Tourisme Midi-Pyrénées
Guide de l'été 2014 (2)
Ariège / Gers / Lot / Tarn
A R I È G E
Publié le 01/07/2014 à 10:26 | La Dépêche du Midi | Guide de l'été 2014
Le Séronais : bienvenue dans un havre de paix, de nature et de culture
L'éco-golf de Labastide-de-Sérou / Photo DDM Au cœur des Pyrénées, le Séronais est un mélange de paysages, d'histoire, de culture et d'activités sportives.
Trait d'union parfait entre la moyenne et haute montagne, le Séronais est un territoire riche et naturel, à une heure de Toulouse et proche de l'Andorre. Parsemé de plaines et de vallons, il offre des paysages tout en douceur, bordé par de hauts sommets, et des villages riches en histoire et en traditions.
Le coin idéal pour passer des vacances paisibles au milieu de la nature. De quoi se ressourcer tout en disposant d'un panel d'activités : randonnée équestre, à pied ou à vélo, une partie de pêche dans l'Arize, de golf sur le site d'Unjat (18 trous), une balade sur la voie verte, ou encore, pour les amateurs de sensations fortes, une descente en VTT ou un parcours d'accrobranches.
Redécouvrir la ferme d'autrefois à Alzen / Photo DDM, Camille Abadir
La Bastide-de-Sérou, sa capitale, offre une architecture très typique, avec sa vieille halle, ses trois mesures à grain en pierre, ses maisons anciennes dont la plus âgée remontée à 1 645.
En somme, le Séronais, c'est une invitation au partage d'un art de vivre, d'un patrimoine… Et de plats du terroir qui valent le détour. N'oubliez pas de faire un tour à l'écomusée d'Alzen, à la Tour du Loup, un château (privé) du XIe siècle, au centre national du Mérens, à la grotte de Garosse, celle du Quérénas ou encore l'abbaye de Comblelongue, près de Rimont.
Quel que soit votre séjour, le Séronais saura vous régaler !
Publié le 01/07/2014 | La Dépêche du Midi | Guide de l'été 2014
Le Castillonnais, quatre vallées au cœur du Couserans
AYET ET SAMORTIN EN BETHMALE / Photo DDM
Le Castillonnais, quatre vallées au cœur du Couseransc'est quatre vallées a
On pourrait l'appeler la vallée des «quatre B». Le Castillonnais, quatre vallées au cœur du Couseransc'est avant tout une terre de bien-être. Ancré au cœur des montagnes du Couserans, le Castillonnais fait partie du 46e parc naturel régional. Ici, que vous soyez randonneur, aventurier, amoureux de la pêche ou tout simplement un inconditionnel gourmand, vous serez roi.
Le beau site du lac de Bethmale. / Photo DDM Vous aimez la marche ? Le territoire regorge d'itinéraires pour les marcheurs de tous niveaux avec une soixantaine de sentiers balisés. Pour les plus aguerris, il faut tenter l'ascension du mont Valier et de ses 2 838 mètres d'altitude ! Une expérience spectaculaire à coup sûr. Spectaculaire également, le parcours aventures sur les falaises de Moulis, réputé pour ses passages acrobatiques et aériens et sa descente en rappel de la cascade d'Aubert. Elle saura ravir les amateurs d'émotions et de sensations fortes !
Sans oublier les traversées d'estives, les descentes dans les hêtraies et les villages cachés dans les fonds de vallées, à découvrir de préférence à cheval… castillonnais bien entendu !
Enfin, l'étang rond, d'Ayens ou le lac de Bethmale sont les endroits privilégiés pour les pêcheurs. Le mieux, c'est encore d'y aller pour le vérifier.
Publié le 01/07/2014 | La Dépêche du Midi | Guide de l'été 2014
Saint-Girons : une ville authentique pétrie d'histoire et de patrimoine
Sur les bords du Salat./ Photo DDM, P. H.
De pont en pont, de rue en rue, rien de tel qu'une balade dans Saint-Girons pour en apprécier le charme.
Blottie au pied des montagnes des Pyrénées, Saint-Girons est le carrefour des vallées du Couserans. Cette petite ville authentique, de près de 7 000 habitants, tire son charme de ses rues pittoresques qui courent le long du Salet de du Lez, deux torrents venus des montagnes et qui se rejoignent au cœur de la ville. Ses foires et ses marchés traditionnels animent les rues plusieurs fois par mois et participent à faire de cette ville un lieu haut en couleur.
Notre-Dame de Salau, un joyau du patrimoine couserannais / Photo DDM Au départ de l'office de tourisme, place Alphonse Seintein, il faut prendre les escaliers sur la droite qui donnent sur un petit jardin, emplacement ancien d'un moulin à foulon dont on peut encore apercevoir les sorties du canal. Plus loin, on passe sous le clocher-arcade qui enjambe la rue, et voilà l'église de Saint-Girons, située au cœur du quartier le plus ancien où des vestiges de constructions romaines côtoient les maisons du Moyen Âge. On continue et l'on tombe sur la place Pasteur, carrefour de sept rues. Prenez-en une et découvrez l'église du Saint-Valier. N'oubliez pas la façade en mosaïque dorée à l'angle de la rue Gambetta et de la place Aristide Briand, le palais des Vicomtes avec sa forme de proue de navire et ses quatre tours à chaque angle impressionne. Un tour sur le vieux pont finira de vous convaincre du charme authentique de cette ville, à voir et à revoir.
Publié le 01/07/2014 | La Dépêche du Midi | Guide de l'été 2014
Pays d'Olmes : la nature à portée de main
LAC DE MONTBEL - DDM-HELENE DAGUES
La nature du pays d'Olmes, souvent liée à l'eau, vous éblouira à traverses ses lacs, cascades, fontaine et autres gouffres.
Le pays d‘Olmes offre des paysages somptueux et certains à couper le souffle. L'été, rien de tels qu'un petit passage au lac de Montbel pour se rafraîchir. C'est le plus grand du département et des compétitions de voile y sont régulièrement organisées. On peut s'y baigner.
Bélesta mérite un petit détour. Outre les magnifiques forêts de sapins qui bordent la commune, il faut se rendre à la fontaine de Fontestorbes. Elle marche par intermittence. Étonnant. Des panneaux expliquent son fonctionnement.
En s'enfonçant dans la forêt, vous pourrez découvrir le gouffre des Corbeaux, profond de 110 m. Du parking de la fontaine, la balade dure environ 45 minutes au milieu d'une forêt somptueuse.
Fontaine de Fontestorbes / Photo DDM Deux gorges à voir également. Celles de la Frau, qui veut dire effroi en patois. Un nom dû au fait que le ruisseau disparaît dans les entrailles de la terre. Les gorges de Péreille sont aussi impressionnantes.
À Roquefort-les-cascades, c'est un site magique qui attend les visiteurs. Surtout après une pluie, la mousse sur laquelle tombe l'eau est alors d'un vert luxuriant.
Enfin, pour ceux qui aiment la montagne, il y a la montagne de Tabe où l'hiver on fait du ski à la station des Monts- d'Olmes et qui l'été offre une multitude de possibilités de randonnées.
Publié le 01/07/2014 | La Dépêche du Midi | Guide de l'été 2014
Lavelanet, la capitale du textile et des Pyrénées cathares
Lavelanet / Photo DDM Longtemps, le cœur de Lavelanet battu au rythme du textile. Dès l'époque médiévale, la cité se spécialise dans cette production. Le XIXe siècle et la révolution industrielle donneront un nouvel envol à la ville, qui connaîtra son apogée dans la première moitié du XXe siècle. Elle sera une des plus riches du département. De ce glorieux passé industriel, on peut voir les traces partout en se promenant dans les rues : anciennes usines, demeures des patrons textiles des années «20» et «30»… La mairie est également un bel exemple de cette architecture. Pour ceux qui voudraient revivre cette époque, ils peuvent visiter le musée du textile et du peigne en corne. On peut y découvrir une filature de montagne, des ourdissoirs, des laineurs à charbon…
Musée du textile à Lavelanet / Photo DDM Lavelanet garde cependant quelques vestiges de son passé médiéval, comme l'église de Bensa, qui a été bâti durant l'époque carolingienne. Le cœur d'un ancien abbé de la paroisse aurait été déposé dans une des cloisons. Notre-Dame-de-l'Assomption date du XIIe siècle. On peut y découvrir une chaire en bois sculptée du XVIIe siècle et un orgue avec un buffet de style néogothique en noyer (Puget et fils 1870-1880). Enfin, avant de partir, ne pas hésiter à monter au calvaire de Sainte-Ruffine, bâti en 1934. De là, on bénéficie d'une vue magnifique sur le Saint-Barthélémy.
Publié le 01/07/2014 | La Dépêche du Midi | Guide de l'été 2014
Mirepoix : des couverts remarquables
Mirepoix, place des couverts / Photo DDM La remarquable architecture médiévale de la ville attire de nombreux touristes, et certains sont même séduits au point d'y rester.
C'est au Xe siècle que la ville de Mirepoix se constitue au pied d'un château fort dominant la vallée de l'Hers, faisant de cette ville incontournable en Ariège sa renommée. Le nom de «Mirepoix» a pour origine «Mirum Podium», signifiant «qui regarde la montagne» en bas latin. En occitan, le nom devient «Miro Pech» puis «Miro Peix» (qui regarde les poissons)
D'où la présence d'un poisson sur le blason de la ville «D'azur, à un poisson d'argent, posé en fasce et un chef cousu de gueules, chargé de trois étoiles d'or» datant du début du XIXe siècle. En 1289, le barrage du lac de Puivert est rompu par une crue de l'Hers, une inondation détruit la ville. Mirepoix est aussitôt reconstruite sur la rive gauche. Au XIVe siècle, la cité est en plein essor mais la guerre de Cent Ans y met fin. La remarquable architecture médiévale de la cité attire de nombreux touristes et certains sont même séduits au point d'y résider.
Mirepoix. Fêtes historiques / Photo DDM Cathédrale Saint-Maurice. De style gothique, elle date des XIII e et XVIe siècles. Après l'inondation de Mirepoix en 1289, l'ancienne église des bénédictins a été restaurée et agrandie. Le clocher et le porche sont de style gothique. La chaire sculptée date du XVIe siècle. L'immense orgue à la façade néogothique date de 1891. De facture allemande (Link), aux 40 jeux et 2 400 tuyaux, c'est un orgue exceptionnel qui a été classé en 1981.
La maison des Consuls. La plus célèbre, ornée de solives sculptées, date du XVe siècle. Elle a servi de salle de conseil, de tribunal et de prison. Sous les couverts, on peut observer un écusson datant de 1573 et une carte de l'Ariège peinte au plafond.
La Porte d'Aval. C'est l'unique vestige de la ville fortifiée. Les remparts datant de 1374 ont été démolis en 1680, les boulevards sont tracés sur leur pourtour.
La fontaine des Cordeliers. Elle date du XVIIe siècle. Les Franciscains «Cordeliers» s'étaient installés à Mirepoix en 1272.
Publié le 01/07/2014 | La Dépêche du Midi | Guide de l'été 2014
Un prestigieux passé au cœur du Carla-Bayle
Carla-Bayle - / Photo DDM Citadelle fortifiée au XIVe siècle, Le Carla-Bayle, village natal du philosophe protestant Pierre Bayle, est un paisible et pittoresque village niché au sommet d'une colline. Situé à 400 mètres d'altitude, sur la crête qui sépare les vallées de l'Arize et de la Lèze, le Carla, comme aiment l'appeler ses habitants, est une ancienne place forte moyenâgeuse.
Farouche bastion huguenot, la citadelle du Carla-le-Comte, comme elle s'appelait jadis, fut un haut lieu des guerres de Religion dans le comté de Foix. Assiégée et démolie à trois reprises, elle était reconstruite aussitôt, jusqu'à destruction du château comtal et de ses remparts, en 1629.
Carla-le-Comte prit aussi une part importante à la Révolution de 1789 et devint Carla-le-Peuple puis Le Carla-Bayle, en 1879, en l'honneur de son célèbre philosophe, Pierre Bayle.
Remparts illuminés. Son patrimoine témoigne de ce passé prestigieux avec ses remparts, illuminés la nuit, lieu de promenade privilégié pour qui sait apprécier beauté et quiétude des ruelles pittoresques, des maisons à colombages. Le village surplombe également le lac, situé en contrebas, et offre un point de vue imprenable sur la chaîne des Pyrénées qui découpe ses crêtes dans l'horizon.
Animation estivale au Carla-Bayle / Photo DDM Parmi les monuments, l'actuelle église du Carla est relativement récente, puisqu'édifiée en 1687, sur les ruines du château comtal. Notons que l'église primitive qui s'élevait sur la place centrale de la ville fut brûlée en 1556.
Temple classé aux monuments historiques. Le temple, dont l'architecture s'inspire des premiers temples de la Réforme, est désormais classé aux monuments historiques. Au Carla, il faut se promener le long du rempart sud qui offre encore un point de vue incomparable sur les Pyrénées, avec sa table d'orientation.
Demeures à colombages. La rue principale présente de vieilles demeures en pierre ou à colombages, récemment rénovées. Le village propose aux touristes bien plus que le plaisir de l'œil avec des activités économiques, qui prospèrent dans un cadre de vie agréable.
Village d'art par excellence. Considéré comme le village d'art, par excellence, de l'Ariège, Le Carla-Bayle accueille de nombreux peintres, sculpteurs, potiers qui font vivre toute l'année ce village au blason à lion d'or, vraiment unique par sa particularité, dans le département.
Publié le 01/07/2014 | La Dépêche du Midi | Guide de l'été 2014
Basse Ariège : sites et villages historiques classés
Basse Ariège / Photo DDM La basse Ariège est le pays des Portes de l'Ariège pyrénéenne. Elle comprend, notamment, les pays de la Lèze et de l'Arize, une partie du Volvestre et le pays du Pédaguès.
La ferme de la Réoule ouvre ses portes pour découvrir l'exploitation agricole où sont élevés de nombreux animaux. Vue magnifique sur la chaîne des Pyrénées.
Saint-Ybars. C'est un joli petit village médiéval fortifié et situé sur les hauteurs. Il était situé, au IXe siècle, au milieu d'une immense forêt, à un kilomètre du site actuel.Au milieu du XIIIe siècle, le comte de Foix fonde une sauveterre. Maisons à colombages et église du XIIe siècle. Saint-Quirc. Avec moins de 300 habitants, c'est le village le plus septentrional du canton. Proche de l'abbaye de Calers, ancienne commanderie de Malte.
St-Martin-d'Oydes. Niché sur les coteaux entre la vallée de l'Ariège et celle de la Lèze, ce petit village offre un pittoresque aperçu de l'architecture circulaire médiévale.
Chambres d'hôtes à Ste Suzanne / Photo DDM Sainte-Suzanne. Petit village tranquille, construit à 240 m d'altitude en bordure de la vallée de la Lèze. C'est vers l'an 300 que se situe le martyre de sainte Suzanne, dont le village et l'église ont pris le nom. L'église est classée monument historique. Canté. Ce village jouit d'un calme très appréciable avec tout un réseau de chemins de randonnée balisés et entretenus.
L'église du XVI e, qui domine le village, est à la fois un ancien château et une église. La tour clocher dont il ne reste qu'une partie était à l'origine octogonale. À son aplomb se trouve une chapelle souterraine dédiée à saint Eutrope.
Publié le 01/07/2014 | La Dépêche du Midi | Guide de l'été 2014
L'Arize, entre préhistoire et histoire
L'Arize / Photo DDM Les sommets du massif du Plantaurel ne dépassent pas les 1 000 m d'altitude. Pourtant, en basse Ariège, il a une particularité : la route et la rivière traversent un site remarquable, la grotte du Mas-d'Azil. Ce village est riche d'histoire avec le chemin de croix de l'église de Raynaude, l'église Saint Etienne avec son clocher à bulbe octogonal de style byzantin et le temple. Aux portes du parc régional des Pyrénées, l'Arize sort des collines et traverseSabarat, sous un pont de pierre aux arches élégantes. Un peu à l'écart, l'église romane Saint-Anne, du XIIe siècle, derrière un puissant clocher mur du XVe s'encadre, comme le veut la tradition, entre deux rangées de cyprès. Les sentiers de randonnées à la flore exceptionnelle mèneront vos pas vers le dolmen et l'oppidum du Peyré (néolithique). Non loin de là, Gabre porte une trace de néolithique avec le dolmen de la Pierre Saint-Martin, sur la route de Coudère. Un autre dolmen, celui de Comenge, se dresse dans les environs de Camarade.
Bûcheronnage et débardage à cheval dans la forêt riveraine de l'Arize / Photo DDM Le paysage change vers Campagne-sur-Arize pour offrir de nombreux calvaires. Les promenades sont bien agréables dans les «carreteras» du vieux village. Quant au bourg de caractère des Bordes sur Arize, place forte du protestantisme au XVIIe siècle, il garde quelques traces de son passé : un front de charmantes maisons à colombages et portails de pierre du XIVe et du XVe siècle. À travers d'anciennes rues pavées de galets de l'Arize, on peut y découvrir les vestiges des fossés et des murailles de l'ancien château fort démantelé après le siège du Mas-d'Azil. Plus loin, en passant par le petit pont de Montbrun, on découvre Daumazan-sur-Arize, pôle culturel important avec le festival Terre de couleurs, Arlésie, expositions diverses, concerts, théâtre…
La Bastide-de-Besplas voit le jour au XIIIe siècle et son patrimoine ne manque pas d'édifices remarquables. Une façade en briques à pans de bois orne la place centrale, délimitée par une double arcade sur pilier de bois, en face de l'église Saint- André avec son clocher mur du XVe siècle.
Publié le 01/07/2014 à 10:22 | La Dépêche du Midi | Guide de l'été 2014
Six grands sites qui retracent l'histoire
Le château de Montségur / Photo DDM La collection Ariège, Grands Sites de Midi -Pyrénées entraine le visiteur de la Préhistoire jusqu'à la Renaissance. Les sites qui en font partie représentent plus de 250 000 visiteurs par an.
Le parc de la Préhistoire. Il propose un voyage dans le temps, il y a 14 000 ans, au temps des hommes de Cro-Magnons.
Sur 13 hectares, les visiteurs y découvrent le quotidien de nos ancêtres grâce à des ateliers d'animations ludiques et démonstratifs et un espace muséographique.
La grotte de Niaux. Située près de Tarascon-sur-Ariège, c'est l'une des dernières grottes ornées encore ouverte au public. Elle est aussi l'une des plus célèbres grâce à la qualité de ses peintures préhistoriques remarquablement préservées. Plus de 80 animaux et des signes géométriques s'offrent aux visiteurs.
La légende des âmes cathares au château de Foix / Photo DDM Le château de Foix. Construit au Moyen Âge, il est encore parfaitement conservé. Propriété des comtes de Foix, il abrite désormais le musée départemental de l'Ariège. Une des plus belles pièces exposée est l'authentique lit d'Henri IV. Les différentes salles du château sont consacrées à la construction au Moyen Âge, à son histoire et celle des Comtes de Foix, ainsi qu'à des expositions temporaires.
La grotte du Mas-d'Azil. Un site exceptionnel par ses dimensions spectaculaires. Elle a accueilli de nombreux animaux préhistoriques mais également des Cro-Magnons. Depuis 2013, le centre d'interprétation, ludique, numérique et interactif, permet de les découvrir.
Le château de Montségur. Il se dresse à plus de 1 200 m d'altitude. Il devint dès le début du XIIIe siècle, le siège de l'église cathare. Après onze mois de siège, plus de 250 cathares furent brûlés au pied du pog de Montségur. Des visites guidées sont organisées tous les jours. Au village, le musée de Montségur, classé Musée de France, présente une collection d'objets archéologiques du Moyen Âge.
Cité de Saint-Lizier / Photo DDM Cité de Saint-Lizier. Ancien évêché du Couserans et halte sur les chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle, elle conserve les témoignages de son riche passé. Vous pourrez y découvrir la cathédrale avec ses fresques et son cloître roman du XIIe siècle, le rempart gallo-romain, une apothicairerie du XVIIIe siècle et le palais des Évêques. Bâti sur les hauteurs, il héberge les collections du musée départemental et la cathédrale Notre- Dame-de-la-Sède, chapelle sixtine ariégeoise.
Mirepoix. Le duc Lévis de Mirepoix décida de reconstruire la ville sur le modèle des bastides en 1290. Elle en conserve une des plus belles places à couvert de Midi-Pyrénées avec une remarquable succession de maisons colombages colorées, reposant sur des piliers de bois sculptés de têtes humaines et de monstres grimaçants. A noter que sa cathédrale accueille la nef gothique la plus large d'Europe avec celle de Gérone.
Publié le 01/07/2014 | La Dépêche du Midi | Guide de l'été 2014
Voyage au temps de la préhistoire
Parc de la préhistoire / Photo DDM Vivez une expérience unique au temps de la préhistoire. Situé au cœur d'un des plus beaux paysages des Pyrénées, un cirque montagneux dominé par le pic des Trois-Seigneurs, le Parc de la préhistoire est idéalement placé au centre d'une région riche en sites préhistoriques. Sur les 13 hectares du parc de la Préhistoire, petits et grands allez découvrir le quotidien de nos ancêtres. L'espace d'une journée, au fil d'ateliers d'animations ludiques, vous apprendrez à chasser, à peindre sur les parois, à tailler le silex et à allumer le feu comme il y a 14 000 ans. Vous pourrez également vous initier au travail de l'archéologue. Dans le grand Atelier, espace muséographique, vous sera présenté l'art de la préhistoire au travers de films, d'objets et de répliques grandeur nature telles que le fac-similé du Salon noir de la grotte de Niaux, du “Niaux interdit” et de la grotte de Marsoulas. Labyrinthe des sons, lacs, cascades ou encore sentier des traces vous offrent un retour vers le pass.
Un lion des steppes grandeur nature paraît bondir à l'arrivée des visiteurs. / Photo DDM, Laurent Gauthey.
Nouveauté 2014. Le retour des Géants de l'âge de glace. Immergez-vous dans un paysage de steppe glaciaire et effectuez un parcours surprenant au milieu des animaux géants de l'âge de glace. Un mammouth laineux et son petit, un lion des cavernes, un bison des steppes, un cerf mégacéros vous domineront de toute leur taille. Ces reproductions sont saisissantes de vérité. Au terme de ce parcours, confrontez-vous à ces animaux par des jeux et expériences inédits dans «Le Défi des géants».
Dans l'agenda estival. Les 28, 29, 30, 31 juillet et le 1er août, Prehisto'Loft. Ayant appris le retour des Géants de l'âge de glace, des cro-magnons, forts de leur grande connaissance de la nature et aidés par un sens de l'orientation infaillible, arrivent au Parc de la préhistoire où évolue leur gibier favori ! Durant une semaine, une tribu préhistorique vivra comme il y a 14 000 ans. Le tout sous les yeux du grand public qui pourra suivre le quotidien des hommes, femmes et enfants, connaître leurs gestes. Installation du campement, préparation de la grande chasse d'été, découpage des animaux, conservation de la viande mais aussi grande fête avec repas nocturne.
Publié le 01/07/2014 | La Dépêche du Midi | Guide de l'été 2014
Sensations sur les sommets
Parcours de Via ferrata / Photo DDM Avec plus de 1800 voies équipées, l'Ariège est une région incontournable d'escalade et de sensations au sommet.
Via ferrata. La via ferrata est une activité sportive sur des parois rocheuses, à la limite entre l'escalade et la randonnée. Le rocher est équipé de câbles, d'échelles, de ponts suspendus et de tyroliennes qui permettent de progresser le long de précipices, de barres rocheuses et de vires. Cette activité ludique est accessible à tous. La via ferrata des Estagnous est située en plein cœur du massif du mont Valier, l'itinéraire est équipé 620 m sur une longueur totale de 1 200 m. Le départ se fait à 10 minutes de marche du refuge à 2 245 m d'altitude pour finir près de l'étang Long.
Sur le parcours aventure en falaise de Moulis, sensations, émotions fortes seront immanquablement au rendez-vous ! A la différence des nombreux parcours existant dans les arbres, Roc'aventure est situé au-dessus des cascades d'Aubert et de ses nombreuses falaises. Dans cet environnement exceptionnel, vous serez guidé dans une randonnée vertigineuse (jusqu'à 100 m de hauteur). Ouvert toute l'année, sur réservation uniquement (selon les conditions météorologiques). / Photo DDM A Banat, au cœur des Pyrénées, escaladez une paroi de 300 m. C'est la randonnée du vertige pour les plus sportifs d'entre vous. Équipés d'un baudrier, d'une longe adaptée et d'un casque, vous évoluez sur des parois rocheuses, accompagnés par un professionnel diplômé d'État.
Escalade. L'Ariège est un des départements français le mieux équipé en matière d'escalade. Des montagnards passionnés ont su découvrir, nettoyer et aménager plus de 40 sites répartis sur 1500 itinéraires d'escalade, dont le tout nouveau mur de la Plaine des sports, dans la station sports nature à Auzat. Un grand nombre de murs artificiels, de rochers-écoles et de terrains d'aventure attendent les débutants.
Les bons grimpeurs ont à leur disposition la dent d'Orlu ou le Quié de Sinsat, le plus important site de falaises des Pyrénées avec 120 voies.
Publié le 01/07/2014 | La Dépêche du Midi | Guide de l'été 2014
Thermalisme : des eaux bienfaitrices
Trois stations thermales en Ariège / Photo DDM L'Ariège est une des sources des eaux essentielles de Midi Pyrénées. Leurs bienfaits sont connus et reconnus depuis plusieurs siècles. Trois stations thermales délivrent leurs bienfaits avec des traitements spécifiques.
Ussat-les-Bains. Réputée pour ses eaux thermales aux vertus antispasmodiques, sédative, équilibrante et reminéralisante, lastation est reconnue pour le traitement des maladies psychosomatiques liées au stress ainsi que certaines pathologies neurologiques telles que la maladie de Parkinson. Dans un parc de 10 hectares aux arbres centenaires, le Domaine thermal propose son hôtel du Parc et sa résidence de tourisme Napoléon, équipés idéalement pour des séjours-détente avec ou sans soins de crénothérapie.
Espace détente d'Aulus les Bains / Photo DDM Aulus-les-Bains. Les eaux d'Aulus sont des eaux froides (15 à 17 °C) sulfatées et bicarbonatées. Elles sont particulièrement efficaces dans le traitement de l'hypercholestérolémie en diminuant le cholestérol total et en augmentant le bon cholestérol. Elle soignent également d'autres maladies métaboliques telles qu'obésité et surcharge pondérale, goutte, diabète et hypertension artérielle et les affections digestives, hépatiques et des voies biliaires ainsi que les affections des voies urinaires. L'espace détente avec son bassin chauffé à 32°, jets massants, jacuzzi et hammam ouvert au tout public en après-midi pendant les vacances scolaires et la section thermale pour la remise en forme le matin.
Ax-les-Thermes / Photo DDM Ax-les-Thermes. Ici, une multitude de sources aux vapeurs sulfurées jaillissent un peu partout. Canalisées et utilisées à des fins thérapeutiques, ces eaux sont les plus chaudes des Pyrénées (77 °C). Deux établissements thermaux, le Teich et le Modèle, vous accueillent pour votre cure thermale en rhumatologie et ORL voies respiratoires.
Vous pouvez également vous détendre aux Bains du Couloubret, premier centre thermoludique du département. 3000 m² de bien-être et de détente vous attendent. Grâce à 1 ticket de 2 heures, vous profiterez à loisir d'une eau thermale qui coule entre 33 et 38 °C suivant les différents bassins. Délassez-vous dans les jacuzzis, profitez des cols-de-cygne, buses hydromassantes, bouillonnements… Goûtez à la chaleur sèche des saunas, détendez-vous dans les hammams. A l'extérieur, sur 2 niveaux, 2 bassins vous font découvrir le plaisir de se baigner dans de l'eau thermale à 35° avec une vue imprenable sur la montagne. Et pour parfaire votre détente, prenez rendez-vous pour un modelage ou un gommage à l'espace bien-être.
Publié le 01/07/2014 | La Dépêche du Midi | Guide de l'été 2014
La pêche comme aux premiers jours
l'Ariège, paradis des pêcheurs / Photo DDM Que vous soyez débutant ou pratiquant confirmé, le département offre une grande variété de sites adaptés à tous les goûts. Il n'est pas un gîte, camping, hôtel ou refuge qui ne se situe à proximité d'un cours d'eau ou d'un lac. Possédant un patrimoine naturel de 341 lacs de montagne et près de 4 000 km de cours d'eau en première et deuxième catégories, l'Ariège est une destination privilégiée pour les amoureux de la pêche en pleine nature. Les rivières de première catégorie, terrain de prédilection de la truite fario, occupent la majorité du territoire. N'hésitez pas à arpenter les rives de l'Hers, du Salat, du Volp, de la Lèze, de l'Hers, de l'Ariège, du Touyre et bien d'autres pour débusquer une truite sauvage.
Pêche en lac de montagne./Photo FD 09 C.Lebon
Pour les amateurs de haute montagne, la pêche en lac offre une richesse piscicole de tout premier plan avec des populations de farios, arc-en-ciel, cristivomers, ombles chevaliers et saumons de fontaine. Les amateurs de poissons blancs et de carnassiers trouveront également leur bonheur avec des sites très prisés tels que les lacs de Montbel, Mondély, Filhet ou du Carla-Bayle. Pour une activité familiale, le lac de Bethmale et l'étang de Lers, accessibles en voiture, offrent toutes les garanties pour passer une journée ludique, avec une aire de pique-nique, tout en surveillant son bouchon. Obligatoire pour pratiquer le loisir pêche, la carte se décline en plusieurs versions : interfédérale, personne majeure ou mineure, carte découverte, journalière, vacances, découverte femme…
Publié le 01/07/2014 | La Dépêche du Midi | Guide de l'été 2014
Dans le tumulte des eaux vives
Descente de canyon / Photo DDM Le département est très riche en torrents et rivières où on peut goûter aux joies de la glisse dans des cadres naturels de toute beauté. Les différents sites où l'on peut pratiquer en Ariège :
Rafting. Le plus connu des sports d'eaux vives. Ce bateau gonflable peut embarquer jusqu'à 8 personnes accompagnées d'un barreur. Cette embarcation stable se manœuvre à la pagaie et renforce l'esprit d'équipe et la coordination dès 8 ans. Éclaboussures et fous rires garantis dans des paysages d'exception.A l'arrivée sur la base, des professionnels diplômés en rafting vous prennent en charge et vous expliquent les bases techniques. Après vous être équipé, vous embarquez pour une descente rafting d'une durée de 1 h 30 à 2 h 30 selon le parcours choisi. Coordonnées visibles sur site du CDT 09.
Descente en rafting ./ Photo DDM, Philippe No
Canyoning. La descente de canyon offre aux pratiquants un plaisir immédiat. Rappels, sauts, toboggans, nage, le canyon séduit par son côté ludique, par la beauté des paysages traversés et son abord facile. Des parcours initiation aux canyons de montagne, L'Ariège offre plusieurs sites de toute beauté. Toutes les coordonnées sont visibles sur le site du comité du tourisme.
Hydrospeed. Sensations fortes pour cette activité où il vous faudra faire corps avec la rivière ! Équipéd'un flotteur et d'une paire de palmes, vous êtes en sécurité pour partir à la conquête de vagues à surfer ou de gros remous à dompter pendant près de 2 h 30. Grâce aux conseils de votre moniteur, vous apprendrez à faire des sauts et des esquimautages.
Canoë-kayak. Pour débutant ou confirmé, plusieurs parcours et activités accessibles.
Publié le 01/07/2014 | La Dépêche du Midi | Guide de l'été 2014
Bol de fraîcheur au bord de l'eau
Baignade en lacs et bases de loisirs / Photo DDM Foix Labarre (6 ha). Libre accès toute l'année. Base de loisirs ouverte du 9 juillet au 25 août, de 13 heures à 19 heures, tous les jours. Aire de sport collectif, halte nautique. Jeux d'enfants, barque, canotage, canoë, pédalo. Accueil, bar buvette, location, aire de pique-nique.
Mercus. A 20 km de Foix, la base nautique de Mercus offre une plage de sable fin et des activités nautiques sur un lac de 45 ha. L'activité phare de la base nautique de Mercus est le téléski nautique sur l'Ariège. Un câble permet de tracter 8 skieurs à la fois sur un circuit de 800 mètres. Pédalo, baignade.Espace ombragé, aire de pique-nique et des jeux pour enfants.Un terrain de beach-volley et un bar-restaurant complètent le décor. Le lac est ouvert toute l'année, de 14 heures à 20 heures.
Lac de Mondély (50 ha). Il est situé près de La Bastide-de-Sérou. Plage aménagée. Baignade surveillée l'été de 13 heures à 19 heures, snack . Lac de pêche de 2e catégorie dans un cadre sauvage. Site privilégié d'observation ornithologique, départ de randonnées.
Biros (1 ha). A Bonac-Irazein, retenue d'eau avec une pataugeoire, une aire de pique-nique, un boulodrome et des jeux pour enfants.
Bethmale. Situé à 25 km de Saint-Girons après Castillon, le lac de Bethmale, aux eaux limpides, est un petit paradis pour les amateurs de pêche à la truite. Les environs du site incitent à la balade.
Le plan d'eau de Montbel / Photo DDM Léran-Montbel (570 ha). Ouvert toute l'année. Plages aménagées sur les rives de Léran et Montbel. Ecole de voile. Pédalos, canoë-kayak, pêche, barque à rame et électrique, «cataminus», voiliers 4 places. Site d'observation ornithologique avec des sentiers de randonnée à pied et à vélo. Baignade autorisée et surveillée du 1er juillet au 31 août. Bar -restaurant.
Le Carla -Bayle (11 ha). Ouvert toute l'année. Baignade surveillée en été, pêche, sentier de VTT et de randonnée pédestre. Pas de location.
Saint-Ybars (7 ha). Ouvert toute l'année. Aire de sports collectifs. Boulodrome, sentier balisé, pêche, tennis.
Sainte-Croix-Volvestre (2 ha). Aire de sport collectif, boulodrome, jeux pour enfants, plage, baignade surveillée en juillet et août uniquement les après-midi, pêche, tennis (à proximité). Accueil jeunes, accès camping pour les moins de 25 ans .
Publié le 01/07/2014 | La Dépêche du Midi | Guide de l'été 2014
Au paradis des randonneurs
Randonnées de lacs en sommets / Photo DDM
Balades de quelques heures d'un village à l'autre, randonnée de plusieurs jours en haute montagne ou dans les réserves naturelles, l'Ariège offre aux amoureux de la marche une grande diversité.
Site glaciaire avec de magnifiques pâturages et une dizaine de «bourdaous», granges recouvertes de chaume, où le paysan passait l'été.
Pour une randonnée itinérante, un trek de plusieurs jours, le grand classique, c'est le GR10, qui traverse les Pyrénées en passant par les réserves d'Orlu et du Valier. La nuit, près de 30 gîtes d'étapes et 9 refuges vous offrent le couvert au coin d'un feu de cheminée. Certains se transforment parfois, les soirs d'été, en repaire de conteurs, salon littéraire ou chais de dégustation.
GR 10. Ce sentier de grande randonnée qui traverse les Pyrénées de la mer Méditerranée à l'océan Atlantique, passe en Couserans de l'étang d'Araing au port de Saleix; il traverse la réserve du mont Valier, de nombreux lacs et l'immense cascade d'Ars. Balisage rouge et blanc.
Mont Valier. De tous les itinéraires du Mont Valier, celui de la vallée du Ribérot est le plus attrayant par la grande variété des paysages traversés. Il passe par le refuge des Estagnous (70 places), ce qui permet de partager l'ascension en deux étapes.
Réserve d'Orlu. Elle abrite plus d'un millier d'isards, de marmottes et d'hermines sur de vastes étendues que survolent aigles et faucons crécerelles. Stéphane Amiel, accompagnateur en montagne, propose une randonnée de 2 jours d'un lac à l'autre de la réserve.
La cascade d'Ars dans toute sa beauté./ Photo DDM
Cascade d'Ars. Magnifique point de vue sur la célèbre cascade que le comte Russel, pyrénéiste renommé du XIXe siècle, plaçait en tête de toutes ses rivales pyrénéennes. Superbe à la fonte des neiges, elle est accessible à pied à partir du village d'Aulus les Bains.
Le gouffre des Corbeaux. Au cœur de la forêt de Bélesta, découverte d'un milieu naturel exceptionnel. A 850 m d'altitude, ce gouffre mesure environ 60 m sur 30 m et est accessible grâce à une plate-forme de vision pour une visite en toute sécurité. La profondeur totale atteint environ 110 m. Accès libre et gratuit, tout le long de l'année. Il faut compter 45 minutes de marche pour s'y rendre à partir du parking. Autant pour revenir. A voir à proximité : la fontaine intermittente de Fontestorbes.
Les dolmens de l'Arize. 7 dolmens dont 3 sur un chemin de randonnée au Cap del Pouech, Brillaud au Mas-d'Azil et Coumenge à Camarade et celui de Coudère visible à Gabre (circuit des 3 dolmens).
Cirque de Cagateille. 2e cirque des Pyrénées après Gavarnie, ce site classé au charme unique vous invite à passer une journée agréable au bord des larges berges du torrent. Vaste amphithéâtre d'origine glaciaire. Départ du parking au bout de la route de la vallée d'Ustou.
Publié le 01/07/2014 | La Dépêche du Midi | Guide de l'été 2014
Leçons d'histoire au fil des musées
CHATEAU DE SEIX - DDM
Château de Seix. Centre d'interprétation du patrimoine culturel, il évoque les logiques qui ont façonné le territoire actuel des vallées du Haut Salat. Un parcours scénographique permet au visiteur d'appréhender ces processus dans les contextes où ils s'inscrivent. Les liens entre homme et espace sont soulignés et interrogent notre perception de la montagne aujourd'hui. Tél.
Musée de l'Orsailher à Ercé.
C'est dans les vallées d'Élus et d'Ercé, à la fin du XVIIIe siècle, que l'on compte le plus de montreurs d'ours. L'activité a disparu dans les années 1910. Le musée présente à travers les documents, les objets, l'histoire de cet exode.
La boutique des colporteurs à Soueix. Elle témoigne de l'âge d'or du colportage. Sa muséographie contemporaine n'enlève rien à l'ambiance du début du XXe siècle.Tél. 05 61 96 00 01
Maison des colporteurs à Soueix / Photo DDM Musée du papier. Situé à Lorp-Sentaraille, le musée présente toute l'histoire du matériau papier. On apprend l'histoire du papier aux utilisations les plus contemporaines du matériau, Le musée regroupe plus de 120 machines et outils à imprimer. Une salle est consacrée à la présentation de la collection des affiches Job.
Mine de fer du Rancié. Située à Sem, près d'Auzat, cette exposition retrace l'histoire de la mine de fer du Rancié longtemps considérée comme la plus importante mine de fer des Pyrénées. Pics de mineurs, lampes à huile, gorbilho, gravures, photographies anciennes et documents d'époque...
Le papier toujours en vie à l'espace Bergès./ Photo DDM, Patrice Habermann.
Le Vieux moulin. Patrimoine industriel du XVIIIe siècle : l'énergie hydraulique, moulin à farine, scierie, centrale électrique. Venez découvrir la vie agricole et artisanale du Massatois.
Musée des traditions. A Sainte-Croix-Volvestre, au travers de nombreux objets exposés, le visiteur découvrira la vie quotidienne dans le Volvestre de la fin du XIXe siècle au début du XXe, ainsi que les métiers aujourd'hui disparus, comme les maîtres verriers souffleurs de verre.
Hôtel d'Ardouin. Dans un bel hôtel pastelier du XVIe siècle, le musée de l'hôtel d'Ardouin propose de revisiter l'histoire de Mazères du Néolithique à nos jours. Cet hôtel est bordé par un jardin fait dans l'esprit de la Renaissance (plantes médicinales, potagères, topiaires). Une salle d'exposition présente la culture du pastel et son histoire. Des reproductions d'armes médiévales sont exposées dans le jardin. Le musée propose une exposition permanente «Barbares en Gaule du Sud». Elle présente les objets issus des fouilles de la nécropole mérovingienne de Bénazet.
Publié le 16/07/2014 à 08:02 | La Dépêche du Midi |
Le Mas-d'Azil : Xploria, la forêt qui remonte le temps
Les animaux sont peut-être en résine, il vous semblera parfois que celui vient de cligner de l'œil./Photo DDM
Xploria propose un parcours ludique et pédagogique dans la forêt de Castagnès, au Mas-d'Azil, où enfants comme adultes peuvent venir découvrir l'évolution du monde, de sa création à nos jours.
Qui a dit que les dinosaures avaient disparu ? En Ariège, un petit village a résisté à l'extinction des espèces du Jurassique. C'est au cœur du massif du Plantaurel, dans la forêt du Mas-d'Azil, que se sont réfugiés vélociraptor, tricératops ou encore un magnifique cerf mégacéros, contemporain des mammouths. Car la forêt Xploria ne s'arrête pas aux dinosaures. Elle propose en réalité un véritable voyage dans le temps, depuis la création du monde, avec le big bang, jusqu'à nos jours. Les visiteurs pourront alors comprendre l'évolution de la vie sur Terre, de l'ère primaire à aujourd'hui. L'occasion de voir, de toucher et surtout d'apprendre en s'amusant, des dinosaures aux mammifères géants, des fougères arborescentes aux orchidées, des premières méduses au dodo de l'île Maurice.
Le mégacéros est le grand chouchou de Florent/ Photo DDM Archives F.Raoul Grâce à des animaux en résine, des parcours ludiques mais aussi des vitrines et animations tactiles, le visiteur traversera le temps. «L'idée était de mettre en place un parcours interactif et ludique, explique Florent Rivère. C'est pourquoi on a installé différents moyens pédagogiques comme les fossiles, d'origine ou reconstitués, un atelier de fouilles, des illustrations et bien sûr des animaux grandeur nature.»
Xploria by night
Cet été, la forêt Xploria s'anime même en soirée avec des rendez-vous tous les mercredis. Ce soir, c'est balade nocturne. Le parc reste ouvert jusqu'à 22 heures avec une visite guidée (départ à 20 h 30) en compagnie du créateur illustrateur d'Xploria, Florent Rivère. Mercredi prochain, le 23 juillet, à partir de 21 heures, ce sera soirée contes durant laquelle les enfants, de 2 à 77 ans, pourront découvrir l'histoire extraordinaire de Aska, l'enfant venue du froid.
Publié le 10/07/2014 à 07:55 | La Dépêche du Midi |
Cet été, visitez la grotte de Niaux en nocturne !
La grotte de Niaux est l'une des rares grottes ornées encore ouvertes au public./Photo DR, SESTA.
C'est un rendez-vous un peu particulier que proposent chaque été les Grands Sites d'Ariège. En fin de journée, alors que le flux des touristes de la journée s'est interrompu, la grotte de Niaux joue les prolongations et rouvre ses portes pour une visite en petit comité. «Niaux sous les étoiles», c'est cinq soirées spéciales organisées les 11, 18, 25 juillet et les 8 et 15 août. Le rendez-vous est donné devant l'entrée de la grotte, à 19 h 30, et la visite (guidée, bien entendu) s'effectue en petit groupe de 25 personnes, pas plus. En vrais privilégiés, on peut alors découvrir l'une des plus célèbres grottes paléolithiques d'Europe, que le préhistorien Henri Breuil comptait parmi les «six géants de la préhistoire». C'est aussi l'une des rares grottes ornées encore ouvertes au public.
À la sortie une grande table gourmande attend les visiteurs. Un moment de grande convivialité où l'on partage produits du terroir et tranches de vie.
Tout feu, tout flamme
Et la soirée n'est pas finie ! Tout le monde se retrouve ensuite autour d'une animation sur le feu et l'éclairage pendant la préhistoire, l'occasion de faire partie en fumée quelques clichés bien enracinés… Puis viens le moment de la démonstration et de l'expérimentation avec lampes à graisse et des torches, sous le porche de la grotte de Niaux. Vous voilà alors devenus de vrais Cro-magnons.
Publié le 08/07/2014 à 08:13 | La Dépêche du Midi |
«Les rendez-vous des cimes» :
des soirées dans les refuges ariégeois
Premier rendez-vous demain soir au refuge des Estagnous./Photo DR, Refuge des Estagnous.
Parmi les rendez-vous à ne pas manquer cet été, il y a les «rendez-vous des cimes». Tous les mercredis, du 9 juillet au 27 août, les gardiens de refuges des Pyrénées ariégeoises vous accueillent pour des soirées gratuites, ouvertes à tous. Quoi de mieux, après une belle randonnée et un bon repas de terroir, qu'une soirée d'échanges et de rencontres, dans la simplicité, la tranquillité et la beauté de l'environnement des refuges d'altitude ! Soirée contes, diaporamas, conférences…
Les passionnés seront eux aussi au rendez-vous pour parler de l'environnement exceptionnel des refuges de montagne. Organisés par la Ligue pour la Protection des Oiseaux, à travers le réseau Éducation Pyrénées vivantes, le Syndicat mixte du Parc naturel régional Pyrénées ariégeoises, l'Agence de développement touristique de l'Ariège et l'Association des gardiens de refuge des Pyrénées, ces rendez-vous estivaux et conviviaux ont pour objectifs de faire partager, entre intervenants, gardiens de refuges et usagers des refuges, leurs connaissances des remarquables patrimoines naturels et culturels des Pyrénées ariégeoises.
Le programme complet est disponible sur www.ariegepyrenees.com
Publié le 01/07/2014 | La Dépêche du Midi | Guide de l'été 2014
Dans les profondeurs de la terre
Rivière souterraine de Labouiche/Photo DDM, S. Leborne
L'Ariège est un terrain privilégié pour les amateurs de mondes perdus.
Grotte de Bédeilhac. Une grotte préhistorique riche en gravures et un porche qui vaut le détour. Impressionnante par son immensité, cette grotte fut à la fois sanctuaire, habitat et lieu de sépulture pour les hommes durant près de 15 000 ans. Ce site montre l'importance de la chasse pour ces hommes qui ont peint et gravé bisons, chevaux, rennes et bouquetins. Premier lieu de découverte de peintures préhistoriques par l'Abbé H. Breuil en 1906, on peut y observer des gravures sur argile extrêmement rares.
Grotte du Mas-d'Azil. Une grotte préhistorique aux dimensions incroyables ! Reconnue comme un site exceptionnel par ses dimensions spectaculaires, la grotte vous propose un nouveau parcours de visite depuis 2013 ; une passerelle d'accès surplombe la rivière pour atteindre le nouveau centre d'interprétation : ludique, numérique et interactif. Vous y découvrirez la vie des premiers hommes qui ont occupé ces lieux. Une fois dans la grotte et pendant votre visite guidée, vous assisterez également à une mise en lumière féerique des cavités. À 800 mètres, le musée présente une riche collection préhistorique, complément idéal de la visite de la grotte.
Grotte de Niaux / Photo DDM Grotte de Niaux. Passé le vaste porche, qui abrite une œuvre d'architecture réalisée par Massimiliano Fuksas, vous parcourez 800 mètres dans des galeries de dimensions impressionnantes, jusqu'au Salon noir. Dans cette rotonde naturelle d'une hauteur monumentale, les parois sont recouvertes de plus de 80 peintures d'animaux d'une admirable qualité et d'une grande précision. Un voyage fascinant dans le monde mystérieux des Magdaléniens vous attend. Une des dernières grottes ornées à être ouverte au public. Pour conserver ces œuvres vieilles de 14 000 ans et maintenir l'accès au public, le nombre de personnes et la durée des visites sont limités. Réservation indispensable.
Rivière souterraine de Labouiche. A Vernajoul, sur les hauteurs de Foix, la rivière souterraine navigable de Labouiche est la plus longue en Europe. Embarquez pour une croisière insolite sur la «Venise ariégeoise». Les aménagements réalisés permettent au visiteur d'évoluer sur près de 1500 mètres à 60 mètres sous terre. En barque, doucement bercé par le mouvement de l'eau, laissez-vous conter la belle et longue histoire de la rivière, formée des ruisseaux de Labouiche et du Fajal. Stalagmites, stalactites et autres concrétions telles des statues posées sur l'eau ou accrochées aux parois balisent votre promenade tandis que se succèdent les salles.
Grotte de la Vache. A Alliat, découvrez l'environnement des premiers montagnards à la fin de l'ère glaciaire (12 000 à 15 000 ans), leur gibier, leurs outils, leurs armes, leur art de la décoration. La visite permet d'accéder à la célèbre salle Monique où, après plus de 20 ans de fouilles, des découvertes extraordinaires ont été faites, notamment des foyers magdaléniens préservés.
Publié le 01/07/2014 à 11:48 | La Dépêche du Midi | Guide de l'été 2014
Une cuisine goûteuse et authentique
Un patrimoine gastronomique riche en produits du terroir / Photo DDM
Les deux influences gasconne et languedocienne se retrouvent en Ariège et s'associent en une cuisine de terroir, élaborée à partir de produits authentiques et savoureux.
L'Ariège possède un patrimoine gastronomique riche en produits du terroir. Pays de montagne, les plats sont savoureux et copieux mêlant fromages fabriqués selon des méthodes ancestrales, charcuterie à base de porc fermier ou encore variétés fruitières traditionnelles. Devenue artisanale, la charcuterie est restée savoureuse. Jambon, saucisson, saucisse, boudin et poitrine fumée fleurent bon le goût du terroir.
Vous pourrez déguster du foie gras ou du confit de canard. Le cassoulet de l'Ariège, ou «Mounjetado», est préparé avec les cocos de Pamiers, petits haricots ronds ou les lingots ariégeois, fortement appréciés pour leur finesse et leur saveur. Sans oublier bien entendu certaines spécialités comme l'Azinat. Cette potée ariégeoise, à base de choux et de confit de canard ou d'oie, représentait le plat de base des paysans.
Engomer : le millas du Moulin Gourmand / Photo DDM Dans les entrées et hors-d'œuvre, il faut goûter la salade de gésiers, les omelettes, qu'elles soient aux cèpes ou aux morilles, à la saucisse de foie sèche ou faite pour le lundi de Pâques, les foies gras à l'ancienne, les truites et les écrevisses. Dans les soupes et potages, citons la garbure et l'aïgo bullido ariégeois. Vous accompagnerez ces spécialités de vins locaux comme ceux issus du domaine de Sabarthès où ceux d'Engraviès. Comme il n'y a pas de bons repas sans fromage, appréciez les Bamalous, les Moulis et les Bethmale pour ne citer que les plus connus. Les connaisseurs préfèrent ces fromages vieux (10-12 mois).
Et terminez par une croustade ou un millas si vous êtes gourmand, à moins que vous ne préfériez une pomme au four ou une poire au vin. L'hypocras, les flocons d'Ariège et les produits labellisés «terre d'origine» vous permettront d'emporter un souvenir gustatif de ce séjour.
Le fromage d'Ariège, un produit qui est réguilièrement récompensé au salon de l'agriculture. / Photo DDM, Michel Labonne.
Cité du goût et des saveurs. La chambre de métiers et de l'artisanat de l'Ariège a ouvert la cité du goût et des saveurs. Le but de cette démarche est de promouvoir le savoir-faire des professionnels de la gastronomie et des producteurs locaux. En 2014, la cité du goût et des saveurs propose des ateliers culinaires où les passionnés de cuisine se retrouvent aux côtés des professionnels pour partager leur passion dans une cuisine professionnelle.
La route des saveurs. Route des traditions et curiosités culinaires, route de la charcuterie, route des champignons et des truffes, route du fromage, route de la pâtisserie, route des vins, route des producteurs bio, route de la truite. Retrouvez les producteurs, les restaurateurs, qui ensemble vous proposent une découverte thématique par produits. La ville de Foix dominée par son château / Photo DDM
G E R S
En cours de construction Publié le 01/07/2014 | La Dépêche du Midi | Guide de l'été 2014
Auch, Grand Auch : des trésors à voir
Auch / Photo DDM
Auch labellisée Grand Site, Grand Auch labellisée pays d'art et d'histoire, la préfecture et ses alentours regorgent de trésors à découvrir.
Charlotte de Malet, guide-conférencier pays d'art et d'histoire d'Auch, est intarissable : «L'histoire de la ville d'Auch, c'est une histoire relativement classique pour une ville de province. Un antécédent gaulois puis romain et puis une ville qui en fait s'organise véritablement au Moyen Age, au début du Moyen Age quand les habitants, qui, en fait, habitaient au bord du Gers à l'époque romaine, remontent pour se protéger des invasions barbares».
Auch, Grand Site d'art et d'histoire.Photo DDM, Sébastien Lapeyrère
Cette ville labellisée Grand Site depuis 2009 et la communauté de communes du Grand Auch labellisée pays d'art et d'histoire depuis 2011, proposent des monuments et sites incontournables à visiter : la cathédrale Sainte-Marie (un monument «exceptionnel en taille, exceptionnel dans son architecture», les portails latéraux, les vitraux du XVIe siècle), l'escalier monumental (ses quelque 300 marches, sa statue de d'Artagnan…), les pousterles («des sentes, des sentiers très étroits avec des marches (…) mais qui étaient absolument indispensables pour gagner la rivière»),...
Auch. Escalier monumental / Photo DDM N.D.
... le grand escalier de la maison d'Henri IV («un mélange en fait d'escaliers à vis et des loggias, d'escaliers à coins carrés, moitié pierre, moitié bois»), la halle aux herbes («témoin là des halles et des marchés qui truffaient la ville»), la maison de Gascogne, l'hôtel de ville (son théâtre à l'italienne et sa salle des Illustres), l'église Saint-Orens, la promenade au bord du Gers, la petite église Saint-Pierre…, sans oublier les villages alentour : Castelnau-Barbarens (son église, ses couverts…), la bastide de Pavie, Montaut-les-Créneaux (son église, sa porte fortifiée et sa tour, ses maisons à colombage…). En chemin, Charlotte de Malet évoquera l'intendant d'Etigny, Henri IV, d'Artagnan, saint Orens…
Publié le 01/07/2014 | La Dépêche du Midi | Guide de l'été 2014
L'Armagnac, c'est aussi un «pays»
Paysage de vignes. / Photo DDM, S. Lapeyrère
C'est dans la région Armagnac, essentiellement gersoise avec un peu de Landes et de Lot-et-Garonne, que se produit par distillation... l'incomparable armagnac.
Aussi célèbre que le cognac charentais, l'armagnac qui est produit dans le Gers et nulle part ailleurs (hormis quelques communes limitrophes, des Landes et de Lot-et-Garonne) peut se targuer d'avoir deux capitales : Eauze et Nogaro. Villes pivots du pays de l'Armagnac avec Condom, ces deux gros bourgs ont au moins en commun des arènes réputées. Celles d'Eauze pour sa corrida de début juillet, celles de Nogaro pour sa Corne d'Or.
Eauze : concert dans la cathédrale./ Photo DDM, J.-P. Q.
Fière de sa cathédrale gothique et de la maison de Jeanne d'Albret dans laquelle Henri IV échappa de peu à une embuscade, Eauze, qui a conservé de belles maisons à colombages, l'est aussi de son château d'eau impérial que la ville doit à Napoléon III mais surtout de son superbe musée archéologique qui témoigne de son riche passé romain. C'est son passé médiéval qui vaut à Nogaro les superbes fresques de sa collégiale.
Nogaro. Un vélorail pour flâner dans les vignes armagnacaises / Photo DDM, Sébastien Lapeyrère
Mais Nogaro, qui est l'une des places fortes du vol à voile à partir de son aérodrome, doit surtout à son circuit pour sports mécaniques (auto-moto-camion). Ouvert à l'année, ce superbe site, théâtre entre autres des réputées Coupes de Pâques, porte le nom de Paul-Armagnac, pilote automobile local qui trouva la mort en course. Dans le secteur, on peut visiter aussi les splendides arènes d'Estang, classées monument historique et dont la construction fut digne d'un roman ; Barbotan-les-Thermes avec le lac de l'Uby ; Castelnau-d'Auzan avec sa place à cornières et son église Notre-Dame de Pibèque.
Montréal : pôle archéologique Elusa-Séviac / Photo DDM
Montréal, l'un des plus beaux villages de France, près de Séviac et le château d'eau de Lagraulet, superbement décoré par l'artiste Jean-Paul Chambas, originaire de Vic-Fezensac, valent la visite. Tout près de là, profitez du village de Gondrin que distinguent entre autres des maisons à colombages dans la rue des Cornières, son pittoresque lavoir de Lasdoutz et le sanctuaire de Notre-Dame de Tonneteau, ancien lieu de pèlerinage.
Publié le 01/07/2014 | La Dépêche du Midi | Guide de l'été 2014
Fleuve Adour et terroir des vins de Saint-Mont
TOUR DE TERMES D ARMAGNAC / Photo DDM
Le Pays de l'Adour fait la part belle à la vigne (saint-mont, madiran) et au maïs. On y visite Plaisance, Riscle, Termes, Aignan...
Né dans les Pyrénées, l'Adour se jette dans l'Océan Atlantique, à Bayonne. En chemin, il traverse notamment Riscle et Plaisance dans le val d'Adour gersois qui est essentiellement un pays de maïs, de céréales et de vignes avec le madiran et ses tanins et le saint-mont pour la production duquel plus d'un millier de viticulteurs sont réunis sous la bannière Producteurs Plaimont. Dans ce pays du vin, à Jû-Belloc, la Maison de l'eau constitue la bonne adresse pour tout savoir des écosystèmes fragiles qui entourent l'Adour. Une… maison de l'eau en plein pays de vignes. Celles qui produisent le madiran et toute la diversité des vins de saint-mont, rouges, blancs secs, blancs liquoreux.
Plaisance : La bastide de 1322 fut détruite en 1355 par le Prince Noir./Photo DDM
A Riscle, poussez la porte de l'église Saint-Pierre et de l'écocentre, bon concentré d'écologie appliquée à la construction et à la rénovation de bâtiments. A Plaisance, la bastide double fondée en 1322 est la plus récente du Gers. A découvrir dans son église néo-gothique, la Stido, dispositif qui permet de jouer de l'orgue sans utilisation du clavier. A Aignan, village de caractère, voir l'église Saint-Saturnin et sa lanterne haute de 35 mètres. Ici, à Pâques, les arènes sont le théâtre d'une corrida réputée. Lupiac, qui doit sa renommée à D'Artagnan, le plus célèbre de ses fils né au château de Castelmore, et Termes-d'Armagnac, dont la haute tour (notre photo) datant du XIIIe siècle offre une magnifique vue panoramique sur le Pays de l'Adour et la chaîne des Pyrénées, n'attendent que votre visite.
Saint Mont, Vignoble en Fête / Photo DDM
Comme d'ailleurs les Producteurs Plaimont qui ont leur siège dans le charmant village de Saint-Mont. Dans ce secteur, le village et le château de Viella, mais aussi divers domaines viticoles comme le château Bouscassé à Laguian-Maumusson, sont aussi des destinations que l'on peut recommander. A Barcelonne, bastide du XIVe siècle, à voir l'église et le lavoir.
Publié le 01/07/2014 | La Dépêche du Midi | Guide de l'été 2014
Elle a un bien joli nom, Condom
Navigation sur la Baïse / Photo DDM
Les anglophones «raffolent» du nom de cette ville au riche patrimoine d'où l'on peut partir naviguer sur la Baïse.
Que vous ayez ou pas le pied marin, pourquoi ne pas embarquer depuis Condom ? Son port sur la rivière Baïse est en effet le point de départ et de retour de navigations agréables vers Valence-sur-Baïse et, à l'opposé, vers le Lot-et-Garonne. Troisième commune du département avec environ 8.000 habitants derrière Auch et L'Isle-Jourdain et ville sous-préfecture comme Mirande, Condom fut longtemps prospère grâce notamment au commerce fluvial de l'armagnac. D'où son port qui n'était pas alors voué aux loisirs. Beaucoup de touristes, les anglophones surtout, aiment se faire photographier devant le panneau «Condom» qui signifie «préservatif» en anglais. Plusieurs tentatives visant à une exploitation commerciale de cette... homonymie n'ont pas eu de suite. La cathédrale Saint-Pierre, qui eût pour évêque Bossuet bien qu'il n'y ait jamais mis les pieds, et les sculptures de Zurab Tsereteli représentant D'Artagan et ses Mousquetaires sont à voir en centre ville où des hôteliers particuliers témoignent de glorieux passé de la ville.
D'Artagan et ses Mousquetaires à Condom / Photo DDM
Le moulin à vent de Moussaron et l'écluse double de Graziac valent aussi le détour. Comme non loin de Condom, le village très typique de Fourcès classé parmi «les Plus Beaux Villages de France» comme l'est Larressingle, à visiter aussi «impérativement» dans le voisinage. Béraut avec sa grotte aux fées, Saint-Puy avec son château de Monluc, berceau du pousse-rapière, une spécialité «apéritive» bien locale, cher à la famille Lassus. Ne pas manquer non plus, dans le secteur du condomois, Castéra-Verduzan, station thermale avec son plan d'eau et son église classée, Valence-sur-Baïse et sa place à arcades. Mais c'est «l'incontournable» abbaye de Flaran qui est le site phare de cette commune. A voir aussi le château de Cassaigne et le pont roman d'Artigues, sur le chemin de Saint-Jacques, classé au Patrimoine Mondial de l'Unesco. Le chemin jacquaire qui a inspiré à Jean-Paul Chambas, la superbe fresque qui orne le château d'eau désaffecté du charmant village de Lagraulet.
Publié le 01/07/2014 | La Dépêche du Midi | Guide de l'été 2014
L'Isle-Jourdain, Save et Gimone
Le Château de Panat et le parc de la Marquise, apprécié des Lislois. /Photo DDM, C.Bobier.
La proximité de Toulouse profite au développement démographique et économique de la partie est du département.
Profitant de la proximité de Toulouse, L'Isle-Jourdain (notre photo) connaît une démographie galopante. Le cap des 10.000 habitants est en vue pour cette commune, désormais la plus peuplée du département derrière Auch, en plein essor comme son industrie aéronautique et sa vie commerciale.
Carillon de L'Isle-Jourdain ./ Photo DDM, Nedir Debbiche.
Notons que trois leaders nationaux dans leur secteur d'activité (AbriSud pour les abris de piscine, Culture Vélo et EcoCert pour la certification biologique) ont leur siège à L'Isle-Jourdain. Fière de la maison-musée Claude-Augé (le fondateur du «Petit Larousse Illustré» y est né en 1854), la cité lisloise ne l'est pas moins de son musée campanaire qui vaut également la visite. La collégiale, la tour du XIVe siècle, le lac avec sa plage et son téléski nautique et l'étonnant Véloscope participent aussi à l'attrait de cette commune jeune et dynamique dont la couleur rose des briques rappelle que Toulouse et Airbus sont à vol de… pigeons.
La Gimone ./Photo DDM Jérôme Bonaldo
Tellement nombreux et utiles par le passé que la campagne environnante a conservé beaucoup de pigeonniers qui sont souvent des petits chefs-d'œuvre du patrimoine bien conservés. Avec Gimont qui s'est bâtie autour de sa superbe halle du XIVe siècle et Samatan, le foie gras gersois possède ici ses deux capitales où, l'hiver, les marchés au gras du producteur au consommateur tiennent lieu d'institutions. Bézeril où se trouve le leader européen du pop-corn, Cazaux-Savès et son château fleuri, Lombez avec sa cathédrale en brique rose et sa maison des Ecritures, Saramon avec sa place carrée et sa tour Saint-Victor, Simorre et son église fortifiée comme l'abbaye de Boulaur dont les moniales vous ouvriront partiellement les portes, sont quelques haltes à recommander dans ce secteur gersois de la Save et de la Gimone (deux rivières venues des Pyrénées) qui profite de plus en plus «de l'habitat hors de prix» sur Toulouse et sa proche couronne.
Publié le 01/07/2014 | La Dépêche du Midi | Guide de l'été 2014
Du côté de Fleurance et de Lectoure, La Lomagne, ça vous gagne
Lectoure ./Photo DDM, Ysabel.
Paysage ondulé, lumière dorée... la Lomagne, pays du melon de Lectoure et de l'ail de Saint-Clar, a des airs de «petite Toscane».
Est-ce parce que certains «people» qui profitent du TGV Paris-Agen n'hésitent pas à s'y montrer, toujours est-il que Lectoure est devenue la ville «in» du tourisme gersois. Il est vrai que cette cité est belle et que les soirées sont douces aux terrasses de la rue Nationale et des artères adjacentes. Ville thermale au riche patrimoine (ses remparts, ses rues «d'époque», sa cathédrale, sa fontaine de Diane, son ancien palais épiscopal, ses hôtels particuliers…), Lectoure, qui organise un Festival pyrotechnique de haute volée et dont la réputation de son «Eté photographique» a largement débordé des frontières départementales, trône sur la Lomagne à laquelle beaucoup d'observateurs trouvent des traits communs avec la Toscane. Paysage ondulé, lumière «dorée», petits lacs, cyprès…
Brocante dans la bastide de Saint-Clar./ Photo DDM.
Ici, le melon de Lectoure et l'ail de Saint-Clar fondent en bouche. Situé sur un éperon qui était le siège de l'ancien oppidum romain, Lectoure ne demande qu'à vous «conquérir». Mais ce fut longtemps une place forte imprenable. Dans «Notre-Dame-de-Paris», Victor Hugo fait dire à un personnage : «Par les moustaches du pape (…) voilà des gouttières d'église qui vous crachent du plomb fondu mieux que les mâchicoulis de Lectoure». Les bastides de Cologne, de Miradoux, de Mauvezin, de Monfort comme celle de Saint-Clar avec ses deux places à cornières, sont des modèles du genre.
Collégiale de La Romieu ./ Photo DDM
Et que dire de la collégiale de La Romieu, classée au Patrimoine mondial de l'Humanité ! Fleurance, connue pour son dynamisme commercial et industriel, sa place centrale et son Festival d'astronomie (lire page 57), divers villages (dont Terraube et Lagarde-Fimarcon) et monuments (le château de Plieux et celui de Saint-Avit-Frandat (notre photo) avec sa salle des chevaliers de Malte) participent aussi à l'attrait de la «petite Toscane».
Publié le 01/07/2014 | La Dépêche du Midi | Guide de l'été 2014
L'Astarac, autour de Mirande, vaste balcon du Gers sur la chaîne des Pyrénées
Collines de Gascogne sur fond de Pyrénées ./ Photo DDM
L'Astarac se déploie de Mirande à Marciac, de Miélan à Masseube mais aussi vers Mont-d'Astarac et le lac de Saint-Blancard.
Mirande, l'une des plus petites sous-préfectures de France, est la capitale de l'Astarac, ce vaste «coin» du Gers qui offre une vue directe sur la chaîne des Pyrénées. On dit ici que lorsqu'elles sont «claires» (à la vue), la pluie ne va pas tarder... A Mirande, depuis vingt ans, un festival de country music de réputation internationale animait le mois de juillet. Pour des raisons financières, il n'a, hélas ! plus lieu. A tout le moins cette année. Beaucoup de personnes «croisent les doigts» pour qu'il renaisse de ses cendres au plus tôt. Mirande, belle bastide, n'en mérite pas moins une visite «approfondie». Avec un exemplaire du «Le Grand Meaulnes» sous le bras ? Pourquoi pas, sachant qu'Alain Fournier, l'auteur de ce «best-seller», fut en garnison à Mirande avant de périr au front en 1914.
Marché à Mirande ./ Photo DDM
Marciac aussi peut être considéré comme faisant partie de l'Astarac. La «capitale du jazz» est également une belle bastide, à l'instar de Masseube et Miélan. A Masseube, la visite de la place entourée de couverts autour de la mairie montée sur des piliers s'impose. Et un mémorial récemment érigé rappelle le centre d'hébergement construit en 1940 pour les réfugiés de l'Est et de Nord de la France. Des Juifs fuyant les Nazis et des Espagnols fuyant le franquisme y furent abrités.
Marciac, détail de chapiteau ./ Photo DDM
Sa place à arcades et ses maisons à colombages donnent un attrait certain au «cœur de ville» de Miélan qui a connu un bel essor sous le Second Empire, comme en témoigne une partie de son architecture. Le village «pentu» de Castelnau-Barbarens, Seissan, l'un des hauts lieux du canard et du foie gras, Mont-d'Astarac avec les remarquables peintures de l'église sont aussi des destinations astaracaises. Comme le magnifique lac d'Astarac à Saint-Blancard qui propose, entre autres, des activités nautiques dans le vent.
Publié le 01/07/2014 | La Dépêche du Midi | Guide de l'été 2014
Les 1.001 châteaux gersois
Lavardens ./ Photo DDM
Dans le Gers, les châteaux sont presque aussi nombreux que les églises. Et certains se vendent pour le prix d'un F.3.
Dans le Gers c'est... la vie de château ! On en dénombre plus d'un millier, presque autant que d'églises. Témoins d'une histoire pour le moins très agitée, tous n'ont pas «la stature» des plus emblématiques d'entre eux. On appelle aussi «château» des maisons de maître, des manoirs, des chartreuses. Construits pour la plupart «en altitude» pour mieux surveiller la plaine environnante, beaucoup résultent des «mottes» qui portaient des bâtisses souvent en bois. Dans beaucoup d'archives, il est question de châteaux à partir des années 1200. Il s'agissait alors de bâtisses à vocation militaire, défensive. C'est bien plus tard que des fenêtres, des jardins, sont venus «civiliser» ces bâtiments devenus essentiellement résidentiels.
Lavardens. Un centre culturel unique au château /Photo DDM, Guy Castagna
Quel est le plus «beau» château du Gers ? Leur nombre est tel et les critères de sélection tellement subjectifs que l'on ne se hasardera pas en établir le... top 10 de ces châteaux en tous genres dont les dernières constructions remontent au XXe siècle, avec notamment celle du château de Laubade à Sorbets, près de Nogaro. Si, à Lupiac, le château de Castelmore, berceau de D'Artagnan, est d'accès privé comme beaucoup d'autres, il s'en trouve tout de même beaucoup ouverts à la visite, ne serait-ce que quelques heures ou quelques jours par semaine. Notamment ceux qui, à une vocation touristique, ajoutent un volet «économique» pour la diffusion du vin ou de l'armagnac, attaché à leurs terres. Le site du comité départemental de tourisme et les syndicats d'initiative peuvent vous informer au cas par cas.
Ces dernières décennies, certains de ces châteaux ont été acquis par des néo-Gersois, Britanniques notamment, dont certains n'ont pas pris racines. Du coup, bon nombre de ces châteaux sont à la vente. Ce printemps, on en dénombrait 25 qui cherchaient un acquéreur. Certains pour «pas plus cher» qu'un F.3 dans un des beaux quartiers parisiens.
Publié le 28/04/2013 à 08:00 | La Dépêche du Midi | Pierre Mathieu
D'Artagnan, l'héritage fabuleux d'un cadet sans terre
Les exemples de l'aura internationale de d'Artagnan ne manquent pas ./ Photo DDM
Sur les sept ou huit enfants nés en Gascogne au château des Batz-Castelmore, Charles n'était pas l'aîné. Autant dire qu'il n'avait pas une chance d'hériter des biens de papa et maman. Laissant à l'un de ses frères le privilège d'enfiler la soutane de curé de Lupiac, il s'engage à Paris chez les Cadets de Gascogne, au service du roi. Son aventure, le département du Gers voudrait en faire sa carte de visite.
A force de bravoure, d'audace et d'une fidélité sans faille à Louis XIV, le chevalier d'Artagnan (qui avait pris le nom de sa mère originaire de Bigorre) commandera la compagnie des Mousquetaires. En fin de carrière, âgé d'une soixantaine d'années, il est nommé gouverneur de Lille, et participe, fatale mission, au siège de Maastricht en 1673, où il meurt, emporté par un obus. Le Roi Soleil, ou son chargé de communication s'il en avait un, dira alors : «J'ai perdu d'Artagnan en qui j'avais la plus grande confiance et m'était bon en tout».
Lupiac, village natal de D'Artagnan, lui consacre une journée festival / Photo DDM.
Un Gascon de son temps
D'Artagnan laissait une veuve, qu'il avait pris soin de cloîtrer après qu'elle lui eut donné deux fils et sa fortune à dépenser. Mais il était le meilleur ami du monde.
En additionnant ses qualités propres et la légende que le romancier Alexandre Dumas lui brodera deux cents ans plus tard dans «Les trois mousquetaires», d'Artagnan est devenu un héros international. C'est un James Bond avant l'heure, en bottes à revers et grands gants de peau, qui manie l'épée plutôt que le mousquet, rangé au rayon des gadgets explosifs. Cet héritage, le département du Gers voudrait aujourd'hui le faire fructifier.
La Gascogne voue un véritable culte à d'Artagnan ./ Photo DDM
Il fait rêver la Gascogne
Le souvenir de d'Artagnan aujourd'hui dans le Gers, c'est une statue de bronze dans l'escalier monumental d'Auch, un groupe statufié au centre de Condom, et, au village de Lupiac, son château natal, un musée et un festival. Pour déployer l'offre culturelle et touristique autour de son personnage, l'agglomération d'Auch envisage dans les années futures la création d'un centre international et d'un itinéraire européen, de Lupiac à Maastricht (où il est mort)… L'enjeu économique est de taille, quand on sait que la ville natale de Shakespeare, Stratford upon Avon, accueille chaque année des millions de visiteurs.
Publié le 01/07/2014 | La Dépêche du Midi | Guide de l'été 2014
Des musées fleurant bon la Gascogne
ECOMUSEE PAYSAN GASCON - DDM SEBASTIEN LAPEYRERE
Plusieurs musées proposent de découvrir l'histoire de la Gascogne au travers de collections, d'ateliers, d'expositions et d'animations.
Musée paysan d'Emile à Simorre. La vie quotidienne des paysans gascons à la fin du XIXe et début du XXe siècle, au travers de 3.500 objets, outils, ustensiles et documents.
Saint-Clar et son Musée de l’école publique ./ Photo DDM
Musée de l'école publique de Saint-Clar. L'ambiance de l'école républicaine rurale de 1789 à 1960.
Musée du paysan gascon de Toujouse. La vie quotidienne du paysan gascon avant l'arrivée des tracteurs (travail de la vigne et du vin, des champs, artisans ruraux, métier à tisser, maison du brassier, verger).
Condom, au musée de l'Armagnac ./Photo DDM, J.Roumégoux.
Musée de l'armagnac à Condom. Présentation du cycle de production de l'armagnac.
Musée d'Artagnan à Lupiac. La vie de d'Artagnan et son époque.
Publié le 02/07/2014 à 11:03 | La Dépêche du Midi | Guide de l'été 2014
Se balader dans le Gers avec un vélo
Photo DDM Sébastien Lapeyrère.
16 circuits ont été recensés par le comité départemental du tourisme et des loisirs du Gers pour parcourir le département à vélo.
Cyclotouristes ou vététistes ont la possibilité, dans le Gers, de se balader sur l'un des 16 circuits recensés par le comité départemental du tourisme et des loisirs du Gers. Circuit «Cœur de Gascogne» : A la découverte des bastides (Mirande, Bassoues, Montesquiou, Lavardens, Ordan-Larroque...), au départ d'Auch ; 122 km ; moyen. Circuit «Les châteaux de Gascogne» : A travers la vallée de l'Osse (Larressingle, Condom, Flaran...), au départ de Vic-Fezensac ; 58 km ; très facile ; balisé. Circuit «Sur les pas de d'Artagnan» : Départ de Plaisance en passant par Riscle, Aignan, Lupiac et Beaumarchès ; 83 km ; moyen. Circuit «Sur un air de jazz» : Départ de Marciac, puis Tillac, Miélan, Monpardiac et Saint-Sever-de-Rustan ; 68 km ; facile ; balisé. Circuit «Balcon des Pyrénées» : Départ de Masseube, puis passage à Seissan, Sansan et Simorre ; 97 km ; moyen. Circuit «Foie gras» : Départ de Samatan, puis Caumont et Sauvimont ; 72 km ; facile ; balisé. Circuit «Aux portes de la Gascogne» : Départ de L'Isle-Jourdain, puis Gimont et Cologne ; 62 km ; très facile ; balisé. Circuit «Randonnée des bastides» : Départ de Gimont ; 88 km ; moyen. Circuit «Au pays de l'ail» : Départ de Saint-Clar ; 63 km ; facile. Circuit «Randonnée des étoiles» : Départ de Fleurance, puis passage à Lavardens, Castéra-Verduzan et Saint-Puy ; 70 km ; facile. Circuit «Sur la route du pastel» : Départ de Lectoure ; 95 km ; moyen. Circuit «A la recherche des trésors romains» : Départ de Gondrin, avec étape à Eauze, Montréal-du-Gers et Fourcès ; 69 km ; facile. Circuit «La route de l'Armagnac» : Départ de Nogaro, de vignes en chais, avec une incursion dans les Landes ; 83 km ; moyen. Circuit «des vignobles» : Départ de Saint-Germé, puis Barcelonne-du-Gers et Estang ; 80 km ; moyen. Circuit «A la découverte du bâti gersois» : Départ de Vic-Fezensac ; 44 km ; moyen. Circuit «Les trois sœurs de l'Astarac» : On suivra les Baïses au départ de Mirande, puis par Duffort, Saint-Michel et Saint-Ost ; 52 km ; moyen.
Publié le 10/07/2014 à 07:55 | La Dépêche du Midi |
L'Histoire met ses plus beaux habits à Valence-sur-Baïse
Une vue partielle de ce merveilleux musée de l'histoire du costume./ Photo DDM DDS
Unique en France, tout juste ouvert, le musée de l'histoire du costume a ouvert voici quelques jours seulement à Valence-sur-Baïse. Il propose ce soir une visite au son d'une musique baroque.
Tout début juillet Monika Mucha a ouvert les portes de son musée de l'histoire du costume au public. Unique en France, l'endroit fait découvrir aux visiteurs par le biais de dizaines de costumes et d'accessoires, l'histoire de France dans une mise en scène rigoureuse, de la période des hommes de Cro-Magnon à nos jours.
Monika Mucha est une styliste et une costumière, connue et reconnue dans le milieu du spectacle. Pendant plus de vingt ans, elle a créé des vêtements et des accessoires dédiés aux pièces de théâtre et aux spectacles. Le Lido, le Moulin Rouge, l'opéra de Paris, la télévision, le cinéma, etc., ont fait appel à elle.
L'éclectisme de ses réalisations, la maîtrise des techniques indispensables à la conception des accessoires, en ont fait une artiste complète. C'est dans ses valises qu'elle ramène à Valence-sur-Baïse avec son compagnon, Michel Blancard, le must de sa collection pour créer «Mondes et merveilles, Musée de l'histoire des costumes».
Publié le 02/07/2014 à 11:01 | La Dépêche du Midi | Guide de l'été 2014
Découvrir le Gers au gré des chemins
Photo DDM Sébastien Lapeyrère.
Le Gers peut aussi se découvrir par la randonnée pédestre. Petit tour d'horizon des balades proposées.
Le Gers dispose de plus de 3.000 km de sentiers de petite randonnée et 500 km de grande randonnée (la plupart dans le cadre des chemins de Saint-Jacques de Compostelle). Ces balades sont répertoriées et éditées dans des topo-guides. A travers vallons, coteaux, plaines et sentiers, les pas du promeneur l'amèneront à découvrir, outre des paysages différents, le patrimoine historique du département, qui compte plusieurs monuments majeurs inscrits au Patrimoine mondial de l'Humanité de l'Unesco. En Armagnac, 40 promenades et randonnées sont proposées ; en Val d'Adour, 5 ; en Lomagne, 24 ; en Astarac, 12 ; en Arrats et Save, 34 ; autour d'Auch et dans la préfecture elle-même, des balades découvertes sont organisées dans le cœur et dans les principaux sites de la ville. Le comité départemental de la randonnée pédestre propose, pour cet été, des balades «coup de cœur» organisées par les clubs adhérents
Publié le 01/07/2014 | La Dépêche du Midi | Guide de l'été 2014
Se faire du bien avec les eaux thermales
Des stations pour être en bons « thermes » avec votre forme / Photo DDM
Barbotan, Castéra-Verduzan et Lectoure, trois stations thermales pour des cures médicales mais aussi pour des «breaks» consacrés au bien-être, à la remise en forme.
Des trois stations thermales gersoises, celle de Barbotan-les-Thermes est de loin la plus fréquentée. 1re au plan régional et 7e au plan national avec, entre mars et fin octobre, une fréquentation de l'ordre de 14.000 curistes, elle appartient à «La Chaîne thermale du soleil». Située sur la commune de Cazaubon en Armagnac, Barbotan fonctionne sans discontinuer depuis des décennies. Sur prescriptions médicales, on y traite les rhumatismes et toutes les douleurs articulaires dans un centre thermal des plus modernes. Dans cette station, comme c'est aussi le cas par exemple pour celle de Dax, les curistes peuvent compter sur la double action bienfaisante de l'eau et des boues thermales ; Castéra-Verduzan et Lectoure, les deux autres stations, tout aussi bien équipées, sont exploitées depuis moins longtemps. Lectoure aussi agit sur les rhumatismes et les douleurs articulaires.
Thermes de Barbotan. / Photo DDM, Nedir Debbiche
Quant à Castéra-Verduzan, elle a pour spécialités les affections bucco-dentaires et celles du système digestif. Tous ces curistes, venus le plus souvent en couple pour des séjours de trois semaines, participent à l'économie et à l'animation touristique. Cela étant, les stations thermales gersoises aussi ne limitent plus leurs prestations aux seules cures médicales. Ainsi, tout un chacun et les estivants notamment y trouvent les équipements les plus performants et le personnel le plus compétent pour s'offrir des «cures», des week-ends, des «instants» de détente, de relaxation et de remise en forme. Les formules pour «se faire ainsi du bien» dans l'eau thermale sont nombreuses et variées. Et, pour beaucoup d'entre elles, «à la portée» de la plupart des budgets familiaux.
Publié le 01/07/2014 à 15:17 | La Dépêche du Midi | Guide de l'été 2014
Les nombreux marchés traditionnels se dégustent de jour comme de nuit
Photo DDM Sébastien Lapeyrère.
Des marchés traditionnels sont organisés en toute saison sur le Gers. Certaines communes n'en organisent que l'été.
Le «cœur» du Gers bat sur ses marchés. Un marché, ça se hume, ça se respire, ça s'écoute… Un lieu de vie où, à l'occasion (même si c'est de plus en plus rare), vous entendrez parler gascon. Et si, à la fin d'une conversation, on vous dit «adishatz», ne le prenez pas pour une injure. C'est la façon gasconne de vous dire «au revoir». Les marchés alimentaires «de plein vent» comme l'on dit sont légion sur le département. A Aignan, le lundi ; à Auch, le jeudi (basse ville, halle Verdier) et le samedi (haute ville) devant la cathédrale et autour de la halle aux herbes ; à Barbotan, le mercredi ; à Barcelonne, le dimanche matin ainsi qu'à Bassoues ; à Beaumarchés le samedi.
Gimont : Le petit marché dominical offre une vraie occasion d'acheter « Gers ».../Photo DDM, J. B.
Mais aussi à Cazaubon (vendredi), Cologne (jeudi), Condom (mercredi, samedi et dimanche), Eauze (jeudi et dimanche), Fleurance (mardi et samedi), Gimont (mercredi), le Houga et Gondrin (dimanche), L'Isle-Jourdain (samedi), Jégun (mercredi et dimanche matin en juillet et août), Lectoure (vendredi), Lombez (samedi), Masseube (mardi et samedi), Mauvezin (lundi, notre photo). Mais encore, Miradoux (samedi) Miélan (jeudi), Mirande (sous la halle, lundi et samedi), Montaut-les-Créneaux (dimanche), Montestruc (dimanche), Montréal (vendredi), Nogaro (mercredi et samedi), Pavie (mercredi), Plaisance (jeudi), Pujaudran (mercredi), Riscle (vendredi), saint-Clar (jeudi), Samatan (lundi), Saramon (samedi), Seissan (vendredi), Valence-sur-Baïse (mercredi) et Vic-Fezensac (vendredi). Tous ces marchés (alimentaires avec, pour certains, du textile, de l'art artisanal et même à l'occasion des camelots dont la faconde n'a d'égal que le sens du commerce de proximité) font honneur au bien-manger et au bien-vivre. Fruits, légumes, volailles du pays, conserves, œufs de la ferme, miel, fromage, croustade, vins, floc, laissez-vous tenter.
Publié le 01/07/2014 | La Dépêche du Midi | Guide de l'été 2014
Des menus pour bien se tenir à table
Le canard gras au sommet (ici au marché de Samatan) ./ Photo DDM
A lui seul, le foie gras peut vous faire un repas. Mais il n'est pas le seul excellent produit de pays qui vous régalera.
Le foie gras reste le produit phare du bien-manger gersois. Servi en amuse-bouche, en entrée ou en plat principal, et pourquoi pas les trois dans le cas d'un «menu tout foie», le foie gras, mi-cuit ou pas, frais ou en terrine, avec ou sans figue, de canard ou d'oie, est ici un produit de consommation courante. Autant que la viande de canard dont le «magret», à consommer rosé vous conseillera le chef gersois André Daguin connu pour en être «l'inventeur», est au moins aussi succulente que les cœurs en brochette, les gésiers, les aiguillettes ou «les demoiselles» à déguster, elles, avec les doigts.
Avec le poulet et la poule gasconne qui se déguste au pot et/ou farcie, avec ses chapons, ses pintades et ses dindes, la basse-cour gersoise comme son étable (vaches à viande dont la Blonde d'Aquitaine, veau sous la mère dont «Lou Béthet», porc noir...) regorge d'excellents produits du terroir pour mitonner des repas goûteux à souhait. Autant que le melon de Lectoure, l'ail de Lomagne participe à cette fête des sens ainsi que nombre de légumes et de fruits de saisons. Bon concentré d'un bien manger gersois, la garbure (choux, haricots, carottes, navets, pommes de terre, pièces de canards, voire «petit bout» de lard !) est une soupe complète qui tient bien au corps. Un régal hivernal que rien n'interdit de déguster l'été.
À la Maison de Gascogne, dégustation de croustade. Marjorie et Robin sont les experts./Photo DDM Nedir Debbiche.
L'omelette aux cèpes et «encore mieux» aux mousserons, les «menus de chasseurs» avec le salmis de palombes, du faisan, de la bécasse, du sanglier, mettent aussi en joie les papilles. Au rayon des desserts, ne surtout pas se priver de la croustade, une spécialité bien gersoise. Avec deux tables étoilées au Michelin («Le Puits Saint-Jacques», deux étoiles à Pujaudran, «La table des Cordeliers», une étoile à Condom) et beaucoup de cuisiniers-restaurateurs notamment ceux du label Les Tables du Gers qui font honneur à leur métier, le «bien-manger» gersois ne manque pas de bons ambassadeurs.
La statue monumentale des quatre Mousquetaires qui trône à Condom est l'œuvre du sculpteur russe d'origine géorgienne Zourab Tsereteli ./ Photo DDM
Festival Jazz in Marciac / / Photo DDM
Abbaye de Flaran ./ Photo DDM
L O T
Publié le 03/07/2014 | La Dépêche du Midi | Guide de l'été 2014
Mitterrand, Gambetta : des hommes et une place forte de la vie cadurcienne
Le Pont Valentré, la tour Jean XXII, la «tour des pendus», la cathédrale de Cahors ont vécu une partie de leur histoire au Moyen-Age./ Photo DDM, Émeline Devauchelle.
L'évocation de Léon Gambetta est inévitable lorsqu'on relate l'histoire de Cahors et de ses illustres personnages. Depuis 1790, cette ville est le chef-lieu du Lot dont le tracé originel est amputé de sa partie sud en1808.
Le transport des marchandises voit son apogée dans la première partie du XIXe siècle.
Cahors tire avantage de sa situation au bord du Lot.
Place forte économique, Cahors a donc su évoluer et prospérer.
Puis l'arrivée du chemin de fer en 1869 fournit de nouveaux débouchés pour le vin, bu dans toutes les cours d'Europe.
La voie d'eau en subit progressivement la concurrence.
Des centaines de milliers de visiteurs pour le pont Valentré et sa légende du Diable/.Photo DDM, Marc Salvet
La partie Ouest de la presqu'île cadurcienne, quant à elle, se structure autour du chemin de fer avec l'implantation d'industries, d'hôtels cossus, d'administrations, de banques ou d'équipements hygiénistes.
L'approvisionnement en eau potable est résolu par la construction de la station de pompage de Cabazat, qui répartit les eaux pompées dans la Fontaine des Chartreux. Cette époque voit aussi la naissance de Léon Gambetta, père de la Troisième République, dont la statue orne l'actuelle place François-Mitterrand. Vers 1900, les populations les plus aisées font construire leurs villas dans la partie Ouest de la presqu'île et le long des accès Nord et Sud de la ville.
On y remarque de nouveaux aménagements intérieurs et un rapport plus étroit avec le jardin. L'entre-deux-guerres voit l'apparition de nouveaux logements pavillonnaires ou populaires. Ils ont contribué à l'image de la ville qui a su concilier plusieurs styles avant de les harmoniser.
Publié le 03/07/2014 | La Dépêche du Midi | Guide de l'été 2014
Les joyaux incontournables du Parc naturel régional des Causses du Quercy
Phosphatières de Bach / Photo DDM
Les communes du Parc naturel régional des Causses du Quercy profitent pleinement du pouvoir d'attraction de ce territoire. Exemples avec Bach, Cieurac, Cremps, Vaylats...
Sur la commune de Bach, le lavoir abreuvoir est très bien conservé.
Autre curiosité dans ce village : les escaliers du temps qui se descendent pour visiter les anciennes mines de phosphates d'un grand intérêt paléontologique, géologique et floristique.
Les Phosphatières du Cloup d'Aural sont d'anciennes mines de la fin du XIXe siècle.
L'exploitation a permis la découverte de fossiles.
Le Quercy est ainsi la seule région au monde où l'on connaît l'évolution de la faune des climats sur plus de 30 millions d'années. Ces grottes à ciel ouvert renferment une flore particulière d'ambiance tropicale parfaitement adaptée à son milieu frais et humide entre lumière et monde souterrain.
Château de Cieurac / Photo DDM
Outre plusieurs lavoirs, Cremps accueille une maison de retraite pour les chevaux au domaine de Pech Petit, ouverte au public.
À Cieurac, c'est le château Renaissance qui se visite avec son escalier à vis monumental aux marches sculptées et avec ses jardins à la française.
Lavoir sur le Causse de Limogne / Photo DDM
À Laburgade, une succession de onze puits très rapprochés et couverts de grandes dalles, forme un insolite «chemin des puits». Limogne reste belle et très animée. À Vaylats, c'est l'ampleur du couvent des religieuses et la forme inusitée de son clocher qui créent la surprise. Dans tous les villages du Parc naturel régional des Causses du Quercy se nichent des échantillons d'architecture authentique : Belfort-du-Quercy, Belmont-Sainte-Foy, Aujols, Esclauzels, Escamps, Berganty…
Publié le 03/07/2014 | La Dépêche du Midi | Guide de l'été 2014
Lauzès, Cras, Livernon, Assier, Biars… les villages du Parc rivalisent de charme
Le départ des moutons du moulin de Lacomté. / Photo DDM
La petite vallée verdoyante du Vers, parsemée de moulins, vient égayer le rebord du plateau austère. Cette partie du département (la moins peuplée du Lot) a le charme étrange de ses vastes ondulations presque désertiques, couronnées de villages à la belle architecture caussenarde.
Lauzès est l'un de ces jolis villages à inscrire sur votre carnet de route.
Bien avant l'an 1000, Saint-Martin de Vers se niche dans l'étroite vallée.
Livernon, marchés de producteurs / Photo DDM
Rendez-vous avec la discrétion et la tranquillité dans le petit bourg harmonieux de Biars, le ravissant village de Saint-Sauveur la Vallée, le rustique Sabadel-Lauzès ou encore le pittoresque Cras. Livernon, Assier, Saint-Simon, Espédaillac sont aussi très attirants. L'église de Livernon possède un rare clocher roman à quatre étages. Le village d'Assier est marqué par le séjour de Galiot de Genouillac, grand maître de l'artillerie de François 1er.
Ici, il a fait bâtir un château digne de ceux de la Loire ainsi que l'unique église Renaissance du département. Des ensembles ruraux de caractère se nichent dans les villages de Grèzes, Saint-Simon, Essepts, Reyrevignes et dans le vieux bourg d'Espédaillac. Sonac, qui se dresse à la limite du Causse et du Limargue, offre une vue superbe sur les deux régions.
Publié le 03/07/2014 | La Dépêche du Midi | Guide de l'été 2014
Labastide-Murat et Caniac, des perles
Caniac - MARC SALVET - DDM
Ces communes, à l'instar de leurs voisines, jouent et gagnent sur plusieurs tableaux grâce à de sérieux atouts : musée et cadre naturel propice à de belles randos.
En 1852, Labastide adopta le nom du plus illustre de ses enfants et épousa le nom de Labastide-Murat. Pour tout savoir sur la carrière de Joachim Murat, fils de d'aubergiste qui fut promu prince d'Empire et roi de Naples, bienvenue au musée qui porte son nom.
Labastide-Murat est une ancienne bastide royale fondée par Fontanier de Gourdon. À l'instar de Caniac-du-Causse (sur notre phto, un muret de pierres sèches), Lunegarde, Soulomès ou encore Montfaucon, cette belle commune abrite de merveilleux trésors historiques à découvrir cet été. Le musée Murat est installé dans l'ancienne auberge d'où est parti un jour, le futur roi de Naples pour chercher fortune et épouser plus tard, Caroline Bonaparte, la sœur de Napoléon.
Labastide-Murat. Le futur clocher prend forme / Photo DDM
Six circuits de randonnée pédestre parcourent le territoire de la Communauté de communes du Causse de Labastide-Murat.
Blars «Sentiers des Trois Fontaines» : longueur : 12,2 km. Durée : 3 h 15.
Caniac du Causse «La Braunhie de Saint Namphaise» : longueur : 18 km. Durée : 4 h 30.
Frayssinet – Beaumat «Entre Causse et Bouriane» : longueur : 12,5 km. Durée : 3 h 15.
Ginouillac «Le chemin des Pechs» : longueur : 13 km. Durée : 3 h 45
Labastide-Murat «Le chemin de la bastide à Goudou» : longueur : 5 km. Durée : 1 h 30.
Vaillac «La ronde autour du château» : longueur : 6 km. Durée :1 h 45.
Publié le 03/07/2014 | La Dépêche du Midi | Guide de l'été 2014
Gouffre de Padirac, une aventure hors du temps
Le gouffre de Padirac éclairé à la lanterne. /Photo DR Barrau.
On y marche, on y navigue, on y rêve… on s'émerveille. Le gouffre de Padirac vous plonge dans une aventure hors du commun… hors du temps.
Ce gouffre est en fait une cavité naturelle d'une hauteur de 75 mètres pour 33 mètres de diamètre qui s'ouvre dans la surface du Causse de Gramat sous lequel coule une rivière à 103 mètres. C'est encore et toujours le gouffre le plus visité de France, un site qui invite à l'aventure guidée et en parfaite sécurité.
Un souvenir inoubliable pour toute la famille. Deux ascenseurs mènent aux entrailles du gouffre pour embarquer sur des eaux vertes et limpides. Plus loin, des milliers de gouttes tombent sur le Lac de la Pluie. La visite se poursuit à pied, vers la salle des Grands Gours. Puis vient la salle du Grand Dôme, dont la voûte d'élève à 94 mètres de hauteur avec son lac supérieur situé à 27 mètres au-dessus du lit de la rivière. Les concrétions atteignent des tailles extraordinaires, comme la Grande Pendeloque, une stalactite de 60 mètres de haut.
/ Photo DDM
Le Gouffre de Padirac lance pour la saison 2014 desfiches-jeux ludiques à destination des enfants de 5 à 12 ans. Téléchargeables gratuitement sur son site internet, ces fiches-jeux permettront d'apprendre en s'amusant l'histoire fabuleuse de ce lieu. Dans le pays de Padirac, sur la commune de Miers, l'archéosite des Fieux se visite également pour une plongée dans l'univers des hommes préhistoriques. D'autre part, à proximité de Padirac, on s'arrête à Lavergne pour découvrir les richesses de l'église romane du XIIe siècle. Profitez aussi d'une ambiance médiévale à Thégra autour de son château du XVe siècle.
Le village de Mayrinhac-Lentour possède, quant à lui, une richesse particulière : le Marais de Bonnefond.
À quelques pas du Gouffre de Padirac, Insectopia propose un mélange excitant d'éducation et d'amusement autour du monde des insectes.
Publié le 03/07/2014 | La Dépêche du Midi | Guide de l'été 2014
Suivez le guide dans le bourg de Gramat
Gramat / Photo DDM
Chacune des deux communes de Gramat et Rocamadour est riche de son histoire et de ses légendes. Et les deux sont des terres sacrées. Elles sont indissociables. On ne peut en visiter une sans découvrir l'autre.
Terres des pélérins, Gramat et Rocamadour sont deux maillons forts du tourisme dans le Lot.
Du Parc animalier au bourg de Gramat, l'histoire est présente à chaque pas, à chaque découverte des touristes et des pèlerins qui arpentent les routes de cette commune et Rocamadour.
Située au cœur du bourg de Gramat, l'église Saint-Pierre a été construite en 1923 en style néo-gothique par l'architecte départemental Émile Toulouse.
Gramat, parc animalier / Photo DDM
Elle succéda à un premier édifice gothique, situé à l'extérieur du bourg, abandonné puis détruit. Inspiré des cathédrales gothiques d'Île de France, l'édifice présente une large nef, flanquée de deux collatéraux, et barrée par un transept. Les voûtes d'ogives épaulées par des arcs-boutants s'élèvent au-dessus de piliers à dosserets et colonnes engagées. Le chevet se compose d'une abside et de deux absidioles consacrées aux chapelles de la Vierge Marie et de Joseph.
Autre site incontournable de ce secteur très riche du département sur le plan historique et architectural : la cité religieuse de Rocamadour. Celle-ci fut, du XIIe au XIVe siècle, l'un des hauts lieux de pèlerinage de l'Occident chrétien. La Vierge Noire, vénérée pour ses miracles dans la chapelle miraculeuse Notre-Dame, est l'objet d'une dévotion renouvelée depuis le XIXe siècle. Les sanctuaires de Rocamadour, accessibles par le Grand Escalier qui monte du centre de la ville pour gagner le parvis, sont plaqués contre l'à-pic rocheux du plateau calcaire.
Les sanctuaires semi-troglodytiques furent ainsi édifiés au cours du XIIe siècle sur l'espace étroit et escarpé d'une terrasse rocheuse. Prodigieux ! Publié le 03/07/2014 | La Dépêche du Midi | Guide de l'été 2014 Le sanctuaire de Rocamadour
Le sanctuaire de Rocamadour - MARC SALVET - DDM
Le sanctuaire, à l'instar de la grotte des Merveilles, comme son nom l'indique, garantit de beaux souvenirs aux touristes qui pénétreront ces lieux où magie et mysticisme se côtoient.
Le sanctuaire de Rocamadour accueille régulièrement des offices et des processions.
Le 25 mars 2013, l'évêque Monseigneur Norbert Turini, accompagné de tous les prêtres et diacres du diocèse de Cahors, a présidé l'ouverture des 1 000 ans du pèlerinage de Notre-Dame de Rocamadour, inaugurant une année de festivités et d'actions jusqu'au 8 décembre 2013.
Montgolfiades à Rocamadour / Photo DDM
Rocamadour a ainsi célébré ses 1 000 ans de pèlerinage. Rocamadour a même participé à la célébration des 400 ans du Québec. Un lien particulier uni en effet les deux cités. La plus grosse paroisse de la ville de Québec s'appelle Notre Dame de Rocamadour, suite au miracle attribué par Jacques Cartier à la vierge lotoise. L'ex-voto offert par le navigateur à Rocamadour est parti en 2008 pour Québec en bateau accompagné de la statue de la vierge. La statue est revenue le 6 septembre de la même année. Tout près de ce site fabuleux, à la lueur des lampes en pierre, les premiers hommes ont gravé dans une caverne des mains, des chevaux et des cervidés. Vous êtes dans la grotte des Merveilles. Cette merveille de la nature a été découverte en 1920. Elle offre un magnifique spectacle. Les concrétions qui la tapissent et les gours reflètent des myriades de stalactites. Un émerveillement féerique à vivre au moins une fois dans sa vie.
Publié le 03/07/2014 | La Dépêche du Midi | Guide de l'été 2014
Lacave, Meyronne, Creysse : le top des sites lotois pour en prendre plein les yeux
Les grottes plongent les touristes au plus profond de l'histoire de notre terre. Le Lot en possède de très belles. Cap sur Lacave… / Photo DDM
Les grottes de Lacave figurent en très bonne place dans le hit-parade des sites lotois les plus visités. D'autres lieux comme
Meyronne et Creysse éveillent aussi immédiatement, en chaque personne qui a eu l'occasion de les visiter, des souvenirs indélébiles que l'on a hâte de retrouver, en faisant une nouvelle halte dans ces sites magnifiques. En commençant donc par les grottes de Lacave. On accède en petit train aux 12 salles aux noms évocateurs : salle du chaos, couloir des neiges, salle des orgues…
Le saisissant spectacle d'une ville engloutie s'offre dans la salle des mirages.
Puis vient le grand trésor de Lacave, la salle des Merveilles où les effets de la lumière noire rendent phosphorescentes les concrétions.
Enfin, dans la salle des excentriques, les concrétions semblent défier les lois de la pesanteur.
À l'air libre cette fois, le parc Préhistologia est une véritable incitation au voyage au temps des premiers habitants de la planète.
Grottes de Lacave / Photo DDM
Dans un bois de plusieurs hectares, un sentier pédestre suit l'évolution de la vie depuis le big bang, avec notamment la reconstitution d'un village du néolithique comportant présentant des scènes de la vie quotidienne.
D'une époque beaucoup plus récente, les superbes châteaux de Belcastel et de la Treyne surgissent de terre. Belcastel fut l'une des premières places fortes prises par les Anglais lors de la guerre de Cent ans. Ce lieu est ancré dans les mémoires et immortalisé les livres d'histoire.
Publié le 03/07/2014 | La Dépêche du Midi | Guide de l'été 2014
Souillac, très jazzy, ludique et sportive
L'abbaye de Souillac - MARC SALVET - DDM
Outre son histoire mouvementée qui a forgé sa richesse historique, Souillac est aussi la cité des automates et celle d'un festival de jazz très réputé.
En visitant Souillac, on tombe facilement sous le charme de l'abbatiale Sainte-Marie. .
Sur le plan culturel, l'excellent festival Souillac en Jazz, programmé du 19 au 26 juillet, sera le rendez-vous musical de haut niveau à ne surtout pas manquer.
Sa renommée grandissante lui garantit chaque année le plein succès. Un festival à écouter… à vivre en famille. Toute proche de Souillac, la Dordogne offre baignades, promenades en barques, parties de pêche et pour les plus intrépides la descente en canoë-kayak. Le parc aquatique Quercyland propose lui aussi de nombreuses activités ludiques : piscines, toboggans, jeux nautiques, mini-golf.
Dans les venelles de Souillac / Photo DDM
Autre lieu très attractif : le musée de la vieille prune. L'établissement fondé en 1905 est resté une entreprise familiale fidèle au geste artisanal. La visite dure environ une heure avec la découverte du petit musée des alambics, du chai, des ateliers de production et de distillation.
De son côté, le musée des automates présente une collection unique en Europe d'automates et de jouets mécaniques des XIXe et XXe siècles.
Un vrai plaisir familial.
Publié le 03/07/2014 | La Dépêche du Midi | Guide de l'été 2014
Château et agneau, l'été à Cressensac
Cressensac - / Photo DDM
Cressensac, en été, mesure sa popularité à l'affluence des touristes à sa traditionnelle fête de l'agneau du Quercy. Un grand moment très festif dans le Lot que beaucoup ne manqueraient pour rien au monde. Courez-y !
L'histoire de cette commune est assez insolite. Au IXe siècle Cressensac fait partie de la vicomté de Turenne. Son histoire est liée à cette vicomté. Cette dernière se trouve à cheval entre les départements du Lot, de la Dordogne et de la Corrèze. Aussi insolite que cela puisse paraître, la maréchaussée de Souillac est intervenue dans l'histoire et la vie de Cressensac. Les deux communes sont intimement et surtout historiquement liées par des faits troublants. Une des caractéristiques de ce domaine fut la faiblesse du prélèvement fiscal. Les habitants ne payaient pas la gabelle, ils ne devaient pas loger les soldats du roi, mais s'acquitter d'un don volontaire destiné au vicomte.
Soirée poésie à Cressensac / Photo DDM
En 1738, le vicomte de Turenne (et duc de Bouillon), endetté, vend la vicomté pour le prix de 4 200 000 livres. Le château de Chausseneige, du XIIIe siècle (notre photo) est un pan toujours très vivace et remarquablement conservé de l'histoire de cette partie du Lot qui sort du lot. L'un des temps forts de Cressensac, cet été, c'est évidemment la Fête de l'agneau du Quercy, elle aura lieu le samedi 9 et le dimanche 10 août. Le samedi 9 : concours de pétanque doté de nombreux lots. Samedi soir : soirée DJ et animation foraine, restauration sur place autour de l'agneau.
Dimanche matin : marché des producteurs régionaux, puis messe et bénédiction de l'agneau. Apéritif offert par le comité des fêtes à tous. L'après-midi : fête foraine, battage à l'ancienne avec moisson, démonstration de tonte de brebis, spectacle de cirque avec une troupe de jeunes comédiens et à 23 heures, place au feu d'artifice avec bal musette en soirée.
Publié le 03/07/2014 | La Dépêche du Midi | Guide de l'été 2014
Bretenoux cultive son âme médiévale et un esprit aux mille et une couleurs festives
Bretenoux / Photo DDM
Il fait bon musarder et canoter à Bretenoux cultive son âme médiévale et un esprit aux mille et une couleurs festiveset autour de cette charmante commune. Outre les plans d'eau, il est aussi très agréable de se détendre autour de très belles bastides. Bretenoux cultive son âme médiévale et un esprit aux mille et une couleurs festiveset les communes environnantes baignent dans une région vivifiante, grâce aux deux rivières, la Cère et la Dordogne.
Bretenoux cultive son âme médiévale et un esprit aux mille et une couleurs festives (XIIe siècle) conserve de nombreux témoignages de son histoire : sa place pavée de galets et entourée de couverts, ses hôtels particuliers aux toitures mansardées.
Ourlée des belles plages de galets, elle fait le bonheur des pêcheurs. Goûtez aux frissonnantes descentes en rappel dans les impressionnants canyons.
Admirez également une architecture triangulaire de pierre rouge à Prudhomat.
Découvrez les bastides de Puybrun et de Tauriac, ou le petit hameau paisible de Girac.
Le château de Castelnau-Bretenoux / Photo DDM
Visitez Gintrac puis repartez sur Gagnac-sur-Cère, où l'église possède une belle vierge en bois du VIIe siècle.
Grimpez vers le Ségala et arrêtez-vous à Cahus coiffé de toits de lauzes. Empruntez les sentiers des gorges de la Cère pour rejoindre Laval-de-Cère.
Remontez sur Teyssieu et sa tour féodale du XIIe siècle et redescendez par Estal.
On passe ensuite à Cornac, joli village quercynois typique, puis on profite du panorama de Belmont-Bretenoux. Il est aussi très agréable de se désaltérer près du plan d'eau et du complexe de loisirs et d'admirer les magnifiques fresques de l'église Saint- Martin de Tauriac. Bref, ce secteur, comme d'autres, offre toutes les occasions pour passer un été plein de surprises.
Publié le 03/07/2014 | La Dépêche du Midi | Guide de l'été 2014
Loubressac, Meyronne : des escales exaltantes dans la vallée de la Dordogne
Vallée de la Dordogne / Photo DDM
Voici encore l'un des plus beaux villages de France : Loubressac. La découverte de la vallée de la Dordogne passe par cette escale qu'il faut vivre, comme ailleurs dans le Lot : les cinq sens en éveil.
L'église, les toits et leurs magnifiques tuiles brunes, puis les autres richesses architecturales confèrent au village de Loubressac un caractère et un charme irrésistibles. Situé en surplomb de la vallée de la Dordogne, de la Cère et de la Bave, Loubressac est une perle de ce secteur verdoyant. Plusieurs sites remarquables sont à découvrir à Meyronne avec la chapelle du XIVe siècle et en dehors du village, accessible à pied, la chapelle Ste-Marie. Le Roc invite à un voyage plus lointain avec son enceinte et les vestiges gallo-romains du Pech de Castel.
Vallée de la Dordogne / Photo DDM
Ne manquez pas, de surcroît, l'oppidum gaulois à triple enceinte au lieu-dit Saint-Chamarand, la chapelle de Mareuil, puis la statue de Saint-Roch et de son chien. Au creux d'un méandre de la Dordogne, dominé par les Rocs des Monges, le village de Saint-Sozy occupe le même site qu'un fundus gallo-romain. Le village ancien s'étale au-dessus de la petite place aux marronniers. Vous pouvez ici profiter d'une visite agréable et vous approcher de maisons vigneronnes.
À voir en outre : le château à tours couvertes d'ardoise. Au départ de Saint-Sozy, le circuit du Roc des Monges séduira tous les bons marcheurs. Des puits, un ancien moulin, une chapelle du XIIe siècle de style roman et de très beaux panoramas jalonnent cette balade. Le patrimoine de Creysse donne à son tour l'occasion de s'enthousiasmer.
Publié le 03/07/2014 | La Dépêche du Midi | Guide de l'été 2014
Le Haut Quercy, une terre d'eau
La magnifique plage du lac du Tolerme attend les baigneurs. / Photo DDM
Parcouru de ruisseaux, de gorges et agrémenté d'un vaste plan d'eau, ce domaine verdoyant et boisé s'étale de Sousceyrac à Latronquière.
Plage de sable, baignade surveillée l'été, aire de jeux et toboggan aquatique, le lac du Tolerme est un lieu incontournable. C'est sur la commune de Sénaillac-Latronquière que vous trouverez ce lac, 1er site de baignade du Lot.
Niché au creux du Ségala et de ses forêts verdoyantes, c'est un havre de paix et de nature idéal pour les vacanciers, sur une superficie de 38 ha, à 350 m d'altitude, bordé par un sentier pédestre botanique de 5 km, et tout proche du camping. Vous pourrez goûter au plaisir de l'eau sous toutes ses formes en pédalo, voilier, canoë, barque, planche à voile ou même aviron. Site de pêche et aire pique-nique complètent cet espace de loisirs et de détente du Tolerme. Un restaurant vous ouvre aussi ses portes.
Sénaillac-Latronquière. Belle affluence au lac du Tolerme / Photo DDM
Sur ce territoire, naissent les contreforts du Massif Central, offrant des départs de randonnées appréciées dans une nature authentique et sauvage, riche d'une faune et d'une flore exceptionnelles.
À proximité, visitez le château de Bessonie. Arrêtez-vous à Gorses, blottie entre les vallées de la Bave et du Tolerme. Vous y découvrirez le château de Lantuéjoul et les ruines antiques du Cheval Blanc, avec sa cascade près d'une grotte creusée par la main de l'homme.
Dans le chef-lieu du canton, à Latronquière, prenez le temps de découvrir l'église et laissez vous émouvoir par le chemin de croix de Pierre Delclaux. L'artiste peintre y relate les différentes étapes du calvaire subi par les habitants, lors de la tragique journée du 11 mai 1944.
Enfin, l'Office de tourisme du Haut Ségala propose un rallye touristique de 120 km, à travers ce joli pays.
Publié le 03/07/2014 | La Dépêche du Midi | Guide de l'été 2014
Lacapelle-Marival : pour tous les goûts
Lacapelle-Marival. Commémoration du centenaire de la guerre 14-18 / Photo DDM
Traversé par le chemin de Saint Jacques, l'accueillant canton de Lacapelle-Marival regorge de sites à découvrir.
À Lacapelle-Marival, le château, ancien domaine des seigneurs de Cardaillac édifié au XVe et XVIe siècles, est un monument incontournable de la ville, tout comme l'église construite en 1575, ou le fameux Arbol, cette porte des remparts. Le château, qui accueille des expositions estivales, voit se dérouler tous les ans à la mi-août les fêtes de la ville. Ce territoire est riche d'un petit patrimoine local typique à découvrir. C'est en effet une partie du Lot qui compte de très beaux villages : Cardaillac avec son étonnant Musée éclatée (reflet de la vie d'autrefois avec l'école, le fournil, la maison du vigneron, etc.), et son jardin médiéval, Thémines sa halle couverte et son circuit de découverte par géolocalisation «Les Clés» ou encore Rudelle, un village classé bastide, doté d'une imposante église fortifiée. S'y déroulera le 23 juillet, un festival danses et musiques du monde.
Lacapelle-Marival. Exposition sur la «Vie rurale du canton» / Photo DDM
Ceux qui préfèrent les grands espaces sauront goûter au plaisir de la randonnée sur de nombreux sentiers balisés, sur le GR6 (variante du chemin de Saint Jacques de Compostelle). Pourquoi ne pas vous attarder au bord de ses plans d'eau, celui de Lacapelle où tous les mercredis matin du 16 juillet au 20 août des initiations à la pêche sont proposées aux enfants. Et celui des Sagnes à Saint-Bressou. Tout l'été, l'Office de tourisme du Pays de Lacapelle-Marival organise aussi des jeudis balades «coucher de soleil» à Cardaillac, Saint-Maurice, Leyme, Le Bourg, Albiac, Molières, Aynac, Thémines et Lacapelle.
Après l'effort, le réconfort, on ne peut s'échapper du canton de Lacappelle-Marival sans avoir dégusté les produits locaux issus d'une agriculture lotoise traditionnelle et savoureuse.
Publié le 03/07/2014 | La Dépêche du Midi | Guide de l'été 2014
Cajarc, la belle vie entre rivière et falaises
Cajarc. découvrir et savourer le safran / Photo DDM, M. M.
C'est une belle vallée nichée au creux des falaises calcaires, un lieu de vie préservé plein de douceur et de volupté.
La cité de Cajarc est à l'image de la rivière Lot qui s'écoule sereinement à ses pieds. Ici, on prend le temps de vivre, de s'épanouir, pour mieux profiter des bonheurs simples. Cajarc accueille les rêveurs, les épicuriens, les artistes, en quête de plénitude. Depuis toujours, elle conjugue la douceur et l'authenticité. Les visiteurs apprécient l'ombre de ses ruelles et de son bâti médiéval, l'attrait de son marché du samedi après-midi, l'activité de son exceptionnel plan d'eau où l'on pratique toute sorte de loisirs aquatiques (ski nautique, jet ski, pêche, canotage) et la majesté de ses falaises calcaires encerclant la belle cité du causse où passe le chemin de Saint Jacques de Compostelle.
La ville porte encore les souvenirs des Pompidou, des Sagan, des Coluche, dont il reste de drôles d'histoires, de beaux textes et un Centre d'art contemporain. À Cajarc aussi, le Musée du Rail vous apportera un autre regard sur la ville.
Une ville qui est classée aux Sites remarquables du goût. Elle est en effet le berceau du safran du Quercy, jolie fleur pourpre et épice savoureuse.
Cajarc : la douceur de vivre d'un village aux origines celtiques / Photo DDM
Mais Cajarc n'est pas cette nonchalante endormie que sont parfois les cités authentiques baignées de verdure. Elle vit au rythme des festivités, avec Africajarc du 25 au 27 juillet (festival de musique africaine), La BD prend l'air (salon de bande dessinée), le Festival du folklore international, les Journées du safran, le marché de potiers…
Avant de partir, il vous faudra faire étape au Saut de la Mounine, un autre site remarquable à ne pas manquer.
En famille, vous pourrez découvrir Cajarc, la belle vie entre rivière et falaisesavec la brochure «les Clés de Cajarc». Les enfants apprécieront aussi les animations d'été des «Mercredis curieux».
Publié le 03/07/2014 | La Dépêche du Midi | Guide de l'été 2014
Le pays de Figeac, un riche territoire à découvrir «Clés» en main
Figeac : le musée Champollion-les Écritures du Monde /Photo DDM S. M.
Ce pays merveilleux compte nombre de villages et de villes d'intérêt à parcourir à pied, en suivant les circuits des «Clés».
Il y a Figeac, Cajarc, Faycelles, Thémines, Marcilhac-sur-Célé, Cardaillac, Capdenac-le-Haut et Capdenac-Gare ou encore Lacapelle-Marival. Autant de villes et villages du territoire qui vous proposent leurs Clés, de petites brochures touristiques pour parcourir librement à pied chacun de ces lieux et découvrir l'essentiel de leurs curiosités, sur un circuit détaillé. Qu'il soit naturel, patrimonial, historique, le charme de ces petites villes ou de ces villages typiques du Sud-Ouest, certains classés «Plus beaux villages de France» ou comme Figeac, «Ville d'art et d'histoire», sauront vous séduire.
Figeac : L'église Saint-Sauveur à découvrir./ Photo DDM.
Cardaillac et l'authenticité de ses vieilles pierres, Faycelles perché au-dessus de la vallée du Lot. Thémines (disponible sur mobile par géolocalisation), ses grottes et ses gouffres, Marcilhac-Sur-Célé et son abbaye médiévale, Cajarc avec son Centre d'Art Contemporain, Capdenac-le-Haut et sa Fontaine romaine, Capdenac-Gare fort de son histoire ferroviaire, ou encore Lacapelle-Marival dominé par son château, lieu d'exposition estivale, rempliront votre séjour de souvenirs inoubliables.
9 communes à visiter : Figeac, Cajarc, Faycelles, Thémines, Marcilhac, cardaillac, Capdenac le haut et capdenac-Gare et Lacappelle-Marival
Publié le 03/07/2014 | La Dépêche du Midi | Guide de l'été 2014
Flânez à Cabrerets, Vers, Bouziès…
La grotte du Pech Merle, à Cabrerets / Photo DDM
Voici des escales idéales pour faire les beaux clichés des vacances ou poser son chevalet et créer…
Cette vallée vaut aussi le détour pour la simple beauté et l'attractivité naturelle des villages de Vers, Bouziès, Cabrerets, Tour de Faure… Les sites historiques et préhistoriques proposent aux visiteurs de formidables voyages à travers les âges.
Les touristes qui prennent le temps de parcourir les ruelles de Tour de Faure, sont toujours attirés par les splendides maisons en pierre, la quiétude des lieux et l'âme de ce village. Cabrerets (notre photo : les maisons troglodytes) est une terre de légendes. Ce secteur est aussi le lieu de prédilection des pratiquants de canoë-kayak, de randonnées, de spéléologie… Tous (ou presque) connaissent la légende de la chèvre blanche géante est tenace.
Bouziès. Escale du Fénelon / Photo DDM
On raconte qu'au Moyen Âge, le seigneur de Cabrerets établi au château du diable régnait en maître absolu sur la population. Une veuve de serf, âgée et malade, ne pouvant payer l'impôt annuel, envoya sa petite fille au château pour implorer le seigneur. Celui-ci tenta de séduire la jeune bergère puis menaça de la violer. Mariette, c'est le nom de la bergère, préféra alors se jeter par la fenêtre du donjon. Elle se serait noyée dans le Célé. Depuis, les habitants de Cabrerets observent parfois une chèvre blanche qui apparaît sur la falaise surplombant le château. On prétend que c'est l'âme de Mariette.
Publié le 03/07/2014 | La Dépêche du Midi | Guide de l'été 2014
Montcuq : soleil, couleurs et vitalité
Montcuq / Photo DDM
Sur les chemins, la terre qui affleure est couleur de craie. Le jeu du soleil sur la pierre crée une lumière toute particulière. Pas de doute, le Quercy blanc porte bien son nom et la commune de Montcuq illustre parfaitement cette ambiance aussi colorée que lumineuse. Un enchantement…
Plateaux rocailleux, vert vallée, douces collines et ruisseaux aux noms chantants dessinent des paysages joyeux.
Au printemps et en été, lavande et tournesol, genêts, coquelicots et orchidées explosent de mille couleurs tandis que l'automne s'illumine des tons bruns et orangés des chênes et de la vigne. Les toitures ocres ponctuent de leurs accents méditerranéens cette nature éclatante.
On dénombre une centaine de puits, parfois bien cachés dans les caves des maisons / Photo DDM
Au cœur du Quercy-blanc, Montcuq vous invite à la découverte et à la détente. Des circuits de randonnée pédestre et de VTT permettent de découvrir les alentours. Doté de diverses structures d'hébergement, le village est un lieu idéal pour un séjour en famille. La «via Podiensis», dite voie du Puy-en-Velay, emprunte le GR 65 qui traverse le Quercy Blanc. Montcuq est une étape sur le chemin de Compostelle. Le village est bâti sur une colline en forme de cône, situation d'où il tire son nom («mons» = mont, et «cuc» qui signifie «sommet»). Les maisons occupent toute sa pente sud jusqu'au pied de la tour (fin du XIIe - début du XIIIe siècle).
Sa visite permet d'apprécier ses ruelles étroites, ses maisons à encorbellement et colombages, ses façades à baies géminées ainsi que ses portes en arc brisé et les mille et un détails qui font tout son charme en témoignant de son histoire.Depuis plus de 800 ans, la tour médiévale veille sur le bourg. L'exposition «Histoire d'une tour» relate la construction du monument et de la vie de la cité du Moyen-Âge. La tour est ouverte à la visite en juillet et août (et pour les groupes toute l'année sur rendez-vous).
Les puits et la tour de Montcuq / Photo DDM
Le souvenir de Nino, le «Petit rapporteur» et l'un des 100 plus beaux marchés de France
En1976,Nino Ferrer et son épouse s'installent en Quercy blanc.
Amoureux de la nature et des paysages lotois, l'artiste renoue alors avec son autre passion : le dessin et la peinture. Dans ses tableaux, le Quercy Blanc est souvent représenté. L'un d'eux est exposé à la mairie de Montcuq. Une exposition lui rend hommage à l'étage de la médiathèque.
Le Petit Rapporteur, un sacré dopeur de notoriété
«C'est un grand jour, en effet aujourd'hui, pour la première fois, je suis heureux de vous montrer Montcuq à la télévision…» Tout le monde se souvient du sketch de Daniel Prévost se promenant dans les rues de Montcuq pour l'émission de télévision «Le petit rapporteur».
Montcuq : Le marché des producteurs de pays/ Photo DDM
C'était en 1976. Ce reportage humoristique a dopé la notoriété du village et de nombreuses rediffusions le rendent familier auprès de toutes les générations. 31 ans plus tard, la commune a souhaité concrétiser le souvenir de cette émission en inaugurant une «Rue du Petit Rapporteur» en présence de Pierre Bonte.
Ce journaliste, chantre de nos terroirs, faisait partie de l'équipe d'humoristes qui entourait Jacques Martin.
Publié le 03/07/2014 | La Dépêche du Midi | Guide de l'été 2014
Luzech au fil de l'eau, de l'histoire et de visites mémorables dans une cité active
Sur le pont des bateaux aux Canalous à Luzech./Photo DDM, Marc Salvet
Etape importante du circuit touristique lotois. Installée au cœur du vignoble du vin de Cahors, la presqu'île de Luzech, encerclée par le Lot, invite à la découverte et à la promenade.
Terre de transhumance, Luzech au fil de l'eau, de l'histoire et de visites mémorables dans une cité activepropose chaque année, sur fond de traditions, un étonnant spectacle pour petits et grands.
En outre, le tissu associatif très actif de Luzech au fil de l'eau, de l'histoire et de visites mémorables dans une cité activelui permet de proposer de nombreuses activités socio-culturelles et sportives. Il est possible de pratiquer la randonnée, de vous laisser porter dans un canoë… ou de déguster les produits régionaux et aussi de vous étonner au musée
Luzech. Les maquettes de moulins ont leur musée / Photo DDM
«La planète des moulins»
Dans une muséographie interactive, vous découvrirez une collection de maquettes animées par l'eau et le vent, de maquettes pédagogiques et expérimentales, de petits moulins artisanaux, de mécanismes et d'instruments apparentés richement illustrée de documents d'archives, de photos et de schémas les situant dans leur contexte historique, géographique, technique et sociologique.
L'isthme formé par le Lot, large de 20 mètres, entoure Luzech, bordée au nord par la colline de l'Impernal (à 150 m d'altitude) et au sud par celle de la Pistoule. La place centrale est établie sur l'emplacement d'un ancien canal, créé pour la navigation en 1840 et comblé dans les années 1940. Il abrégeait la circulation d'environ 5 km. Avant la conquête romaine, les Gaulois bâtirent un oppidum sur l'Impernal, fortifié naturellement.
Vue de la tour depuis l'ancienne voie de chemin de fer / Photo DDM La Tour de l'Impernal, fierté et curiosité
La Tour de l'Impernal à Luzech (notre photo) c'est la curiosité majeure de la commune. Autres lieux de visites : le château de Caïx, le château de Camy, l'Uxellodunum ou encore la chapelle de Notre-Dame-de-l'Île. à 3 km au Sud, datée de 1504, elle est due à l'évêque Antoine de Luzech, elle abrite une vierge à l'Enfant du XVe siècle. Partez également à la découverte de la chapelle Saint-Jacques de Luzech ou des Pénitents Bleus.
Publié le 03/07/2014 | La Dépêche du Midi | Guide de l'été 2014
Puy-l'Evêque : ses rues typiques ses toits atypiques, sa base nautique…
Puy-L'évêque : un village au visage rayonnant qui illumine la vallée du Lot / Photo DDM
Puy-l'évèque est aujourd'hui un site classé chef-lieu de canton. Rattachée depuis le Moyen-âge à l'évêché de Cahors, «Podium episcopi», dont elle tire son nom, cette commune pleine de vitalité possède des maisons devant lesquelles il faut s'attarder.
Puy-l'évêque domine les berges de la rivière et constitue l'un des villages remarquables de la Vallée du Lot aux confins du Quercy et du Périgord, accrochée à un piton rocheux. De belles maisons anciennes ont conservé leur façade de pierres sculptées et leurs beaux toits de tuiles. Certaines maisons conservent les espaces étroits qui recevaient les eaux pluviales et les eaux usées.
Puy-l'évêque : L'atelier Virebent / Photo DDM
Les noms des ruelles étroites comme la rue des Tonneliers, la rue des Bateliers, la rue du Bac… rappellent que la viticulture était dépendante de la navigation fluviale et nous imaginons les Cloutiers, Tanneurs, Lavandières, Teinturiers, Postillons qui s'activaient. Au pied du «castrum», moulins, barrages, port, écluses et chemin de halage évoquent les périodes de gloire de l'activité batelière. Depuis 1960, le vignoble s'est reconstitué autour du village. Le patrimoine n'est pas en reste grâce aux églises romanes classées de Martignac et de Cazes qui offrent aux visiteurs leurs fresques moyenâgeuses, tandis que l'église Saint-Sauveur de Puy- L'évêque rivalise avec la Tour, plus ancien monument daté du début du XIIIe siècle. Aujourd'hui, ses installations font de Puy- l'Évêque un haut lieu de séjour avec ses campings, gîtes et chambre d'hôtes, hôtels, restaurants, base nautique, mini-golf, piscine, sa cave des vignerons et son marché.
Puy-l'Évêque. Avec les vignerons de Cahors / Photo DDM
Une ancienne position stratégique militaire
Au long des siècles, Puy l'Évêque constituait une position stratégique de première importance. Sur le plan militaire, ce site dominait la vallée pour détecter tout mouvement à l'ouest et était difficile d'accès. Sur le plan commercial, le Lot était la seule voie pour les transports de personnels et de marchandises, la voie terrestre ne pouvant supporter les transports lourds, en particulier les minerais de Decazeville et Aubin. Le village s'articulait autour de l'église, du château épiscopal, (selon les époques : garnison, couvent école et prison dans la tour carrée) et de la Cale. Sachez enfin que le vieux village médiéval est un site inscrit au titre de la protection des Monuments Historiques depuis le26 octobre1944.
Publié le 03/07/2014 | La Dépêche du Midi | Guide de l'été 2014
Les ptérosaures ont laissé leurs traces à Crayssac sur une plage unique en son genre
La main de Jean-Michel Mazin pointe la trace d'une étonnante patte à cinq doigts./Photo, J.-L.G
À l'ère du Jurassique, crustacés, mollusques, crocodiliens, tortues, dinosaures et ptérosaures ont laissé leurs empreintes sur leur lieu de vie : un ptérosaure sous la pluie, un autre qui atterrit, un dinosaure qui fait demi-tour… Les pistes découvertes sur le site de La Plage aux Ptérosaures ont permis d'expliquer leur mode de locomotion. Chaque piste de ce site exceptionnel est un moment de vie d'un animal passé il y 140 millions d'années. Les ptérosaures étaient donc des reptiles quadrupèdes et non bipèdes comme le pensaient les scientifiques avant la découverte du gisement d'empreintes de Crayssac.
Ce site permet d'appréhender la paléontologie d'une manière originale et dynamique tout en apportant aux scientifiques du monde entier des informations sur l'ichnologie des ptérosaures mais aussi des dinosaures, des crocodiles, des tortues, des lézards et même de petits crustacés grâce à la mise en valeur par un éclairage rasant d'empreintes inframillimétriques.
Publié le 03/07/2014 | La Dépêche du Midi | Guide de l'été 2014
Les producteurs de pays sur les marchés du Lot
Limogne-en-Quercy. Marché gourmand / Photo DDM
Rendez-vous sur les marchés des producteurs de pays du Lot pour retrouver le goût des saisons, le goût de la qualité en passant par le goût du contact.
Les nombreux marchés lotois sont l'occasion de renouer des liens directement entre le producteur et le consommateur. Lorsqu'on se rend sur un marché de producteurs de pays, on a en face de soi le vigneron, l'apiculteur, le gaveur.
Marché de Cahors : le pastis du Quercy./Photo DDM. MM
Un lien trop souvent coupé par les nouvelles habitudes de consommation. Avec une centaine d'exploitations couvrant plus de 5 500 hectares, le Lot est également un département bien engagé dans le mode de culture bio.
Légumes de saison, asperges, melons, fraises, vins, noix, fromages de chèvre, agneau fermier, viande de bœuf, mais aussi pain et biscuiterie traditionnelle… les producteurs bio sont très présents sur les marchés lotois.
Publié le 03/07/2014 | La Dépêche du Midi | Guide de l'été 2014
Le Rocamadour : le petit palet qui enchante les palais des grands gourmets
Fromages de Rocamadour. / Photo DDM
Classé en AOC (Appellation d'origine contrôlée), le Rocamadour que l'on appelait Cabécou (du nom de la chèvre qui lui offrait son lait) a largement gagné ses lettres de nobles et le droit de régaler les gourmets.
Le Rocamadour (ici celui de la Borie d'Imbert) est élaboré avec le lait de chèvre caillé et égoutté pendant 24 heures. Il est ensuite moulé manuellement puis affiné en cave à température et humidité constante.
Humez son odeur et savourez ce petit palet de 35 grammes fabriqué au lait cru, de couleur blanche. Sa peau striée présente un aspect velouté. Ses qualités gustatives ne s'expriment pleinement qu'après six jours d'affinage minimum. Le Rocamadour se savoure crémeux, mais suivant les goûts peut être dégusté sec, libérant alors des arômes plus puissants.
Fête des fromages à Rocamadour / Photo DDM
Certains se dégustent sur un toast simplement grillé, tandis que d'autres conjuguent les saveurs au chou et au miel, aux aubergines et aux tomates, aux œufs et à la noix ainsi qu'à la délicieuse truffe noire.
Parmi les produits naturels très bien notés dans le département, il faut citer l'huile vierge de colza. Celle-ci ne souffre pas de comparaison avec l'huile de colza industrielle.
Elle est colorée d'un jaune sombre et luisant.
Sa composition en acides gras est particulièrement bien équilibrée. Son goût aussi est très différent de son homonyme industriel. Intense, fruité en bouche, il s'accommode particulièrement avec les salades de choux, haricots, pâtes et pommes de terre.
Elle est élaborée et conditionnée à Montcuq.
Publié le 03/07/2014 | La Dépêche du Midi | Guide de l'été 2014
Route de la noix : le voyage croquant
Cajarc. La safran invite la noix du Périgord à la fête / Photo DDM
Allant du croquant séducteur jusqu'au petit goût de noisette, Marbot, Corne, Granjean et Franquette sont les quatre variétés qui se partagent l'AOC, en version noix primeur, noix sèches ou cerneaux. Le noyer est aux rives de la Dordogne ce que l'olivier est à la Provence : la signature d'une terre, un patrimoine paysager, une source de richesse depuis le Xe siècle.
La noix se décline également en huile et en liqueur.
Pour savourer ces variations gourmandes, il faut suivre la route de la noix au fil des entre lacs de la vallée de la Dordogne. Restaurants, exploitations nucicoles, huileries, distilleries et marchés locaux jalonnent cette route créée par le Syndicat professionnel de la noix du Périgord.
Publié le 03/07/2014 | La Dépêche du Midi | Guide de l'été 2014
Vin et Villa Malbec : la savante alliance pour assurer la promotion d'un trésor
Cahors, terre d'origine du Malbec / Photo DDM
De nombreuses séances de dégustations sont mises en place dans le Lot. L'oenotourisme marche fort.Cahors, terre d'origine du Malbec, a franchi plusieurs étapes décisives pour défendre et promouvoir son célèbre cépage. Dans le Lot, le vignoble se visite. Une belle opportunité à saisir absolument.
La belle cité médiévale s'appuie nettement sur sa collaboration avec la ville de Lujan de Cuyo, dans la province de Mendoza, en Argentine. La création d'un syndicat, le développement de l'oeunotourisme, puis l'avènement de nouvelles formations font partie des actions majeures des ambassadeurs du Malbec.
Maurin Bérenger, président du syndicat de défense de l'AOC cahors./DDM archives, Marc Salvet.
L'Union interprofessionnelle du vin de Cahors a dressé un bon bilan après avoir rencontré, en 2010, les institutions officielles du vin en Argentine qui travaillent avec l'agence Wine of Argentina. Autre initiative en constante progression : l'écotourisme. Enfin, le Malbec, en terre cadurcienne a réaffirmé sa volonté promotionnelle en dressant un formidable QG baptisé «La Villa Malbec» à Cahors. Cette vitrine viticole, chère à l'Union Interprofessionnelle du Vin de Cahors (UIVC), est un nouvel espace d'accueil, d'information et de dégustation de 450 m2. Située sur le boulevard Gambetta, artère névralgique de la capitale du Malbec, cette maison dédiée au vin et au tourisme, dont le nom est une référence à la Villa romaine, remplit parfaitement son rôle dans un style très lounge. Les vins noirs y sont rois. La création d'un club de vin et l'organisation d'événements par l'UIVC et les vignerons assurent la promotion attendue. Un bon point.
Publié le 03/07/2014 | La Dépêche du Midi | Guide de l'été 2014
L'agneau du Quercy : des lunettes de star et une notoriété de champion
L'agneau fermier du Quercy / Photo DDM
Les produits du terroir ne font guère défaut dans le Lot. Produits que l'on peut découvrir et déguster sur les innombrables marchés du département, dans les auberges et les étapes gastronomiques qui satisfont pleinement les gourmets et les gourmands.
L'agneau fermier du Quercy bénéficie du Label Rouge qui l'installe parmi les grands produits de la gastronomie. Le domaine favori de sa mère, ce sont les Causses et les parcours entre les chênes. Reconnaissable entre mille avec ses oreilles noires comme le tour de ses yeux, l'agneau du Quercy est la star des animaux fermiers du Lot. Les herbes que sa mère absorbe au passage, parfumant son lait, donnent à sa viande ce goût suave et corsé. La couleur rosée de sa chair a forgé sa réputation.
Les melons annoncent l'été / Photo DDM
Autre produit qui ravi les gourmets et les gourmands ayant le bonheur de s'attarder dans le Quercy : le très juteux melon du Quercy. De mi-juin à octobre, il envahit les étals. Il provient des coteaux exposés plein sud du Quercy qui conviennent parfaitement à sa production.
Ce fruit se caractérise par une chair orangée, tendre, juteuse, sucrée et très parfumée. Il fait partie des principaux produits qui garnissent les paniers et les tables des touristes. Encore faut-il savoir le préparer. On peut l'accommoder de multiples manières, selon l'envie : avec un magret de canard, dans un gaspacho, en sorbet, coupé en tranches ou en billes, rafraîchissant à l'apéritif. Le melon du Quercy contribue à l'excellente réputation de la gastronomie du Quercy dont il demeure l'un des plus fidèles représentants.
Saint-Cirq-Lapopie, village préféré des Français 2012 / Photo DDM
Entre le port fluvial de Bouziès et Saint-Cirq-Lapopie sur le Lot / Photo DDM