Incendies, orages, sècheresse : Fin de l' «été indien» ?
Publié le 14/09/2016 à 08:20 | La Dépêche du Midi |
Incendies : un «été indien» qui n'en finit pas dans la région
Les pompiers en Ariège, sur le front du feu maîtrisé en fin d'après-midi./Photo DDM Thierry Bordas
«L'été indien» des feux, cela commence à bien faire. Heureusement pas de victimes mais des hectares ravagés, et pour des centaines de voyageurs des trains bloqués, des routes coupées. Hier, encore, en Ariège, un incendie s'est déclaré vers 13 heures dans une partie boisée d'un coteau au-dessus de La Bastide-de-Bousignac entre Mirepoix et Lavelanet. Le vent et une végétation très sèche ont contribué à la propagation rapide des flammes.
Un important dispositif de secours a été dépêché sur place y compris un hélicoptère de la gendarmerie de l'Ariège et des bombardiers d'eau. Poussé par un fort vent du sud, le feu s'est rapidement développé, mais de manière assez aléatoire, en forme de «Y», une branche avançant vers le nord, tandis que l'autre s'élevait vers les granges de Grascoueous. Une cinquantaine de sapeurs-pompiers d'Ariège renforcés par des Haut-Garonnais et des Audois ont été déployés, notamment pour protéger une ferme. En fin d'après-midi, la situation était sous contrôle.
Incendie de Vielle Aure / Photo FB, Vallée d'Aure
Dans les Hautes-Pyrénées hier matin, un violent incendie a ravagé plus de 70 ha de végétation, au-dessus de Vielle-Aure. D'importants moyens, dont deux Canadair, ont été mobilisés pour en venir à bout. Compte tenu de la difficulté d'accès du secteur, les pompiers ont alors fait appel à la voie aérienne : deux Canadair ont été mobilisés.
Dans le Tarn-et-Garonne, un feu s'est aussi déclaré à 13 heures sur le bas-côté de l'autoroute A62 à 300 mètres du péage, alors que des agents des ASF réalisaient des travaux. Les pompiers ont pu maîtriser le feu rapidement mais il a repris à 15 heures, impliquant une seconde intervention des secours. Aucun impact à signaler sur la circulation.
Feu de broussailles ce mardi dans les Pyrénées-Orientales, à Salses-le-Château / Photo L'Indépendant
Ce n'est pas le cas pour le feu de broussailles qui s'est déclaré hier après-midi dans les Pyrénées-Orientales, à hauteur de Salses-le-Château. Trois Canadairs ont été rapidement envoyés sur les lieux. La D900 a été fermée à la circulation de tous les véhicules à partir de 14 heures dans les deux sens entre Salses et Fitou (Aude). Des déviations ont été mises en place.
300 voyageurs bloqués lundi soir en gare de Perpignan
La veille, le trafic ferroviaire au départ de Perpignan a été complètement stoppé vers 19 heures en raison de deux incendies qui se sont déclarés dans l'Aude, du côté de Port-La-Nouvelle. Deux TGV et 300 voyageurs sont restés en carafe de trois heures à cinq heures en gare de Perpignan.
Publié le 13/09/2016 à 14:26 | La Dépêche du Midi | Arnaud Paul avec A.C.
Un feu de forêt a détruit 20 hectares en Ariège
Un avion Dash largue 9000 litres d'agent retardant qui agit sur le feu./Photo DDM, Thierry Bordas et Angel Cavicchiolo
Près de cent sapeurs-pompiers ont été engagés, hier, sur une série de feux de végétation. A La Bastide-de-Bousignac, 25 hectares de bois sont partis en fumée. Des avions sont intervenus en renfort.
L'Ariège a été le théâtre, hier, d'une série de feux de végétation qui ont mobilisé d'importants moyens de secours tout au long de la journée.
C'est vers 13 heures que tout a commencé du côté de La Bastide-de-Bousignac, non loin de la D625, à environ 400 mètres de l'entrée du village.
Le vent et la végétation très sèche ont favorisé une propagation rapide des flammes qui ont pénétré dans le sous-bois du coteau. Un important dispositif de secours a été dépêché sur place pour éviter l'extension de l'incendie à une zone plus vaste. En tout, une cinquantaine de sapeurs-pompiers, sous les ordres du commandant Christian Lukowicz, ont lutté contre les flammes.
Le commandant Lukowicz a pu réaliser une reconnaissance aérienne du secteur à bord de l'hélicoptère de la gendarmerie venu en voisin des Pujols.
Les pompiers ariégeois ont également reçu le concours de renforts aériens.
Quatre avions bombardiers d'eau Canadairs, qui ont rechargé sur le lac de Montbel, ont effectué plusieurs rotations et largages au-dessus des flammes. De même, un avion Dash a répandu près de 9000 litres d'agent retardant sur le secteur menacé par le feu.
25 hectares détruits par le feu
Au final, hier en fin d'après-midi, le feu était contenu après avoir détruit près de 25 hectares de végétation dont des bois composés de résineux et de feuillus.
Hier soir, un dispositif de surveillance a été mis en place sur le site afin de parer à toute reprise. Les pompiers espéraient également le retour d'un peu de pluie.
Dans le cadre de cette opération, les sapeurs-pompiers de l'Ariège ont reçu le renfort de collègues de Haute-Garonne et de la formation militaire de la sécurité civile de Lézignan.
D'autres feux de végétation ont encore rythmé la journée hier.
Trois hectares ont brûlé en altitude au-dessus de Rabat-les-Trois-Seigneurs. Le secteur, inaccessible, est resté sous la surveillance des pompiers. Le front de feu devait terminer contre les falaises. D'autres feux ont également été signalés au Bosc (1 hectare) et à Montaut (3 hectares). Les avions bombardiers d'eau engagés en Ariège ont profité de leur passage pour arroser également ces feux.
Et maintenant les orages
Les orages et la pluie devaient faire leur retour dans le ciel ariégeois entre la nuit dernière et ce matin. Arrivant de l'ouest, ils devraient toucher le Couserans et le Volvestre en premier. Mais rien à voir normalement avec les orages attendus sur les Hautes-Pyrénées et le Gers.
En altitude, les premiers flocons de neige pourraient faire leur retour à partir de 2 500 mètres d'altitude et au dessus. Ils ne devraient pas tenir.
Publié le 13/09/2016 à 20:45 | La Dépêche du Midi | Hervé Boucleinville
7 canadairs engagés pour sept hectares en feu dans le Lot
Un des Canadairs vient de larguer sur le versant. / Photos DDM, J.M.T.
Un très important feu de forêt s’est déclaré hier après-midi, sur la commune de Latouille-Lentillac, plus précisément au hameau de Lentillac. L'incendie s'est déclaré près du ruisseau du Caylat, au lieu-dit " Saut Grand ", avant de s'étendre rapidement alentour. Dans cette forêt de chênes, sapins, hêtres l'accès s'avérait particulièrement délicat. Au fil des heures d’importants moyens ont été déployés sur place, les affectifs de pompiers atteignant 80 hommes sur le terrain, afin de ceinturer le périmètre. Les moyens techniques étaient également spectaculaires, avec l'intervention de sept canadairs qui se ravitaillaient au pélicandrome de Lalbenque.
Dans le hameau de 230 habitants, une partie de la population ne cachait pas son inquiétude, mais fort heureusement on ne déplore aucun blessé, ni aucune habitation endommagée. Il y a huit jours tout juste, un incendie s’était déclaré sur la même commune avec des incidences moindres, détruisant un hectare et demi de végétation.
Publié le 14/09/2016 à 07:54 | La Dépêche du Midi | E. V. et G. L.
Plus de 70 ha détruits par les flammes en vallée d'Aure
Trois Canadair sont intervenus, dont un déversant du retardant pour protéger les granges de Grascoueous./Photo E. V.
Hier matin, un violent incendie a ravagé plus de 70 ha de végétation, au-dessus de Vielle-Aure. D'importants moyens, dont deux Canadair, ont été mobilisés pour en venir à bout.
Hier matin, vers 10 heures, un feu de végétation s'est déclaré, 100 m au-dessus de l'aire de pique-nique de la Croix-d'Agos, du côté du lieu-dit «Le Bernet», pas loin de la route d'Agos à Vielle-Aure. C'est l'artisan peintre Pierre Guiounet, qui travaillait au lotissement à côté, qui a prévenu les pompiers.
/ Photo FB, Feux de forêt
Immédiatement avisés, ces derniers ont mobilisé 12 véhicules dont 8 CCF (Camion citerne feux de forêts) ainsi qu'une cinquantaine d'hommes, sous le commandement du capitaine Monacelli, de la direction départementale de Tarbes.
Poussé par un fort vent du sud, le feu s'est rapidement développé, mais de manière assez aléatoire, en forme de «Y», une branche avançant vers le nord, tandis que l'autre s'élevait vers les granges de Grascoueous. Quatre véhicules ont alors été rapidement déployés dans ce secteur, sous le commandement du capitaine Brousse, afin d'empêcher la progression des flammes et protéger les granges.
/ Photo FB, Vallée d'Aure
Compte tenu de la difficulté d'accès du secteur, les pompiers ont alors fait appel à la voie aérienne : deux Canadair ont été mobilisés. Basés à Carcassonne (un détachement de la base située à Marseille), ils ont rapidement été sur le site et ont effectué dix largages en un peu plus de deux heures, permettant de protéger en priorité les granges avant de contenir, et de finalement maîtriser la branche nord de l'incendie. à chaque rotation, qui durait dix minutes, les engins allaient remplir leur soute au lac de Boulogne-sur-Gesse (Haute-Garonne). Ces avions ont aussi été épaulés par un autre bombardier spécialisé, un Dash, qui a déversé du retardant dans le secteur des granges de Grascoueous.
/ Photo FB, Préfet des Hautes-Pyrénées
La crainte d'une reprise
En début d'après-midi, l'incendie était, selon le terme choisi par les pompiers, «maîtrisé mais non encore totalement éteint». Quelques foyers résiduels subsistaient encore, que les hommes du feu s'employaient à éteindre rapidement, craignant une reprise due au renforcement du vent annoncé pour la fin d'après-midi. Un vent qui, combiné aux fortes chaleurs des jours précédents et à une végétation très sèche, est sans doute à l'origine de l'incendie. Pour l'heure, même si une enquête a été ouverte par la gendarmerie de Vignec, la piste criminelle n'est pas privilégiée. «C'est un feu purement accidentel, causé par les conditions météorologiques», confirme Maryse Beyrié, maire de Vielle-Aure, désespérée de voir la montagne partir en fumée, mais saluant «l'intervention rapide et efficace des pompiers».
Publié le 13/09/2016 à 15:22 | La Dépêche du Midi | Max Lagarrigue
Feu de broussailles près du péage de l'autoroute à Castelsarrasin
/Photo DDM archives
Un incendie de broussailles qui s'est déclaré au péage de l'autoroute A62 (pk 168,700) est actuellement en cours. Les sapeurs pompiers de Castelsarrasin sont sur place.
Après les incendies, les orages
Publié le 14/09/2016 à 08:19 | La Dépêche du Midi |
80 000 foyers privés d'électricité sur la façade Atlantique
Le mauvais temps a commencé à sévir dans le Pays basque espagnol, notamment à San Sebastian./ AFP
Environ 80 000 foyers ont été privés d'électricité mardi en début de soirée dans le sud-ouest de la France, du Pays Basque aux Charentes, à la suite du passage d'un épisode orageux,.
Les foyers touchés sont répartis sur une façade ouest allant des Pyrénées-Atlantiques au nord des Charentes, sans plus de précision géographique d'après un premier diagnostic. La situation était en cours d'évolution, et nombre de foyers pourraient être reconnectés dans la soirée ou la nuit, d'autres touchés.
Treize départements en alerte orange aujourd'hui
Treize départements de l'Ouest et du Sud-Est, contre 19 auparavant, étaient toujours en alerte orange mardi soir pour des orages pouvant être parfois violents, accompagnés de violentes rafales de vent et de grêle, selon Météo France.
L'alerte a été levée sur les départements du Gers, des Hautes-Pyrénées et les départements aquitains.
Les orages intenses, après avoir atteint l'Aquitaine en fin d'après-midi, devaient se propager progressivement vers les Pays de Loire et l'est de la Bretagne en soirée et première partie de nuit.
L'épisode tempétueux a balayé tout le Sud-Ouest mardi soir. Ici à Bordeaux. / Photo Sud-Ouest, © LARTIGUE STEPHANE
Dans les Pyrénées-Atlantiques et les Landes, premiers départements du Sud-Ouest touchés par l'épisode orageux mardi, les pompiers ont compté près d'une centaine d'interventions au total, principalement pour des chutes d'arbres, de tuiles ou de lignes électriques, des caves inondées, des départs de feux, sans caractère de gravité ni victimes. Quelques milliers de foyers dans le secteur d'Oloron-sur-Marie ont été privés d'électricité en raison de l'incendie d'un transformateur.
En Gironde, les pompiers ont recensé environ 195 interventions, là encore principalement pour des caves inondées ou des chutes d'objet. Quelque 23 000 foyers ont été privés d'électricité, selon la préfecture, principalement sur Bordeaux, les secteurs de Langon et Libourne. Mais la situation était très évolutive, à l'image de Lège-Cap-Ferret, où 2 600 foyers étaient touchés par des coupures vers 19H30, mais n'étaient plus de 450 deux heures plus tard.
En Dordogne, les pompiers ont réalisé une centaine d'interventions au total, pour des arbres sur la chaussée, des fils électriques tombés, des départs d'incendie dus à la foudre. Ils ont fait état de nombreuses coupures d'électricité.
Une partie du toit de l'Intermarché de la rue Saint-Roch à Angoulême s'est effondré / Photo Sud-Ouest © MICHEL AMAT
La région toulousaine peu touchée
Dans le Gers à Lectoure, un spectaculaire arcus – rouleau nuageux de grain – est signalé en approche au-dessus de la ville. La même image est repérée à l'ouest de Toulouse, vers 20h30. Sur la ligne Bordeaux-Toulouse, le trafic des trains est très fortement perturbé. La chute d'un arbre sur les voies entre Langon et Marmande a «interrompu totalement la circulation depuis 20 heures pour assurer l'intervention des équipes», explique la SNCF. Par conséquent, le TGV 8518 Toulouse-Paris a eu pour terminus exceptionnel Marmande. Les passagers qui se rendaient à Bordeaux sont pris en charge en charge par autocar. Ceux qui devaient se rendre à Paris doivent prendre un Intercités de nuit en gare de Toulouse.
Publié le 13/09/2016 à 10:11 | La Dépêche du Midi |
Environnement : Sécheresse dans la région
La carte de la sécheresse dans la région / DDM
Confrontés à une sécheresse exceptionnelle, plusieurs départements de la région attendent les précipitations annoncées par Météo France avec impatience. Etat des lieux de la situation.
Incendies, récoltes en souffrances, restrictions de l'usage de l'eau… La canicule qui depuis juillet n'a pas été tendre avec le Sud-Ouest. Dans la région Occitanie, les zones les plus touchées par le manque de précipitation épousent les rivages de la Garonne. Ainsi, le Lot, le Tarn-et-Garonne et le Lot-et-Garonne figurent parmi les départements les plus assoiffés. Un peloton où se trouve également l'Aude.
Chasselas : la sécheresse inquiète les producteurs / Photo DDM
Une situation exceptionnelle
Privé d'eau depuis début juillet, le Lot a rapidement changé de couleur, prenant déjà des tonalités automnales dominées par le jaune paille. Le Quercy Blanc, pourtant habitué aux étés sans eau, est aujourd'hui confronté à une situation exceptionnelle qui fait craindre aux agriculteurs de revivre les épisodes extrêmes de 1976 ou de 2003. En ce début septembre, les agriculteurs assurent que «même s'il pleuvait à seaux, cela ne changerait rien à l'affaire», les cultures sont en souffrance et les rendements seront divisés par deux ou trois.
Un constat partagé avec le Tarn-et-Garonne. «Il n'est tombé que 10 mm d'eau depuis 40 jours, dans le département. C'est une sécheresse tardive, puisque les réserves d'eau étaient pleines au mois de juin», explique Michel Blanc, chef du service eau et biodiversité à la préfecture.
Avec une quasi-abscence de pluies efficaces depuis le 19 juin et des températures dépassant fréquemment les 30°, les mois de juillet et d'août 2016 se situent au 4e rang les plus secs depuis l'après-guerre dans une grande partie du Lot-et-Garonne.
Nombreux incendies dans l'Aude / Photo DDM
Incendies dans l'Aude
«On a connu pire, relativise le président de la chambre d'agriculture Serge Bousquet-Cassagne. Nous nous sommes organisés, depuis des années, en mettant en place des lacs pour irriguer. Nous avons utilisé beaucoup d'eau pour le maïs par exemple, mais les récoltes sont sauvées. Rappelons aussi que le printemps fut très pluvieux.
Donc l'été a été difficile pour les agriculteurs, à cause de la chaleur, mais il n'a pas été catastrophique.»En plus de prévisions en berne concernant la récolte de raisins, la filière vigneronne audoise a également payé un lourd tribut aux incendies dans le secteur des Hautes Corbières, dans les communes de Padern et Paziols au-dessus de Tuchan. Une situation qui risque même d'impacter la vie civile. La semaine dernière, le président de Carcassonne Agglo, Régis Banquet, a déclaré que la sécheresse persistance pourrait entraîner des coupures dans l'alimentation en eau potable dans le secteur du Val de Dagne et dans le Minervois où les nappes phréatiques sont descendues en dessous des cotes d'alerte.
Ouverture de la chasse 2016 en demi-teinte sous une chaleur torride./Photo DDM, J.Michel Mazet
Dans les Hautes-Pyrénées, pas de situation de crise mais un large bandeau est placé en alerte. «Le vrai problème, ce n'est pas la sécheresse en tant que telle, c'est la situation économique des agriculteurs, avec des trésoreries exsangues, qui ne peuvent pas faire face au moindre aléa», explique Patrick Caperaa, responsable du pôle économie et entreprises à la chambre d'agriculture du département.
Tableau un peu plus sec en Aveyron où un nouvel arrêté préfectoral, entré en vigueur samedi, a répertorié dix zones d'alerte, situées au nord d'un axe Villefranche-de-Rouergue - Baraqueville - Sévérac-le-Château, ainsi qu'au sud d'une ligne allant de La Bastide-Solages à Romiguières. Sept d'entre elles font l'objet de restrictions d'un niveau «alerte renforcée», les trois autres étant placées un grade en dessous, en niveau «alerte». En Haute-Garonne, l'été a été chaud mais dans les normes selon Météo France. Les restrictions d'eau prises par le préfet n'ont concerné que l'usage agricole relatif aux petits cours d'eau.
Arbres, pelouses, sources : le Pays de Pamiers crie la soif ! / Photo DDM
L'Ariège épargnée
Dans le Gers, seuls les irrigants et les propriétaires et gestionnaires de moulins sont concernés par des mesures de restrictions prises sur les rivières Douze, Riberette, Midour, Auzoue, le système Neste ainsi que la rivière de Gascogne, et le bassin de l'Adour gersois. La donne pourrait évoluer vers des mesures plus strictes avec la réunion demain en préfecture de la cellule eau.Grâce à ses barrages pleins à 70 % de leur capacité, le Tarn a bien encaissé le phénomène de canicule.
Cependant certains cours d'eau font jusqu'au 30 septembre l'objet de restrictions. C'est le cas pour l'Agros, l'Assou, l'En Guibaud, le Bagas, le Bernazobre et le Tescou où les prélèvements sont interdits. «La situation est confortable ; il n'y a aucune raison de s'inquiéter, c'est une situation que l'on ne connaît pas tous les ans.», assure Gilles Bernard, le chef du pôle risques, eau et biodiversité à la direction des territoires du Tarn. Seule véritable «oasis» d'Occitanie, l'Ariège ne connaît pas de mesures de restrictions d'eau pour le moment même si le déficit de pluie a atteint 46 % et bien que le département soit en situation sèche. Vivement la pluie.
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