prochaine et dernière rencontre le 14 janvier avec la réception d'Agde.
Publié le 14/12/2017 à 08:49 | La Dépêche du Midi | Propos recueillis par Jean-Claude Clerc
Karine Renaud nouvelle coordinatrice du réseau
Karine Renaud est aussi directrice de l'école de Crins./ Photo DDM, J-C C.
Karine Renaud est la nouvelle coordinatrice du réseau d'écoles.
Quel est votre parcours professionnel ?
J'ai passé le concours de professeur des écoles en 2000 après avoir fait des études de communication et passé une licence d'histoire. J'ai aussi travaillé à l'Est Républicain pendant deux ans. J'ai été nommée très vite sur Graulhet. Je me suis attachée à la ville. Quand l'ancien directeur de l'école est parti, j'ai souhaité prendre sa place pour continuer à m'investir dans l'école. Je savais que je ne demanderais pas une mutation dans une autre ville.
Qu'est-ce qui vous a donné envie de devenir la coordinatrice ?
Je suis très attirée par les projets fédérateurs. La REP de Graulhet, qui comprend toutes les écoles de la ville ainsi que celles de Briatexte et Saint-Gauzens et le collège Louis-Pasteur, permet de travailler constamment en équipe. On peut fédérer des enseignants et des actions.
De quels projets s'agit-il ?
Les projets existants concernent les apprentissages en lien avec le collège, par exemple des échanges de service entre enseignants des écoles et du collège en français, le projet Musiterrannée qui concerne toutes les écoles, les classes de neige pour les CM1 des quatre écoles publiques ou les parcours citoyens. En ce qui concerne la petite enfance il y a l'accueil des tout-petits avec le centre social, les crèches ou la PMI. A la rentrée, toutes les maternelles ont des accueils différés avec un temps d'accueil spécifique pour les parents. Le coordonnateur doit assurer les relations entre tous les partenaires dans ces projets.
De nouveaux projets se dessinent-ils ?
Oui. Il va y avoir un lien entre écoles et collège en sciences pour que les écoliers puissent utiliser les laboratoires du collège, en géographie des échanges d'enseignants, l'expérimentation d'un livret d'EPS à partir du CM1. Une réflexion est aussi entamée sur le climat scolaire. Certaines actions pourraient voir le jour dès cette année.
Publié le 15/12/2017 à 09:18 | La Dépêche du Midi | Jean-Claude Clerc
Les ateliers de la vie s'exposent
Le halle de l'hôpital va accueillir l'exposition./ Photo DDM, J-C C
Un séjour à l'hôpital est parfois appréhendé de façon très négative. Le centre hospitalier de Graulhet est pour sa part «ouvert» au milieu associatif avec la participation des danses traditionnelles de la MJC ou la chorale Fiesta de l'Amicale laïque.
L'Éveil artistique, pour sa part, organise des «ateliers de la vie» qui permettent aux résidents de prendre part aux activités de l'association comme s'ils étaient sous la Halle des arts. Ainsi, même les personnes éprouvant des difficultés à se mouvoir peuvent continuer à prendre part à la vie de la cité. «Nous acceptons les gens qui ne parlent pas ou qui éprouvent tous types de difficultés», souligne l'association qui intervient à l'Ephad du Pré de Millet et à l'unité des Quatre Saisons dédiée aux personnes atteintes de la maladie d'Alzheimer et autres pathologies associées.
À partir de demain, le hall de l'hôpital accueillera une exposition d'œuvres réalisées par les résidents. Des œuvres données par des artistes seront aussi proposées à la vente. Ces ventes permettront d'acheter le matériel nécessaire au maintien de ces activités. Elles peuvent ainsi demeurer gratuites pour les résidents comme pour l'hôpital qui les rend possibles par l'accueil de l'association en son sein.
«Lors des ateliers mensuels on pousse la chansonnette, on s‘amuse, on parle occitan, on rit beaucoup… C'est un moment de vie dans un lieu qui fait encore peur à beaucoup», souligne une des bénévoles grâce auxquels cette action est possible. Pour découvrir le travail des résidents il suffira de se rendre dans le hall de l'hôpital jusqu'au 22 décembre.
Sélection d'articles réalisée à partir du site : http://www.ladepeche.fr
Partagez sur les réseaux sociaux
Catégories
Autres publications pouvant vous intéresser :
Commentaires :
Laisser un commentaire
Aucun commentaire n'a été laissé pour le moment... Soyez le premier !