Tarn : Quelques idées de découvertes et animations
Publié le 06/08/2014 à 08:21 | La Dépêche du Midi | Pauline Leduc
Albi : Les visiteurs conquis par l'Hôtel Reynès
Des explications en anglais sur l'histoire du lieu sont proposées aux touristes étrangers./Photo DDM J.M.L
Voilà plus d'un mois que l'Hôtel Reynès a rouvert ses portes. L'événement était très attendu par les Albigeois mais aussi apprécié par les visiteurs de passage.
En passant les lourdes portes de bois de l'Hôtel Reynès, les visiteurs ne manquent d'y aller de leurs commentaires. «Waouh», «C'est super», «C'est fou» ou encore «On n'est pas à l'office de tourisme ici ?». Tant de remarques qu'entendent depuis plus d'un mois les salariés du comité départemental du tourisme du Tarn en charge du bâtiment. «On enregistre une fréquentation de 150 à 200 personnes par jour», explique Benoît Tolot. Ce sont en tout pas moins de 4 300 personnes qui se sont rendues sur le site depuis sa réouverture le 30 juin.
Des visiteurs conquis
«De nombreux Albigeois sont très heureux de la réouverture de ce bâtiment et sont venus le visiter avec plaisir», explique Jean-Marie Fabre, président du comité départemental du tourisme. Les visiteurs venus d'ailleurs viennent également découvrir la bâtisse : 25 % des touristes sont étrangers, principalement Anglais et Espagnols. Pour le reste, il s'agit surtout de personnes originaires du Midi-Pyrénées ou de l'Ile-de-France. C'est le cas de Takla, venue à Albi pour passer les vacances : «c'est intéressant, une nouvelle façon de découvrir l'architecture de la ville et son histoire».
Infos pratiques
Les «coaches vacances» qui accueillent les touristes à l'Hôtel Reynès jouent aussi le rôle de guides touristiques : «nous renseignons beaucoup de familles qui cherchent des activités à faire dans le Département. Les loisirs et activités pour les enfants ainsi que les 7 circuits automobiles destinés à la découverte du Tarn rencontrent un franc succès», s'enthousiasme Jean-Marie Fabre.
L'Hôtel fermera de nouveau ses portes le 30 août, le temps de réaliser des travaux permettant d'accueillir le comité.
Repères : Des idées de balades pour découvrir la région
De nombreuses activités sont proposées par l'Hôtel Reynès par le comité départemental du tourisme comme des balades dans le Département, la découverte de la gastronomie locale, des démonstrations de teinture, des journées d'information, des randonnées pédestres mais également des mini-concerts au cours du mois d'août. Ces animations ont pour objectifs de faire découvrir aux visiteurs le patrimoine mais aussi la culture tarnaise.
Le chiffre : 545 visiteurs >affluence. Plus de 500 personnes sont entrées dans l'Hôtel samedi dernier. Un record !
Publié le 03/08/2014 à 07:53 | La Dépêche du Midi | Vincent Vidal
Albi : Le touriste préfère encore la cathédrale au Grand théâtre
Il n'y a pas foule sur le belvédère du Grand théâtre. / Photo DDM, Jean-Marie Lamboley.
Durant tout l'été, l'office de tourisme propose de visiter la grande salle du théâtre ,visionner un film sur les beautés de la cité albigeoise et bien évidemment accéder au belvédère qui domine tout Albi. Mais les débuts sont encore timides.
«Nous avons décidé de répondre à l'attente des visiteurs qui désirent mieux connaître le Grand théâtre. Cet été, tous les après-midi de 15h30 à 16h30, les portes de la grande salle de spectacle seront ouvertes au public»a confié dernièrement Joëlle Bonnet, responsable de l'office de tourisme d'Albi. Cerise sur le gâteau : «Deux films seront projetés durant cette petite heure d'ouverture.» Le premier, réalisé par Serge Vincent, présente le Grand théâtre, le lien entre cité épiscopale et ce nouveau quartier, l'évolution des travaux de 2011 à 2014 et la visite des Cordeliers. Le second est extrait de la collection, les «Grand sites Midi-Pyrénées». Allons faire un petit tour pour prendre la température. En cet après-midi de semaine, avouons que le Grand théâtre ne fait pas salle comble. Une petite dizaine de personnes dans la salle, quelques visiteurs sur le belvédère. On est loin de la fréquentation du centre historique.
«La fréquentation a été très bonne samedi. On a accueilli plus de 150 personnes pour visiter la Grande salle de spectacle» rappelle-t-on au point information de l'office de tourisme, situé à l'intérieur de l'immense structure. «Aujourd'hui, c'est plus calme. Cette ouverture aux visiteurs, c'est tout nouveau, comme ce point accueil.» Alors laissons le temps au temps. Continuons notre route vers le quatrième étage. Une vue imprenable et un seul couple de visiteurs en balade. «On est de Paris. C'est notre fils Toulousain d'adoption qui nous a dit qu'après la cathédrale, c'était sympa de venir boire un verre ici» confie Michelle qui profite du calme et de la beauté du lieu avec son époux.Reste que la valeur sûre du tourisme albigeois, c'est encore et pour longtemps, la cité épiscopale.
Publié le 06/08/2014 à 08:27 | La Dépêche du Midi | Antonin Chamot
Castres : Plongée dans les visites guidées de la ville
Du mardi au samedi, à partir de 10 h 30, Sarah, guide conférencière, fait découvrir Castres. / DDM Antonin Chamot
Jusqu'à fin août, l'office de tourisme propose des visites guidées autour de trois thématiques : Jean Jaurès bien sûr mais aussi des découvertes insolites et même gourmandes. En route avec la guide Sarah.
Pendant une heure et demie, Sarah, guide conférencière, présente Castres - lieu de naissance de Jean Jaurès - sous une thématique historique. Tout commence par une balade dans les jardins de l'Évêché, ceux où Jean Jaurès avait pour habitude de flâner. Outre le fait que les jardins jouxtent l'office de Tourisme, d'où la visite commence, ils sont également le point de départ de construction de la ville. En effet, l'Écusson s'est bâti autour de ces jardins - dessinés par Le nôtre - qui s'étendent devant le musée Goya.
La visite continue sur les bords de l'Agout, haut lieu des tanneurs et lavandières. La «petite Venise» comme on aime à l'appeler a vu son activité se développer dès le XIVe siècle. Tout en avançant, Sarah ne tarit pas d'anecdotes sur Jean Jaurès. Elle dresse le portrait de l'homme politique et du philosophe, son enfance, son parcours, sa vie sentimentale et bien d'autres.
Après être passée par la place de la Fagerie où la guide ne manquera pas de faire part de la particularité de la fontaine, la visite se poursuit vers l'église Saint-Jacques. Le 6 novembre 1859, le petit Jean se faisait baptiser. À l'époque, la bénédiction avait lieu très peu de temps après la naissance à cause de la forte mortalité infantile. Quelques années plus tard, Jean Jaurès se battra pour la séparation de l'Église et de l'État. Toutefois, il convient de rappeler que, dans ses idées, Jaurès était anticlérical et non antireligieux. La distinction s'opère dans le fait de vouloir séparer l'emprise du clergé sur la politique et non de rejeter toute idée religieuse.
Après avoir déambulé dans les rues de l'Écusson, être passé par la majorité des grandes places, retracer l'histoire de la ville et de l'homme politique, la visite s'achève sur la place Jean-Jaurès où sa statue trône fièrement. Le plus jeune député de France, souvent critiqué pour sa tenue vestimentaire contemple la ville, dans un complet trois pièces. La statue du célèbre orateur incarne l'idée de l'homme fort, défenseur des petites gens.
Aux côtés du Général de Gaulle et du couple Curie, il fait partie des quatre personnes qui ont le plus donné leur nom aux différentes places et rues de l'hexagone. Son patronyme retentit encore de nos jours. Il reste un symbole. Castres est son berceau.
En pratique
Jusqu'à la fin du mois d'août, à partir de 10 h 30, les visites guidées offrent l'opportunité, pour les touristes de passage ou les Castrais, de (re) découvrir le patrimoine de la ville, le tout, commenté par un guide conférencier.
- Du mardi au samedi - Départ à 10 h 30 (sauf dimanches, lundis et jours fériés)
- Chaque visite débute à l'office de tourisme au 2, place de la République – 81 100 Castres
- Plus d'informations par téléphone : 05 63 62 63 62, rendez-vous sur le site : www.ville-castres.fr
Publié le 06/08/2014 à 08:24 | La Dépêche du Midi |
Gaillac - Fête des vins : Triporteurs et visites de la ville
Du 08/08/2014 au 10/08/2014
Le Parc de Foucaud restera cette année encore le site unique de la Fête. / DDM
La ville se prépare à la Fête des Vins. Peut-être la dernière sous sa forme actuelle. Le maire souhaite qu'en 2015, elle essaime en ville, sur plusieurs lieux, sans pour autant abandonner le parc, qui resterait l'épicentre du vin, des dégustations et des ventes, mais avec des «rappels» musicaux et des animations en différents points de la cité, à l'exemple de ce que pratique déjà la Fête de la Musique. Il faudra sans doute convaincre les vignerons, qui se sont souvent méfiés des spectacles trop nombreux même à l'intérieur du parc, au prétexte qu'ils détourneraient l'attention du public de leurs stands et pénaliseraient leurs ventes. Entre foire aux vins et Fête des Vins, la municipalité a fait clairement son choix, qui semble partagé par quelques professionnels.
La Fête commencera par le grand apéro concert d'ouverture, vendredi 8 août à 19 heures avec la Charanga Contradansa, du cubain pur canne à sucre, qui devrait par beau temps «faire» ses 1 500 entrées. Coq en Fête devra mobiliser toutes ses troupes pour assurer le service. Samedi 9 août, les temps forts seront à 16 h 30 le «cirque aérien» Lontan, les Bomb'Zatomik pour animer l'apéro concert à 18 h 30, et le grand bal avec l'orchestre Klein en soirée, tandis que tout l'après-midi, Glacières et le duo rétro Lucien réciteront leurs animations ambulatoires.
Dimanche 10, on retrouvera les deux protagonistes à 14 heures et 17 heures, et pour attendre le feu d'artifice de 23 heures, on aura le choix entre le bar à vins géant des vignerons (21 heures) et le joue-contre-joue de l'orchestre Guy Icard et ses attractions. Au rang des nouveautés : les deux triporteurs (1 € la course) qui achemineront des parkings jusqu'au parc, et les visites gratuites de l'Office de Tourisme de Pays en bus, à travers le vignoble, avec le concours de Gaillac Visit.
Publié le 28/07/2014 à 07:35 | La Dépêche du Midi | Pauline Leduc
Cordes-sur-Ciel se prépare à l'afflux des touristes
Lors de son élection en tant que village préféré des Français, l'office de tourisme a estimé que ce serait jusqu'à 30 à 40 % de visiteurs en plus qui se baladeraient dans les rues en période haute./ Photo : DDM Julie Laybats.
Un mois après avoir été élu village préféré des Français, Cordes-sur-Ciel fait tout son possible pour accueillir comme il se doit les visiteurs. Si juillet semble être un bon mois, août et septembre promettent d'être encore meilleurs.
Ça fait maintenant presque un mois que Cordes-sur-Ciel surplombe fièrement le paysage bucolique de la région en tant que village préféré des Français, l'occasion de faire un premier bilan en ce milieu de saison touristique.
«La victoire a été et est toujours une grande joie pour nous et on souhaite être à la hauteur de ce titre», explique Véronique Lanas, responsable accueil à l'office de tourisme du Pays Cordais au Pays de Vaour. Pour y parvenir, l'office de tourisme a mis les bouchées doubles : un saisonnier a été recruté ainsi que deux stagiaires. L'équipe est mobilisée pour que les bureaux soient ouverts en permanence et de nouveaux parkings ont vu le jour pour faire face à cette recrudescence de monde. «Nous sommes prêts».
Perspectives encourageantes
Paul Quilès, le maire de Cordes-sur-Ciel est très optimiste quant à l'impact qu'aura la nomination de la cité sur l'affluence : «On sent que ça bouge même si on ne peut pas encore dresser un bilan précis. Il me semble que les visiteurs sont contents de venir et que de plus en plus de gens s'intéressent à Cordes, on le voit surtout avec le trafic enregistré sur nos sites internet : il a doublé ce mois-ci, voire même triplé». A l'origine de ce succès, l'émission de France 2, mais aussi les nombreuses animations proposées durant le mois de juillet dont les plus connues sont les fêtes du Grand Fauconnier et le festival Musique sur Ciel. «Les artistes qui participent au festival font le plein et les fêtes du Fauconnier ont été phénoménales. Il y a eu près de 10 000 personnes malgré le mauvais temps», s'enthousiasme Véronique Lanas. Si juillet a été un bon mois pour la bastide, les suivants s'annoncent encore meilleurs.
Réservations en hausse
«Les touristes ont plutôt prévu de venir en août et en septembre», s'étonne Véronique Lanas. «Les hébergeants ont reçu beaucoup de réservations pour ces deux mois ce qui est assez surprenant puisque les gens ont généralement tendance à prévoir leurs vacances au dernier moment». De quoi ravir les artisans cordais qui ne constatent pas une plus grande affluence pour le moment : «la seule chose qui change par rapport aux années précédentes, c'est que les gens nous demandent où se trouve la plaque du village préféré pour se faire photographier à côté», détaille Aurélia Bouty qui travaille le cuir à l'Atelier du sac. Même constat pour Émilie Thomas d'Entre ciel et verre : «même si juillet est sensiblement meilleur que l'année précédente, on sent que les gens font attention à leurs achats. Notre clientèle est plutôt présente en septembre-octobre».
L'enjeu est donc important pour toute l'économie de la cité médiévale : «il serait bien que cette élection ait un impact sur l'année entière», espère Véronique Lanas.
En tout cas, l'ensemble des professionnels du tourisme se mobilise pour rendre la ville attractive : «notre élection crée un bon climat chez les prestataires de services. Tous se serrent les coudes» selon le maire. Le village préféré des français a donc une belle saison devant lui.
Publié le 05/08/2014 à 08:38 | La Dépêche du Midi | J-C C
Graulhet : A la découverte de Trifyl
L'éco-circuit est conçu pour accueillir un large public./Photo DDM.
Jusqu'à la fin du mois d'août le circuit pédagogique de Trifyl est ouvert au public tous les vendredis à 14 h 30 sur réservation. Il propose une visite pleine d'enseignements sur le devenir et l'avenir des déchets et sur leur transformation en énergies propres et renouvelables.
S'il accueille souvent des scolaires, l'éco-circuit, balade d'environ une heure trente, est pendant les grandes vacances ouvert au grand public. Sur une dizaine d'espaces thématiques, il présente le monde des énergies et du recyclage. La promenade consiste à aborder des sujets aussi variés que l'effet de serre, la biodiversité, la transformation des déchets en énergies ou encore le devenir des matériaux recyclés.
Ces visites s'effectuent en compagnie d'un guide qui peut adapter ses explications aux différents publics.
Du «Labo Terre», serre illustrant l'effet de serre et l'impact probable de l'activité humaine sur le climat, jusqu'au «voyage au cœur du bioréacteur» où le visiteur est plongé dans le noir pour y découvrir les déchets générateurs d'énergie et ceux qui peuvent être détournés vers le recyclage, le compostage ou le réemploi, en passant par le «jardin des énergies renouvelables» ou l'espace Eco-Logis (en cohérence avec la démarche mégawatt), le circuit a été conçu selon une progression pédagogique logique afin d'amener le visiteur vers un état d'acteur du développement durable au quotidien, de conscience «écocitoyenne». Grâce à toute une série de démonstrations et d'ateliers interactifs et un pavillon multimédia mêlant vidéos, table tactile, joysticks, le circuit de Trifyl est à la portée de tous et permet d'apprendre en s'amusant.
Les visites gratuites ont lieu le vendredi à 14 h 30 sur réservation en téléphonant au 05 63 81 23 50 ou en écrivant un courriel à ambassadeurs@trifyl.fr
Un circuit ludique et didactique
Site-vitrine du savoir-faire en matière de valorisation des déchets, de sensibilisation aux énergies renouvelables, ainsi que de la consommation responsable, le circuit pédagogique de Trifyl accueille régulièrement un public scolaire. D'une longueur de près d'un kilomètre, ce circuit pédestre comprend des espaces thématiques conçus sous la forme d'arrêts de pédibus, un bâtiment abritant prochainement une scénographie dédiée au tri et aux énergies renouvelables et s'appuyant largement sur les technologies de l'information et de la communication. Visant le grand public, il doit aussi répondre aux sollicitations des professionnels, des équipes universitaires, des institutionnels et des délégations françaises et étrangères, tout en confirmant sa place de destination de tourisme industriel au cœur du Tarn.
Publié le 05/08/2014 à 08:44 | La Dépêche du Midi |
Lavaur : On peut visiter la cathédrale Saint-Alain
La cathédrale Saint-Alain en rénovation / Photo DDM
Depuis le 14 juillet, la cathédrale Saint-Alain accueille à nouveau le public. Chef-d'œuvre de l'architecture gothique méridionale, bâtie en 1255, elle était, il y a peu, fermée au public pour cause de rénovation. Cette visite permettra ainsi de découvrir toutes les facettes de ce monument historique : l'histoire, l'architecture, les décors peints et sculptés, ou bien encore son buffet d'orgue. Une de ces facettes, et non des moindres, est la cloche du Jacquemart, véritable témoin fidèle du temps qui passe et symbole même de la cathédrale… Bref, tout un programme. Ouvert tous les jours de 10h à 12h30, et de 14h30 à 18h30 (uniquement l'après-midi le dimanche).
Publié le 27/07/2014 à 08:31 | La Dépêche du Midi |
Nages : Les parissous de Payrac
Christiane Lefebvre : «Le bon coup de main, à force de pratique.» / Photo DDM
Les parissous : voilà qui, pour le moins, rappelle des souvenirs aux anciens. Surtout sur le plateau de Montfranc, où le blé noir est toujours cultivé. Bien épaisse, cette galette nourrissait son homme, souvent à la collation de neuf heures du matin.
À la Maison de Payrac, Christiane Lefebvre, venue des Perches, écart situé entre Viane et le Masnau-Massuguiès, a remis le parissou au goût du jour : «Oui, j'ai un champ de six hectares sur le plateau, que je cultive en sarrasin. Je le partage malgré moi avec chevreuils et lapins.» Ses parissous ? De la farine, de l'eau, du miel, une pincée de sel. Ces ingrédients malaxés forment un pâton, à laisser reposer. Les jours suivants, la pâte a gonflé. Christiane nourrit alors les levures en ajoutant encore eau tiède et farine. «Parfois je m'y prends 4 ou 5 jours à l'avance avant de venir ici pour le samedi et le dimanche. Mes clients ? Finalement, des citadins. Et des Bretons, car dès qu'ils voient une crêpière…» conclut Christiane, tout en étalant la pâte fermentée sur la plaque de cuisson.
Pour 3,30 €, le consommateur pourra choisir entre une garniture de légumes de saison, du jardin des Perches bien sûr, ou en fromages (chèvre ou brebis) de proximité. Et, s'il n'est pas «calé» pourra poursuivre par une crêpe végétalienne au blé tendre, garnie de confitures ou gelées au goût domestique (groseille, cassis) ou sauvage (baies de sureau, fleurs de châtaignier…), et terminer par une coupe de crème dessert.
Le parissou, plat du pauvre, jadis nourrissait donc son homme. Pour Christiane, si éprise de liberté qu'elle préfère partir des ingrédients que la nature met à sa disposition selon «l'arrivage» pour créer elle-même ses propres recettes, est-ce le cas ? «Non. J'équilibre mes comptes en renouvelant le matériel ou en améliorant mon équipement, c'est tout.» Mais pour elle, l'essentiel est peut-être ailleurs : ces week-ends passés dans cette maison rustique de Payrac, où la modernité comme la fée électricité sont absentes, satisfont son appétit pour la vie sauvage.
Publié le 07/08/2014 à 08:35 | La Dépêche du Midi | Pauline Leduc
Vaour, capitale du rire pour une semaine
Du 07/08/2014 au 10/08/2014
L'association l'été de Vaour fait partie de la maison des associations de la commune et organise le festival depuis 29 ans./Photo DDM JM.L
Le festival du rire de Vaour bat son plein toute la semaine, le public est présent pour venir applaudir les artistes et animer, le temps de quelques soirées, les rues du village tarnais.
Alors que le soleil descend petit à petit sur la ligne d'horizon, les rues de la commune de Vaour se remplissent. Les visiteurs se promènent, boivent un verre et profitent des airs de guitare de l'apéro-concert pendant que les plus petits courent et s'amusent dans les champs qui entourent le festival. L'été de Vaour c'est une centaine de bénévoles, deux semaines de préparation sur place en amont, plusieurs dizaines de représentations et près de 20 000 personnes attendues sur six jours. Sa popularité grandit d'années en années et pour sa 29e édition, le public est au rendez-vous : «avant l'ouverture du festival, trois spectacles étaient déjà complets et on a eu 1 500 réservations pour le premier jour», détaille Julien, bénévole. «On sent lorsque l'on reçoit des appels que les gens nous connaissent». C'est d'ailleurs le cas de Carmen et Jean-Pierre Galaup, deux retraités de 65 ans qui viennent rire à Vaour depuis dix ans : «on vient presque chaque année, ça dépend de la programmation. Ce qu'on aime c'est l'originalité et la qualité des numéros, tout est très spontané, ça n'est pas guindé».
Programmation éclectique
Diverses animations sont proposées tout au long de la soirée : le manège vintage de Victor Betti trône fièrement dans la cour et sa musique entraînante ne laisse personne indifférent. Deux maquilleuses sont installées dans le village pour refaire le portrait des jeunes et des moins jeunes. «Pour les enfants, les grands classiques sont les chats, les tigres et bien sûr les papillons», explique Sylvia qui n'en est pas à sa première frimousse peinturlurée en milieu de soirée. Des rafraîchissements et des collations sont également proposés dans des guinguettes.
Entre spectacle acrobatique, flamenco, chansons et théâtre de rue, néophytes comme habitués trouveront très probablement leur bonheur dans les rues animées de Vaour. En avant pour le rire !
Plus de 20 000 personnes sont attendues durant les six jours du festival
Programme de ce jeudi
La découverte, l'église, la commanderie et le stade vous accueillent à partir de 17 h 45 pour du cirque de rue avec Helmut von Karglass, du rock'n'roll avec Billy Hornett, un spectacle de clown présenté par Hélène Ventoura, du cirque comique avec Circ'Hulon ainsi qu'une comédie musicale de Maria Dolores.
Publié le 07/08/2014 à 08:33 | La Dépêche du Midi |
Murat-sur-Vèbre : Moisson, battages et bal
Après le labeur, viendra le temps de la fête. / DDM
Dimanche 10 août, à 10h30, au centre du bourg, défilé de chars fleuris tirés par de vieux tracteurs.
L'après-midi, à partir de 15h, toutes les animations sont regroupées à la sortie du village, sur la route de Bédarieux. Moissons à l'ancienne : lieuse tractée par une paire de vaches et moto-faucheuse lieuse ; battages avec la machine à dépiquer comme jusqu'en 1960 ou, plus rare, avec la trépigneuse (cheval sur plan incliné montant) ; sciage en long avec la locomobile. À 17h, spectacle proposé par Richard et les Ecuries du Pont romain : les chevaux seront en ballet au son de la trompette. À 18h30, dans la prairie, les tracteurs de jadis vont pétarader après avoir dessiné vers le ciel quelques ronds de fumée.
Le repas autour du taureau à la broche sera suivi d'un bal nocturne animé par l'orchestre de Tony Bram's.
À signaler parmi les exposants : un fabricant de sabots et un maquettiste ferroviaire.
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