GRAULHET : Du Bruc à Ricardens
Graulhet : Rétro Janvier 2017 -2-
Publié le 16/01/2017 à 09:02 | La Dépêche du Midi |
Temps libre : les rendez-vous
Dany Delrot et Claude Fita sous l'œil espiègle de Fanny Domingo. / Photo DDM
Artiste tarnaise aux multiples talents, Fanny Domingo a animé, méga chenille au final, le goûter de l'association Temps libre de Graulhet, en présence de Claude Fita, maire de la ville. L'occasion triple de présenter les vœux, faire le bilan et montrer la vitalité de ce club lui aussi aux multiples facettes. 170 adhérents ont ainsi partagé la galette en musique et en chansons dans un Forum superbement décoré par l'Atelier d'art floral.
Ce jeudi, au programme, une visite des ateliers de Casimir Ferrer, puis, le 26 janvier, une conférence sur le thème «Prendre soin de soi» ; le 9 février, Solène Ladet projettera un diaporama de ses voyages au Chili, en Bolivie et au Pérou; le 16, une conférence sur la gestion du stress; le 21, «crêpe-party» à la Courbe; le 23, visite du musée des instruments chirurgicaux au château Rochemontes.
Publié le 19/01/2017 à 07:42 | La Dépêche du Midi | J-C Clerc
Premiers «coups de pelle» pour le GPCAT
Les travaux ont débuté dans l'enceinte du stade Noël-Pélissou./ Photo DDM, J-C C
Le chantier du GPCAT (grands projets pour la croissance et l'attractivité des territoires) vient de démarrer. La ville, comme l'ensemble du territoire de la nouvelle agglomération, se caractérise par une forte demande en mobilité interne et externe. Le projet élaboré à l'origine à l'échelle du PETR, le pôle d'équilibre territorial et rural, et porté par la communauté de communes, vise à faciliter les connexions avec l'A68 et la gare ferroviaire de Gaillac tout en favorisant localement les mobilités durables. «Sur la ville il se décline autour de deux axes et trois actions : la création d'une nouvelle gare routière et la consolidation du réseau de cheminements doux sur la ville en intégrant une piste cyclable avenue de l'Europe et en concevant un espace partagé rue Saint-Jean dans un environnement urbain requalifié qui apaise», explique Claude Fita, maire de Graulhet.
L'actuelle gare routière, située place du Jourdain, connaît plusieurs conflits d'usages avec sur le pourtour des commerces de proximité permanents alors qu'en son centre la plateforme accueille le marché hebdomadaire. Les cheminements piétons, les espaces de jeux, les espaces verts, les zones de stationnement et de prise en charge se partagent le site sans bénéficier d'une lisibilité et d'une sécurisation optimales.
La future gare routière, située à l'extrémité sud de l'enceinte du stade Noël-Pélissou, s'inscrit dans la continuité du Projet de Redynamisation du Bassin Graulhétois (PRBG) labellisé «Grand Projet de Pays» qui a porté les dernières mutations foncières et urbaines de la ville. L'installation de la gare à un «nœud de fonctions urbaines importantes» est pensée pour répondre aux besoins de déplacements des usagers et s'accompagne du développement des trames des voies cyclables et piétonnières. Sur cet aspect, c'est l'étude sur les déplacements, réalisée en 2009 et consolidée en 2012, qui a défini le réseau potentiel de cheminements doux. La région, le conseil départemental et l'État sont les partenaires financiers de l'agglomération et de la ville sur cette opération.
Publié le 20/01/2017 à 07:39 | La Dépêche du Midi | J-C Clerc
2017 : tout devrait baigner pour la OLA
Toute la «famille OLA» réunie au Forum à l'occasion des vœux./ Photo DDM
La cérémonie des vœux de la OLA a rassemblé 300 adhérents au Forum sur les 700 que compte l'association. Elle a été l'occasion de faire le point sur la structure, ses 25 ateliers et ses nouveautés. Après la mise en place des cours d'espagnol, ce sont ceux de cuisine qui arrivent en février. «Il fallait trouver une solution pour avoir un four à pâtisserie par exemple. Celle trouvée devrait ravir les adhérents», confie André Jammes, président de l'association. Les cours auront lieu chez un traiteur à Labastide-Saint-Georges par groupe de cinq personnes. Outre une plus grande proximité avec le professeur, cette solution devrait permettre un covoiturage depuis la cité du cuir.
Les voyages font aussi partie des actions plébiscitées par les adhérents. «Nous devons chaque fois nous déplacer avec deux cars», souligne André Jammes. Les voyages à Rome fin mai ou au Puy du Fou en septembre affichent complet. Il reste quelques places pour le voyage de fin août au parc d'attractions. Organiser deux voyages à quelques jours d'intervalle permet d'ajouter un peu de souplesse dans une organisation complexe. Outre ces voyages portés par l'ensemble de la OLA, d'autres sont organisés par les ateliers qui la composent. «Le club d'anglais prépare un voyage en Angleterre et celui sur l'histoire de l'art travaille à l'organisation d'un aux châteaux de la Loire», explique André Jammes.
Chaque atelier compte deux responsables, véritables courroies de transmission avec le conseil d'administration. La principale limite au développement de la OLA (sans cesse sollicitée pour créer de nouveaux ateliers) est celle des locaux. Là aussi les bénévoles ont trouvé une solution judicieuse en créant un partenariat avec le club de bridge. Celui-ci donne des cours d'initiation et de découverte aux membres de la OLA et cette dernière utilise la salle lorsque le club de bridge n'est pas en ses murs. C'est grâce à ce partenariat qu'ont pu voir le jour les cours d'anglais, d'informatique et des répétitions de musique. Avec la OLA tout problème trouve sa solution !
Publié le 21/01/2017 à 03:48 | La Dépêche du Midi |
Grand soleil et froid polaire pour les classes de neige
Arrivée mardi devant l'Estibère à Veille-Aure où les Graulhétois sont hébergés depuis 1982. / Photo DDM
Le premier séjour des classes de neige de Graulhet a débuté mardi 17 janvier avec les CM1 des écoles de Crins et d' En Gach.
Après les récentes chutes de neige, le soleil est de retour et les pistes de Piau-Engaly sont enneigées.
Les élèves ont pu profiter d'une première journée en haute montagne sur la station malgré un froid polaire. Heureusement débuter sur les planches est une activité qui réchauffe et après une heure d'apprentissage ils ont apprécié le repas chaud servi en salle hors sac. L'après-midi les 5 moniteurs de l'école de ski français attendait les petits Graulhétois pour la première leçon de ski heureusement prévue à l'heure la plus ensoleillée de 13h à 15h.
Le bus les a ensuite ramenés fatigués mais heureux de cette première journée.
14 heures de ski et 4 montées en station sont prévues pour apprendre à descendre pistes vertes et bleues pour les plus dégourdis. Plusieurs visites pédagogiques sont aussi au programme : maison du parc, musée de la mine, maison de l'ours et grand jeu dans le village de Vielle-Aure.
Un programme chargé pour les élèves qui reprendront la route de Graulhet mercredi prochain la tête remplie de souvenirs.
Le deuxième séjour débutera mercredi prochain avec les écoles de l'Albertarié et de Victor Hugo.
Publié le 22/01/2017 à 11:38 | La Dépêche du Midi | G.D.
Les vœux, les génies et le certificat
Une salle de la République pleine pour les vœux du maire. / Photo DDM.G.D.
Accueil personnalisé de tous les invités sur le perron de la mairie, Claude Fita a présenté ses vœux aux Graulhétois vendredi soir. Une cérémonie sympathique qui a réuni de nombreux acteurs locaux du social, du sport, de la culture et du commerce, comme d'anonymes concitoyens, et qui s'est conclue par la remise officielle du certificat Qualiville par Violette Pélissou-Debenay, consultante à l'Afnor. Il met ainsi Graulhet en 3e position dans la région Occitanie derrière Colomiers et Montpellier, pour la qualité des relations quotidiennes entre agents de la collectivité et usagers.
Entre les deux, l'édile a pris le temps de faire le bilan d'une année 2016 dont il faudra retenir le positionnement de la ville dans la toute nouvelle communauté d'agglomération. «C'est un acte fort pour l'avenir de notre ville, un acte de courage, une volonté d'innover et d'aller de l'avant. C'est faire peser Graulhet à l'ouest du Tarn et c'est nous positionner à l'échelle de la nouvelle grande région. L'avenir est à l'échelle des intercommunalités. Elles seront demain les instances décisionnaires, celles qui portent les grands projets». Une optique optimiste partagée par Pascal Neel, désormais vice-président de la communauté d'agglo, présent vendredi soir. «Et qui ne peut que tirer profit de l'attractivité et la proximité toulousaine».
Sur les rails de «l'excellence»
Il fallait aussi présenter les projets de l'année qui débute, dont celui en cours de réalisation de la gare routière, et les réhabilitations de quartiers. Claude Fita a surtout voulu mettre en avant les acteurs qui mettent Graulhet sur les rails de l' «excellence».
Notre ville regorge de génies. Je voudrais faire une parenthèse sur le savoir faire graulhétois et toutes les marques d'excellence dont notre ville peut être fière. Sur les douze labels des savoir-faire d'excellence attribués dans le Tarn, à ce jour six sont détenus par des entreprises locales, essentiellement issues de la filière cuir».
Et pour conclure un long plaidoyer sur la sécurité. «Si la presse a fait état ces derniers temps d'une dégradation pour des faits de délinquance sur le Tarn, à Graulhet, ce n'est pas mon ressenti. J'ai plutôt le sentiment que ces faits sont en baisse. J'attends bien sûr les chiffres officiels, mais j'espère qu'ils confirmeront mon ressenti».
Publié le 23/01/2017 à 08:36 | La Dépêche du Midi | G.D.
Quatre médailles d'honneur de la ville
Luc Chérot et sa mère, venue assister à la remise de la médaille de là ville à son fils. / Photo DDM
La présentation des vœux de la municipalité a donné l'occasion à Claude Fita, le maire de Graulhet, d'honorer quatre de ses concitoyens œuvrant dans le secteur de l'enfance, du sport, de la médecine et de la musique, en leur remettant la médaille d'honneur de la ville. Karine Renaud, actuellement en classes de neige, est enseignante, directrice du groupe scolaire de Crins et depuis quatre ans, présidente de l'Amicale Laïque. «Graulhétoise de cœur depuis 13 ans, elle est travailleuse et passionnée avec le souci permanent de créer ce lien social indispensable» a souligné Claude Albouy adjointe à la culture.
Luc Chérot qui vient de prendre sa retraite de médecin généraliste après 36 années d'exercice à Graulhet, a aussi été médecin commandant chez les pompiers. «Il avait à 11 ans, décidé d'être médecin. Luc Chérot est le bel exemple d'une vocation» a salué Claude Fita dans un hommage appuyé. Marcel Viguier, dit «Mesturet» a fêté en 2016, ses 50 ans de bénévolat au Sporting rugby. Né à Graulhet il a été d'abord éducateur puis membre de l'amicale ou il donne toujours de son temps.
«Des bénévoles comme toi...»
«Sans des bénévoles comme toi, le Sporting ne serait pas ce qu'il est aujourd'hui» lui a lancé Blaise Aznar adjoint aux sports. En fin, Robert Lacourt qui est entré en 1990 à la Batterie fanfare en doublant avec la Musique de l'Air de Bordeaux Mérignac, a pris la direction de l'Obf il y a vingt ans.
«Et depuis, une création d'école de musique et quatre titres nationaux sont venus agrémenter le parcours» a tenu à préciser Florence Belou conseillère départementale.
Publié le 25/01/2017 à 08:04 | La Dépêche du Midi |
L'Addah toujours en progression
L'assemblée générale de l'Addah, section de Graulhet / Photo DDM
C'est ce samedi qu'a eu lieu l'assemblée générale de l'Addah, section de Graulhet, sous le préau du stade. La présidente d'honneur, Mme Capin, a ouvert la séance en donnant le rapport moral et en insistant sur le fait qu'en 2016 l'action sociale s'est portée vers l'école élémentaire de Crins où tous les enfants ont pu assister à la projection d'un film au cinéma Vertigo, l'association ayant offert un chèque de 200 €.
La présidente départementale Maryse Escribe prit la parole en rappelant qu'elle avait été réélue en septembre 2016 à la vice-présidence de la CDA PH (Commission des droits de l'autonomie des personnes handicapées). Elle donna de l'information assez détaillée sur les mesures qui peuvent être demandées auprès de la Maison départementale des personnes handicapées, et surtout plus particulièrement les modalités sur la PCH (prestation de compensation du handicap).
La loi relative à l'adaptation au vieillissement, promulguée le 28 décembre 2015, vise à apporter plus de justice sociale aux personnes âgées, elle déclina le contexte et les grands enjeux, et la revalorisation de l'APA qui maintient les personnes âgées à domicile.
L'actualité juridique en quelques mots, de bonnes avancées sociales et surtout la généralisation du tiers payant à compter de 2017.
Quelques mots sur l'affaire de l'amiante qui n'est nullement terminée, l'association a toujours des dossiers en cours avec des personnes atteintes de graves pathologies, et d'autres informations d'ordre juridique. Pour conclure cette assemblée, M. Biau, maire adjoint, a relaté la bonne information incontournable pour notre ville de l'association, et surtout ne laisser personne sur le bord du chemin et répondre à toutes les situations difficiles.
Publié le 26/01/2017 à 07:41 | La Dépêche du Midi | J-C Clerc
La médiathèque, véritable lieu de vie
L'équipe sera sur le pont dimanche./ Photo DDM, J-C C
Ce dimanche 29 janvier, la médiathèque Marguerite-Yourcenar organisera une journée portes ouvertes de 10 heures à 17 heures avec de nombreuses animations, des boissons offertes, une vente de livres, des inscriptions gratuites et la présentation de ses services, entre autres.
«Nous avons déplacé les portes ouvertes de septembre, où beaucoup de manifestations sont proposées, à janvier. Le début de l'année est une période plus propice. Nous avons aussi décidé de l'ouvrir le dimanche afin qu'un maximum de personnes puisse venir découvrir la médiathèque», explique Karine de Fenoyl, directrice de la médiathèque. Si d'ores et déjà les spectacles sont complets, une visite à la médiathèque ce dimanche promet de belles surprises. Les ateliers jeux ou les cafés lectures proposés font partie des activités régulières de la structure. «Il s'agit aussi à l'occasion de ces portes ouvertes de faire découvrir des services que nous proposons qui sont parfois méconnus et d'ouvrir la médiathèque à tous. Elle est un véritable lieu de vie», souligne Karine de Fenoyl.
Au-delà de l'emprunt de documents, la structure accueille aussi spectacles et conférences ouverts à tous — titulaires ou non d'une carte de lecteur — ainsi qu'un espace de lecture de journaux et d'exposition. «Le samedi, des personnes viennent pour jouer, lire la presse. C'est aussi un lieu de rencontre, de plaisir, de détente, loin de l'image austère de la vieille bibliothèque. Il y a par exemple des rendez-vous donnés entre parents et enseignants», confie Thomase Venzal, directrice adjointe.
Ce dimanche, la médiathèque, grâce à l'équipe qui se mobilise et qui met tout en œuvre pour que cette journée soit une réussite, dévoilera ses dessous avec des visites des «coulisses», ces lieus où ne sont pas admis les lecteurs habituellement et où tous préparent les documents. Les visiteurs sont d'ailleurs invités à poser toutes les questions sur le fonctionnement de la structure. Comprendre son fonctionnement permettra aussi sans doute de mieux profiter de ses nombreux services.
Publié le 27/01/2017 à 09:27 | La Dépêche du Midi |
De la place des femmes dans le cœur de la ville
La place pourrait accueillir un espace géré par des femmes./ Photo E.Cayre, arch.
Suite à la formation sur le «pouvoir d'agir des habitants», initiée par le centre social de Graulhet et animée par Jérôme Bar, un grand projet est en construction : la création d'un espace convivial pour tous, géré par les femmes et implanté au cœur de Graulhet, peut-être sur la place du Jourdain.
Aujourd'hui, des femmes de tous âges et de tous horizons se rencontrent pour mettre le projet en place. Des représentantes de ce groupe de réflexion ont déjà rencontré les élus à deux reprises depuis le mois de décembre 2016. D'ores et déjà plusieurs décisions ont été prises : la création d'une association de femmes pour piloter le projet afin de pouvoir solliciter des subventions et l'accompagnement logistique du projet par le centre social de la ville.
Le groupe pourra d'ailleurs participer à la réflexion du réaménagement prévu de la place du Jourdain. Les recherches commencent pour trouver un lieu d'accueil dans l'un des bâtiments désaffectés de la place et des réunions régulières auront lieu pour faire grandir le projet. Une rencontre s'est aussi déroulée le jeudi 19 janvier au café associatif de Gaillac Cartes sur tables afin de s'inspirer de leurs étapes de création.
Le 8 mars prochain, à l'occasion de la Journée internationale des droits des femmes, le groupe présentera les étapes du projet salle de la République, où se tiendra l'exposition «Lutte des femmes, un progrès pour tous», mise à disposition par le conseil départemental. Le programme complet de la Semaine des droits des femmes sera communiqué prochainement.
Publié le 27/01/2017 à 07:47 | La Dépêche du Midi | J-C. Clerc
Eau potable : le projet «Interc'eaux» est dans les tuyaux
Les travaux sont actuellement en cours. / Photo DDM, J-C C
Lors de leur dernière réunion en séance publique, les conseillers municipaux ont octroyé une garantie d'emprunt pour la réalisation des travaux de raccordement à l'IEMN (Institution des eaux de la Montagne Noire). La desserte d'eau potable du Sud-Ouest tarnais est aujourd'hui en pleine restructuration. Portée par l'IEMN, l'opération «Interc'Eau» permet de valoriser un outil de production performant associé aux ressources stratégiques de la Montagne Noire et de renforcer durablement le lien entre cette structure et les territoires des syndicats d'eau potable du Sant, de Vielmur-sur-Agout et Saint-Paul-Cap-de-Joux et de la commune de Graulhet. L'IEMN est une entente interdépartementale née de la volonté commune des départements de l'Aude, de la Haute-Garonne et du Tarn de créer un système destiné à améliorer les conditions de vie dans le Lauragais.
Plus de 13 millions d'euros investis
Cette collectivité est le fruit de soixante années d'histoire fondées sur une logique de continuité au service de l'intérêt général. L'opération «Interc'Eau» apporte une solution qui se veut pérenne aux problèmes rencontrés par chacune les collectivités, tant sur le plan qualitatif que quantitatif. Elle permet par ailleurs d'anticiper sereinement toutes les réflexions et dispositions futures en favorisant la rationalisation de la gestion de l'eau aussi bien que la gouvernance que sur la maîtrise technique du service rendu à la population.
C'est dans le cadre de ce projet que la RMEA (régie municipale de l'eau et de l'assainissement) a sollicité la commune pour l'octroi d'une garantie d'emprunt pour la réalisation des travaux de raccordement. Les élus ont garanti cet emprunt de 946 489 euros sur une durée de 40 ans, indexé sur le taux du livret A majoré de 0,75 %. Le projet «Interc'eaux» concerne 35000 foyers et son coût devrait s'approcher de 13 500 000 euros financés par les quatre organismes d'adduction d'eau potable, les conseils départementaux du Tarn, de la Haute-Garonne, de l'Aude et l'agence Adour-Garonne. Les travaux devraient se terminer fin 2017.
Publié le 28/01/2017 à 08:43 | La Dépêche du Midi | G.D.
Demande en forte hausse au Secours populaire
Pour Dominque Roblin, le Secours Populaire doit être considéré comme un recours et non une assistance. / Photo DDM.G.D.
Il y a le grand froid et ces demandes d'aides de plus en plus nombreuses via les services sociaux de personnes et de familles dans la précarité. «Une grosse partie de notre stock de couvertures est partie en quelques jours», reconnaît la responsable locale du Secours Populaire Dominique Roblin, qui craint, plus que la pénurie, la détresse de ceux qui vont se retrouver avec une facture énergétique trop importante par la faute de cette vague de froid. Et qui feront appel à l'association pour les aider dans leur détresse.
«Car avec les charges fixes, la plupart des personnes que nous accueillons n'ont plus grand-chose pour vivre. Nous essayons de ne pas multiplier les aides sur les mêmes personnes, la priorité reste l'alimentaire».
10 à 15% d'aides alimentaires en plus
Et déjà, au bilan de 2016, le Secours Populaire de Graulhet annonce une forte hausse qui se situe entre 10 et 15 % d'aides alimentaires supplémentaires par rapport à l'année précédente. Ne jamais commenter les demandes. D'abord écouter, puis guider, c'est la devise de l'antenne locale. Puis, si besoin, donner accès au libre-service alimentaire de l'avenue Jules-Ferry.
«Les gens de l'extérieur parlent beaucoup de personnes assistées, mais peu de personnes qui sont réellement dans le besoin. Nous ne pouvons pas aider les personnes accueillies toute leur vie. La volonté de beaucoup d'entre elles de s'en sortir en sachant qu'il y a encore plus malheureuses qu'elles, et qui nous remercient parfois de l'aide que nous leur apportons, nous pousse à continuer. Il y en a même qui, c'est nouveau, participent aux collectes deux fois par an aux entrées des grandes surfaces de la ville».
Des collectes qui représentent une des trois entrées de denrées alimentaires.
Les deux autres viennent en majorité de la dotation départementale fournie par l'Union Européenne et de la «ramasse» des produits en fin de vie au centre Leclerc de Graulhet. «Un super plus avec un responsable d'enseigne qui joue le jeu».
Publié le 30/01/2017 à 07:53 | La Dépêche du Midi | G.D.
Le groupe vocal Fiesta a quinze ans et cent cinquante chants
Le groupe initial :Nombreux sont ceux qui y sont toujours. / Photo DDM
Créé à l'initiative de Jean Marc Thomas qui en a été le premier président, le groupe de chanteurs hommes Fiesta a derrière lui 15 ans d'existence et plus de 300 animations ou concerts. La 1ère prestation fut donnée le 15 Juin 2002 lors de la kermesse de l'école de l'Albertarié . «Fiesta avait interprété la quasi-totalité de son répertoire, soit quatre 4 chants !!!» se souvient Yves Massoutié, au pupitre de la première heure. Vingt choristes composaient le groupe et Ghislaine Debar ,seul élément féminin ,en était le chef de chœur. Depuis, le groupe a évolué et si 14 éléments du départ sont toujours là, preuve de stabilité ,FIESTA compte aujourd'hui 30 chanteurs et toujours la même chef à la baguette. « Le répertoire a aussi évidemment beaucoup évolué en quantité et en qualité.
Désormais, une centaine de chants sont disponibles dans des genres divers que les chansons françaises bien connues, le folklore espagnol ou sud américain, les chants basques, béarnais, catalans, occitans, ou encore des chansons à boire. Cet éventail en constante évolution, permet de varier les animations en fonction du public. Il y a quinze jours, Fiesta a tenu son Assemblée Générale. Le nouveau bureau est composé par Plilippe Jardry, président, Robert Bourgarel, vice-président, Louis Pétesque et Michel Vézinet secrétaires et Pierre Pasquier ,trésorier. Plusieurs animations sont déjà programmées pour 2017 dont le repas d'avant match Lavaur - Graulhet (5 Mars), l'assemblée générale de Mouvement Génération à Castres (7 Mars) ,ou encore la promenade gourmande gaillacoise (27 Juin).
Pour contacter le groupe ,Tel 05 63 34 50 97.
On peut aussi voir des extraits de la vie du groupe sur le site internet : fiestagraulhet.c-monsite.com
Publié le 31/01/2017 à 07:34 | La Dépêche du Midi | Propos recueillis par J-C Clerc
L'Ibère devriendra-t-il l'Hubert ?
Hubert Javelot. / Photo DDM, J-C C
Cuisinier depuis deux ans de l'Ibère familier, Hubert Javelot est en passe de redonner un second souffle à l'établissement qu'il a racheté.
Quel a été votre parcours professionnel ?
Je suis venu à la cuisine sur le tard, à 28 ans. Après mon service militaire j'ai travaillé dans le transport, de manœuvre à chef d'équipe. Depuis toujours je voulais cuisiner. La mère de ma fille m'a encouragé à faire ce que j'avais vraiment envie de faire, j'ai été en formation à IRTH de Tarbes où j'ai décroché mon CAP. Depuis je vis de mon métier, j'ai travaillé à Menton, à la Réunion, à Toulouse pendant cinq ans, au Grenier du Salin. J'ai aussi tenu l'hôtel-bar-restaurant à Brassac.
Comment avez-vous découvert l'Ibère familier ?
J'ai rencontré Fernand qui était en difficulté pour trouver un cuisinier. J'ai accepté son offre, nous avons travaillé deux ans ensemble. Il avait envie de passer à autre chose. J'ai alors décidé de reprendre l'affaire. La clientèle est habituée à l'établissement et connaît ma cuisine .
Pourquoi le projet a-t-il pris du retard ?
Il n'est pas facile de trouver une banque pour financer un projet en ce moment. Le projet est soutenu par Initiative Tarn. Habituellement cela ouvre les portes des banques, mais pas ici. J'ai dû me tourner vers des proches. Même si j'ai l'argent, les banques refusent une ouverture de compte pour que je le dépose.
Où en est le projet aujourd'hui ?
Tous les travaux de rénovation ont été faits. Tout est prêt. Il me faut juste un compte en banque pour finaliser l'acte de vente.
Qu'est-ce qui changera entre l'Ibère familier et l'Hubert ?
Nous serons ouverts le midi du lundi au vendredi et de novembre à avril les vendredis et samedis soir. Concernant la programmation culturelle nous sommes prêts à poursuivre les partenariats avec la Scène nationale d'Albi et le Bolegason mais aussi à accueillir de nouveaux spectacles.
Publié le 31/01/2017 à 17:13 | La Dépêche du Midi | Éric Berger
Il propose des concerts dans une ancienne usine de maroquinerie
Un concert est organisé dans ancienne usine le 12 février prochain./ Photo DDM
Original: un néo-Graulhétois a rénové une ancienne usine de maroquinerie où il s'est installé il y a trois ans. Après avoir quitté Paris, Gabriel Lemaire-Sicre, ingénieur informaticien, a pris possession de l'ancienne usine Breilhac, sur quatre étages et 1000 m2. Artiste dans l'âme, le nouveau propriétaire a transformé d'anciennes machines en animaux fantastiques. Il a aussi aménagé une salle pour 200 personnes qui accueillera un nouveau concert le 12 février à 16 heures avec le pianiste Florian Chabbert et le ténor Alfred Bironien. D'autres dates sont prévues dans le courant de l'année.
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