Tourisme Midi-Pyrénées - Guide de l'été 2014 : Aveyron

16/7/2014

Publié le 02/07/2014  | La Dépêche du Midi | Guide de l'été 2014
 

L'Aveyron, un territoire authentique


Estaing / Photo DDM

Département où il fait bon vivre, l'Aveyron a su garder son patrimoine et ses coutumes intactes.

À la croisée des chemins entre le Massif Central, la Méditerranée, le Midi toulousain, l'Aveyron offre une très large diversité de paysages. De la douceur de l'ouest, dans le Villefranchois, à la chaleur du sud sur le plateau du Larzac, le visiteur découvrira aussi la montagne en remontant vers le nord sur le plateau de l'Aubrac.

L'Aveyron, un territoire authentiquec'est aussi les hommes qui l'habitent. Longtemps, c'est un pays qu'on a quitté. Pour s'en aller à Paris, s'établir dans la limonade et le charbon. Une époque où le travail de la terre apportait son lot de pénibilité, une époque qui a forgé des hommes rudes mais entreprenants. C'est ainsi qu'une poignée d'entre eux est partie s'installer en Argentine, au début du XXe siècle. Aujourd'hui, à Piguë, la communauté aveyronnaise a prospéré et s'est intégrée. Régulièrement, les «Argentins» viennent se ressourcer au pays.

 

Conques accueille environ 600 000 visiteurs chaque année, dont 20 à 30 000 pèlerins./Photo DDM, J.-L. Pradels.

Car, aujourd'hui, l'Aveyron est un département où l'on revient. Certes, la communauté aveyronnaise de Paris reste l'une des plus importantes dans la capitale, mais elle s'est diversifiée dans ses activités et les plus anciens retrouvent avec plaisir le pays de leur enfance pour leurs vieux jours. L'Aveyron est un département où il fait bon vivre et qui, au fil des années, s'est rapproché des métropoles régionales que sont Toulouse et Montpellier, avec le désenclavement routier mais aussi de l'Europe avec des liaisons aériennes vers Londres, Dublin et la Belgique.

Le progrès n'a pas entamé l'authenticité de ce territoire qui a su garder son patrimoine et ses coutumes intactes au fil du temps.

Un territoire qui ne demande qu'à être arpenté pour s'offrir au visiteur dans toute sa diversité et son originalité. Les quelques pages qui suivent donnent des pistes pour le découvrir. Mais il reste encore bien des surprises pour le voyageur curieux.


Publié le 02/07/2014 à 10:16  | La Dépêche du Midi | Guide de l'été 2014

 

L'Aveyron, à travers l'Aveyron

 


Elle prend sa source sur les hauteurs du causse de Sévérac-le-Château, presque en Lozère. Elle se dirige ensuite tout droit sur le sud-ouest jusqu'à sa confluence avec le Tarn, 290 kilomètres plus en aval, pas très loin de Montauban. Suivre sa vallée, en passant par Laissac, Rodez, Belcastel et Villefranche-de-Rouergue, c'est entrer dans l'histoire d'une rivière caractéristique du sud du Massif central qui roule ses hautes eaux en hiver et s'assèche en été. En amont, l'Aveyron traverse des contrées très agricoles avant de devenir plus sauvage une fois Rodez passé. 
Dans l'ouvrage illustré qu'il a consacré à la vallée (aux éditions Loubatières), Michel Lombard explique combien l'Aveyron constitue un témoin de l'histoire du Rouergue à travers ses diverses étapes: traces de la préhistoire à Gaillac ou à Roquemissou (près de Gages), les occupations successives (celte, romaine, croisades, guerre de Cent Ans…), développement agricole et industriel (dans le secteur de Bertholène et la faille de Villefranche-de-Rouergue).


Publié le 02/07/2014  | La Dépêche du Midi | Guide de l'été 2014

 

Villefranche, au carrefour de l'histoire


Villefranche-de-Rouergue. - DDM

La richesse et la diversité du patrimoine de la ville bastide impressionnent les visiteurs de tous les horizons.

Villefranche, au carrefour de l'histoireville des différences. Il y a un brin d'Italie dans cette cité aux toits rouges d'où émergent ici et là quelques clochetons et tourelles. Contée par Carco, qui fit ses gammes d'ado sur les bancs du vieux Collège et la suggère dans «à voix basse», la bastide référence ne s'apprivoise que par ceux qui savent donner du temps au temps. Ici, lorsque les galets de l'Aveyron font suinter les ruelles, ils annoncent le temps qui change. Ce temps porte en lui celles et ceux qui, depuis Alphonse de Poitiers son géniteur, écrivirent les pages de la «Ville Franche». Du chef des Croquants Jean Petit, roué en place publique- c'était il y a 370 ans- au Sergent Bories, de l'affichiste Savignac à Robert Fabre, son maire emblématique. 

Et d'autres, amoureux lucides d'une cité frappée dans toutes ses pierres du sceau de l'histoire. Une mémoire vive qui se répand à travers la cité tant le nombre de lieux, sites et monuments rappellent à chaque pas les riches heures de la ville. De la Collégiale Notre-Dame, à voir absolument les «miséricordes» de Sulpice dans la nef et monter jusqu'au balcon du clocher (notre photo), jusqu'à la divine Chartreuse Saint-Sauveur, havre de tranquillité à deux pas de la bastide, du château de Graves à la chapelle des Pénitents noirs, Villefranche additionne les trésors.

Mais plus que tout, en dépit des aléas du temps qui passe, c'est bien la ville qui aimante les visiteurs.
Elle, et ses accents si particuliers, symbolisait, chaque jeudi un marché haut en couleur…


Publié le 02/07/2014  | La Dépêche du Midi | Guide de l'été 2014

 

Bastides de l'ouest, la preuve par six

Sauveterre, Bastide en Rouergue. - DDM


Sauveterre, La Bastide l'Évêque, Villefranche, Najac, Villeneuve, et Rieupeyroux forme le pays d'art et d'histoire des bastides

Quel point commun peut-on trouver entre Villefranche-de-Rouergue et Rieupeyroux, Villeneuve-d'Aveyron et Najac, la Bastide-l'Evêque et Sauveterre-de-Rouergue (notre photo). Pas besoin de chercher midi à 14 heures, toutes les six font cause commune sous la bannière «Bastides du Rouergue». Elles sont regroupées au sein de l'association des Bastides du Rouergue, labellisée Pays d'Art et d'Histoire. Celle-ci assume un travail de vulgarisation et d'animation autour de ces «villes modernes du Moyen âge» de l'Aveyron. Le rôle des animateurs de l'association des Bastides du Rouergue est multiple. Ils développent des études concernant le Moyen âge, les Bastides… Parallèlement, ils organisent des expositions, des visites et des stages à l'attention des individuels et des scolaires.

Ainsi que différents ateliers, le plus souvent à destination des enfants durant l'été.

Réflexion, coordination, mise en œuvre et animation d'un programme de valorisation du patrimoine des Bastides, sans perdre de vue et l'animation, et la coordination et comme la mise en œuvre de la convention Pays d'Art et d'Histoire. Ce réseau regroupant à travers l'hexagone, 167 villes et pays d'art et d'histoire est animé par le ministère de la culture et de la communication, direction générale des patrimoines.


Publié le 02/07/2014  | La Dépêche du Midi | Guide de l'été 2014

 

La Couvertoirade, le véritable trésor des templiers

La Couvertoirade. - DDM

Derrière ses murailles, le village est resté figé au Moyen Age. Une merveille.

Au XIIe siècle, les templiers fondent sur le plateau Larzac, une commanderie sans égale. Rassemblées autour de Saint-Eulalie, les citées de La Couvertoirade, le véritable trésor des templiersle Viala du Pas de Jaux et Saint Jean d'Alcas, forment une communauté rurale très organisée et avant-gardiste.

Les cinq villages fortifiés, dispersés sur un rayon de 100 km se développent très vite grâce à une terre fertile, et à la présence constante d'eau.
Les revenus importants issus de l'agriculture font la richesse de la Commanderie qui contribue à la survie de l'ordre en Terre Sainte ; en y envoyant hommes, armes et chevaux.

Après l'abolition de l'ordre du temple au concile de Vienne de 1312, la commanderie de Sainte-Eulalie dont fait partie la Couvertoirade passe la même année aux mains des hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem. Il faudra attendre le milieu du XVe siècle pour voir apparaître les fortifications telles qu'elles sont présentes aujourd'hui pour faire face à la fureur de la guerre de cent ans.

Plus tard durant, les guerres de religions le village sera assiégé par les huguenots puis libéré par l'évêque de Lodève en personne. Puis la Couvertoirade se développera en dehors les murs jusqu'à l'exode rural qui amènera les habitants à quitter le bourg, laissant ce trésor historique se flétrir pendant de longues années.

Mais la cité bénéficiera très tôt de l'intérêt touristique et connaîtra une renaissance grâce à l'ouverture aux visites dès la deuxième moitié du XIXe siècle.

 

/ Photo FB Tourisme Aveyron

Remonter le temps comme un vrai visiteur
La petite citée fortifiée de la Couvertoirade, invite à remonter le temps jusqu'à l'époque des confréries templières et hospitalières.

Situées au cœur du causse aride du Larzac, les murailles templières ornées de cinq tours de guets plantent tout de suite l'ambiance moyenâgeuse de ce site exceptionnel, classé parmi «les plus beaux villages de France».

En passant l'une des portes d'entrée du bourg, on rentre dans un village où rien ne semble avoir changé depuis plusieurs siècles. Les maisons en pierre et les échoppes d'artisans locaux se succèdent à travers les ruelles pavées, sur lesquels ont marché, il y a plusieurs siècles, les derniers chevaliers du temple.

La visite des remparts donne une vision plus globale de la cité et offre un large panorama sur le causse du Larzac. Une halte s'impose également à l'église semi-troglodyte et son cimetière où l'on peut observer plusieurs stèles discoïdales.

Clou de la visite, le château templier, édifié vers la fin du XIIe siècle sur le piton rocheux du village. Privé, il ouvre uniquement l'été à la visite (Tél. 05 65 58 74 02).
Il est aussi agréable de découvrir les petites échoppes des artisans et artistes locaux : tisserands, couteliers, peintres sculpteurs, symbole d'un Larzac qui réunit Art et Histoire.
Reconstitutions historiques et animations ponctuent la saison (avril à septembre) et perpétuent l'histoire des templiers.


Publié le 02/07/2014  | La Dépêche du Midi | Guide de l'été 2014

 

Causses et Cévennes, un patrimoine joyaux pour l'humanité

Classés au patrimoine mondial de l'Unesco. - DDM


Depuis 2011, Les Causses et Cévennes et leur agro-pastoralisme sont classés au patrimoine mondial de l'UNESCO.
C'est un espace, s'étendant sur 302 319 ha que l'organisation internationale a voulu mettre en valeur.
Au cœur de ce classement, des paysages quasi inchangés depuis des siècles, fruit d'une culture profondément ancrée dans une région façonnée autour de l'agro-pastoralisme.

Une tradition culturelle, basée sur des structures sociales et des races ovines locales caractéristiques, notamment la brebis Lacaune, qui produit le lait de Roquefort. Sur tout ce territoire on trouve des modèles architecturaux typiques, mais aussi une organisation propre de l'agriculture.

Le plateau du Larzac, au sud de Millau, constitue sans aucun doute une des meilleures illustrations de ce patrimoine. Dans cette vaste lande semi-désertique, habillée de chaos rocheux, on retrouve tous les éléments caractéristiques des Causses. Au fil des sentiers de randonnées aménagés, les jasses, bergeries typiques caussenardes sont nombreuses, et il n'est pas rare de tomber sur une lavogne, réserve d'eau de pluie pour faire boire les bêtes ou encore de se retrouver face à une cazelle, ces petits abris de pierre montés par les bergers.

Une balade sur le Larzac s'impose donc pour ne pas manquer ce paysage inoubliable, véritable trésor du patrimoine mondial.


Publié le 02/07/2014  | La Dépêche du Midi | Guide de l'été 2014

 

Montpellier-le-Vieux, vive le chaos


Montpellier-le-Vieux / Photo DDM

Montpellier-le-vieux, la Citadelle des fées, est un chaos géologique du plus haut intérêt. On y vient en famille, le plus souvent pour toute la journée.

Sur le Causse noir, entre Peyrelau et La-Roque-Sainte-Marguerite, le Chaos de Montpellier-le-Vieux, un des plus grands d'Europe avec ses 120ha, est un lieu idéal pour les balades en famille ou une journée pique-nique.

Au départ du parking plusieurs types de balades s'offrent au visiteur. Randonnée, balade en petit train ou via ferratas. Dans tous les cas prévoir au moins une heure. Pour les marcheurs, cinq parcours pédestres sont balisés. Enfin, pour les plus sportifs et amateurs de sensations fortes il y a les via ferrata.

Ce sont des itinéraires rocheux équipés de câbles, d'échelons, de pont de singe et de passerelles à caractère aérien de type tyroliennes. C'est un mélange de randonnée et d'escalade. L'encadrement est assuré par un moniteur agréé, le matériel est fourni. On découvre d'abord l'envers du décor avec la grotte jadis occupé par les hommes préhistoriques. Puis, après une longue montée le long de la paroi, on aboutit sur les crêtes pour découvrir les vues splendides du Causse noir et des gorges de la Dourbie.

Les sensations fortes sont assurées par les tyroliennes qui jalonnent le parcours. Cette visite fait découvrir un paysage karstique typique. Ici, l'eau, le vent et le temps ont sculpté cette cité fantastique dans la pierre grise du Causse noir.

Cet univers insolite de roches aux formes étranges a donné naissance à des légendes. Des fées venues du sud auraient créé une citadelle fantastique. Puis, lassées elle aurait regagné la mer laissant le lieu en proie aux caprices du temps.


Publié le 02/07/2014  | La Dépêche du Midi | Guide de l'été 2014

 

Roquefort, le pays du roi des fromages


Roquefort, dans le sud de l'Aveyron. - DDM

La falaise du Combalou, au dessus du village de Roquefort, est une source de prospérité pour toute la région. C'est là qu'est née le légendaire fromage.

Roi des fromages, le roquefort est présent dans le monde entier et sa renommée n'est plus à faire. C'est dans le petit village de Roquefort, le pays du roi des fromagesdans le Sud-Aveyron qu'est née la légende. Au village, on raconte qu'un berger, pour suivre une belle jeune fille, avait abandonné un fromage de brebis et une miche de pain dans une grotte du Combalou. Revenant quelque temps plus tard, dans la cavité, il découvrit le fromage couvert de moisissures, le goûta et fut conquis par ce goût unique, le Roquefort était né.

Depuis plusieurs siècles, les producteurs locaux entretiennent le savoir faire qui permet de fabriquer encore aujourd'hui ce produit unique classé Appelation d'origine protégée.

La fabrication de ce fromage au goût unique est réservée à la seule commune de Roquefort. L'alchimie entre le lait de brebis de haute qualité et le pennicillium roqueforti, champignon qui donne le marbré bleu, tient essentiellement à des caves aux conditions uniques. En effet, les galeries, née de l'éboulement du rocher du Combalou,sont les seuls à garantir des conditions d'hygrométrie et de températures parfaites pour la fabrication du Roquefort.

Aujourd'hui, plusieurs caves proposent des visites guidées et des dégustations de fromage, Société des caves, Papillon, Gabriel Coulet ou encore le Vieux Berger.
A noter qu'il est préférable de prévoir des vêtements chauds puisque dans les caves, la température est en moyenne de 10°.


Publié le 0207/2014 à 08:17  | La Dépêche du Midi | Guide de l'été 2014

 

Les Bateliers du viaduc, sous le géant de béton coule la rivière Tarn

Balade au fil de l'eau. - DDM


En quelques années, les Bateliers du Viaduc se sont imposés comme une activité incontournable du sud Aveyron.

Le départ des balades se fait dans le petit village de Creissels, près de Millau. Une fois installé dans de petites barques au look rétro, on se laisse vite embarquer par la magie de ce parcours d'une heure au fil de l'eau.

9 kilomètres, où les bateliers vous font découvrir à travers des explications pleines de passion et d'anecdotes, une partie du Tarn riche en intérêt. La faune, castors, tortues, hérons aussi bien que la flore, amandiers, vignes cohabitent en harmonie avec des réalisations humaines hors du commun. À chaque minute le paysage pique la curiosité, donc il ne faut pas hésiter à poser des questions aux guides dynamiques et souriants. Sans aucun doute, les deux points forts du parcours sont, le village de Peyre, où les maisons de vieilles pierres sont construites à même le rocher et le Viaduc de Millau.

Passé sous le plus grand pont du monde ne laisse pas indifférent et l'on bénéficie là d'un point de vue unique et privilégié pour découvrir l'architecture impressionnante de cet ouvrage exceptionnel.
Une balade pour tous qui invite au rêve et à la découverte.


Publié le 09/07/2014 à 08:17  | La Dépêche du Midi | Guide de l'été 2014

 

Le château du Bosc

Le château du Bosc / Photo DDM

La commune de Camjac abrite le Château du Bosc, demeure familiale du peintre Henri de Toulouse Lautrec. Ancienne forteresse féodale du XIIe siècle, l'édifice actuel fut reconstruit à la fin du XVe siècle et modernisé au XIXe siècle. Répertorié à l'inventaire des Monuments historiques et ouvert au public, le château plonge le visiteur dans l'enfance du peintre qui y fit de nombreux séjours. Sa petite-nièce vous accueille dans ce château médiéval richement meublé. Toulouse-Lautrec est présent dans les salons et à travers un ensemble d'affiches, de lithographies mais aussi par ses premiers dessins. 


Publié le 02/07/2014  | La Dépêche du Midi | Guide de l'été 2014

 

Musées Soulages, une vie d'artiste
 

 


Rodez, le Musées Soulages / Photo DDM

Le musée Soulages propose cet été : une exposition temporaire, Les outrenoir(s) en Europe ; Brous de noix et papiers, une collection issue de la donation ; Carton des vitraux, collection des travaux préparatoires des vitraux de Conques ; Peintures sur toile, le souhait de l'artiste que de mettre en avant ses œuvres et enfin Œuvres imprimées, les expérimentations du peintre. Autant de facettes du travail du peintre mises en lumière dans son musée.

Pierre Soulages est l'un des peintres contemporains les plus côtés au monde. Le musée, ouvert cette année à Rodez, raconte l'histoire de l'artiste à travers son travail.

Ce sont ses œuvres dominées par les effets du noir qui ont fait connaître Pierre Soulages. Mais il n'utilise pas seulement cette couleur. Bien au contraire. Tel qu'il l'avait remarqué quand il était jeune, le noir fait ressortir les autres couleurs. C'est pourquoi il utilise d'autres pigments : des rouges, des bruns, des jaunes, des bleus, et des verts. Une fois les couches de couleur posées, elles sont recouvertes de noir avant de racler la peinture sombre avec une spatule. La couleur des premières couches se dévoile et ressort dans ce noir.

 

Pierre Soulages / Photo DDM Pascal Pavani

Artiste hors-norme, Pierre Soulages détourne des outils de leur fonction première, et en fabrique lui-même. Pinceaux de différentes largeurs, brosses à badigeons, queue-de-morue, spalters, riflard des menuisiers pour les premiers brous de noix, couteaux d'apiculteur pour appliquer la couleur et la retirer, pinceau enveloppé dans un chiffon, une semelle de caoutchouc, un manche ajouté au racloir… tout y passe. «Chaque outil à son programme» et il choisit minutieusement celui qu'il utilise en fonction de la matière qu'il va travailler, de la forme qu'il souhaite créer et de la nuance de couleur qu'il désire trouver. Pierre Soulages n'hésite pas non plus à poser ses toiles à même le sol.

Le noir recouvre donc toute la toile, pourtant celle-ci n'est pas sombre : la lumière se reflète sur les bosses et les sillons créés par les outils à la surface de la toile. le noir est brillant ou mat, des reflets colorés apparaissent. C'est le concept «d'outrenoir». Ou comment le noir fait de la lumière un outil.

Pierre Soulages a également abordé la lumière à travers les vitraux de l'abbatiale Sainte-Foy de Conques. On retrouve ses travaux préparatoires à Rodez. «Ces vitraux de verre incolore, dit blanc, laissent passer la lumière mais pas le regard. Je voulais éclairer et respecter les trois couleurs de pierre de l'édifice sans les dénaturer avec des verres colorés.» Aucun verre ne convenait à l'artiste pour cette réalisation. Aussi, il rechercha un nouveau matériau… Des billes de verres de différentes grosseurs vont s'agglomérer avec la chaleur du four et permettre ainsi de confectionner la plaque de verre. La variété du diamètre des billes va moduler la réception de la lumière.


Publié le 02/07/2014  | La Dépêche du Midi | Guide de l'été 2014

 

Un été pour prendre l'eau

P
lan d'eau de Flagnac. - DDM

En Aveyron, l'eau est omniprésente, amateurs de pêche, de sports nautique ou simple baigneur, tout le monde trouvera son bonheur.

On recense, sur l'ensemble du département, 4 000 hectares de plan d'eaux, pas moins de 16 lacs dont celui de Pareloup, le plus grand de tout le sud de la France, sans compter les innombrables rivières et cours d'eau qui le sillonnent.

Du côté des lacs, outre les lieux de baignade, des bases nautiques vous proposent de découvrir de nombreuses activités : voile, ski nautique, bateau, pédalo ou encore aviron sur ces étendues d'eau que certain n'hésitent pas à qualifier de «véritables petites mers intérieures».

Les rivières les plus importantes, comme le Tarn promettent également de belles journées. Farniente sur les nombreuses plages aménagées, pêche, balade en canoë ou encore descente en rafting, le choix est large.

Mais même le long des cours d'eau les plus modestes, on trouvera une petite plage ou crique où poser sa serviette.

 

Centre de loisirs sportifs UFOLEP du Val-de-Lenne / Photo DDM

Principaux points de Baignade en Aveyron
Aguessac : Les Prades ; Alrance : camp Cantarelle ; Arvieu : base nautique ; Baraqueville : plan d'eau du Val de Lenne ; Bor-et-Bar : Pont Bicasse ; Brousse-le-Château : confluent Tarn Alrance ; Brusque : Ceras ; Calmels-et-le-Viala : La Rougerie ; Camarès : plan d'eau des Zizines ; Camboulazet : Versailles ;Canet-de-Salars : Frontin Bas, Le Caussanel, retenue Pareloup, Soleil Levant ; Compeyre : Pailhas ;Coupiac : Le Mas Naut ; Flagnac : plan d'eau du Port de la Combe ; La Cresse : Pinet ; La Roque-Sainte-Marguerite : pont Pierrefiche ; La Salvetat-Peyralès : La Roque ; Lapanouse-de-Sévérac : lac de la Cisba ; Le Nayrac : plan d'eau de la Planque ; Le Vibal : Moulinoches ; Millau : Gaufresenque, Larribal, Massebiau, Saint-Lambert ; Montpeyroux : camping de la Romiguière ; Mostuéjouls : Les Prades, plage Noire, plage Pont du Rosier ; Pont-de-Salars : plage des Rousselleries ; Rivière-sur-Tarn: Boyne, Peyrelade ; St-Amans-des-Cots : Les Tours ; St-André-de-Najac : Nicouze ; St-Izaire : Le Batut ; St-Jean-du-Bruel : La Plagette, La Roque ; St-Parthem : camping la Plaine ; St-Rome-de-Tarn : base nautique des Raspes ; St-Symphorien-de-Thénières : Saint-Gervais ; Salles-Curan : ASPTT, Air France, Beau Rivage, CAS, CYVP, Charouzech, La Deveze, Les Genets, Les Vernhes ; Soulages-Bonneval : lac des Galens ; Viala-du-Tarn : Mas de la Nauc ; Villefranche-de-Panat : camping Saint-Etienne, Le Mayrac, VVF Granouillac.


Publié le 02/07/2014  | La Dépêche du Midi | Guide de l'été 2014

 

A la découverte des gorges de l'Aveyron... en canoë !


Une journée plus qu'agréable en plein cœur de la nature… / Photo DDM, Pauline Thanneur

Fraîcheur, calme, soleil, simplicité, sport, ou encore sérénité et détente : tels sont les mots qui nous viennent à l’esprit une fois les pieds posés sur la terre ferme. Un prix accessible et du bonheur à partager en famille ou entre amis, pour une journée garantie en rire et en dépaysement. Ludivine, étudiante s’est initiée à sa première descente en canoë… «Une franche partie de rigolade ! C’est calme, simple, très reposant mais surtout rafraîchissant ! L’endroit est superbe et orné de libellules : c’est super !» Marielle et Bertrand, accompagnés de leurs enfants sont aussi ravis : «Ça permet de visiter et de voir de beaux paysages sous une forme différente et amusante pour les enfants. On se laisse porter… Et puis quand la pause s’impose, il ne reste plus qu’à se jeter à l’eau !» Au fil de cette aventure, les «plages» défilent : c’est l’occasion de faire le grand saut pour les plus courageux. Les plus réticents pourront, quant à eux, se laisser guider par le doux courant de la rivière…

Le kit de survie…
Une descente d’une durée de trois heures… Qui prend plutôt quatre bonnes heures, il faut avoir à portée de main de quoi survivre dans ce périple au milieu de la nature. Chaussures de sport, crème solaire, eau et nourritures, ainsi qu’un appareil photo sont vivement recommandés pour éviter tous désagréments ! La baignade est évidemment conseillée pendant, ou après l’effort. Pour une journée fraîche où les éclats de rires et les éclaboussures seront au rendez-vous, il faudra débourser un minimum de 15 € par personne. Accessible à tous, les canoës sont à disposition jusqu’à fin octobre… À vos rames, prêts ? Partez !

 

Randonnées en Aveyron / Photo DDM


 

 

Partagez sur les réseaux sociaux

Catégories

Autres publications pouvant vous intéresser :

Commentaires :

Laisser un commentaire
Aucun commentaire n'a été laissé pour le moment... Soyez le premier !
 



Créer un site
Créer un site