Anglès : étape nature

23/7/2014

  ANGLÈS et son Plateau  

Publié le 20/07/2014 à 10:05  | La Dépêche du Midi |   Vincent Vidal

Anglès : la nature attitude


Plateau d'Anglès : Rando nature et découverte / Photo DDM

Envie de nature, de nuits fraîches, de baignade, sans se poser la question de savoir où on va poser sa serviette. Marre des embouteillages, de la chaleur moite et des queues de touristes. On a ce qu'il vous faut. Prenez une carte du Tarn et cherchez Anglès, petit village calé entre les monts de l'Arn et les monts de Lacaune. Ça y est. Vous avez trouvé. Place à la découverte de ce petit village de 532 habitants, où il fait bon vivre, loin de tumultes des grandes cités touristiques.

Anglès, ancienne vue aérienne   / Photo DDM

À quelques lieues de la place du village et de ses multiples commerces, le parc du Roussinas. Des chalets en location, un immense tipi, un lac de 3 hectares et ce petit vent frais qui effleure les feuilles, donne l'envie de rester, de profiter de la fraîcheur et du panorama. Le patron du lieu, c'est Christian Moïsé. Il gère avec sa femme Claudine, ce parc résidentiel de loisirs. «On a eu le coup de foudre pour ce site. On est tellement bien ici. Du coup, on s'est lancé dans la location de huit chalets». L'endroit est ouvert toute l'année. Pêcheurs, randonneurs, vététistes, touristes à la recherche de calme, sont le gros de ses clients.

Le festival de « musique d'été à Anglès » dans l'église Notre-Dame / Photo DDM

Ajoutons quelques Espagnols et Belges pour faire le nombre. «85% de nos locataires reviennent l'année suivante» confie avec fierté le propriétaire, qui dans quelques moi s, va passer la main au fiston. «Comme tout le monde, on ressent la crise économique. Les séjours sont plus courts, les réservations au dernier moment.» Continuons notre route. Au centre du bourg, on vit au rythme lent des vacances. Cabas à la main pour certains, petit café noir et journaux, calé à la terrasse du bar pour d'autres . Le touriste est là, heureux de profiter simplement du temps qui passe, sans contrainte.

La fête au champignon et au jus de pomme en septembre / Photo DDM

Le camping a fermé, les Hollandais sont partis
Mais quand on parle tourisme à Anglès, on n'oublie pas que pendant des années, un camping aujourd'hui clos, accueillait de nombreux Hollandais. «C'est vrai que c'est une perte pour la commune. Cette clientèle étrangère venait en nombre. Mais avouons que ces touristes étrangers restaient entre eux. Leur intégration au village était minime» assure le président du syndicat d'initiative, Jean-Claude Cousiné. Reste que le manque à gagner est là, pour les nombreux commerces de la commune. 


Le marché estival des producteurs du Plateau d'Anglès / Photo DDM

Quelles solutions alors, pour redynamiser cette économie vitale ? «Les gens sont très gentils ici, mais il manque de volonté pour insuffler de nouvelles idées, proposer plus d'animations» concède le propriétaire du parc des Roussinas, Christian Moïsé. «On fait tout pour pallier ce manque» rassure le maire Alain Barthès. Le premier magistrat s'appuie sur une nature superbe, des lacs, la pêche, les champignons, le sport nature en pleine évolution, les randonneurs du chemin de Compostelle.

Le lac des Saints Peyres lors de sa vidange en 2009 / Photo DDM

N'oublions pas cette très grosse manifestation pour 2015.«On doit accueillir durant plusieurs jours 800 scouts et 400 accompagnants sur le domaine de Cors. C'est énorme, surtout que les organisateurs ont promis qu'ils achèteraient l'ensemble de leur nourriture, dans les commerces du village». Voilà bien, une bonne nouvelle. Mais chut. Il est l'heure de la sieste, en ce beau jour d'été à Anglès, sous l'ombre bienveillante d'un arbre centenaire. Un instant de pur ravissement, une nature attitude qui a de beaux jours devant elle et des adeptes, dont le nombre gonfle chaque année un peu plus.


Anglès sous son habillage hivernal / Photo DDM



Alain Barthès maire d'Anglès : «Le tourisme vert, c'est l'avenir»



Alain Barthès n'est pas peu fier que sa commune puisse proposer autant de services pour une population limitée en nombre. "C'est un choix. Il faut y mettre simplement les moyens. Rappelons aussi le formidable travail associatif des villageois. Sans eux, Anglès n'aurait pas le même dynamisme."
Quant aux deux mois d'été ils sont indispensables pour la stabilité économique de la commune. "La population est multipliée par trois ou quatre grâce aux résidences secondaires. Sans ces touristes, je pense que pas mal de commerces auraient du mal à survivre. On comprend pourquoi il faut tout faire pour conserver la qualité de nore accueil et notre magnifique territoire."
Le premier magistrat peut compter sur la fête du village, musiques d'été, des sentiers de randonnées, de VTT, deux lacs. "Je suis persuadé que le tourisme vert c'est l'avenir. Ici, c'est moins cher, on est au calme, en pleine nature, sans stress. Alors oui. Nous allons tout faire pour attirer et garder les touristes ici à Anglès. On a le potentiel pour ça."



   Anglès : Images du Plateau   


Vente de minéraux à l'Auberge de la Souque / Photo DDM

Restaurant les Agapes : Laurent Alquier en plein préparatif lors d'une soirée paella. / Photo DDM

Journée détente en famille au bord du lac de Roussinas / Photo DDM

La pêche tranquille au Salvan / Photo DDM


Neige sur le Plateau des Lacs / Photo DDM

Domaine de Cors / Photo DDM


Après l'orage de grêle (juillet 2011) / Photo DDM

Circuits de randonnées équestres dans le Haut Languedoc / Photo DDM

Élevage bovin sur le Plateau d'Anglès / Photo DDM


Anglès en hiver / Photo DDM

Marché des producteurs d'août / Photo DDM

Estives d'oc / Photo DDM



Concours de pêche au Roussinas / Photo DDM


Fête du battage au moulin / Photo DDM


Journée gourmande pour la fête du bois / Photo DDM


Publié le 06/03/2011 à 03:49  | La Dépêche du Midi |

L'Arn, dernière rivière où la moule perlière se reproduit


L'Arn prend sa source sur les monts de l'Espinouse avant de rejoindre le Thoré / Photo DDM 

La rivière l'Arn, située en amont du barrage des Sts-Peyres, est la dernière rivière en France où la moule perlière (Margaritifera) peut se reproduire dans une eau d'excellente qualité. La population nombreuse (estimée à 60 000 individus) contribue à améliorer la pureté de l'eau acide et peu minéralisée. La moule perlière se nourrit de sédiments en filtrant 50 litres d'eau par jour. Sa reproduction est plutôt insolite. Les larves libérées par les femelles se fixent sur les branchies des truites fario. Les larves devenus moules (la taille adulte peut atteindre 16 cm) resteront enfuis dans les sédiments le restant de leur vie qui peut atteindre plus de 100 ans.

L'Arn fait partie du site Natura 2000 classée en 2007 zone spéciale de conservation. Il s'agit de préserver la diversité biologique et valoriser le patrimoine naturel de nos territoires. A quelques jours de l'ouverture de la pêche, il est recommandé de ne pas marcher dans le cours d'eau pour sauvegarder cette espèce.


Publié le 17/12/2012 à 03:48  | La Dépêche du Midi |

Anglès. L'eau, source de richesse


Navigation sur le lac de la Raviège. / Photo DDM

L'eau de la montagne du Haut Languedoc, avec ses lacs, ses rivières et ses sources, constitue une richesse économique non négligeable avec l'eau minérale de la Salvetat, les brumisateurs de Caraman et maintenant le whisky Black Moutain.

Le groupe Danone exploite depuis 20 ans l'eau de la source de Rieuméjou, une eau minérale naturellement gazeuse et pauvre en sodium. Le site de la Salvetat (N° 1 sur le marché des eaux gazeuses en France) va produire cette année 190 millions de litres et il compte 70 employés. L'eau de la source Caraman jaillit à 910 m d'altitude dans la commune du Soulié. Elle est développée depuis 2009 sous la marque Caramance. Il s'agit d'une gamme de brumisateurs d'eau de source de Caraman, une eau acide et non calcaire.

Le dernier né en décembre 2011 est un whisky baptisé Black Moutain.
Le projet de la société Black Moutain distillerie, dont le siège social est à Anglès, est de bâtir d'ici 2015 une distillerie pour produire du whisky français du sud ouest sur la commune de Fraïsse/Agout (1000 m d'altitude) qui possède la source du Rajal. En attendant, la société vient de lancer une gamme de whisky d'assemblage appelée Black Moutain sélection.Abondamment arrosée, la montagne du Haut Languedoc est un véritable réservoir d'eau, une source de vitalité qui n'est pas près de se tarir.


Publié le 19/08/2012 à 03:45  | La Dépêche du Midi |  Jean-Paul Sicard

Anglès fait sa foire


Affluence sur le marché du mercredi matin. / Photo DDM

Anglès est un village de 560 habitants de moyenne montagne (800 m) situé sur le plateau des lacs, en plein cœur du Parc régional du Haut Languedoc. Avec l'été, le village renaît grâce au tourisme et à son climat océanique doux. Il faut comprendre par touristes, les visiteurs occasionnels et les résidents secondaires. En plus d'être des consommateurs, les résidents secondaires sont très attachés au village dont ils sont souvent originaires et ils s'investissent dans la vie locale comme Jean-Louis Cluzel, vice-président du syndicat d'initiative. Il possède une résidence secondaire à Embourg depuis plus de 40 ans et il a réalisé les circuits du guide de randonnées au pays d'Anglès. «Le tourisme évolue, constate Laurence Salvetat, commerçante. Les séjours sont plus courts et les gens font attention à la dépense. Il y a d'abord les loisirs et l'alimentaire vient ensuite».

Les touristes recherchent de plus en plus des activités de pleine nature et le pays d'Anglès avec ses lacs et ses forêts dispose de circuits balisés pour la randonnée (GR, chemin de Saint-Jacques de Compostelle…), d'une plage pour le pédalo et le canoë et ils peuvent participer à de nombreuses manifestations (Rando'Automne, marche de nuit…).

Aujourd'hui justement, Anglès attend sur le site du Battut les visiteurs pour sa 31e foire du terroir et la fête du bois animée par l'incontournable Claude Ferran. Des manifestations qui «participent au rayonnement du pays» comme le disait Jean Aymeric dans son ouvrage «Anglès et son terroir» en parlant de Bruno Chabbert et son festival «Musique d'été» qui fête cette année sa 30° édition. «Il y a beaucoup de manifestations l'été, considère Jean-Marie Lepetit, apiculteur et 1° adjoint. Cela permet d'animer le village» mais il reconnaît que la saison sera très courte. «L'activité économique du pays, c'est-à-dire sa survie, est fort dépendante du développement des loisirs et du tourisme», notait Aymeric dans son ouvrage.

Tant qu'il y aura une volonté de développer le tourisme, de maintenir et de prolonger le séjour des résidents secondaires, Anglès conservera ses commerces, ses artisans, ses producteurs et les services de proximité (station service). Il restera un village où il fait bon vivre.


Publié le 03/05/2013 à 08:31  | La Dépêche du Midi |

Anglès : Qui pour accueillir les pèlerins ?


Le chemin de Compostelle, un parcours au long cours./Photo DDM

Étape sur le chemin d'Arles vers Saint-Jacques de Compostelle, Anglès accueille les pèlerins qui réalisent un parcours au long cours, venant de la Salvetat par le GR653. Selon l'office du tourisme de la Salvetat, 650 pèlerins tamponnent chaque année leur crédencial au gîte d'étape que l'office gère. Il faut ajouter quelque 200 pèlerins qui sont hébergés hors gîte communal. 
Même constat pour Christian Moïsé du parc résidentiel du Rousinas. Il y a quelques années, il avait fait le tour des hébergeurs à Anglès et recensait dans les 650 marcheurs (sans compter le gîte du Reclot) ayant tamponné leurs crédencials. Mais depuis la fermeture de Peybarthès et du gîte du Reclot, que reste-t-il comme hébergement pour accueillir les pèlerins au village ? Sachant que le gîte de la Gariguette tenue par Nicole Callé reste ouvert cette saison, mais après 5 ans de gestion, elle cherche un repreneur pour reprendre le gîte ou le convertir en autre chose. 

L'ancien gîte de la Roussarié . / Photo DDM

Il reste le Roussinas où Christian Moïsé propose le gîte dans les chalets mais pas le couvert. Les marcheurs doivent se restaurer au village. Même chose pour le refuge municipal (10 € la nuitée), ouvert toute l'année, sur présentation du carnet de pèlerin. En maintenant l'accueil des cheminants, tout en enrayant les accueils non déclarés, on participe au développement économique local mais aussi à la vie du chemin.


Publié le 13/12/2011 à 10:59  | La Dépêche du Midi |

Anglès : Une étape cavalière

Les cavaliers de l'Anglèsienne lors de la randonnée pour le Téléthon. / Photo DDM

Balade, randonnée, entraînement, raid, le plateau des lacs se prête toute l'année à la pratique de l'équitation en extérieur. Le plateau dispose d'espaces préservés et de chemins balisés : chemin de Saint-Jacques, GR, PR, les « tours dans la Montagne du Haut Languedoc » (200 km de circuits balisés) et le projet d'un circuit équestre balisé de 3 à 9 étapes de 15 à 25 km (350 km au total) avec gîte et couvert chez 9 prestataires.

Les fermes équestres de la région comme Magali Chambaud proposent des randonnées l'été avec la possibilité de faire étape au parc résidentiel du Roussinas. Un bon moyen de concilier la vie en groupe, l'évasion, l'aventure et la connivence avec son cheval.

Autre activité, l'endurance équestre. L'association « les cavaliers de l'Anglèsienne » a relancé le raid équestre l'Anglèsienne. Un raid apprécié par les cavaliers pour ses terrains variés, ses chemins ombragés, ses paysages verdoyants de moyenne montagne et ses pistes de galops. 

Les cavaliers d'endurance peuvent profiter des circuits balisés pour s'entraîner. Des cavaliers internationaux sont venus s'entraîner en juillet sur les pistes du plateau des lacs. Ils peuvent aussi participer à la « Rand'Automne » chaque année début octobre. Une multi-rando organisée par le S.I. ouverte aux marcheurs, aux VTT et aux cavaliers avec une boucle balisée que chacun parcourt à son rythme. Elle permet de faire connaître un pays de lacs, de rivières et de forêts.

Accessible à tous, l'équitation en extérieur apporte détente, permet de se changer les idées et de se dépenser physiquement.


Publié le 30/11/2013 à 07:24  | La Dépêche du Midi |

Anglès - La Raviège : EDF investit pour l'avenir

Le barrage est entaillé sur 26 m pour créer le nouvel évacuateur de crues. / Photo BaMinage.fr

Le barrage de La Raviège a été construit de 1956 à 1958 sur deux départements, l’Hérault avec la commune de La Salvetat et le Tarn avec les communes de Lamontélarié et Anglès. Réservoir principal de la vallée de l’Agout, produisant 227 millions de Kwh/an, soit la consommation d’une ville comme Castres, ce cinquantenaire confirmé va subir de très importants travaux durant 2014. 
A compter de janvier prochain, EDF va démarrer la construction d’un nouveau dispositif d’évacuation de crues. Actuellement, l’évacuateur d’origine permet d’évacuer 1000 m3/seconde soit 25 fois le débit de la rivière. D’après les calculs de crues extrêmes, il doit être capable d’évacuer 1400 m3/s. En concertation avec l’Etat, EDF a fait le choix d’ajouter un évacuateur supplémentaire, de type «touches de piano» (PK Weir) qui permettra de passer 4 fois plus d’eau que les précédents.

5,5 millions de travaux dont 1 investi localement
Le déroulement des travaux d’un montant de 5,5 millions d’€ se dérouleront en 3 phases ; de janvier à avril 2014 : réalisation de l’échancrure (26 m) sur le couronnement du barrage ; d’avril à septembre : création du nouveau déversoir et de septembre à décembre : création du pont - route, ce qui signifie que la circulation sera impossible donc interdite toute l’année 2014. Consciente du désagrément causé à l’environnement et au tourisme local, EDF s’est concertée avec les principaux acteurs de ces deux branches et a proposé un accompagnement financier et technique au territoire concerné et à l’économie locale. 

Comme le niveau du lac sera abaissé de 5,50 m au-dessous du niveau minimum touristique habituel, la base nautique des Boulduires ne sera pas opérationnelle ; alors, EDF va créer pour la saison 2014 une nouvelle base nautique au lieu dit «Gua des Brasses» avec notamment une piscine flottante, une rampe de mise à l’eau pour bateaux, un sentier de rando, un port de 36 places, une plage arborée, etc. Et à l’avenir les deux bases seront pérennisées offrant à La Salvetat un outil touristique plus important. Enfin, de mars à septembre 2015, un ouvrage de dissipation permettra un écoulement plus homogène de l’eau mais ces travaux ne causeront pas de désagrément.


Publié le 21/10/2012 à 03:47  | La Dépêche du Midi |

Anglès. Les travaux au barrage de la Raviège

Découverte de l'hydroéclectricité au barrage. / Photo DDM

Les travaux en 2014/2015 au barrage de la Raviège avec la création d'un évacuateur de crue supplémentaire auront un impact important sur la circulation et le tourisme. Il s'agit pour EDF de garantir la sécurité du barrage en cas de crue extrême. Les travaux pour la création d'un troisième évacuateur de crue débuteront début 2014 et ils impliqueront la coupure de la circulation sur la digue pendant 9 mois de février à novembre de même que l'abaissement de la retenue pendant 7 mois de février à septembre. Il n'y aura pas de vidange totale mais un abaissement de 9,50 m qui correspond au niveau atteint en hiver.

Le barrage mis ne service en 1958 retient 45 millions de m3 d'eau (une superficie de 438 ha) et il a enseveli le village de la Raviège, un château, un moulin et des ponts, visibles lors de la dernière vidange en 1999. La retenue se situe sur la commune d'Anglès : elle mesure 40 m de haut et 227 m de couronnement. Outre sa fonction énergétique (production hydroélectrique), le barrage constitue un pilier du tourisme local avec les activités nautiques et halieutiques. Un groupe de travail sur le tourisme sera mis en place en incluant les acteurs du tourisme afin d'organiser des évènements culturels, sportifs et festifs mais aussi en sollicitant les lacs voisins, le Laouzas, le Vésoles et les Saint-Peyres. Le reste des travaux d'un coût total de 4,4 M € s'achèvera en octobre 2015.


Publié le 16/05/2014 à 03:48  | La Dépêche du Midi |

Barrage de la Raviège : le chantier respecte les délais

EDF construit un nouvel évacuateur de crue. / Photo DDM

Qu'on se rassure, le planning des travaux au barrage de la Raviège est respecté et le pont route sera opérationnel fin octobre 2014 comme prévu.

EDF a démarré en janvier 2014 la construction d'un évacuateur de crues pour renforcer la sécurité de l'ouvrage et répondre à de nouvelles normes de risques de crues extrêmes. Liberto Andujar (responsable du groupement d'usine de Brassac) a exposé l'avancement du chantier. La 1° étape de janvier à avril 2014 consistait à la réalisation d'une échancrure sur le couronnement du barrage. La 2° étape d'avril à septembre 2014 comprend la création d'un déversoir complémentaire (26 m de large) avec l'installation d'une grue de 60 m de haut pour acheminer le béton. Le montant des travaux s'élève a 5,5 millions d'€ dont un million d'€ investis localement (entreprises et intérimaires de la région...).

Prendre en compte les impacts du chantier.
La vocation première du lac est hydro-électrique mais il est aussi un atout touristique (baignade, navigation...). Pour pallier l'abaissement du niveau du lac de janvier à décembre 2014 (5,50 m en dessous du niveau estival), EDF a investit avec les acteurs locaux dans la création d'une seconde base nautique situé au «Gua des brasses». Henri Mesplou, directeur EDF hydraulique Tarn Agout, a précisé que cette base nautique comprendra une piscine flottante, une plage et un espace pique nique opérationnel cet été et un port de 36 places disponibles seulement en automne. EDF s'associe en plus avec l'office du tourisme de la Salvetat pour proposer des visites pédagogiques du chantier durant l'été 2014.


Publié le 03/06/2014 à 03:53  | La Dépêche du Midi |

Travaux au barrage de la Raviège : la seconde étape

Une grue de 60 m de haut. / Photo DDM

La deuxième phase des travaux au barrage a démarré en avril, elle va durer jusqu'en septembre. Il s'agit de construire un nouvel évacuateur de crue de type «touches à piano» (26 m de large), un système innovant qui permet de passer 4 fois plus d'eau qu'un simple mur déversant à cet endroit du barrage. Après la réalisation d'une échancrure sur le couronnement du barrage : une opération de minage des blocs de béton en utilisant 280 kg d'explosif avant l'évacuation des gravas et la construction d'un passage busé pour convoyer les matériaux. La deuxième étape consiste à la création du déversoir complémentaire. Il a fallu réaliser une plate forme pour recevoir une grue de 60 m de haut et un rayon d'action de 45 m. Cette grue achemine le béton (500 m3) nécessaire à la construction de l'évacuateur de crue.


Publié le 25/04/2011 à 03:50  | La Dépêche du Midi |

Un nouveau GR pour le pays de montagne


La couverture du topo guide./Photo DDM

La montagne du Haut Languedoc, située au cœur du parc naturel régional, dispose enfin d'un GR de pays appelé «Tours dans la montagne du Haut Languedoc». Le randonneur pourra partir à la découverte de paysages naturels préservés (430 m²) dans le Caroux, l'Espinouse et le plateau des lacs. Le GRP comprend une boucle de 130 km traversant les communes de la communauté de communes Montagne-Haut-Languedoc (CCMHL) découpée en 4 boucles (tour du Caroux, de l'Espinouse, du Somail et du lac de la Raviège), soit 200 km de sentiers balisés avec des possibilités d'hébergement et de restauration.

Le GRP a été réalisé par la CCCMHL en collaboration avec les conseils généraux de l'Hérault et du Tarn et des associations locales affiliées par la fédération française de la randonnée pédestre de l'Hérault et du Tarn où les randonneurs des Monts de Lacaune «Los Passejaires» ont balisé la partie tarnaise. Le GR «Tours dans la montagne du Haut- Languedoc» a été officiellement inauguré mardi 19 avril 2011 au hameau de la Fajole, en bordure de l'Arn, commune du Soulié. Édité dans la collection «promenade et randonnées», il propose 20 jours de randonnées pour s'évader dans «Le Caroux et ses balcons au dessus de la mer, l'Espinouse et ses ravins spectaculaires, le plateau des lacs et ses paysages verdoyants ».


Publié le 06/08/2011 à 03:48  | La Dépêche du Midi |

Anglès. L'ancienne voie ferrée , aujourd'hui voie verte

L'ancienne voie ferrée.

L'apparition du chemin de fer en France au milieu du XIXème siècle a permis la création d'un important réseau ferroviaire couvrant l'ensemble du territoire français et reliant les grandes métropoles entre elles.C'est dans cette perspective que la transversale Montauban-Montpellier via Castres-Bédarieux fut construite reliant ainsi la Montagne noire au littoral méditerranéen. Une conférence viendra éclairer le sujet le jeudi 11 août à Anglès (81), salle sous la mairie. La voie ferrée fut établie afin de répondre aux exigences de rattachement des bassins industriels d'Albi-Carmaux et de Castres-Mazamet à la grande transversale Bordeaux-Sète.



Le tronçon Mazamet-Bédarieux, réalisé par la Compagnie du Midi, fut mis en service en 1889. Il comprend 168 ouvrages d'art, tels les ponts Eiffel d'Olargues (131m) et de Julio (90m). De nombreux tunnels rythment la ligne, notamment celui de la Fenille, long de 766 mètres, passant du versant atlantique au versant méditerranéen.La voie ferrée a eu un impact significatif sur le développement économique des vallées du Thoré, de l'Orb et du Jaur. Mais dès 1969, la route supplante le chemin de fer. Après 80 années de bons et loyaux services, le transport des voyageurs stoppe en 1972. Quant au transport de marchandises, il cesse définitivement en 1986, coupant le Haut-Languedoc des grandes villes avoisinantes : Montpellier, Béziers et Toulouse.L'ancienne voie ferrée est aujourd'hui devenue la voie verte du Haut-Languedoc.


Publié le 14/06/2011 à 08:58  | La Dépêche du Midi |

Anglès. La voie verte traverse la commune

La voie verte « Passa Païs » / Photo DDM

La voie verte aménagée sur l'ancienne voie ferrée (construite en 1889 et fermée en 1986) relie Mazamet à Mons la Trivalle . Elle est bordée par les versants de la montagne noire et du plateau des lacs.

La voie verte, baptisée « Passa Païs », totalise 59 km et elle traverse une vingtaine de communes dont la commune d'Anglès sur deux petits km. Une commune vaste de 8562 ha qui descend jusque dans la vallée du Thoré en limite du Brugas. La partie Tarnaise de la voie verte (25 km) plutôt ombragée suit la vallée du Thoré et monte vers le col de la Fenille. Elle a été aménagée en 2009 par le conseil général.

Les ouvrages d'art (25 au total) de l'ancienne voie ferrée ont été remis en état et sécurisées. La piste de 3 m de large, dont le revêtement est en sable compacté posé sur l'ancien ballast, permet l'accès aux cyclistes et aux cavaliers. La voie verte est un moyen pratique de découvrir le pays de Haut Languedoc, ses paysages de prairies, de forêts, d'eau, de tunnels et même de ponts. Sur le tronçon de la commune d'Anglès, il y a un pont et cinq petits ouvrages. Le département de l'Hérault a prévu le prolongement jusqu'à Bédarieux, soit au total 70 km, et l'ouverture début 2013.


Publié le 11/06/2011 à 03:48  | La Dépêche du Midi |

Les prairies fleuries du Haut Languedoc

Le jury sur les prairies afin d'évaluer l'intérêt agronomique, écologique et mellifère des parcelles./ DDM.

Neuf agriculteurs situés dans le Parc naturel régional du Haut-Languedoc participaient à une sélection locale du concours agricole national « Prairies fleuries».
Le Parc est l'un des 26 territoires français organisateurs d'un concours local, étape de présélection du concours agricole national « Prairies fleuries » lancé en 2010.

C'est le GAEC de Lamarque, à Anglès, qui a été sélectionné pour représenter le Haut Languedoc. Le jury qui était présidé par Martine Gilmer Conseillère régionale Midi-Pyrénées et il fallait juger des parcelles agricoles situées entre 600 et 900 mètres d'altitude, dans les secteurs Monts de Lacaune et Plateau des Lacs.
« Prairies fleuries » reste simple et fédérateur en récompensant le meilleur équilibre entre valeurs agricole et écologique sur les prairies: de fauche et les pâturages riches en espèces sont ainsi mis à l'honneur, ainsi que les nombreux produits d'élevages.


Publié le 21/01/2011 à 10:38  | La Dépêche du Midi |

Anglès. La méthanisation en question

Elevage ovin sur le plateau des lacs./Photo DDM

Trois projets de méthanisation portés par le parc naturel régional du Haut Languedoc sont en phase d'étude de faisabilité sur le territoire du parc dont un projet sur le secteur d'Anglès. Il s'agit de produire de l'énergie en transformant par une fermentation anaérobie les déchets organiques en « biogaz » : c'est la méthanisation.

Le projet sur le secteur d'Anglès concerne deux agriculteurs (GAEC de Trevie) et un producteur de canard gras.
Les déchets organiques (lisiers, fumiers et déchets végétaux) seront stockés dans une cuve et le gaz produit par méthanisation alimentera un moteur qui produira de l'électricité et de la chaleur.

L'électricité sera réinjectée dans le réseau (EDF a une obligation d'achat) et la chaleur sera utilisée pour chauffer entre autre les bâtiments agricoles.
Malgré les inconvénients liés au temps de travail supplémentaire et aux investissements financiers conséquents, les intérêts de la méthanisation sont divers : améliorer la gestion des déchets, produire de l'énergie renouvelable et réduire les émissions de gaz à effet de serre.


Publié le 28/10/2010 à 09:28  | La Dépêche du Midi |

Anglès. 450 visiteurs à la plateforme bois


Visite de la plateforme bois avec Stéphane Viéban, directeur de Forestarn . / Photo DDM

Le temps gris et froid n'a pas empêché le public de venir très nombreux aux portes ouvertes de la plate forme bois du Camp Del Tour. « Une journée exceptionnelle, malgré le mauvais temps, a déclaré Jacques Mendes lors du conseil communautaire. Il y a eu 450 visiteurs… selon les organisateurs ». La communauté de communes de la Montagne Haut Languedoc organisait cette journée dans le but de faire connaître la plateforme bois et le parc d'activités liés à la transformation du bois (bois énergie, bois de construction). Elle a passé une convention avec l'ONF qui fournit 50 % de l'approvisionnement en bois et la coopérative Forestarn qui assure l'exploitation de la plateforme et la commercialisation des bois d'œuvre et des plaquettes forestières.

Le bâtiment de stockage de plaquettes forestières. / Photo DDM

La plateforme permet de produire et de stocker dans un bâtiment de 1250 m² plus de 10 000 tonnes de plaquettes forestières par an pour les réseaux de chaleur ou les chauffages individuels. Les bois seront conservés grâce à un système d'aspersion et une retenue d'eau. La plateforme fonctionne avec le parc d'activités qui va accueillir prochainement une entreprise de bois bûche (Barascut) et créer de 3 à 5 emplois.
Le projet de la communauté de communes vise à développer la filière bois et de garantir une gestion durable des forêts de son territoire.


Publié le 28/07/2010 à 11:56  | La Dépêche du Midi |

Anglès. Un atelier pédagogique sur l'hydroélectricité


Visites guidées par Johanna du CPIE tous les mardis de 14 h à 16 h 30. / Photo DDM

La communauté de commune Montagne Haut Languedoc vient de créer sur trois sites des ateliers pédagogiques dans le but de valoriser les énergies renouvelables : le bois énergie à Fraisse/Agout, l'éolien à Cambon/Salvergues et l'hydroélectricité à Anglès.
L'atelier pédagogique hydroélectricité de la plage d'Anglès peut être visité certaines après-midi. Il s'agit d'un « écosite » dédié à l'hydroélectricité, comprenant un bâtiment avec une exposition, une maquette, des panneaux explicatifs et un sentier découverte en lien avec cette énergie renouvelable

Le barrage a été construit entre 54 et 57 afin de développer la production hydroélectrique et de réguler le cours de l'Agout. La retenue se situe sur la commune d'Anglès, elle mesure 40 m de haut et 228 m de long. Le barrage retient 45 millions de m3 d'eau (une surface de 440 hectares) et il a enseveli le village de la Raviège, un château, un moulin et des ponts, visibles lors de la vidange en 99.


Publié le 20/09/2013 à 03:50  | La Dépêche du Midi |

Anglès. La préservation des sagnes

Visite de la sagne avec Coralie. / Photo DDM

La journée «fermes ouvertes» à Marmoullières a été l’occasion pour une trentaine de personnes de découvrir l’activité de fromage bio de Fanchon et Lucien Viala et la préservation des sagnes avec la fille, Coralie. La famille Viala assure la gestion et la préservation d’une sagne sur leur exploitation en coopération avec le réseau sagne dont ils sont adhérents depuis 2001. Il s’agit d’un programme régional contribuant à la conservation des zones humides du Tarn, patrimoine d’intérêt collectif.

La sagne, mot occitan désignant un terrain humide ou marécageux, constitue une réserve d’eau durable. Elle collecte les eaux lors des pluies abondantes et se vident en été pour alimenter les ruisseaux. Mais le recul de l’agriculture a provoqué des changements comme la conversion de sagne en boisement, le drainage ou l’abandon en friche qui entraîne la disparition de plantes comme la drossera, une plante carnivore qui se nourrit d’insectes ou la sphaigne, une plante qui est une véritable éponge pouvant stocker de l’eau en quantité.
Lucien Viala compte clôturer la sagne pour y réimplanter des vaches rustiques adaptées aux zones humides de race «highland cattle» et préserver ainsi ce milieu fragile


Publié le 26/06/2007 à 10:24  | La Dépêche du Midi |  
Gérard Lalbat

Haut-Languedoc :
Une forte identité pour une destination nature


Tourisme : Coup de projecteur sur cette zone de montagne si attrayante

Découverte des zones humides du Plateau des Lacs / Photo DDM

Avant la Révolution, les évêques de Saint-Pons avaient l'habitude de monter dans la montagne, l'été venu, prendre le frais ! Le tourisme en Haut Languedoc venait de naître.
Quatre offices de tourisme maillent le territoire de la Montagne du Haut Languedoc. A l'orée de la saison, tous les acteurs s'apprêtent à recevoir cette manne touristique, or blanc pour les huit villages de la communauté de communes (Anglès, Le Soulié, Castanet le Haut, Cambon et Salvergues, Rosis, Lamontélarié, Fraïsse sur Agout et La Salvetat sur Agout).

Paysage forestier du Haut-Languedoc / Photo DDM

Particularisme de ce territoire de 2 700 âmes, à cheval sur les départements de l'Hérault et du Tarn, il trouve sa cohérence au sein du Parc naturel du Haut Languedoc. Fers de lance, les Monts de Lacaune, le Massif du Caroux et le plateau des lacs en assurent sans conteste le dynamisme touristique.
Effet de mode ou engouement certain, les chiffres de fréquentation du public n'ont cessé de grimper, ces dernières années. A l'exemple du plateau des lacs qui affichait l'an dernier 24 483 visiteurs, pour les deux mois d'été.


Cèpe des forêts anglésiennes / Photo DDM, J.-L. Pradels


Consciente de son atout premier, la beauté et la qualité de sa nature, la communauté de communes a mis en place une véritable politique touristique.
« Le développement économique passe prioritairement par les atouts que Dame Nature nous offre »Le territoire a tissé un espace de randonnée de plus de 1000 km (pédestre, VTT, équestre, sentiers thématiques, rando nordique). Il a développé des activités nautiques autour des quatre lacs et converti les gorges en lieux de baignade, d'escalade et de canyoning.


Mégalithes du Haut-Languedoc / Photo DDM

Parallèlement l'offre d'hébergements de qualité s'est amplifiée, portant le nombre de résidences, campings et hôtels à 2 060, en complément des 2 000 maisons secondaires recensées.
« Nous avons bien compris que le développement économique passe prioritairement par les atouts que Dame Nature nous offre, l'eau, le vent, la forêt et les milieux naturels. » Selon Laurent Savi, élu de la communauté de communes « Montagne du Haut Languedoc », des études de fréquentation ont montré que la randonnée et la pratique des activités de pleine nature, sont les motivations principales des visiteurs. 


Publié le 05/05/2009 à 04:36 | La Dépêche du Midi | 

Auberge de la Souque : chambres et restauration traditionnelle

Céline et Olivier accueillent les gastronomes à l'Auberge de la Souque  - DDM

Céline et Olivier sont arrivés à la Souque en 2007, ils ont restauré l'Auberge et l'ouverture officielle s'est faite le 1° avril 2009. Après un apprentissage dans les cuisines Parisiennes, un passage chez Bocuse puis dans un grand restaurant au col du Tourmalet, Olivier a tenu un restaurant à St-Guilhem-le-Désert pendant six ans. Céline vendait des minéraux, surtout de l'ambre, dans une boutique à Montpellier. Ils ont tout vendu et ils sont installés à la Souque en pleine nature pour mener une vie plus saine. « On est pas venu là par hasard, reconnait Céline, On a été guidés ». Elle croit beaucoup à l'énergie des pierres, elle expose et vend dans un coin de l'auberge ses minéraux.

L'auberge située à l'entrée de la Souque possède neuf chambres et une restauration spécialisée dans la cuisine traditionnelle. Olivier travaille à l'ardoise, il cuisine en fonction des produits de la saison, des produits du terroir et selon son inspiration. « Je cuisine des produits frais et de qualité. Un cuisine simple et traditionnelle ou chaque produit à son goût ». Le jeune couple recherche la « convivialité, le contact chaleureux avec la clientèle » et ils projettent d'organiser des soirées à thème.


Publié le 13/12/2012 à 09:48 | La Dépêche du Midi | 

Le restaurant «Aux Epis» laisse place aux «Agapes»


De gauche à droite : Jean Pierre Auzépy, le couple Alquier, et le maire Gérard Rouanet. /Photo DDM

Le restaurant «Aux Epis» est devenu «Les Agapes» et sera ouvert pour les fêtes de Noël. Le maire d'Anglès, qui a beaucoup collaboré avec Jean-Pierre Auzépy pour trouver un successeur, est ravi qu'une passation ait eue lieu pour redonner une dynamique au commerce local.
Le passage de témoin s'est fait ente Jean-Pierre Auzépy et Mr et Mme Laurent Alquier.
Une page se tourne se félicite Gérard Rouanet. «Au nom de tous les Anglèsiens, j'ai souhaité la bienvenue au couple Alquier en leur souhaitant une longue vie pour le restaurant «Les Agapes».


Publié le 15/01/2013 à 03:49 | La Dépêche du Midi |
 
Les Agapes : festin entre amis


Sophie et Laurent devant l'emblème du restaurant

Le hasard fait parfois bien les choses. Sophie et Laurent viennent de reprendre l'ancien restaurant «Aux Epis» fermé depuis presque un an, suite aux disparition successives de Paulette et Françoise Auzépy. « C'est en passant devant le restaurant «Aux Epis», que mon père à vu le panneau «à louer», raconte Laurent Alquier. On a contacté Jean Pierre Auzépy et l'affaire s'est conclue rapidement». Cuisinier saisonnier pendant 17 ans, Laurent voulait passer à autre chose. Il est originaire de Payrin et il a été apprenti chez Audemar à Castres.

Sophie et Laurent s'installent à Anglès avec leur deux enfants et ouvrent le restaurent baptisé «Les Agapes» le 24 décembre. Faire agapes, c'est un festin entre amis ou en famille : «partager un bon moment autour d'un plat » explique Sophie. Il a fallu rafraîchir un peu les lieux mais le couple Alquier accueille les clients dans un cadre agréable et chaleureux. Laurent propose une cuisine traditionnelle à partir des saveurs locales (truites, fromage, foie gras, veau, agneau…) et sa spécialité est les plats en sauces. «On a été touché par la dynamique de la mairie et des habitants qui nous ont soutenus» confie Laurent. Quant à la rigueur du climat, il ne sera pas dépaysé. «J'ai connu les tempêtes de neige en Haute Savoie. J'ai été cuisinier pendant trois ans chez Annie Famose à Avoriaz.» En reprenant le restaurant des Auzépy, ils viennent de tourner une page de plus de 30 ans, en espérant qu'elle sera aussi florissante.


Publié le 16/06/2013 à 04:01  | La Dépêche du Midi | 

Rando : Lancette,  patrimoine familial


Une randonnée avec les ânes de Promillac / Photo DDM

Le sentier du moulin de Lancette (de 5 à 11 km selon la variante depuis le syndicat d’initiative), permet de découvrir les paysages du plateau d’Anglès, ses chemins ombragés, ses forêts, ses ruisseaux et ses moulins dont le moulin de Lancette, construit au temps de Louis XIV en 1673. Il est toujours en état de marche. Restauré par Guy Sirven, il fonctionne toujours, fabriquant de la farine, du blutage (tamisage) et il fait même marcher une scie à ruban. Il utilise la force hydraulique de la rivière le Rieu Nègre (183 m 3/heure). 

La commune d’Anglès a compté jusqu’à dix moulins à céréales (recensement en 1852). Le pain étant l’aliment de base, c’était la fonction première des moulins de fabriquer de la farine. Hélas, après une inondation du moulin, suite à un violent orage le 14 septembre 1929, Louis Sirven décide de cesser son activité. Il avait racheté le moulin en 1919 qui devient alors un patrimoine familial. Le moulin a repris du service pendant la seconde guerre et aujourd’hui, il est entretenu par Guy Sirven qui le fait visiter aux générations futures. à l’occasion de la journée du patrimoine de pays et des moulins.


Publié le 24/09/2012 à 10:16  | La Dépêche du Midi | 

Anglès : Un tourisme familial

Didier Célariès lors de la foire du terroir. / Photo DDM

Les premiers chiffres de la fréquentation touristique au chalet du syndicat d'initiative viennent de tomber. Ils montrent une baisse du nombre de visiteurs, malgré l'ouverture 7/7 jours en juillet et en août. Il y a eu 1012 visiteurs sur les deux mois contre 1312 visiteurs en 2011, soit une baisse de presque de 23 %. Cette baisse s'explique surtout en juillet (436 visiteurs) à cause du mauvais temps alors que le mois d'août plus clément (576 visiteurs) est identique à celui de l'an dernier. «La majorité des touristes sont français, commente Patricia Chabbert, la permanente du S.I., mais nous avons reçu des hollandais, des espagnols et des belges».

Pour les demandes, elles portent sur les randonnées pédestres, les animations, les campings, les restaurants «et les lacs, en particulier celui des St-Peyres, précise Patricia, que les gens ont du mal à trouver» à cause du manque de signalisation. Les souhaits émis par les visiteurs concernent surtout les activités pour les enfants ce qui confirme que la clientèle est familiale. Le bilan des manifestations mises en place par le S.I. est positif : la foire à tout (50 repas), la rando de nuit (45 marcheurs), la soirée Estives d'Oc (40 personnes) et l'exposition de peintures (plus de 600 visiteurs). «Autre point positif, conclue la permanente, le point Internet disponible au chalet a été utilisé 122 fois et les gens en sont très satisfaits».


Publié le 25/07/2013 à 08:25  | La Dépêche du Midi |  Alain-Marc Delbouys

Haut languedoc : 40 ans et un beau livre pour le parc


L'ouvrage «Parc naturel régional du Haut-Languedoc» / Photo DDM

Un souvenir à emporter avec eux pour les touristes, un souvenir à garder aussi pour les Tarnais. Les Éditions Privat marquent les 40 ans du Parc naturel régional du Haut-Languedoc avec un livre qui vient de paraître. 

Sur l'exploitation de Jean louis Lunes, producteur de châtaignes. / Photo DDM

«Parc naturel régional du Haut-Languedoc» est un livre à multiples facettes : historique, patrimoine, faune, flore, etc. Il raconte tout d’abord l’épopée, émaillée d’obstacles les plus divers, qui a accompagné la naissance en 1973 de ce parc créé sur la ligne de partage des eaux entre Atlantique et Méditerranée ; avec deux faces géographiques bien distinctes, l’une tarnaise et l’autre héraultaise. Un parc à cheval sur la pointe méridionale du Massif central, offrant des paysages à couper le souffle, des rocs du Sidobre au plateau des Lacs, dominés par la Montagne Noire, les monts de Lacaune, les crêtes du Somail et l’Espinouse. Un arrière-pays sinon secret mais largement méconnu, à l’écart des grandes foules, que l’ambition du parc est de préserver et de mettre en valeur. Une mosaïque que l’on découvre au fil des pages, au travers des photos d’Alain Baschenis, grand format, comme cette nature est grand format.

Élevage en Haut-Languedoc / Photo DDM J.K.

Richesses naturelles et humaines
Ce parc «aujourd’hui arrivé à maturité» au tournant de la quarantaine, c’est aussi les hommes et les femmes qui y vivent. Auteur du texte, Santiago Mendieta, qui fut journaliste à «La Dépêche du Midi» à Albi et par là même grand connaisseur du Tarn, nous fait vivre ces personnages. Un chapitre est consacré à Yannick Poras, viticulteur bio à Saint-Martin de Larçon (Hérault). Sans oublier le mérite d’Alain Mérit, le «Berger des abeilles» de Salvetat-sur-Agout, qui fait transhumer ses ruches. Ou bien encore Marie-Dubouchaud-Poussine, la fromagère de Rouairoux. Et aussi Éliane et Jean-Louis Lunes, producteurs de châtaignes à Courniou-les-Grottes. Quelques-uns de ceux qui font la richesse naturelle mais aussi humaine de ce territoire si divers de 36 000 hectares, encaissé entre Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon. Une belle manière de (re)découvrir ce parc où «s’invente une autre vie».


Anglès, battages à l'ancienne / Photo DDM

Anglès : fête du champignon et du jus de pomme 2014

http://natifs50-graulhet.wifeo.com/article-92761-angles-fete-du-champignon-et-du-.html

 

 

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