Teillet : Les chèvres de Mathilde sur les hauteurs de Razisse

29/6/2015

Publié le 19/06/2015 à 07:35  | La Dépêche du Midi |

Mathilde a lancé son élevage

À 24 ans, Mathilde s'est lancée dans l'élevage de chèvres./ Photo DDM

«Je ne suis pas issue du milieu agricole, mon père est une fonctionnaire à la retraite et ma mère famille d'accueil pour personnes âgées». Mathilde Juan, à 24 ans, s'est pourtant lancée dans l'élevage de chèvres pour produire des fromages. Elle raconte : «Mon projet depuis que j'ai 10 ans, c'est d'avoir un élevage de chèvre. Après des études dans l'élevage, je voulais travailler à mon compte».

/ Photo FB Les Fromages de Mademoiselle Biquette

Face aux difficultés pour acheter une exploitation, cette Albigeoise a investi le terrain d'un hectare chez ses parents à Teillet. «En février 2014, j'ai acheté 15 chevrettes que j'ai élevées pendant un an en travaillant à côté. En février 2015 elles ont fait des petits. J'ai commencé à faire du fromage il y a 1 mois et demi sous le nom «Les fromages de Mademoiselle Biquette»» raconte l'éleveuse.

La télévision intéressée
Mardi dernier, TF1 l'a contactée. «Ils cherchaient une personne seule qui s'est lancée dans une activité agricole. Mon profil leur a plu. J'étais surprise d'autant plus que c'est une petite structure». Un mois et demi après son installation, c'est un bon coup de pouce pour l'agricultrice.

/ Photo FB Les Fromages de Mademoiselle Biquette


   Le reportage de "Sept à Huit" - TF1 :   

Mathilde, la bergère
C'est une fille de fonctionnaire, dont la vocation est pour le moins inattendue. A l'âge de 10 ans, après avoir visité une ferme, Mathilde décide qu'elle sera éleveuse de chèvres. Sa fromagerie a ouvert il y a près d'un mois, sans aucune aide des banques ni des collectivités.


 

 


   Mathilde Juan propose ses fromages :   
- en vente directe à la "ferme", (Bézacoul Teillet)
- au Drive Fermier à Albi (rue des Portes d'Albi, ZAC Fonlabour),
- à La Ruche qui dit Oui à Castres (école occitane la Calandreta),
- au marché de producteurs de Réalmont chaque samedi matin jusqu'au 12 septembre.


/ Photo FB Les Fromages de Mademoiselle Biquette


Publié le 10/09/2014 à 07:41   | La Dépêche du Midi |   M.L

Un drive fermier pour acheter en ligne 100% local


Véronique Barrieu, vice-présidente de l'association, livrera vendredi les premiers clients du collectif, près du petit chalet vert et blanc installé à l'arrière du restaurant et de l‘enseigne Gifi des Portes d'Albi./Photo DR

Une vingtaine de producteurs fermiers du Tarn se sont associés pour lancer un site commun de vente en ligne, avec livraison en drive aux Portes d'Albi

Une vingtaine de producteurs fermiers, adhérents de «Bienvenue à la ferme», lancent leur premier drive fermier. Sur leur site de vente en ligne www.drive-fermier.fr/albi, ils proposent leur production 100 % locale, fruits et légumes de saison, farines et légumes secs, charcuterie, volailles ou foie gras. Les producteurs actualisent leur stock, indiquent les prix, et l'acheteur n'a plus qu'à faire son marché et régler en ligne, jusqu'au mercredi minuit.

Demain jeudi, pour la première fois, la vingtaine de producteur va découvrir ses commandes. La journée de jeudi leur permettra de préparer les cagettes avant la première livraison, vendredi de 13 h à 19 h

Un chalet aux Portes d'Albi
Pour récupérer leur commande, les acheteurs ont rendez-vous sur le site commercial Les portes d'Albi, à l'arrière du restaurant de l'hypermarché (entrée rue de Bourdès ou par le parking principal). Le point de retrait sera signalé par la présence d'un petit chalet de bois vert et blanc, où les producteurs se relaieront chaque semaine pour les livraisons.

«C'est aussi intéressant pour les gens pressés que pour ceux qui ont envie de parler avec les producteurs» explique Carole Bou, chargée des circuits courts à la chambre d'agriculture du Tarn. «On a le gage de la fraîcheur et on sait qu'on peut rencontrer les producteurs. C'est l'esprit marché mais en plus pratique», ajoute Véronique Barrieu, productrice de Parisot membre du collectif. Pour elle, pas de soucis, «dans une autre vie, j'ai fait de l'informatique». Pour les autres, la Chambre d'agriculture, qui accompagne le projet, a assuré plusieurs formations à l'informatique, et incité les producteurs à pratiquer «des prix cohérents». Le tout en accord avec la grande surface voisine. «Ils nous ont facilité la tâche. C'est un complément par rapport à leur drive, et pour nous aussi» estime Véronique.

Le chiffre : 20 producteurs > associés vendent désormais leurs produits frais sur
 http://www.drive-fermier.fr/albi

Déjà une trentaine de commandes
«J'avais déjà un site de vente en ligne et j'ai eu un temps une loge au marché couvert d'Albi. Mais ça n'avait pas porté ses fruits. Le drive est en rapport avec les modes de vie d'aujourd'hui», explique Véronique Barrieu, productrice depuis 2004 de farines, huiles et légumes secs, à la ferme des Bouvier de Parisot. Vice-présidente de cette nouvelle association, elle sera sur le point de vente vendredi dès 9 h pour préparer les commandes que les clients récupéreront à partir de 13h. «C'est aussi une aventure humaine. ça demande à être développé mais ça commence bien, on a déjà une trentaine de commandes».


Publié le 20/06/2015 à 06:49   | La Dépêche du Midi |  Jean-Marc Guilbert

«La ruche qui dit oui» : une autre façon de manger local


Les échanges ont été fructueux lors de la première livraison il y a quelques jours à peine./photo DDM, JMG.

Encore une initiative pour permettre aux consommateurs d'acheter en direct des produits fermiers locaux : «La ruche qui dit oui» propose une plateforme de commande sur Internet avec un rendez-vous de livraison le mercredi à la Calandreta.

Là où le bouche à oreille faisait tout le charme des réseaux courts de distribution de produits régionaux ou fermiers vendus en direct entre consommateur et producteur, c'est aujourd'hui tout un ensemble d'outils qui viennent jouer cette mise en relation. Aux Amap (1), marchés bio, marché de producteur (mardi soir à l'Albinque) et autres systèmes plus ou moins organisés vient s'ajouter depuis peu l'étonnante «Ruche qui dit oui». Un réseau national qui se décline et ruches locales où sont regroupés des producteurs locaux. «Le principe est simple, indique Marie Rubira, qui a lancé la plateforme ici. Les clients commandent sur Internet dans la semaine et ils sont livrés le mercredi soir à partir de 17h30 en un même lieu.»

C'est sous le préau de l'école occitane la Calandreta, 47 rue Marcel-Briguiboul, qu'est fixé le rendez-vous hebdomadaire. Ici, pas d'argent mais juste un lieu de livraison mais aussi de rencontres et de discussions : les transactions ont été faites au préalable sur le web.

Une dizaine de producteurs se sont inscrits sur le projet : laitages, pains, légumes, fromages et viandes avec la garantie de livraison d'un produit local mais pas forcément bio.

La ruche ne demande d'ailleurs qu'à s'agrandir et pourquoi pas ... essaimer. Marie Rubira de Castres a choisi ce site justement car c'est là que ses enfants sont scolarisés. Ingénieur en environnement sans emploi actuellement, elle s'est appuyé sur son propre réseau personnel d'achats de produits locaux pour lancer cette ruche. On en compte aujourd'hui près de 700 en France.

http://www.laruchequiditoui.fr

Les abeilles qui forment la ruche
Déjà une bonne dizaine de producteurs sont inscrits. Parmi eux on retrouve Nathalie Estève qui fabrique ses yaourts au lait de chèvre à Castres, Yannick Regis qui fournit ses légumes de Viviers les Montagnes, Michel Gontié installé comme boulanger biscuitier depuis 1993 à Pycalvel, Jérôme Julien éleveur allaitant bovin à Lagarrigue, Véronique Sandelion qui possède un troupeau de brebis et commercialise sa viande en direct, Mathilde Juan et Vincent et Monturiol qui proposent des fromages de chèvres et Elisabeth Constans qui est éleveuse porcin en bio depuis 1994 et fabrique sa charcuterie.

Repères : Le chiffre : 10 producteurs > inscrits. La liste devrait s'allonger dans les prochaines semaines.

Sélection d'articles réalisée à partir du site : http://www.ladepeche.fr


L'élevage domine le Barrage de Razisse sur le Dadou, avec à gauche les ruines du château de Grandval / Photo FB Les Fromages de Mademoiselle Biquette
 

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