Grand Sud : Salon de l'agriculture 2015 -3-

27/2/2015

   Grand Sud : Salon de l'agriculture 2015 -3-   

Publié le 26/02/2015 à 08:29  | La Dépêche du Midi |  P S.

Tarn : Déjà 1 500 visiteurs au Bistro

Grosse ambiance au Bistro'Tarn au salon de l'agriculture. Aujourd'hui, les vaches tarnaises défendent leurs chances au concours général agricole. / Photo DDM.

L'ambiance est bonne. Les mets aussi. Le Bistro'Tarn, situé dans le Hall 3 du salon de l'agriculture, ne désemplit pas. Les trois premiers jours, il a accueilli plus de 700 personnes sur son stand, qui ont savouré les assiettes de salaisons de Lacaune et de fromages tarnais. Plus de 200 bouteilles de vins de Gaillac ont été servies à la bonne température. Depuis, le Bistro connaît toujours le succès avec, mardi soir, 1 500 visiteurs enregistrés parmi lesquels quelques people et hommes politiques qui se souviennent encore du département du Tarn.

Stand des salaisons Oberti (2 médailles) / Photo FB Saveurs du Tarn

«On y rencontre des parisiens heureux de découvrir notre territoire, confie Hélène Melisson des Saveurs du Tarn mais aussi quelques Tarnais qui demeurent dans la capitale ou venus faire le déplacement». Pour la petite histoire, les Saveurs du Tarn ont mis en place une urne pour un jeu-concours (un week-end pour deux à gagner au sein du vignoble de Gaillac). Une urne qui a déjà été vidée quatre fois !

Les premiers résultats du concours général agricole ont commencé à tomber pour les vignerons et caves où de nombreux domaines ont été récompensés. Puis mardi soir pour la catégorie charcuteries. Trois Tarnais ont été récompensés : Oberti et fils, deux médailles (or et bronze), adhérents aux Saveurs du Tarn, la maison Milhau, deux médailles d'argent (adhérent aux Saveurs) et la Maison Nègre, une médaille d'or. Les vaches ont été installées dans la nuit de mardi à mercredi pour le concours qui se tiendra aujourd'hui. Allez on croise les doigts pour les plus belles bêtes de France.


Publié le 25/02/2015 à 08:23  
| La Dépêche du Midi |  E.-J.C.

Le Ségur (81) : Du beurre fermier du Buisson Blanc au Salon

Tout le monde s'active pour respecter les délais de livraison. /Photo DDM .

Dans leur fromagerie Buisson Blanc au Bouyalard (Contact : 05 63 76 17 18), Sylvie et Philippe Basse produisent des fromages blancs traditionnels, lactiques affinés, de la crème fraîche et beurre remis au goût du jour, du beurre fermier… à partir du lait provenant de leurs 70 vaches laitières de race prim'holstein. Il y a deux ans, ils avaient participé au Salon de l'agriculture à Paris, une aventure car cela nécessite un gros investissement mais ils avaient pu faire la promotion de leurs productions.

Cette année, ils ne sont pas Porte de Versailles à Paris pour l'édition 2015 mais avec le concours d'Agropoint, on trouve des portions individuelles de leur beurre fermier dans les assiettes 100 % tarnaises proposées aux visiteurs avec des salaisons de Lacaune et des fromages de la laiterie Fabre de Viane au stand «Saveurs du Tarn».

Sylvie et Philippe Basse producteurs de beurre et de fromages (août 2014)./ Photo DDM

La semaine dernière, l'effervescence régnait à la fromagerie pour conditionner les plaquettes de beurre. Florian, le fils, vient de rejoindre l'entreprise familiale et a participé activement à cette opération qui contribue à la renommée du Ségala Tarn-Nord. Leurs produits sont vendus dans les épiceries et magasins fermiers du nord du Tarn, mais aussi en région toulousaine et montalbanaise, ainsi que sur les marchés de Gaillac, Cordes et Mirandol.


Publié le 25/02/2015 à 08:10  | La Dépêche du Midi |  A Paris, Pierre Vincenot

La gastronomie unit Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon

Damien Alary, Martin Malvy, Pierre Verdier sur le stand des vins de Gaillac avec Cédric Carcenac / Photo DDM

Les régions étaient à l'honneur hier au Salon. Ministres, présidents des régions Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon sont allés à la rencontre des agriculteurs du Grand Sud.
Dans les allées du Salon, la grande région Midi-Pyrénées — Languedoc-Roussillon a pris vie autour de la gastronomie. Les deux présidents de région, Martin Malvy et Damien Alary sont allés ensemble, hier, à la rencontre des éleveurs, des producteurs et exposants des deux régions.

Accompagnés de la secrétaire d'Etat au Commerce, à l'Artisanat et à la consommation Carole Delga, ils ont goûté le foie gras du Gers, le vin de Gaillac, mais aussi les huîtres de Sètes et les vins du Languedoc, sans oublier le porc noir de Bigorre. Un vrai marathon culinaire du Sud.
«Cette grande région sera un terroir d'excellence, il y a une vraie complémentarité entre Midi-Pyrénées et Languedoc-Roussillon», explique la secrétaire d'Etat qui voit dans cette union une opportunité pour l'export de la gastronomie régionale.

Terre des Templiers, Vins AOC de Banyuls et Collioure. / Photo FB Le Languedoc-Roussillon au salon de l'agriculture 2015

Les deux territoires ainsi rapprochés vont acquérir un poids considérable en devenant la première région agricole de France. «Les agriculteurs de nos deux régions ont en commun de respecter la terre. Ils ont le goût de la qualité», a détaillé Martin Malvy, tout en dégustant les produits régionaux cuisinés par les élèves du lycée hôtelier de Toulouse.
Autant d'atouts des deux régions que la ministre du Logement et de l'Egalité des territoires Sylvia Pinel a souligné lors de ses nombreuses rencontres avec les exposants du Languedoc et de Midi-Pyrénées.

Sylvia Pinel : «Ne pas opposer les territoires»
«Nous travaillons pour que la région reste attractive, dynamique, sur le plan économique, touristique et bien évidemment agricole». La ministre a insisté sur «le besoin de se retrouver, de créer de la cohésion et surtout de ne pas opposer les métropoles et les territoires ruraux.»

Tous les acteurs se l'accordent : il y a un avenir pour l'agriculture dans la grande région fusionnée, notamment dans l'innovation. L'agriculture et l'agroalimentaire emploient en effet 170 000 personnes sur les deux régions, soit deux fois le secteur aéronautique en Midi-Pyrénées. De bonne augure pour le futur.

Accueil chaleureux sur le stand du Lot, lors du salon 2013./ DDM P.Dobrowolska

Malvy : près de 40 Salons
C'est son dernier salon en tant que président de région, mais Martin Malvy n'a pas d'émotion particulière. «Finalement, tous les ans, les Salons de l'agriculture se ressemblent», sourit le président sortant. «J'y suis venu comme député pendant 20 ans, comme président de région pendant 17 ans, j'ai un peu mes habitudes ici», lâche Malvy à la fin du repas. «C'est le rendez-vous d'hommes et de femmes très différents. Il y a les Parisiens qui ne savent pas qu'une poule a deux pattes, les exposants fiers de leur métier. Tous ont en commun leur intérêt pour le terroir», détaille-t-il.

Ses propos trahissent son attachement pour ces éleveurs, agriculteurs qui défendent si bien les régions de France, mais qui savent aussi «évoluer et se diversifier dans la recherche de la qualité». À n'en pas douter, Martin Malvy reviendra dans les allées de la Porte de Versailles.


Publié le 26/02/2015 à 08:01  | La Dépêche du Midi |  Pierre Vincenot

Hautes-Pyrénées : Galopin, 1600 kg de notoriété


Galopin./Photo DDM, Pi.V.

En un an, Galopin a pris 200 kg de muscles. Une fierté pour Laurent Laclaverie, copropriétaire de ce taureau de 1 600 kg qui représentera la race charolaise au Salon de l'agriculture de Paris. «L'an dernier Galopin a fini 4e. On espère que cette année, il sera sur le podium», sourit Laurent Laclaverie. Pour mettre toutes les chances de son côté, Galopin a droit à un peu plus de grain, à des caresses quotidiennes de son propriétaire, et même des douches intégrales. «Le salon c'est une sacrée chance pour nous. C'est une vitrine qui nous permet de nous faire un nom». 

Cette notoriété grandissante permet à Laurent d'appréhender l'avenir un peu plus sereinement. «On ne sait jamais à quel prix on cédera nos céréales ou nos animaux. Avec un taureau comme Galopin, on est assuré de vendre ses veaux à un certain prix». Malgré les difficultés et un métier en changement perpétuel, le jeune papa de 39 ans s'épanouit au contact de ses animaux et de la nature. Il invite cependant les consommateurs à manger local, et «à réduire les intermédiaires».


Publié le 26/02/2015 à 08:00  | La Dépêche du Midi |  C.L

Hautes-Pyrénées : Du porc noir de Bigorre à la cantine du ministère

Pierre Grange, le chef des cuisines du ministère de l'Agriculture./ DDM, C.L.

La dernière fois qu'il a servi du jambon noir de Bigorre sur les tables du ministère de l'Agriculture ? «A l'occasion des vœux du ministre aux parlementaires, le mois dernier» se souvient Pierre Grange, le chef de cuisine. Il l'a servi chambré, à la découpe. De la plus pure façon qu'il soit, «la meilleure», selon lui.
«Ainsi, on respecte tout le travail des éleveurs et des producteurs qui le salent puis le font sécher à la perfection». «C'est aussi l'occasion de faire découvrir un produit, sa texture et sa saveur unique», ajoute-t-il.

Pierre Grange a découvert le terroir de la région dans les cuisines de chez Emile, le temple du cassoulet, à Toulouse. Il y a été commis pendant trois ans à ces début. «Le terroir de Midi-Pyrénées est délicat, diversifié et savoureux» complimente-t-il. Originaire de Lyon, «la capitale mondiale de la gastronomie» comme la décrivait en 1935 le célèbre gastronome Curnonsky, il n'en perd pas pour autant son fair-play. «Je ne privilégie aucune région. Elles ont toutes une place sur les tables du ministère de l'agriculture» assure le chef. Au grand regret de Rémi Branco, chef de cabinet de Stéphane Le Foll qui lui a promis, hier : «si tu cuisines plus de produits du Sud-Ouest, je viendrai plus souvent manger à la cantine du ministère !»


Publié le 26/02/2015 à 08:15  | La Dépêche du Midi |  Jean Pérès

Trie-sur-Baïse (65) : Charcuterie Ader, le saucisson sec médaille d'or

Hervé et Lionel montrent des saucissons semblables à ceux primés au Salon à Paris. / Photo DDM

Mardi dans la soirée, un message en provenance du Salon agricole de Paris, adressé à la charcuterie Ader, annonçait aux deux frères Lionel et Hervé Ader qu'au concours général agricole, leur saucisson sec supérieur au jambon était médaille d'or 2015.
Déjà l'an dernier, ce même produit était médaille de bronze ; pour une première, c'était encourageant.

Cette année, un peu comme au rugby la passe sautée, le produit par-dessus l'argent se drapait d'or. Il y a quinze jours, la chambre d'agriculture de Tarbes est venue chercher un carton rempli de saucissons qui, après avoir été scellé, a pris la direction de Paris. Là-bas, répartis sur trois tables parmi d'innombrables produits frères, un jury a goûté chacun d'eux, noté, le total des points des uns et autres membres du jury désignant le meilleur. Le produit Ader a fait l'unanimité. Le secret de cette réussite, les deux frères ne cachent pas qu'ils le doivent au secret des assaisonnements transmis par leurs parents et arrière-grands-parents, jalousement à juste titre gardé, de la tradition «fait maison» fabrication artisanale fondée sur la qualité, le savoir-faire, confortée en plus par le travail personnel d'Hervé et de Lionel, qui produisent depuis peu des saucissons bio. Ce binôme n'a pas fini de nous étonner. Après le pays de Trie qui connaît la qualité ancestrale des produits de charcuterie Ader, leur découverte par le Grand Sud-Ouest, ils viennent de séduire la France entière. Nos félicitations Hervé et Lionel, vous faites en même temps honneur à votre village, à la Bigorre.


Publié le 25/02/2015 à 08:16

Ferrières (65) : La haute vallée de l'Ouzom au Salon de Paris

Jean-Louis Mondot a fait le déplacement à Paris pour présenter sa fameuse tomme de chèvre./ photo DDM N.N.

Le 52e Salon de l'agriculture de Paris a ouvert ses portes samedi 21 février. Le département des Hautes-Pyrénées, toujours bien représenté, comptait également un représentant de la haute vallée de l'Ouzon en la personne de Jean-Louis Mondot, de Ferrières. Accompagné de son épouse Aimée et de son fils Yann, Jean-Louis Mondot a présenté sa fameuse tomme de chèvre qui a obtenu la médaille d'or, le 1er mai 2014, à Oloron-Sainte-Marie. Gageons que tous auront su apprécier ce produit de qualité venu tout droit de nos belles Pyrénées ! Félicitations au représentant de cette belle haute vallée de l'Ouzom.


Publié le 25/02/2015 à 03:50  | La Dépêche du Midi |  Janine Noguez

Maubourguet (65) : Deux prix pour Montfort-Euralis


Un joli panier «  de prix  »  avec le foie gras au torchon et au premier plan «  l'authentique  »  /Photo DDM J.N.

Le jury du concours général agricole 2015 a une nouvelle fois récompensé la qualité des élevages et des produits Montfort, ce samedi 21 février, au Salon de l'agriculture à Paris. La marque d'Euralis a obtenu deux médailles d'or pour son foie gras de canard entier au torchon du Sud-Ouest recette «authentique» et pour son foie gras de canard entier en bocal recette «authentique». En 2014, Montfort avait déjà obtenu une médaille d'argent pour son foie gras de canard entier du Sud-Ouest recette «gastronomique» et une médaille de bronze pour le foie gras de canard entier du Sud-Ouest cuit au torchon recette «prestige». Créé en 1870, le Concours général agricole a pour ambition de sélectionner et de primer les meilleurs produits du terroir français, afin d'encourager la recherche de la qualité. C'est un véritable ambassadeur de la richesse et de la qualité du patrimoine français. Ces prix récompensent le travail au quotidien des agriculteurs du Sud-Ouest adhérents de la coopérative Euralis et des équipes de Montfort.


Publié le 26/02/2015 à 08:42  | La Dépêche du Midi |  À Paris, Pierre Vincenot

Gers : Visite sénatoriale pour la Mirandaise

Franck Montaugé et les lycéens de Mirande autour de leur vache Céline./ DDM, Pierre Vincenot

Les lycéens de Mirande sont au Salon de l'agriculture. Hier, ils ont eu la visite du sénateur Montaugé qui a échangé avec eux tout en se remémorant son enfance avec son grand-père agriculteur.

Les lycéens de Mirande étaient au travail depuis plusieurs heures dans les allées du salon, quand ils ont vu arriver Franck Montaugé, le sénateur maire d'Auch, hier matin. L'élu des territoires tenait à rencontrer ces futurs agriculteurs et éleveurs du Gers qui s'engagent dans une démarche qualité.

Six élèves de première du lycée agricole de Mirande sont en effet au Salon de l'agriculture de Paris pour présenter une vache de race Mirandaise.

«Le travail de conservation de cette race ancienne de vache réalisé par les enseignants et les élèves de Mirande est intéressant et essentiel», s'est félicité l'élu. Il est resté longuement sur le stand décoré aux couleurs du Gers. Les étudiants et leur professeur Stéphane Bousquet ont expliqué au sénateur les différentes épreuves du concours. Pour ramener le trophée des lycées agricoles dans le Gers, les jeunes devront mener Céline, la vache et son veau sur le ring pour les présenter au jury.

Ils ont d'ailleurs imaginé un petit scénario en anglais et en Français pour l'occasion. Les jeunes devront également être exemplaires dans les épreuves de manipulation notamment.

Jugement d'animaux : 6 lycéens de Mirande en finale à Paris / Photo DDM

Nostalgie du sénateur
Cette vache blanche, race historique du Gers que les lycéens bichonnent toute la journée a eu l'effet d'une madeleine de Proust pour Franck Montaugé. «Mon grand-père était agriculteur et viticulteur dans le Condomois. Il avait un alambic mobile, tiré par une vache de race Garonnaise. J'adorais aller avec lui sur les routes du Gers» se souvient le sénateur. «Le peu que je sais de l'agriculture, je le tiens de mon grand-père», confie-t-il modestement.

Depuis, il a tout de même acquis d'autres compétences en la matière, puisqu'il est membre de la commission des affaires économiques du Sénat, en charge notamment de l'agriculture.
Le voyage dans les souvenirs s'est terminé sur le stand du Gers après un périple dans les allées bondées du parc des expositions de Paris.

Après avoir rencontré les éleveurs de blondes d'Aquitaine notamment, le sénateur a pu échanger sur l'installation de poules gasconnes chez 80 familles gersoises, pour réduire les déchets. Une technique ancienne remise au goût du jour. «Le développement durable a finalement été inventé il y a très longtemps par nos aïeux», a rappelé Franck Montaugé avant de déguster des produits… gersois évidemment.


Publié le 25/02/2015 à 08:42   | La Dépêche du Midi |  

Eauze (32) : 34 médailles à Paris pour les eaux-de-vie d'armagnac

Le domaine de Joÿ à Panjas obtient l'or  pour son XO Premium By Joÿ./Photo DDM, archives S. Lapeyrère

Le concours général agricole 2015 a rendu son verdict lundi, porte de Versailels à Paris, en marge du salon de l'agriculture. «Une très belle édition pour l'armagnac, commente Sandra Lemaréchal, chargée de promotion et marketing au BNIA. Nos producteurs ont ramené 34 médailles, 14 en or, 16 en argent et 4 en bronze.» Pour être un peu chauvins, précisons que les Gersois se taill ent la part belle avec 9 médailles d'or, 10 d'argent et 2 de bronze.
Le palmarès :
http://www.ladepeche.fr/article/2015/02/25/2055215-34-medailles-paris-eaux-vie-armagnac.html


Publié le 26/02/2015 à 07:46  | La Dépêche du Midi |  E.D.

Saint-Girons (09) : Sept médailles pour les producteurs couserannais


La SARL André Cazaux  / Photo DDM

Une fois encore, c'est le Couserans qui porte haut les couleurs de l'agriculture ariégeoise. Deux producteurs de Saint-Girons viennent de gagner pas moins de sept médailles au Concours général agricole, qui se tient à Paris, dans le cadre du Salon de l'agriculture. La SARL André Cazaux (notre photo) remporte trois médailles pour ses charcuteries. Le bronze pour la saucisse sèche le Pastou, le bronze aussi pour son saucisson sec traditionnel et encore le bronze pour son pâté de campagne à l'ancienne.

De son côté, Confitures et traditions remporte quatre médailles. L'entreprise obtient l'or pour sa gelée extra de coing, l'argent pour sa confiture de fruits exotiques et de confiture de fraise extra (avec gélifiants et conservateurs). Enfin, elle a également reçu une médaille de bronze pour sa confiture extra de fraises (sans conservateur et gélifiant).

Les deux entreprises sont des habitués du Concours général agricole. Chaque année, elles y obtiennent des récompenses. Pour cette édition, Bernard Jougla, le responsable de Confitures et traditions, a même été sélectionné par les organisateurs pour être membre d'un jury (pas celui des confitures). Outre être un gage de qualité, une médaille au salon est aussi un atout commercial indéniable.


Publié le 26/02/2015 à 08:00   | La Dépêche du Midi |

Cahors (46) : Les Lotois ont plus d'un atout

Le stand du Lot recèle des merveilles. Il est au Hall 1, allée E, stand 31./ Photo DDM Pierre Lasvènes

Comme chaque année, le stand du Lot ne passe pas inaperçu au salon international de l'Agriculture qui a ouvert ses portes, dimanche, à Paris.
Hier, les visiteurs ont dégusté de l'agneau fermier du Quercy. C'était aussi la journée lotoise en présence du réseau Bienvenue à la ferme et marchés de pays. Ce jeudi, re dégustation d'agneau et une animation dégustation filière lait avec Cantaveylot.

Bref, les journées sont bien remplies à Paris, selon Francis Teillard, chargé de mission du comité de promotion des produits du Lot : «Dès le début du salon, nos ambassadrices, chèvres et brebis caussenardes, ont tenu leurs rangs, sourit l'animateur lotois. Elles ont permis au public de mieux découvrir le Lot et ses sites touristiques : Rocamadour, Padirac et son gouffre, Saint-Cirq-Lapopie, Cahors et son vignoble.» Mais au-delà de l'attrait touristique, la renommée des produits gastronomiques s'est confirmée tout le long de la journée. Le public a eu le plaisir de retrouver le Rocamadour avec le syndicat des producteurs qui a fait déguster son «petit chèvre tendre et doux». Autre nouveauté sur le stand du Lot avec la présence des trufficulteurs du syndicat de Lalbenque qui ont fait découvrir la mythique truffe du Lot et son parfum incomparable.


Les Caussenardes du Lot et leurs agneaux / Photo FB Qualivores de Midi-Pyrénées

Après une première journée prometteuse, ce dimanche a permis au public d'aller à la rencontre du Lot à travers son stand. Pleinement animés par les trufficulteurs, les éleveurs du syndicat de Rocamadour, le Comité de promotion des produits du Lot et Lot Tourisme, ces stands ont mis en avant les attraits du Lot, ce qui n'a pas manqué de charmer petits et grands.

Des médailles au concours
Ne manquons pas d'évoquer aussi le début du concours général agricole, qui s'entame de la plus belle des manières. Ce n'est pas moins de 61 médailles (18 en or, 20 en argent, 23 en bronze) qui ont été décernées a des producteurs lotois.
«Le Lot réunit ainsi les meilleurs produits du terroir et les plus beaux sites touristiques», assure Francis Teillard.

Stand du Lot / Photo FB Qualivores de Midi-Pyrénées

Bonne humeur et convivialité, voilà le menu de cette semaine au salon.
Les plus jeunes ont eux aussi été au centre des attentions des animations du stand du Lot, avec «tonton Pierre», alias Pierre Lasvènes, un habitué du salon, qui a immortalisé la rencontre des petits parisiens avec une des ambassadrices du Lot : la brebis Caussenarde.

Mardi était le jour réservé à la région Midi-Pyrénées. Martin Malvy, président de la région Midi-Pyrénées a conduit la délégation de la région pour la visite du salon, aux côtés de Jean-Louis Cazaubon, président de la chambre régionale d'agriculture et de l'Irqualim, de Vincent Labarthe, vice-président de la région en charge de l'agriculture ainsi que de nombreux élus et responsables des filières agroalimentaires de Midi-Pyrénées.

Durant toute la journée, Jérôme Piot a animé et fait vivre ce stand autour des producteurs de porcs aux grains du Sud-Ouest et des producteurs de lait de Cantaveylot. Chacun a pu mettre en avant la qualité des produits que ce soit le porc Label Rouge ou le lait Vallée du lot engagé dans la démarche Bleu Blanc Cœur. Toujours beaucoup de monde autour de ces dégustations et explications des producteurs.
Le salon débute bien.


Publié le 26/02/2015 à 08:38  | La Dépêche du Midi |  Propos recueillis par notre correspondant J.-C. Mage

Gorses (46) : Des producteurs locaux primés au salon

Une feuille de chêne sera apposée sur les boîtes de rillettes de Nathalie Labarthe et yaourts d'Emmanuel Vermande. / Photo DDM

Le concours général agricole, en marge du salon de l'agriculture, à Paris, récompense les meilleurs de 4 500 produits de terroir. Trois producteurs locaux ont obtenu des distinctions (lire encadré). Nous avons rencontré Nathalie Labarthe de Gorses et Emmanuel Vermande de Lauresses.

Nathalie Labarthe, comment en êtes-vous arrivée à cette consécration ?
Je me suis installée en 2007 comme productrice de canards gras. Afin de valoriser mon travail et concilier ma passion de la cuisine, je me suis mise à fabriquer mes produits, en 2013, dans le laboratoire de Stéphane Leprettre, à Lavitarelle, qui, lui aussi a été récompensé.

Que représente, pour vous, cette distinction ?
N.L. C'est la seconde année que je participe à ce concours. Pour moi, cette récompense est une reconnaissance de mon travail et surtout un gage de qualité de mon produit.

Emmanuel Vermande, quel est votre parcours ?
E.V. Je me suis installé depuis quelques années, sur la ferme familiale de Lauresses, en production laitière. En 2014, je me suis passionné pour la transformation.

Stéphane Leprette mise sur l'oie de qualité (avril 2014) / Photo DDM

Parlez-nous de vos productions.
E.V. Je propose des produits laitiers de qualité, proches du traditionnel, puisque je n'utilise plus d'ensilage.

Comment avez-vous pris part à ce concours ?
E.V. Des producteurs et des consommateurs très satisfaits de la qualité du produit m'y ont poussé. Cette reconnaissance va me permettre une ouverture de marché.

Comment voyez-vous l'avenir ?
N.L. Le Haut-Ségala compte environ une vingtaine de producteurs locaux et de petits artisans. Nous devrions nous rassembler pour former une association et pourquoi pas, avoir notre propre marque. Ces résultats sont la preuve qu'il y a, sur le territoire, une dynamique qu'il faut aider. Les consommateurs, aujourd'hui, cherchent des produits de qualité et nous pouvons les leur fournir.

Les récompenses
Nathalie Labarthe, «Lou Borie del Ritou» à Gorses : feuille de chêne couleur bronze pour ses rillettes pur canard. Tél. 05 65 11 65 19. www.foiegrasproducteur.fr.
Emmanuel Vermande, Gaec de Lalie à Lauresses : lait Délices de Lalie, argent pour son yaourt nature ferme, sans ensilage. Tél. 05 65 33 79 41.
Stéphane Leprettre, à Montet-et-Bouxal : or pour son foie gras d'oie entier mi-cuit. Tél. 05 65 11 65 71.


Publié le 25/02/2015 à 08:11  | La Dépêche du Midi |  Pierre Vincenot

Villefranche-de-Rouergue (12) : Quentin et Noémie, le goût de l'Aveyron à Paris

Noémie et Quentin, véritables ambassadeurs du terroir./ DDM, P.V.

Noémie est désormais une vraie Aveyronnaise. Originaire de la Côte d'Azur, la jeune femme a adopté les traditions, le terroir et les Aveyronnais qui le lui rendent bien. Hier sur le stand du département, elle était rayonnante avec son compagnon Quentin, stars de l'émission de cuisine Top Chef. «Je suis hyper heureuse, j'ai découvert des gens généreux, sympas. De vrais hommes et femmes honnêtes, simples, sans paillette», se confie-t-elle en marge de la cérémonie. La pâtissière de 26 ans aime particulièrement utiliser «les mirabelles de papi» dans les desserts du restaurant «l'Univers» de Villefranche-de-Rouergue où elle officie avec Quentin.

Le chef de cuisine est si fier de ses origines qu'il ne va même pas au marché de Rodez, comme d'autres grands noms de la gastronomie aveyronnaise. «J'aime Villefranche, c'est une autre Aveyron, les gens sont plus joyeux», titille le cuisinier.

Incontournable roquefort aveyronnais ! / Photo FB Qualivores de Midi-Pyrénées

Un jour, un chef lui a dit : «serre la main à ton producteur de légumes». Il suit ce principe à la lettre en supprimant au maximum les intermédiaires et en se fournissant auprès de producteurs qui sont à moins de 30 kilomètres du restaurant. Sa cuisine gagne en authenticité, et en saveur. Cette sincérité et énergie lui vaudront peut-être une étoile dans les années à venir. Il égalera alors les chefs qu'il admire comme Michel Bras, bien connu dans la région.

Hier, en tout cas, ce sont eux, Quentin Boudry et Noémie Honiat qui ont représenté la gastronomie aveyronnaise à Paris. «Nous sommes très fiers de cela», se réjouissent-ils. Le couple perpétue une histoire familiale en travaillant dans ce restaurant. Et ils contribuent au rayonnement de l'Aveyron en sublimant ces produits du terroir. Comme il a converti sa compagne à la saisonnalité des produits, Quentin tente de séduire ses clients, ses amis et sa famille en leur offrant un moment de joie gastronomique.


Publié le 25/02/2015 à 08:10  | La Dépêche du Midi |  À Paris, Cerise Locard

Roquefort-sur-Soulzon (12) : Le roquefort reconnu depuis 90 ans

Le roquefort reconnu depuis 90 ans / Photo DDM

2015, la presse américaine fête les 90 ans du New Yorker. La politique italienne les 90 ans de Giorgio Napolitano, son président. La France, elle, célèbre les 90 ans de l'appellation d'origine «roquefort», la toute première décernée de l'histoire de la gastronomie bleu blanc rouge. Le roquefort, lui, a des millénaires d'existence. Le «Roi des fromages» est né fortuitement. Sur le stand de la maison Carles, un des sept producteurs de Roquefort en France, la démonstratrice raconte à l'envi la légende : «Un berger grignotait du pain de seigle accompagné d'un morceau de fromage de brebis. Obnubilé par une jeune femme, il laissa tout en plan pour la courtiser. Des mois après, il revint sur les lieux, le pain était moisi, le fromage recouvert d'une teinte bleutée. Le Roquefort était né !».

C'est sur ces terres aveyronnaises qu'il est encore produit aujourd'hui. Si son goût est dans toutes les mémoires, plus rares sont ceux qui savent qu'il doit son nom au village où il est affiné, Roquefort-sur-Soulzon. «Quand on évoque la tomme d'abondance, les gens s'imaginent déjà sur les pistes de ski en Savoie. Nous, quand on parle de roquefort, il n'y a aucune photo dans les yeux des consommateurs» regrette Jérôme Faramond, éleveur de brebis à Requista.


Roquefort, 90 ans d'AOP / Photo FB Roquefort AOP

Nicole lui donnera vite raison. Cinquième cliente en dix minutes au stand de la maison Papillon, deuxième producteur mondial, elle achète du roquefort pour sa petite-fille : «Depuis qu'elle est petite, je lui prépare des tartines avec un peu de beurre». Une inconditionnelle, donc. Pourtant elle n'a aucune idée de son origine.
C'est bien là le défi de l'interprofession : conserver sa notoriété tout en réaffirmant son identité. Combien de consommateurs savent que le roquefort AOP est au lait cru de brebis ? «Aujourd'hui, seule la moitié du lait produit par nos brebis est utilisé pour le roquefort» constate amèrement le secrétaire général du syndicat des éleveurs de brebis. Et de justifier : «La demande n'est pas assez importante».

«Il faut rajeunir le produit» s'accordent les producteurs. Ce mardi, ils proposent justement des bouchées de «Barbarock», barbe à papa et roquefort. «Les associations sucré-salé plaisent énormément aujourd'hui. Sauf que hormis en sauce, les restaurateurs ont du mal à présenter le roquefort autrement qu'en plateau» regrette Alice Ricard, éleveuse de brebis près de Saint-Affrique. Elle poursuit : «il faudrait déjà commencer par inscrire le roquefort à la carte de tous les restaurants d'Aveyron, et on en est loin !». Deux allées plus loin, on tombe sur Noémie Honiat et Quentin Bourdy, 26 ans chacun, qui ont repris les cuisines de l'Univers à Villefranche-sur-Rouergue en 2013. «Nous le roquefort c'est toute l'année, en entrée, en plat et en crème glacée au dessert» assurent-ils. Rajeunir le roquefort disiez-vous ?


Affinage dans les caves de roquefort / Photo FB Roquefort AOP

AOC, AOP, IGP : les différences
L'appellation d'origine contrôlée est décernée à un produit depuis 1935 lorsque son terroir et sa production s'expriment par le savoir-faire des hommes. Elle garantit donc la tradition ainsi que son origine géographique. Cinq produits midi-pyrénéens sont concernés : le Bleu des Causses, le Roquefort, le Rocamadour, le Laguiole et le chasselas de Moissac. L'AOP, créée en 2009, est son équivalent au niveau européen. Cependant, si l'AOP est refusé par l'Institut National de l'Origine et de la Qualité, le produit perd en même temps son AOC. L'IGP, aussi décernée par l'Europe, garantit quant à elle que les produits agricoles et denrées alimentaires soient au moins produits, transformés ou élaborés dans une zone géographique précise. La région Midi-Pyrénées en compte 15 dont la tomme des Pyrénées, le melon du Quercy, le canard à foie gras du Sud-Ouest ou l'ail rose de Lautrec.


Publié le 25/02/2015 à 08:07  | La Dépêche du Midi |

Un goût de vrai avec l'Aveyron au Salon de l'agriculture

Succès pour l'Aveyron au Salon international de l'agriculture./Photo DDM

La journée aveyronnaise du Salon international de l'agriculture, mardi 23 février au parc d'exposition de la porte de Versailles à Paris, a connu son traditionnel et toujours réconfortant succès, ancré cette année dans le message de promotion du département : Vivre Vrai.

Cette journée s'est déroulée en présence du préfet Jean-Claude Combe, du président du conseil général Jean-Claude Luche, de celui de la chambre d'agriculture Jacques Molières, de la présidente de l'interconsulaire Christine Sahuet, de nombreux élus (comme le président de la commission agricole du conseil général Jean-Claude Anglars) et des partenaires de la manifestation, producteurs en tête.

«On l'oublie parfois : ce salon est agricole»
C'est cette évidence que Jean-Claude Luche a tenu à souligner dans son intervention sur le stand du département, en rappelant que c'était bien «la fête des paysans» à travers leurs productions. Le président du conseil général a une nouvelle fois mis l'accent sur «cet Aveyron qui sait se rassembler quand c'est nécessaire».

Lors de la traite  / Photo FB Roquefort AOP

Déguster en Aveyron
La manifestation a été l'occasion de présenter un nouveau magazine, souhaité par l'Union départementale des offices de tourisme et syndicats d'initiative (UDOTSI). Il s'agit avec cette publication de véhiculer un «bien manger» et un «bon manger» en osmose avec un département qui tient sa promesse de qualité de vie. Le magazine de 36 pages, estampillé Aveyron Vivre Vrai, met en avant les productions locales, les recettes traditionnelles ou revisitées, les marchés…

La présentation de cet outil d'attractivité a été illustrée par le vécu de deux chefs emblématiques de l'Aveyron, les Villefranchois Quentin Bourdy et Noémie Honiat (Top chef) et celui des acteurs de la filière roquefort qui ont célébré, dans l'après-midi, les 90 ans de leur appellation, la première dans l'histoire mondiale.


Publié le 25/02/2015 à 08:18  | La Dépêche du Midi |

Villefranche-de-Rouergue (12) : Coup de maître pour Beauregard

Une médaille de bronze pour le foie gras de canard /Photo DDM.

L'Établissement de formation agricole et agroalimentaire de Beauregard, à travers son atelier technologique, décroche une médaille de bronze pour son foie gras de canard entier conserve au concours général agricole 2 015 qui s'est tenu dans le cadre du salon international de l'agriculture de Paris. Un coup de maître pour une première participation à ce prestigieux concours national.

Cette reconnaissance professionnelle arrive, après celle obtenue au niveau du concours départemental.

Il semblerait que l'établissement villefranchois soit cette année, tous produits confondus, le seul de Midi-Pyrénées à obtenir une médaille au concours général. «Cette récompense est un encouragement fort pour notre établissement et pour son atelier technologique» réagit Éric Grognier, le directeur de Beauregard, légitimement fier de cette distinction. «Elle est la reconnaissance de l'investissement des équipes de l'établissement pour maintenir et développer une formation agroalimentaire de qualité et à valoriser une production locale» complète-t-il.

Salaisons Saint-Georges de La Trivalle (81) / Photo FB Saveurs du Tarn

Sélection d'articles réalisée à partir du site : www.ladepeche.fr

La laiterie Fabre de Viane (81) / Photo FB Saveurs du Tarn
 

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