Graulhet - Du Bruc à Ricardens : Actualités mars 2013 -1-
Du Bruc à Ricardens
Actualités mars 2013
Publié le 01/03/2013 à 08:48 | La Dépêche du Midi |
De la magie du tri postal
«Comment le courrier arrive-t-il dans la bonne boîte aux lettres ?». Lundi, vingt-huit enfants du centre de loisirs de Crins, âgés de trois à six ans, ont découvert la plate-forme de distribution du courrier de Graulhet. Encadrés par leurs neuf accompagnateurs, ces enfants ont pu découvrir le métier de facteur ainsi que le parcours d'une lettre, les casiers de tri ou encore la messagerie où sont stockés les colis. Ils ont, pour ce faire, été accueillis par Philippe Guibaud, encadrant courrier à la plate-forme de Graulhet, qui leur a présenté les nouveaux casiers de facteurs qui s'éclairent, montent et descendent, qualifiés par les enfants de «bureaux magiques des facteurs».
Pour conclure la visite, les enfants ont reçu leur diplôme de «jeunes facteurs en herbe». L'établissement compte une équipe de 74 personnes dont 64 facteurs qui effectuent 50 tournées desservant 49 communes. Pour un total de 3 680 kilomètres parcourus chaque jour pour délivrer en moyenne 27 299 objets.
Publié le 01/03/2013 à 08:49 | La Dépêche du Midi | J-C Clerc
Demain, c'est carnaval qui passe
Le carnaval dans le cœur de ville. /Photo DDM
Crêpes, chocolat chaud avec la cuisinette mobile du centre social, animations avec des vélos trafiqués par Frog and Rock, démonstrations par les élèves de l'école de cirque Pistil et du Poney City, brûlage du Bonhomme carnaval confectionné collectivement, musique avec La batucada… Cette année encore le Carnaval de Graulhet, qui aura lieu demain, fera date.
«Le rendez-vous aura lieu à 14h30 sur la place Jourdain et le défilé aura lieu de 15 heures à 16 heures, suivant le parcours habituel», explique Muriel Garin du cirque Pistil qui organise l'événement. Ce dernier est le fruit d'une synergie entre les associations de Poney City, Pistil et Frog and Rock et le centre social avec le soutien de la municipalité. En amont de l'événement, le centre social a invité celles et ceux qui le veulent à participer à un atelier de confection de costumes. Les retardataires pourront réaliser un «pétassou» occitan (tunique décorée de grandes bandelettes de couleurs vives) gratuitement ce vendredi, de 14 heures à 16 heures.
Si les costumes sont essentiels au carnaval, la musique aussi. Une batucada, orchestre à percussions, a répété à six reprises à la salle de l'Odéon. «Les instruments ont été confectionnés par notre ami Eder Paiva, musicien professionnel tarnais d'origine brésilienne. Une douzaine de personnes investies dans ce nouvel orchestre festif», précise Muriel Garin.
Après être passé par la mairie et emprunté la rue Gambetta avant de rejoindre le cœur de ville, le défilé se retrouvera à nouveau sur la place Jourdain où goûter et animations auront lieu de 16 heures à 17 heures. Si les bénévoles œuvrent depuis des semaines pour le bon déroulement de l'événement, celui-ci reste soumis aux aléas climatiques. Si d'aventure les conditions météorologiques n'étaient pas bonnes, le carnaval serait annulé et Bonhomme Carnaval serait en sursis jusqu'à l'année prochaine… Alors chacun croise les doigts pour qu'il soit brûlé dès demain après-midi en place publique.
Publié le 01/03/2013 à 08:51 Gérard Durand
Mazamet a tout à gagner et Graulhet a tout à perdre
Lors du match aller, Mazamet (en blanc) l'avait emporté 27 à 11 sur Graulhet (en rouge) ./Photo Jean-Marie Lamboley
Dans ce calendrier déjà incohérent, et tronqué par les intempéries et les interdictions de terrains, il reste quelques îlots d'intérêts comme ce derby tarnais qui opposera dimanche les deux Sporting, le Graulhétois recevant le Mazamétain. Deux clubs qui présentent un profil assez similaire, en terme de résultats, mais qui vont aborder ce match avec des conceptions différentes de la victoire.
Mazamet, qui sort d'une victoire essentielle sur l'Étoile Catalane au pied de la Montagne Noire, vient à Noël-Pélissou pour assurer quasiment sa qualification, n'ayant à affronter ensuite que Thuir et Pézénas, les deux équipes déjà reléguées.
Graulhet de son côté avec cinq rencontres à jouer doit impérativement rester invaincu à domicile pour garder une petite chance de qualification, qui ne passera que par des exploits à Gaillac pour l'autre derby tarnais ou à Villefranche, chez un concurrent.
Pronostic difficile
C'est dire la lourde tâche qui attend les gars de David Gau, qui de son aveu même, reconnaît qu'une non-qualification aurait une incidence sur la stabilité de son groupe à l'intersaison prochaine.
Pauthe et Khattou comptent sûrement leurs dernières heures de joueurs, Bille est très courtisé et un échec précipiterait à n'en pas douter d'autres décisions. Une victoire relancerait les rouges et noirs pour ce long sprint de cinq rencontres qu'ils devront pratiquement toutes gagner.
De son côté, Mazamet, fort d'une victoire sans contestation possible lors du match aller, peut compter sur un rythme obligatoirement supérieur, les gars du président Patrick Ruiz ayant joué deux rencontres de plus que leurs adversaires durant ce mois de février.
Favoris, outsiders, l'enjeu est important, le pronostic bien difficile. Il y a dix ans pile, Mazamet a gagné une seule fois à Graulhet en 60 saisons. Les hommes de Farenc et Pagès sont parés pour la conquête de l'Ouest du Tarn. Ceux de Bellot et Gély sont prêts à les renvoyer patienter, à l'Est. Reste à espérer que le derby ne perde pas le Nord.
Publié le 01/03/2013 à 08:52 Propos recueillis par G.D
Benoît Bellot : «Ne pas avoir de regrets après ce derby»
Le staff graulhétois au grand complet sera-t-il à l'heure de la qualification ? Benoît Bellot est à droite sur la photo./ Photo SCG.
La valse des dates du calendrier. Quels sentiments vous inspirent ces perturbations Benoît Bellot, vous qui êtes co entraîneur du Sporting club graulhétois ?
Benoît Bellot : Après la défaite à Saint-Sulpice-sur-Lèze, les gars avaient envie de réagir tout de suite. Nous étions passés à côté et l'échec est autant chez les joueurs que chez les entraîneurs. Il tarde au groupe d'enchaîner les matchs pour pouvoir se lâcher. En attendant, on muscle les entraînements, on fait plus de physique pour rester dans le rythme.
La motivation est intacte ?
Avant la trêve, l'équipe était bien, collectivement. Si on n'a pas trop de blessés, ce sera plutôt un bien de jouer les cinq derniers matchs à la file.
Il en reste 5, il faut en gagner combien ?
Quatre minimum, avec en plus un bonus offensif et un bonus défensif, pour être certains.
À commencer par Mazamet qui vient chercher la qualification à Graulhet ?
Nous recevons deux fois, Mazamet puis Pézénas. C'est un tableau idéal malgré le challenge relevé. Ensuite, nous nous déplaçons deux fois à Villefranche-de-Lauragais et Gaillac ; en sachant qu'il faudra ramener au moins une victoire pour terminer par la réception de Céret. Mais il est vrai qu'une victoire de Mazamet ce dimanche serait synonyme de quasi-qualification.
Gagner, d'accord, mais comment ?
C'est vrai que nous marquons peu d'essais. Nous prenons donc peu de points de bonus comparé à des concurrents comme Argelés par exemple. Si on n'est pas timides, nous pouvons vaincre. Nous l'avons fait contre d'autres, comme Argelès Étoile catalane, Saint-Sulpice-sur-Lèze, Gaillac ou Villefranche-de-Lauragais à Noël-Pélissou. Nous avons les cartes en mains, si nous n'avons pas peur de nous engager de faire des fautes. Après ce derby, il ne faudra pas avoir de regrets.
Quel est l'état des troupes ?
Da Costa a fini la saison, Kasdorf, Balayé et E. Albert sont blessés. Enfin, Bille qui ne s'est pas entraîné depuis 15 jours est incertain
Publié le 02/03/2013 à 03:45 G.D.
20 ans et un ancien-nouveau président
Françis Gayraud dans la salle qui porte le nom de Bernard Gayraud, son regretté frère pionnier de l'escalade graulhétoise.
Naturévasion escalade a 20 ans. «C'est vrai, il faudra penser à fêter l'anniversaire», lance du haut de son surplomb de la salle de Nabeillou, le nouveau et ancien président Françis Gayraud, revenu aux affaires après 5 années assurées par Florian Cavenne. Si la prise est délicate, l'assise est sécurisée. Le club est depuis peu labellisé Fédération française montagne escalade et depuis juin, la salle est homologuée «nouvelles normes de sécurité». De quoi ravir les 85 adhérents dont une quarantaine composent l'école de ce sport dès 7 ans. «Depuis des années, le club aménage, modifie, améliore la salle d'escalade pour satisfaire les demandes de ses partenaires comme l'Amicale laïque, le lycée, la ville, le comité départemental, qui l'utilisent. Elle est devenue trop juste pour arriver à bien travailler. Nous souhaiterions une salle de pan pour l'initiation avec une approche ludique de l'escalade». Pour l'instant, la demande n'a pas abouti.
En attendant chacun et chacune vient s'entraîner dans cette unique salle associative du département et la centaine de voies différentes qu'elle propose. Un groupe féminin s'est composé. Un autre aborde une nouvelle pratique dérivée, la danse-escalade dont les rudiments ont été donnés par Antoine Le Menestrel, grimpeur-voltigeur de renommée internationale. Avec les beaux jours qui arrivent, Naturévasion Escalade a prévu les sorties loin du cadre des quatre murs de Nabeillou. A Montroc, Saint-Antonin, le Carroux ou les Pyrénées. «Avec un encadrement de professionnels ou de bénévoles diplômés d'Etat ou de la fédération». La sécurité avant tout.
Publié le 02/03/2013 à 03:50
Vacances : les générations jouent ensemble
Une quarantaine de petits et grands jeux, pour le plaisir de grands et des petites. /DDM.G.D.
Par l'intervention du centre social Caf ville, les enfants des centres de loisirs maternelles, les mamies et les papys du foyer-logement-résidence du Château ainsi que quelques parents ont partagé un après-midi ludique.
De nombreux jeux mis à disposition par les centres de loisirs et la ludothèque Graine de jeux ont permis à tous de partager un moment particulièrement convivial, comme durant chaque petite vacance.
«Le jeu est fédérateur, ces échanges autour sont intergénérationnels, interculturels. Ce sont des moments de partage à même de renforcer le bien vivre ensemble. C'est notre rôle d'impulser cette mixité», explique Chantal Peyrin, responsable du centre social.
Publié le 03/03/2013 à 03:49
Rugby : Programme chargé de fin de saison
Comme en octobre dernier, les jeunes seront sur le pré au printemps. /Photo DDM Archives G.D.
Grosse fin de saison prévue pour les bénévoles du Sporting, qui vont devoir, toutes compétitions confondues, organiser pas moins de six événements. L'école de rugby, avec l'amicale des supporters, va ouvrir le ban, avec le challenge Pierre Astié qui rassemblera les équipes de moins de 7, de 9 et 11 ans de tous les clubs du Tarn, le samedi 13 avril à la Jonquière. Mercredi 24 avril, c'est l'édition annuelle du challenge Marcel Batigne qui mettra en compétition à Noël Pélissou et à la Jonquière, des moins de 15 ans départementaux de Midi-Pyrénées, Languedoc-Roussillon et Armagnac-Bigorre.
Trois jours plus tard, l'école de rugby reprendre le relais pour le tournoi des Petits Graoulhétous, les moins de 7ans, à la Jonquière. Le jeudi 9 mai, grosse journée avec l'organisation à Noël Pélissou et à la Jonquière, des Pavois du Tarn, regroupant équipes de club séniors, jeunes et sélections. Le samedi 1 juin, le Sporting proposera une soirée autour de la finale du Top 14 au forum. Enfin, la saison se terminera par la nocturne de l'école de rugby, le samedi 15 juin à la Jonquière, avec le tournoi des moins de 13 et 15 ans.
Avec en prime peut-être, l'organisation d'un match de phase finale, ce qui n'a pas été le cas en fin de saison dernière par le fait du terrain préservé pour le match de foot amical du ...TFC.
Publié le 04/03/2013 à 09:49 Recueilli par G.D.
La victoire à Graulhet, le bonus à Mazamet
Le derby tarnais a logiquement tourné en faveur de Graulhet.
En manque de rythme, Graulhet s'est mis à l'abri grâce à sa première période./Photo DDM Emilie Cayre
Graulhet le dos au mur se devait de débuter sa série de cinq rencontres à venir par une victoire.
Mazamet, comptait sur un succès pour mener la vie dure aux leaders et mettre un orteil dans l'antichambre des qualifiés. Les besoins des uns et des autres n'étaient pas formellement identiques, mais ce derby valait par son enjeu. Les deux équipes ont montré un visage tendu dès l'entrée. C'est le buteur visiteur Alquier qui a ouvert le score de 50 mètres. Dumont a répondu, de cinq mètres face aux poteaux. Le stress a-t-il contrarié les désirs de locaux ?, le soleil gêné les transmissions ? Toujours est-il que les ballons tombés se sont comptés à la demi-douzaine dans le premier quart d'heure. Pas de quoi enflammer les débats. Seul éclair dans la grisaille des initiatives, Khattou débordant sur son aile, a raté la reprise de son coup de pied à suivre dans l'en-but. Dumont par trois pénalités a donné neuf points d'avance aux siens. De quoi donner un brin de confiance pour la suite, bien sûr.
Bis-répétita en seconde mi-temps, avec plus d'entreprise du côté de Mazamet, mais toujours autant d'erreurs collectives ou individuelles. À leur tour, les visiteurs laissaient échapper une occasion d'essai, Escande arrivant une seconde trop tard sur un ballon roulant dans l'en-but. Tournant du match, quand un effort du pack local délivrait un bon ballon pour les trois-quarts et Codjia en bout de ligne n'avait plus qu'à marquer l'essai. À partir de là et avec 14 points d'avance, les Graulhétois ont pu se lâcher en laissant la balle dans le camp mazamétain. La différence était faite et le gain du match ne semblait plus leur échapper.
Mazamet en supériorité numérique marquait en coin, l'essai de l'espoir, mais, non-transformé. Alquier d'une pénalité mettait de l'intérêt aux cinq ultimes minutes, mais une relance de loin envoyait Moulin à l'essai de la libération pour Graulhet. Mazamet arrachait le point bonus défensif en toute fin de match avec un essai à vingt passes de Marteau entre les poteaux.
Chacun trouvait son bonheur, mais c'est bien Mazamet qui a raté la bonne affaire et Graulhet qui a réussi à conserver la flamme allumée.
Mi-temps : 12-3
Pour Graulhet:
2 E. Codjia (55e), Moulin (78e), 4 P. Dumont (10e, 22e, 33e, 37e)
Carton blanc: Buéno (70e)
Pour Mazamet:
2 E. Marteau (70e, 80+3), 1 T (80+3) 2 P. Alquier (7e, 77e)
Carton jaune: Alquier (22e)
Carton blanc: Nunninger (74e)
Arbitre: M. Ramos (Lgdc)
Graulhet : Sarcia, Codjia, Montbroussous A., Boutié, Khattou (o) Dumont, (m) Albouy, Teyssier, Montels, Valette, Pauthe (cap), Regnier, Gouveia, Buéno, Goulignac. Entrés en cours de jeu:Vidal, Pégorer, Moulin, Anglade, Barthélémy, Mandagaran, Bille.
Mazamet: Raynal, Marteau, Pagès D., Alquier, Pagès M., (o) Escande, (m) Icher, Rayssac, Ruiz, Poret (cap), Albert, Cenès, Salles, Delort, Badiu. Entrés en cours de jeu: Basso, Nunninger, Maris, Froissard, Assemat, Marey, Glories.
Equipe Fédérale 2 B: Graulhet 3, Mazamet 20.
«Dommage de leur laisser le bonus»
Les vestiaires de Graulhet :
David Gau (président) : «Il fallait gagner et c'est fait. Nous pouvions scorer davantage en première mi-temps, se mettre à l'abri, sachant qu'en seconde nous allions manquer de rythme. De plus nous avons comptabilisé sept ballons perdus en touche, ce qui ne nous a pas permis de tuer le match comme nous aurions pu le faire. Maintenant, c'est Pézénas, il va falloir assurer».
Renaud Gély (entraîneur) : «Dommage de donner le point bonus à Mazamet à la fin. Nous n'avons pas eu assez d'emprise en touche en particulier, ou nous perdons trop de ballons.
À partir de là, on ne peut pas peser sur le match. Nous n'avons pas non plus su prendre Mazamet dans l'axe, là ou nous aurions pu faire le plus mal. À la fin nous manquons de rythme, par rapport aux trois semaines sans jouer.»
Sébastien Valette : «Nous avions une revanche à prendre par rapport au match aller. Nous avons plus joué que Mazamet, et je crois que c'était un bon match de rugby pour un derby. Dommage de laisser le bonus offensif à la fin. Maintenant, c'est Pézénas, et là aussi il y a une belle revanche à prendre !»
Quentin Buéno : «On fait une bonne première mi-temps et nous devons marquer deux essais au moins. Celui de Codjia nous met en confiance. Il faudra marquer contre Pézénas ceux que nous avons raté aujourd'hui, car là il faudra récupérer le bonus offensif».
Les vestiaires de Mazamet :
Patrick Ruiz (président) : «Notre énorme fin de match est à retenir, cela prouve que l'équipe a des ressources. Mais Graulhet mérite de gagner ce derby. Nous avions beaucoup d'intentions sur ce match, mais nous souffrons de trop d'inconstance, pour pouvoir le gagner. Notre jeu a été trop pauvre en première mi-temps».
Yoann Farenc (entraîneur) : «Une mi-temps pour chaque équipe. La réorganisation de notre ligne de trois-quarts avec le forfait de Stewart et la blessure de Pagès au centre, nous a perturbés. Graulhet mérite son avance de neuf points à la mi-temps. Nous avons dominé la seconde mais je regrette que nous n'ayons pas eu une pénalité en notre faveur. Nous perdons en prenant le bonus défensif. Il faudra prendre le bonus offensif contre Thuir.»
Mathieu Pagès : «Pour mon premier match en équipe 1, j'ai trouvé la rencontre très dure physiquement. Nous passons la seconde mi-temps dans le camp adverse et nous sortons avec le bonus défensif.»
Publié le 05/03/2013 à 09:06
La brevette restaurée a été réceptionnée
Les pièces maîtresses des archives municipales sont également restaurées au fil du temps. Après le fameux compoix, Claude Fita, maire de Graulhet a réceptionné dernièrement en mairie une brevette communale datant de 1716 et restaurée par La reliure du Limousin. Lors de son inspection des archives de la commune la directrice des Archives départementales du Tarn avait relevé le mauvais état de conservation et la nécessaire restauration de cette brevette, registre complémentaire des deux Compoix de 1575 restaurés en 2009. Cette opération d'un montant de 1508,16 euros TTC a bénéficié d'une subvention de 504,40 euros de la DRAC (40 % du montant hors taxes).
Publié le 05/03/2013 à 09:06
Les élus au secours de la bannière
Martine Languillon, Nadège François et Guy Peyre./ DDM
Enfermée dans son sarcophage protecteur la bannière de la Société du Secours mutuel de Graulhet, inscrite à l'inventaire supplémentaire des objets mobiliers classés Monuments historiques, vient de quitter les archives de la ville. Emportée par Nadège François, conservateur-restaurateur de textile, la bannière va reprendre vie.
«Nous sommes conscients de l'importance historique de cet objet et soucieux de sa préservation. Nous avons commencé en 2009 par inscrire cette œuvre à l'inventaire supplémentaire des objets mobiliers classés Monuments historiques, une inscription acquise en 2011, et aujourd'hui nous lançons sa restauration» explique Guy Peyre, adjoint en charge des travaux.
La bannière qui mesure près d'un mètre quarante de haut sur 65 centimètres de large est aujourd'hui en mauvais état de conservation. Nadège François, conservateur-restaurateur de textiles va procéder en diverses étapes pour restaurer cette œuvre : dépoussiérage, démontage des deux épaisseurs de la bannière, remontage après consolidation, remise en forme des tissus de la bannière afin de résorber les plis et déformations, consolidation à l'aiguille sur un support approprié, complétée éventuellement par un thermocollage si la soie s'avère trop fragilisée, pose d'une protection de surface. Enfin, un support pour présenter cette bannière restaurée sera réalisé. Le montant des travaux de restauration s'élève à 7953,40 euros TTC. Une demande de subvention a été adressée à la DRAC, au Conseil Général du Tarn et au Conseil Régional.
La bannière restaurée sera ainsi dévoilée à l'occasion des prochaines journées du patrimoine à Graulhet. «Nous désirons à l'issue des travaux pouvoir exposer cette bannière dans la salle du Conseil Municipal, dans une vitrine adaptée» conclut Guy Peyre.
Le pire incendie de l'Histoire
Le 25 mars 1862, la ville connaissait le pire incendie de son histoire qui dura trois jours, anéantis 48 maisons et privant 160 habitants de leur toit. En 1869, l'Empereur Napoléon III, sensible à cette catastrophe incite la ville à se tourner vers le secours de l'Union Mutualiste et en lui offrant une bannière à la devise «Aidons nous-aimons-nous» faisant de Graulhet la première ville mutualiste du Tarn.
Publié le 06/03/2013 à 08:01
Le premier Salon des bières et du vin en avril
La Brasserie des Vignes se veut un lieu de transmission de savoir-faire et de tradition brassicole mais aussi un espace d'échange, de culture et de convivialité. / Photo FB
L'association Le Petit musée de la bière est étroitement lié à la Brasserie des Vignes, installée depuis 2005 sur Graulhet et depuis trois ans avenue Marcel-Pagnol dans une ancienne mégisserie.
Les deux valorisent la réhabilitation d'un patrimoine et surtout la transmission brassicole à travers les visites pédagogiques, accompagnées d'ateliers de dégustation. «En raison de la mouvance économique actuelle, de l'impact de l'industrie brassicole et des nouvelles taxes imposées à l'ensemble de la profession, certains brasseurs de Midi-Pyrénées ont souhaité se fédérer lors d'une manifestation afin de communiquer sur la renaissance d'une activité économique encore méconnue, les bières artisanales», explique Stéphane Dumeynieu, le brasseur graulhétois. «Cet événement refléterait la vitrine d'un secteur en expansion avec un savoir-faire présenté au public».
C'est ainsi que les 13 et 14 avril prochain, il organisera avec Fabienne Buzaud le premier Salon des bières et du vin de Midi-Pyrénées, autour des locaux de la Brasserie des Vignes.
À ce jour, une trentaine d'exposants sont inscrits, pour la plupart brasseurs artisanaux de toute la région. Une demi-douzaine de vignerons seront aussi présents, plus des producteurs de spécialités alimentaires.
Au programme, des ateliers de dégustation bien sûr, mais aussi des expositions, des conférences, des débats, mettant en avant une production méconnue dans la région, mais qui se développe. Un attendu échange de deux brasseurs intitulé «grandeur et misères d'une micro-brasserie» conclura les deux journées consacrées à la mise en avant de produits bien de chez nous.
Publié le 07/03/2013 à 08:00
Centrale voltaïque : Les travaux débutent enfin
Le projet avait été présenté au printemps 2009. /Photo DDM
Annoncé au printemps 2009 le projet de ferme photovoltaïque porté par Eosol, à la lisère de la commune de Busque, a dû être retardé au gré des aléas de la politique nationale dans le domaine des énergies renouvelable. Aujourd'hui les premier travaux de terrassement ont commencé sur le site.
Le projet d'une superficie d'une quinzaine d'hectares prévoit la possibilité de fournir l'équivalent de la moitié de la consommation des administrés de la commune, soit 6000 équivalents habitant. Cette ferme photovoltaïque, actuellement la plus avancée du département, s'était vu opposée un refus de permis de construire en mai 2009. Le préfet soulignait que la parcelle, situé sur l'emplacement d'une ancienne carrière, avec à côté une cimenterie, était à vocation strictement agricole. Une modification du plan local d'urbanisme a parmi de pallier à cet état de fait.
Ce projet est porté par la société EOSOL Énergies Nouvelles, basée en Aquitaine, spécialisée dans le développement, la construction, l'investissement et l'exploitation de fermes photovoltaïques. Cette centrale électrique, située à proximité de la zone de la Jonquière, bénéficie de tous les atouts pour ce type de projet du potentiel d'ensoleillement au raccordement enterré à proximité poste source de Graulhet. Elle devrait générer une puissance de 6 MW.Du côté de l'emploi 30 à 40 emplois devraient être générés pour une durée de six mois pour la construction et la mise en œuvre de la ferme photovoltaïque
Publié le 07/03/2013 à 08:00
La médiathèque met les femmes à l'honneur
A l'occasion de l'opération «Femmes de mars» la médiathèque Marguerite Yourcenar propose lecture à haute voix, causerie et exposition. Jusqu'à la fin du mois la médiathèque propose en effet une exposition baptisée «Femmes de Panessac». Réalisée par l'association Mémoire sociale Graulhétoise, elle comporte des films, des anecdotes et des photographie sur la vie des femmes autrefois dans ce quartie du centre ville.
Ce vendredi 8 mars à 10h30 la structure proposera une lecture à haute voix. «Mots de femme» est organisé par le centre social. Le même jour à 17h30 une causerie sera aussi proposée autour du vécu des femmes du quartier de Panessac.
Publié le 08/03/2013 à 08:02
La Navette change de circuits
Le service de transport gratuit a modifié ses horaires et ses trajets. Ce sont désormais quatre circuits qui sont réalisés, toujours au départ de la place du Jourdain. La ligne A jusqu'à Saint-André, la ligne B jusqu'au Forum, la ligne C jusqu'à la Bressolle, la ligne D passant par Nabeillou et la Bousquétarié. Cette nouvelle organisation a été réalisée à l'issue d'une consultation des usagers, en fonction de leur utilisation de la navette, de leurs désirs, mais aussi des contraintes inhérentes à la taille du véhicule qui ne peut desservir l'intégralité de la ville, notamment les rues les plus étroites.
Cette réorganisation permet d'irriguer des secteurs qui jusque-là ne l'étaient pas, notamment de nouveaux quartiers. La navette, qui reste gratuite, circule désormais tous les matins du mardi au dimanche, sauf les jours fériés. Ces horaires permettent notamment à chacun de se rendre au marché du centre-ville, mais aussi de ne plus se préoccuper du stationnement.
Renseignements et horaires par téléphoner au 05 63 42 85 50.
Publié le 08/03/2013 à 08:03 J-C C
Plaine de Millet, la passerelle arrive
La passerelle commence à s'élancer depuis la berge côté plaine de Millet./Photo DDM, J-C C
Malgré la pluie et les jours de grand vent qui ne facilitent pas le gros œuvre, le chantier de la plaine de Millet suit son cours. Un an après le commencement de la préparation du chantier et des premiers coups, les «chaises» sont enfin sur le site pour soutenir les premiers pans de la passerelle.
Les six tronçons fabriqués aux ateliers Saint-Eloi mesurent en moyenne vingt-cinq mètres de long. Ces imposantes pièces sont livrées et assemblées sur le site pourvu de piliers provisoires.
Un vérin de trois mètres, spécialement conçu à cet effet, a été construit pour pousser la passerelle par dessous, depuis la berge située du côté de la médiathèque.
Lorsque le mât sera dressé, il sera ensuite possible de positionner les haubans en câble clos et de démonter ces piliers provisoires. La passerelle accueillera une circulation exclusivement piétonnière reliant les quartiers Crins à la plaine de Millet.
L'ouvrage devrait alors devenir un maillon important du périmètre du centre ville élargi.
Un cinéma plaine de Millet
Car au delà de la réalisation de cet ouvrage évoqué depuis de nombreuses années, le Dadou et ses berges pourront prendre une toute autre dimension, en acquérant des fonctions urbaines par le développement d'usages sportifs et de loisirs. Côté plaine de Millet c'est un cinéma qui est en construction à côté de la médiathèque, comprenant deux salles de 200 et 80 places. Le hall d'accueil du public, spacieux, sera accessible depuis la rue de la Mégisserie, via une esplanade formant parvis. Le bâtiment développera une surface de près de 830m2 avec à proximité un parking de cinquante six places.
Publié le 09/03/2013 à 09:09 G.D.
SCG : victoire bonifiée obligatoire
En match en retard, le Sporting reçoit dimanche (15 h) Pezenas, l'avant-dernier.
Graulhet est en ballottage favorable pour la quatrième place./Photo DDM Emilie Cayre
Demain, le Sporting reçoit Pézénas à 15 heures. Les Héraultais avec 10 défaites et 2 nuls sur 14 matchs, sont avant-derniers et déjà relégués en Fédérale 3. Pour les Graulhétois, les données sont simples, et les résultats obligatoires. Il s'agit de sortir de Noël Pélissou avec les 5 points d'une victoire bonifiée, pour ne pas se retrouver distancé par les autres prétendants aux dernières places qualificatives. «La donne est claire, il nous reste quatre matchs à jouer et un maximum de points à prendre. La qualification est très disputée et le moindre point sera primordial. Nos concurrents directs ont pris ce point de bonus chez eux face à Pezenas,à nous de faire pareil», envisage Jules Montels qui voit ce match comme une occasion de montrer le vrai visage de son équipe. «Il faudra impérativement élever le rythme mais surtout être bons dans l'efficacité et le réalisme. Nous ne scorons pas assez sur nos temps forts. Le groupe est soudé et conscient que la saison peut vite se terminer. Nous ne voulons pas avoir de regrets alors nous allons tout donner pour nous qualifier».
Concentré sur l'objectif
Pour le troisième ligne, la victoire face à Mazamet a des valeurs d'encouragement. «Tout d'abord un sentiment de revanche accomplie car nous avions vraiment en tête le match aller où nous sommes passés à côté... On devait aussi se racheter de la piètre prestation de Saint-Sulpice. L'envie de bien faire et de jouer dimanche était bien présente après les deux reports des deux week-ends précédents. Seulement nous avons manqué de rythme et d'application, surtout en deuxième mi temps». Secteurs montrés du doigt, la touche et la conservation du ballon. «Il est impératif de rectifier le tir dans ces domaines pour mettre notre jeu de mouvement en place. Le système mis en place et adopté par tous fonctionne bien mais nous avons du mal à l'utiliser car «la base» n'est pas assurée». Reste l'état d'esprit des joueurs de Pézénas. «Nous savons à quoi nous attendre. C 'est une équipe qui n'a plus rien à perdre et qui jouera libérée. Il vont certainement jouer l'embrouille comme au match aller. A nous de rester concentré sur notre objectif».
Publié le 10/03/2013 à 03:48
Renouvellement du projet «club balle ovale»
Dans la cour de l'école Victor Hugo.
Fort du succès rencontré en 2012, le Comité Départemental de Rugby relance l'opération «Club Balle Ovale» en partenariat avec l'Amicale Laïque de Graulhet et le centre de loisirs de Briatexte. À la rentrée des vacances d'hiver, chaque mercredi matin (de mars à avril : 6 séances), des enfants âgés de 8 à 11 ans de Graulhet et de Briatexte, seront initiés aux rudiments du rugby par le Comité Départemental (en 2012, 35 garçons et filles avaient participé au projet).
Ce «club balle ovale» développé pour la deuxième année a pour objectif de faire découvrir l'activité pour un public non licencié et d'utiliser cette discipline comme un outil éducatif et pédagogique. Ce projet développé par le Comité Départemental de Rugby se ponctuera par un déplacement à Albi pour assister à l'entraînement de l'équipe professionnelle de rugby du Sporting club albigeois le mercredi 17 Avril 2013. Ce projet éducatif est soutenu par le Contrat Urbain de Cohésion Sociale de Graulhet.
Publié le 11/03/2013 à 09:11
Des podiums pour l'Avant Garde
Une partie de l'équipe féminine de l'Avant Garde Graulhétoise.
Briatextea accueilli la coupe du Tarn de gymnastique. L'Avant Garde graulhétoise dans toutes les catégories y a décroché de bons résultats. En Promotion junior jolie brochette avec Chloé Pontié 1ère, Léa Christon 2ème, Julia Records 3ème, Charlène Gobbato 4ème, Audrey Goncalvés 5ème.
En Promotion benjamine, Coralie Lourenço 3ème, Manon Assalit, Léa Cathelin, Lory Nsir, Marie Puech, Aude Delmas et, Aurore Blanquet dans les points. En Promotion Minime, Aurélie De Oliveira 1ère, Romane Galinier 2ème, Océane Lourenço, Aloë Barral 2ème.
En Honneur Minime, Juliette Sénégats 4ème, Océane Pineldans les points. En Honneur cadette, Elise Ibars 1ère, Elisa Chabut 2ème, Emma Garcia 3ème. En Excellence Minime, Alexia Marco 1ère, Mélissa Velin 2ème. En Excellence cadette, Mélanie Vaurs 1ère, Elodie Venne 2ème, Alicia Bellières 3ème, Camille Célariès 4ème. Félicitations à toutes ces gymnastes et remerciements à Eugénie, Amandine, Manon, Meredith et Astrid d'avoir œuvré pour le club en tant que juges ainsi qu'aux entraîneurs Justine, Elsa, Ophélie, Jacky et Coralie.
Publié le 11/03/2013 à 09:11 J-C C
Environnement : des déchets à la base d'une filière
Plusieurs centaines de tonnes de déchets verts vont être transformées. /Photo DDM, J-C C.
Que deviennent les déchets issus de l'élagage des arbres le bord des routes ? S'il y a quelques années ils étaient simplement brûlés sur place, ces résidus sont aujourd'hui à l'origine d'une filière qui alimente les chaudières des industriels et des particuliers. «Chaque année le volume que nous récoltons se compte en centaines de tonnes» explique Arnaud Bonafous, gérant de la société Agri sud-ouest à Graulhet. Passionné de machines agricoles anciennes et diplômes en poche, il a créé sa société en 2005, s'adressant aux collectivités comme aux particuliers et professionnels. N'étant pas issu du milieu agricole, Arnaus Bonafous a commencé en louant ses services pour les travaux d'élagages.
Aujourd'hui il travaille avec plusieurs conseils généraux et son entreprise compte une dizaine de salariés et des saisonniers, notamment pour les moissons ou le fauchage du bord des routes. Elle propose d'ailleurs ses services en Midi-Pyrénées, du Languedoc-Roussillon Aquitaine. «Il semblerait aujourd'hui impensable de brûler ses déchets issus de l'élagage ou de l'abattage alors qu'ils peuvent trouve rune nouvelle vie» souligne Arnaud Bonafous. Rassemblés à Lasgaraïsse, ils sont broyés en plaquette sur place. Une entreprise spécialisée se charge de les sécher et de les conditionner pour un usage domestique ou industriel. Cette matière première d'origine locale, est bien moins onéreuse que le fioul alimentant traditionnellement les chaudières.
Publié le 11/03/2013 à 09:29 G.D.
La cavalcade graulhétoise
Victoire bonifiée pour le Sporting.
Les Graulhétois ont rempli leur contrat./Photo DDM Emilie Cayre
Pour les Tarnais, gagner avec le point de bonus offensif était impératif. Les en empêcher était la mission des visiteurs. Absents de longue date, blessés, Graulhet a dû recomposer sa première ligne en titularisant pilier droit, le jeune formé au club, Thomas Pégorer. Graulhet a ouvert le match de la plus pragmatique des manières en marquant 3 points sur pénalité. Dans la foulée, Codjia à la récupération d'un ballon plein champ, pointait le premier essai qui laissait augurer la cavalcade. Restait à ne pas tomber dans un rugby de carnaval. Mais, puisque la défense héraultaise, passée maître dans l'art de l'embrouille, ressemblait au calendrier de la Fédérale 2, les locaux ont vite compris qu'un peu de sérieux dans les enchaînements, mettrait de l'embarras. A 15 contre 13, les Graulhétois ont marqué un deuxième essai en force par Pauthe. Mais il a manqué un brin de réalisme aux rouges et noirs pour «tuer le match».
Au contraire, Pézénas, qui n'est pas sorti du match, marquait au pied des poteaux en force, par Kadous et ratait juste avant la pause, la pénalité qui aurait mis l'équipe en bonne position.
A la reprise, Pézénas souvent a la faute et pénalisé, a subi la domination graulhétoise. Logiquement, à deux de plus, le pack local a enfoncé le clou et marqué en bloc, par Gouvéia. Pézénas, sans abdiquer, a tenté ses coups, a proposé un jeu sans plus de complexes à la limite de la réussite. Elle est venue sur une relance de 50 mètres et un exploit personnel en bord de touche de Flamant, marquant une «Fofana» en coin. En réponse, face à une équipe encore réduite, Codjia y allait de son doublé. Le bonus n'était plus qu'à un essai. C'est Mandagaran qui le pointait en coin au terme d'une classique sur mêlée.
Petite frayeur en fin de match quand le huit visiteur était stoppé à un mètre de l'en-but local. Suivent deux rencontres à l'extérieur pour Graulhet, qu'il va falloir négocier par au minimum une victoire. Périlleuse aventure.
Graulhet 32-Pézenas 12 (Mi-temps : 15 à 7)
Pour Graulhet : 5 E. Codjia (4e, 66e), Pauthe (23e), Gouvéia (49e), Mandagaran (73e), 2 T. Mandagaran (23e, 49e), 1 P. Bille (1e)
Carton jaune: Mandagaran (54e)
Pour Pézénas: 2 E. Kadous (38e), Flamant (59e) 1 T. Goudal (38e).
Carton jaune: Saez (14e)
Carton blanc: Idrissi (20e) Faure (45e) Kadous (48e), Péraltat (66e)
Arbitre: Mr Trieux (Béarn)
Graulhet : Bille, Marcel, Codjia, Boutié, Mandagaran, (o) Sarcia, (m) Barthélémy, Montels, Valette, Anglade, Pauthe (cap), Moulin, Pégorer, Bunéno, Gouvéia. Sont entrés en cours de match: Kasdorf, Regnier, Albert L., Teyssier, Albouy, Dumont.
Pézénas : Flamant, Mauras, Péraltat, Fleury, Blanc, (o) Goudal, (m) Guionnet, Draguis, Pradines (cap), Claret, Michel, Kadous, Idrissi, Saez, Faure. Sont entrés en cours de jeu: Gravejat, Barreau, Duchein, Cros, Castan, Alaranq, Suné.
Fédérale 2 B: Pézénas bat Graulhet 36 à 24.
Publié le 12/03/2013 à 09:02 J- C Clerc
«Je devais aux Graulhétois ce bilan»
Le maire Claude Fita présente son action
Claude Fita avec un bulletin municipal sous forme de bilan./ Photo DDM, J-C C.
La campagne pour les élections municipales n'a pas commencé à Graulhet, mais… On se souvient de la création par Francis Auriol, ancien adjoint au maire de Françoise Rodet, d'une association avec à sa tête Jean Picarel -ancien maire de la ville - à l'issue de son plein gré (voir notre édition du 1er février). Et alors que Sylvain Bonleux, chef de file de l'opposition UMP, déclare qu'il faudrait une liste des centristes au FN (voir notre édition du 12 février), les Graulhétois vont trouver cette semaine dans leurs boîtes aux lettres un numéro spécial du bulletin municipal sous forme d'un bilan de l'action menée depuis 2008.
Le document de 80 pages est établi autour des trois thématiques «Vivre ensemble», «Cadre de vie» et «Vie de la commune» et est tout en couleurs et en illustrations. «C'est un devoir de dire à la population ce que nous avons fait pour elle. Avec l'équipe municipale nous avons mis en place beaucoup de projets. Ce document, je le devais aux 12.000 habitants de la commune pour qu'ils sachent ce qui a été fait avec leurs impôts», explique Claude Fita. Le maire de la commune souligne au passage que «le montant des subventions obtenues pour les dépenses d'équipement est passé de 6,7 % à 46,7 % grâce à l'engagement de l'Etat, de l'Europe, du conseil général du Tarn, du conseil régional de Midi-Pyrénées, de la communauté des communes Tarn et Dadou ou encore de l'ADEME pour le traitement des friches».
Cependant, à un an des élections municipales, Claude Fita précise : «Il ne s'agit pas là d'un document de campagne. Celui ou celle qui voudra assurer le prochain mandat devra présenter un projet pour la ville pour les six années à venir». Mais dans le contexte actuel, il ne fait aucun doute que certains pourront bel et bien prendre ce numéro spécial comme tel.
Publié le 12/03/2013 à 03:49
Les regrets du mandat
Même si le document apporte un éclairage sur la pléthore d'actions menées depuis l'arrivée de l'équipe municipale, il reste encore quelques projets qui n'ont pu aboutir et qui n'aboutiront pas d'ici la fin du mandat.
A l'instar de la passerelle la déviation permettant aux véhicules, notamment les poids lourds, venant de Saint- Paul-Cap-de-Joux, de contourner le centre-ville, est un autre serpent de mer graulhétois. «Pour cela il aurait fallu que ce projet figure dans le PLU de 2004. Je ne peux que regretter son absence», explique le maire qui souligne : «Il faudra que le contournement soit prévu dans le prochain plan local d'urbanisme en 2015. Si le projet prévoit une route départementale, ce sera au conseil général de décider, mais il faudra d'abord inscrire ce projet».
D'autres zones d'ombres se trouvent sur la place Jourdain et au Château. «Aujourd'hui nous lançons des études sur cette rénovation», explique l'élu qui confie : «Nous ne pouvions pas tout mener de front. Pour le projet de la plaine de Millet, nous pouvions compter sur des financements extérieurs et tenions à lancer des projets qui soient réalisables sans trop coûter au Graulhétois. Nous ne nions pas les problèmes, qu'il s 'agisse du barrage de Miquélou ou des friches industrielles, mais nous les traitons». Quant à la rénovation des places du Jourdain et du Château, il n'est pas sûr que la conjoncture des années à venir permette un taux de financement extérieur aussi important que celui obtenu pour les réalisations déjà lancées.
Publié le 13/03/2013 à 09:05 G.D.
C'est bien fini pour L'Union musicale
L' Union musicale dans les années 70 avec Fernand Dondeyne à la baguette.
Avec la dispersion des instruments et la remise des 400 partitions pour ensemble à la Fédération départementale, l'Union musicale a, cette semaine, rendu les locaux de l'immeuble Gambetta et ainsi cessé toutes activités, fussent-elles encore symboliques. En 1878, premiers pas de la fanfare qui essaimera d'autres groupes pour se réunir après la Première Guerre, avec les rescapés, derrière la bannière commune de l'Union musicale. Entre-temps le kiosque de la place du Jourdain aura été construit et les musiciens graulhétois se seront distingués jusqu'à Oran où ils ont reçu le Premier Prix en 1906. En un siècle, une quinzaine de chefs ont dirigé les pupitres de Philémon Andrieu à Marc Héral en passant par Fernand Dondeyne. L'Union musicale a ainsi connu ses heures de gloire jusqu'au milieu des années 90, avec une centaine de musiciens aux pupitres, des retransmissions radiophoniques et un passage historique à la télévision, pour les «Musiciens du Soir».
«La création d'une antenne de l'École nationale de musique, créant une école de musique sur Graulhet et nous obligeant à fermer la nôtre, a sonné le glas de l'Union. Les jeunes ont intégré les rangs des orchestres de l'école nationale au détriment de notre formation qui n'a pas pu connaître de renouvellement dans ses rangs», regrette Lionel Vallet, dernier président de l'Union musicale, qui succédait à Raoul Catalau et qui joue aujourd'hui, comme cinq autres musiciens graulhétois, dans l'Harmonie de Gaillac, avec laquelle elle avait d'ailleurs conclu une convention de partenariat il y a une vingtaine d'années. Cette fin définitive est pour Brigitte Vicent, qui a débuté à l'Union, à 7 ans, et qui joue toujours de la flûte traversière à Gaillac, un vrai crève-cœur. «Je revois toute l'histoire de cette Union musicale dont les anciens parlaient avec une certaine fierté. C'était en son temps une formation d'un sacré niveau». Pour refermer le grand livre de l'Union musicale, qui a formé tant de musiciens, l'épilogue mentionnera que plusieurs élèves issus de ses rangs sont aujourd'hui professeurs à l'École nationale de musique.
Publié le 14/03/2013 à 03:48
La Mémoire Sociale Graulhétoise a fait revivre Panessac
?
Les témoignages spontanés ont été nombreux. / Photo DDM.G.D.
Débordée par le nombre de participants, le hall de la médiathèque s'est avéré bien trop petit pour permettre a chacun de prendre place à l'invitation de Mémoire Sociale Graulhétoise. Un joli chahut qui a fait place au grand silence, quand a débuté le film que l'association a tourné, pour recueillir les témoignages de ceux et celles qui étaient enfants à l'époque et qui sont aujourd'hui des grands-parents. Dans un décor de portes et fenêtres closes, quatre ex-habitantes du quartier d'origine médiévale resté authentique mais quasi désert, ont évoqué leurs souvenirs.
Mémoires d'après-guerre, du début de la télévision, des lavoirs communs, des discussions de devant la porte, de métiers disparus, de surnoms savoureux, de solidarité et de bonheur. Sitôt la projection terminée, Monique Faure et Robert Py ont fait parler la salle. Chacun et chacune y allant de son anecdote, ou parfois même du rappel d'une certaine rivalité entre quartiers du centre-ville. Deux heures après le début des débats, l'ordre du jour étant épuisé, tous se sont donnés rendez-vous sur les autres animations de ce Femmes de Mars qui a débuté de la plus populaire des manières.
Publié le 14/03/2013 à 07:44
Les véhicules anciens découvrent Trifyl
Véhicules essence et au biométhane se sont croisés.
Dauphine, Traction, 4 CV, R8 ou 4L... Le pôle des énergies renouvelables de Trifyl avait samedi dernier comme un air des années 60/70.
Et pour cause, le siège de Trifyl accueillait la première sortie de l'AGAV, amicale des véhicules anciens de Gaillac. Cette première virée 2013 de l'association, intitulée «sortie décrassage pédagogique» avait pour objectif de faire rouler les veilles mécaniques mais surtout de venir découvrir l'éco circuit de Trifyl.
Il s'agit d'un parcours pédagogique qui évoque la valorisation des déchets ménagers et, plus globalement, les missions remplies par Trifyl, service public du Tarn.
Bien sûr, les automobilistes se sont montrés très intéressés par la question des énergies fossiles et par le débat sur les énergies renouvelables ; un thème largement évoqué lors de la visite du circuit, et mis en scène par une station service musée.
Là s'est amorcée la discussion sur le lobby des pétroliers qui, dit un visiteur «freine l'évolution des carburants renouvelables comme le biométhane». Certains collectionneurs se sont même déclarés prêts à équiper leurs véhicules avec une telle carburation. «Mais après, comment s'approvisionner ?» fait observer un participant.
Rappelons que la station de distribution du biométhane produit par Trifyl à partir du biogaz issus des déchets ménagers (et qui fait rouler des véhicules de la flotte Trifyl) n'est pas accessible au grand public. «Sur les routes de Midi-Pyrénées, et de France, on en trouve pas beaucoup, de stations de cette sorte» ajoute un des membres de l'AVAG.
Les visiteurs ont aussi fait part d'un vif intérêt pour la recherche développée par Trifyl sur l'hydrogène, bientôt produit lui aussi à parti des déchets. Preuve que les passionnés de mécaniques d'hier suivent de près les progrès technologiques et sont déjà prêts pour les énergies de demain.
Publié le 15/03/2013 à 08:41 J-C C
«On ne noie pas le poisson dans le flux des comptes»
La présentation des comptes administratifs a été l'occasion de virulents échanges./Photo DDM, J-C C.
Hier soir il était surtout question de chiffres au conseil municipal. Claire Fita, adjointe au maire en charge des finances, a d'abord présenté les comptes administratifs : «En comparant le bilan de l'équipe précédente, on constate que les augmentations des charges générales sont passées de 20% à +12%».
Il n'en fallait pas plus pour que Bruno de Boissezon prenne la parole pour fustiger : «Vous mettez des chiffres qui ne sont pas comparables. C'est trop facile quand on compare des torchons et des serviettes. La caisse des écoles était un artifice comptable. Le chiffre que vous prenez comme base 2007 n'est pas comparable avec celui de 2012». Claire Fita n'était bien entendu pas du même avis. «Là, nous comparons des masses financières. Votre remarque est intéressante. Il y a un jeu d'écriture, mais on parle de masse salariale. Il y a toujours des modifications à l'occasion de chaque budget. Le service de restauration a changé avec la création d'un groupement d'intérêt public. Tout cela a bien entendu des incidences».
Le ton est alors monté, Sylvain Bonleux prenant la parole : «Arrêtez de noyer le poisson ! Concernant les subventions, nous vous disons que c'est faux, car le périmètre 2007 n'est pas celui de 2012. Nous considérons que cette présentation n'est pas sincère». Et Claire Fita de rétorquer : «Ce que nous disons n'est pas faux. Les chiffres sont exacts. On ne noie pas le poisson».
«Mission accomplie»
Les comptes administratifs ont aussi montré l'évolution de la capacité de désendettement qui est passée de 31 ans à 17 ans de 2007 à 2012. «Mais si on enlève l'incendie du stade, on arrive à 30 ans», a souligné Sylvain Bonleux.«Nous avons eu une recette exceptionnelle de remboursement d'assurance. C'est vrai», a concédé Claire Fita, précisant «Mais vous n'allez pas jusqu'au bout et ne regardez pas la globalité des chiffres».
La conclusion revenait à Claude Fita, maire de la ville : «Nous avons demandé aux services de diminuer les dépenses sans diminuer les services à la population. Cette mission a été accomplie tout en améliorant par l'investissement le cadre de vie». Le compte administratif approuvé par la majorité, les deux oppositions s'abstenant.
Publié le 15/03/2013 à 08:41
Le cirque Aléa s'est posé place Bosquet
Le cirque Alea vient d'arriver en ville. Deux représentations seront données sous le chapiteau installé place Bosquet, samedi 16 mars à 20h30 et dimanche 17 mars à 16 heures. A peine entré sous le chapiteau étoilé, au son de l'orgue de Barbarie, le public y est plongé dans une ambiance chaleureuse et intimiste.
Sur la piste, onze artistes, acrobates, jongleurs, musiciens, enchaînent des numéros aussi variés que surprenants. La musique est omniprésente : les chants tsiganes, les tarentelles italiennes, le swing manouche, les airs traditionnels bosniaques ou macédoniens et les chansons françaises accompagnent et soutiennent les artistes sur la piste. Poésie et beauté naissent d'une note, d'un geste. Les artistes se donnent à leur public avec rage, folie et dérision mais surtout honnêteté et sincérité.
Publié le 15/03/2013 à 08:37
Réalmont : Venez découvrir le circuit des pigeonniers
Le groupe Graulhet Temps Libre sur le circuit des Pigeonniers.
C'est sous un beau soleil que l'association Graulhet Temps Libre s'est retrouvée dernièrement en Réalmontais pour découvrir le circuit des Pigeonniers conçu par l'Office de tourisme Centre Tarn à Réalmont. Ce circuit de quelques kilomètres, réalisable en autocar ou en voitures individuelles, propose aux groupes de découvrir une partie de notre patrimoine et la beauté de nos pigeonniers : pigeonnier à tour ronde, de type toulousain, à arcades… Tous plus beaux les uns que les autres.
Après avoir découvert quelques-uns des pigeonniers autour de Lombers (Saint-Pierre-de-Conils, Saint-Sernin…) et d'avoir pu profiter des explications de leur guide, le très sympathique groupe s'est ensuite vu proposer la visite de l'exposition de Michel Lucien, aménagée chez lui à Bel Soleil, exposition bien sûr sur le thème des pigeonniers.L'Office de tourisme Centre Tarn à Réalmont remercie ainsi vivement l'association Graulhet Temps Libre pour ce bel après-midi passé ensemble en Réalmontais.
Samedi 9 mars Chloé Lacan (double lauréate des découvertes «Alors chante», de Montauban) s'est produite à l'auditorium.
Page réalisée à partir du site ladepeche.fr
Vendredi 15 mars, la maison des jeunes et de la culture de Graulhet a accueilli Irakli K trio.
A suivre...
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