Publié le 13/09/2013 à 09:27
La maison du cuir
La Maison des métiers du cuir, située 33 rue saint Jean sera ouverte samedi et dimanche. Elle propose, dans une véritable ancienne usine, de découvrir les métiers de la mégisserie et de la maroquinerie. les visites guidées permettent de vivre les différentes étapes de la transformation de la peau brute en un cuir de la meilleure qualité que ce soit la «Rivière», le «Galetas», la «Pigmentation». Samedi et dimanche les visites guidées seront proposées à 10 heures, 11 h 15, 14 h 15, 15 h 30 et 16 h 45.
Publié le 12/09/2013 à 08:23 | G.D.
SCG rugby : recrutement haut de gamme
Le groupe seniors et l'encadrement version 2013-2014. /DDM, GD.
Le Sporting a réussi un recrutement haut de gamme. Peut-être l’un des plus brillants, sur le papier au moins. Maréchal, Pagès, Hédreville, Vatton, des joueurs qui ont connu le haut niveau. «Qualitativement, ce recrutement, associé au fait que nous n’avons perdu que Vidal et Khattou en préservant le groupe, nous conduit à avoir espoir d’une qualification, et d’un parcours dans lequel le Sporting ne sera pas amené à faire de la figuration» envisage le président David Gau qui assure qu’il n’a ni augmenté, ni grévé le budget de son club pour renouer avec l’ambition. «Tous les postes sont doublés. Cette situation nous apporte la richesse et l’expérience qu’on n’a pas eue la saison dernière par exemple. Et autant que les recrues, nous allons compter sur les jeunes, comme Barthélémy, Delbeck ou Farré qui sont déjà candidats à leurs postes». Le gros handicap de ce début de saison reste l’importance du nombre des blessés. Ils ont déjà une douzaine à être forfaits pour l’ouverture. Mais, le staff annonce 55 seniors et 28 juniors Belascains, ce qui devrait suffire aux trois équipes.
Deux matchs amicaux gagnés, un perdu. Mais plus que les résultats, c’est le comportement du groupe qui satisfait l’ancien seconde ligne. «Le stage a été révélateur. Nous le voulions sorti du contexte rugby. L’encadrement avait basé les exercices sur l’entraide et le soutien. Il a été parfait dans le sens que les gars, peu ménagés, souvent dans le dur durant deux jours, ont participé sans rechigner à une expérience à même de resserrer le groupe». Dimanche, point de pont de singe ni de radeau à construire, le championnat débute avec la venue de Saverdun, l’un des promus de Fédérale 2. L’an dernier, contre un autre promu, Quillan, le Sporting avait raté son entame, et traîné son boulet toute la saison. Cette fois, avertis, les graulhétois veulent réussir autant leur début d’exercice, que toute leur saison.
Publié le 14/09/2013 à 07:26
Donner un sens à sa formation
Les élèves du lycée à la rencontre des professionnels.
Avec la mise en place du nouveau Bac Pro, les enseignants Commerce et Vente se sont posé la question des modalités pédagogiques à mettre en œuvre les plus adaptées pour permettre à leurs élèves d’appréhender la réalité du monde du travail. Donc, cette année, ils ont organisé l’accueil des nouveaux élèves en leur proposant un emploi du temps spécifique consacré à la découverte du monde de l’entreprise et aux attentes de leur nouvelle filière. Ce projet s’articule autour de trois temps forts pour leur proposer dix jours «pas comme les autres» au cours desquels ils ont, dès leur arrivée, été sensibilisés aux exigences du Lycée Professionnel en les liant à celles du monde du travail : une journée a été consacrée à la visite d’entreprises du secteur et les élèves de 2nde ont alors préparé les questions à poser lors d’un forum avec des chefs d’entreprises, des cadres commerciaux et /ou anciens élèves de l’établissement pour partager leurs vécus et leurs expériences, le lundi 9 septembre.
Elèves de seconde et de terminale - en tenue professionnelle de rigueur- ont ainsi pu entendre des professionnels l’énoncé de quelques règles «d’or» et mesurer l’importance de l’esprit d’équipe, du langage et de la tenue. Puis, en conclusion à cette rentrée personnalisée, les enseignants ont demandé à leurs élèves de faire appel à de futurs réflexes professionnels en les rendant, dès les premiers jours de classe, acteurs de leur formation à travers la réalisation par petits groupes d’exposés oraux et sur support informatique. Le vendredi 13 septembre, ce sera donc au tour des élèves, de prendre la parole avec la restitution des visites d’entreprises devant professionnels, parents d’élèves et l’ensemble des équipes pédagogiques.
Cette mise en situation finalisera une dizaine de jours chargés pour les élèves et les enseignants mais dont le résultat déjà plus que positif laisse penser à une reconduction l’an prochain.
Publié le 15/09/2013 à 03:48
Ce soir, la passerelle, ouverte, s'illuminera
Des élus ravis d'avoir mené à terme cet ambitieux projet.
La passerelle de la Plaine de Millet aura attendu un vendredi 13 pour accueillir les premiers piétons. Dès les grilles de chantier enlevées, des Graulhétois se sont empressés de profiter de cet ouvrage et de traverser le Dadou. Quelques anciens rappelaient : «Cela fait cinquante ans qu’on l’attendait !». Certains élus graulhétois se sont retrouvés ce vendredi après-midi sur le site et ont eu également le plaisir de faire leurs premières foulées sur cette passerelle. Au milieu de l’ouvrage, installé au niveau du belvédère, les Graulhétois peuvent profiter du panorama sur les berges, de la perspective de la crèche au cœur du quartier de Crins et du pôle culturel avec le cinéma et la médiathèque
Tout un symbole, cette ouverture de la passerelle s’est faite à la veille des journées du patrimoine.
Rappelons que le sentier urbain des patrimoines, qui emprunte cette passerelle, devient aujourd’hui réalité. Ce soir la passerelle s’illuminera et tendra les bras à tous ceux qui souhaitent l’emprunter. Gageons que de nombreux Graulhétois iront dès ce soir ou au cours du week-end profiter de ce nouvel équipement et faire leurs premiers pas sur leur passerelle de la Plaine de Millet.
Publié le 16/09/2013 à 08:48 Gérard Durand
Graulhet en 2 temps et 3 mouvements
Le Sporting nouvelle version s'est avéré très enthousiaste./ Photo DDM, Jean-Marie Lamboley
Le public graulhétois attendait avec une certaine impatience les débuts du Sporting nouvelle version, renforcé et ambitieux mais malheureusement comptant de nombreux blessés ; le dernier en date, Regnier, obligeant le staff à refondre le pack. L’affiche était inédite entre Tarnais et Ariégeois. Fabien Pelous, formé aux deux écoles rouges et noires, retenu à Paris, avait reporté l’invitation, ce qui n’a pas empêché ses humbles successeurs de fournir un bon match de début de saison.
Graulhet voulait soigner son entame, il l’a réussie, Goulignac marquant d’entrée, poussé par son pack. Avec la transformation et la pénalité de Bille, les locaux prenaient le score. En s’appuyant sur une conquête relativement fiable, ils se posaient en maîtres de la situation, ne laissant que peu d’initiatives à leurs adversaires, mais multipliant les fautes de main et les mauvais choix. Saverdun s’avérait faible dans les espaces. Il fallait tout de même attendre les ultimes minutes de la première mi-temps pour voir Pauthe, encore en force, marquer le deuxième essai. En multipliant les offensives, Graulhet tenait cette fois le match. Kasdorff se faisait refuser l’essai, Bille échappait un ballon de débordement, le spectacle prenait les extérieurs. Les Ariégeois, très, et logiquement, sanctionnés, passaient du statut d’adversaire à celui de faire-valoir, et Graulhet en profitait pour faire tourner son effectif.
Au terme de trois temps de jeu, Poujade décrochait le bonus. Les Graulhétois jouaient toute la fin du match dans les 22 mètres visiteurs, mordant la ligne d’essai plusieurs fois. Tout n’a pas été parfait, mais l’enthousiasme du groupe est à retenir en même temps que la bonne intégration des nouveaux. Saverdun, presque inexistant en seconde mi-temps, avait bien aidé Graulhet à débuter sa saison.
Publié le 16/09/2013 à 03:51
Une nouvelle entraîneuse principale de gymnastique
Christel Valery dans sa nouvelle salle aux côtés du président Luc Birabent. /Photo DDM G.D
Dès ce début de rentrée sportive, les effectifs de la section gymnastique de l’Omnisports, sont passés de 180 à 200. «Il reste juste quelques places chez les 2-3 ans, précise le président Luc Birabent.
Depuis quinze jours, une nouvelle entraîneuse principale, salariée au club, a pris ses fonctions à la suite de Mehdi. Christel Valery, 30 ans, a pour objectif de mettre en place un projet de développement sur les quatre saisons à venir, tout en augmentant matériellement, autant que possible, les capacités d’accueil, en ambitionnant une finalité nationale pour les groupes de compétition. Un gros challenge que cette Albigeoise s’est engagée à relever. «Je découvre un club qui a beaucoup de potentiel. L’équipe qui le dirige est soudée et motivée. Il y a à faire et ça me convient».
Christel Valery a débuté la gym à 10 ans à Albi. Entraîneur d’un groupe à 14 ans, elle a, au fil des formations fédérales, décroché une place de monitrice éducatrice dans le secteur de la protection de l’enfance en danger, puis un premier poste d’entraîneur à Blagnac. Partie à Perpignan, elle a réussi son dimplôme d’entraîneur (DEJPS), avant son retour dans le Tarn. Cette fois à Graulhet .
Publié le 17/09/2013 à 03:49, Mis à jour le 17/09/2013 à 09:24
L'association Eau Créative démarre sa quatrième saison
Chaque printemps, Eau Créative fait son gala à la piscine municipale.
La natation synchronisée ne cesse de séduire les jeunes de 7 à 13 ans. «La demande étant croissante et les capacités d’accueil limitées, des tests de sélection se tiendront le dimanche 22 septembre à 11h00 à la Piscine de Graulhet» précise Catherine Udino, l’un des animatrices.
La reprise des cours est prévue le week end du 28 et 29 septembre à la Piscine municipale.
Pour cette nouvelle saison, deux cours hebdomadaires seront proposés. Un cours en salle de danse (Foyer Léo Lagrange - Place du Languedoc), le Mercredi de 14h00 à 15H30
«Pour ces séances, les disciplines qui seront abordées ont pour but de développer les qualités physiques des jeunes». Les intervenants sont pour la danse classique /méthode Pilates: Aline Durand, Justine Manens et Malory Camus, pour le renforcement musculaire/gainage - Justine Estève et Catherine Udino. Un cour en piscine pour le travail spécifique en natation synchronisée
Le Samedi entre 17H15 et 20H30 (les jeunes de 06 à 11ans) ou le dimanche de 10H00 à 13H00 (les jeunes de 12 à 17 ans). Les intervenants sont Catherine Udino -Laetitia Cazelles - Caroline Etienne - Aurélia - Malory Camus et Justine Manens.
«N’hésitez pas à venir le dimanche 22 septembre à 11h00 à la Piscine de Graulhet si votre enfant souhaite essayer la natation synchronisée! Le matériel nécessaire, un bonnet, un maillot de bain une pièce, un pince nez, une paire de palmes.
Pour tous renseignements: eaucreative@gmail.comou au 0620871057.
Publié le 17/09/2013 à 09:25 J-C C
Plus de 10 000 visiteurs attendus à la fête du cheval
Tout est fin prêt pour l'édition 2013 de cet événement. /Photo DDM, J-C C .
Temps fort de la ville, événement incontournable pour les amoureux des chevaux... La fête du cheval et le vide-grenier, qui attirent chaque année plus de 10000 visiteurs, se déroulera cette année le dimanche 22 septembre. Tout est fin prêt pour cette manifestation d’envergure et toujours plus riche.
«Le fait qu’il y ait aussi, en plus de la foire aux chevaux et des spectacles équestre, le vide-grenier ou de l’artisanat d’art attire beaucoup de monde. Ce qui est fait à Grauhet pour nous est très intéressant «explique Jacques Saysset, président du syndicat hippique des chevaux de traits du Tarn.
Cette année un concours avec les meilleurs chevaux de traits du département aura lieu lors de la fête pour désigner ceux qui concourront au niveau régional. Cette activité n’est que l’une des nombreuses qui seront proposées sur la site de la Bousquétarié. «Avec l’expérience on arrive à mieux géré le flux de personnes et la logistique. Cette année les grandes surfaces situées à proximité nous ont permis d’utiliser leurs parkings» confie Blaise Aznar, conseiller municipal délégué aux festivités, qui précise «Nous attendons entre 10000 et 12000 visiteurs. Cela occasionne une gêne pour les riverains, nous en sommes conscients, mais cela se passe toujours bien».
Comme toujours la manifestation qui demande une très grande implication aux volontaires de l’association Salomon de la Broue sera gratuite. «La seule inconnue maintenant, c’est la météo. C’est d’elle que dépendra aussi le succès de la dix-neuvième édition» rappelle Jean Paul Laurents, le président de l’association qui pense déjà au vingtième anniversaire de cet événement.
Un programme riche et varié
La manifestation se déroulera de 9 heures à 19 heures avec une foire aux chevaux, le concours départemental de chevaux de trait, un marché des produits du terroir et d’artisanat d’art ainsi qu’un vide grenier. De 13 heures à 15 heures une restauration sera proposée dans un cadre champêtre avec la musique irlandaise et counrty de Gerry carter. De 15 heures à 17 heures on retrouvera une présentation de chevaux arabes du Haras de la Chataignière, des numéros de poney city, un nouveau spectacle de kalidor et Marie-Alice et ses poneys. De 15 heures à 19 heures de la danse country sera proposée avec Country soir.
Publié le 18/09/2013 à 08:53
Fête de la Mob : un peu moins de bécanes que prévu
Les organisateurs de l’association Frog and Rock attendaient 200 équipages pour la 4e fête de la Mob, le week-end dernier. S’il est venu des passionnés de Strasbourg, Lyon, La Rochelle ou Poitiers, ils n’étaient que 120 au rendez-vous, souvent propriétaires de belles machines ou de modèles uniques. Une demi-douzaine de pinups ont participé au concours et l’élection du meilleur modèle de tuning a consacré un passionné de Mont de Marsan. Côté public l’affluence a été au rendez-vous. Olivia et Glen ont compté 2000 visiteurs dont 1000 pour la seule soirée musicale du samedi.
Publié le 18/09/2013 à 03:52 G.D.
Rencontre de trois cultures musicales
Yaki Desveronnières et Ikali Khtsichvili entourant Chouaïb Ezzerki en studio.
C’est la rencontre inattendue, de trois musiciens graulhétois de cultures aussi différentes que peuvent l’être les musiques européennes, nord-africaines et géorgiennes. Yaki le percussionniste, Chouaïb, le joueur de luth marocain et Irakli et sa guitare électr-acoustique ont formé le trio Gideli, du nom d’un panier ou se retrouvent, plutôt que les vendanges de Tbilissi, les sons Gwana, Berbères de l’Atlas, du Sahara, de Géorgie et Afro-cubains.
«C’est une originalité, car outre les musiques, les morceaux originaux que nous composons, font intervenir les différentes langues, et le mélange des trois est plutôt rare même si le marocains s’adapte assez bien au géorgien et il existe pas mal de similitudes dans les rythmes» assurent les trois musiciens professionnels. C’est au studio d’enregistrement associatif Aché, situé au-dessous de la piscine, que le trio a déjà enregistré quatre des dix titres qui composeront le premier CD, qui devrait sortir en fin d’année, et les quatre premiers clips qui vont avec.
Violons, ouds, gumbris, luthar, tambour Bata, karkabous, otumbe, et autres instruments traditionnels sont sur les partitions, au même titres que les guitares ou les percussions classiques. «Il faut juste les mettre en harmonie». Au final, un son riche, que le public sera amené à retrouver sur scène puisque le groupe envisage, dès qu’il aura trouvé un «tourneur» de se produire dans les festivals et les fêtes.
Publié le 18/09/2013 à 08:53
Briatexte - Rugby : en préparation d'une reprise musclée
Vendredi dernier, la moitié de l'effectif était là au début de l'entrainement. / Photo DDM.G.D.
Sept rencontres de championnat sur les sept premiers dimanches. Le 6 octobre, le SC Briatexte se rendra pour l’ouverture à Villenouvelle puis enchainera six rencontres de rang.
Une reprise musclée qui oblige les entraineurs Jérome Passebosc et David Tadritz, à préparer leurs troupes sur des bases moins engagées, mais en privilégiant la forme physique à conditionner pour le jour J.
Les entrainements ont repris depuis le 9 août, pour un groupe de 35 joueurs qui les honore régulièrement et qui a, hormis Berthoumieux, parti à Lisle sur Tarn, pas perdu déléments et profite du retour de Tissandié et des arrives de Khattou et Malet (Graulhet), Caumette et Korosko (St Sulpice), Dupont- Dutilloy (Figeac) et Dubac (Puylaurens). Quant à Boukemach, l’emblématique deuxième ligne du quinze vert et noir, il devrait sans doute assurer les fonctions de soigneur assistant.
Les rencontres amicales ont débuté ce samedi à Fonsegrives. «L’important est de ne pas avoir de casse. Nous allons jouer dans une poule très homogène, sans équipe plus forte mais sans équipe faible» assure Jérôme Passebosc.
Publié le 19/09/2013 à 03:48
Casimir Ferrer à la OLA
L’artiste albigeois Casimir Ferrer animera un atelier à l’attention d’élèves de tous niveaux le samedi 12 octobre de 9 heures à 17 heures et prodiguera avec la générosité qu’on lui connait de précieux conseils dans la salle de l’association où se déroulent habituellement les ateliers de peinture.
Ce cours exceptionnel est prévu pour un groupe d’une quinzaine de personnes au maximum à la maison des associations.
Pour s’y inscrire, il suffit de téléphoner au plus tôt au 05.63.34.86.25 ou bien d’envoyer un courriel à association.ola@orange.fr.
Publié le 19/09/2013 à 08:25
L'école de cirque reprend
Il n'y a pas d'âge pour apprendre les arts du cirque.
C’est cette semaine que reprennent les cours de l’école de cirque Pistil qui propose initiation et perfectionnement au jonglage, à l’acrobatie, aux équilibres sur objets de la boule au fil en passant par le monocycle, aux aériens (trapèze fixe et ballant, corde lisse et volante, tissu aérien), mais aussi de la préparation de numéro. L’école de cirque Pistil est une école de loisirs ouverte à tous. Les cours sont dispensés dans une ancienne usine spécialement aménagée pour l’entraînement aux arts du cirque. Pour de plus amples renseignements il est possible de contacter l’association en téléphonant au 05.63.41.74.51.
Publié le 19/09/2013 à 03:50, Mis à jour le 19/09/2013 à 08:02 | P.S.
Le braqueur de 4 supermarchés devant les assises
4 supermarchés de Graulhet avaient été attaqués
Aujourd’hui et demain, Grégory Villiers, 33 ans, sans domicile vraiment fixe à l’époque des faits mais installé à Marseillan (Hérault), comparaît pour une série de quatre braquages dans des supermarchés de Graulhet. Des faits commis le soir du 22 février 2012, en une demi-heure à peine. Entre 19 heures et 19h30, armé d’un pistolet automatique ( on apprendra plus tard que l’arme fonctionnait avec une cartouche de gaz), le jeune homme s’était attaqué successivement au Lidl, au Leclerc, à Intermarché et à Marché plus.
Menacée, la caissière du Lidl avait mis du temps pour ouvrir sa caisse. Elle avait reçu un violent coup de crosse sur le crâne avant que Grégory Villiers ne tire en l’air et ne prenne la fuite avec un pack de bières. En quittant Intermarché, après avoir dérobé un autre pack de bières, le braqueur avait manqué se faire attraper par le gérant qui a relevé le numéro de la plaque d’un fourgon appartenant à une personne dont il avait usurpé l’identité. Grégory Villiers sera interpellé trois semaines plus tard, le 11 mars à Pézénas et reconnaîtra les faits. Il ne souhaitait qu’une chose, a-t-il indiqué : que les gendarmes l’interpellent et, le voyant armé, lui tirent dessus. Il répétait qu’il voulait mourir pour mettre fin à une vie d’errance sous LSD.
Me Stéphane Soulas (Toulouse) assurera sa défense. La partie civile sera représentée par Me Sonia Brunet-Richou, le ministère public par l’ avocat général Philippe Mao.
Publié le 19/09/2013 à 03:52 J-C Clerc
Pour un plus long maintien à domicile
Les portes ouvertes ont permis au grand public de découvrir ce service de l'hôpital. /Photo DDM, J-C C.
Ouvert en juillet 2012, le service d’accueil de jour atteint son rythme de croisière. Cette solution vient en complément de l’accueil temporaire ou en unité protégé, permettant d’offrir une palette complète de services pour les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer - ou de maladies apparentées - ainsi que pour leurs accompagnants.
«L’accueil de jour permet de favoriser le maintien à domicile. Un placement d’urgence est toujours difficile» souligne le docteur Christine Aliaga. Car ce type de maladies est aussi une épreuve pour les proches. Afin d’éviter que les accompagnants ne soient finalement «à bout», l’accueil de jour permet de recevoir, dans le cadre d’un programme thérapeutique, encadré par des professionnels, un personne atteinte une journée par semaine ou plus.
Le premier contact avec la structure peut avoir diverses origines. «ADMR, centre d’action sociale, infirmière à domicile, France Alheimer... Il est important pour nous d’avoir des partenaires, de travailler avec les relais déjà existants» souligne Yann Le Bras, directeur du centre hospitalier. Au début, il y a toujours un entretien pour répondre au mieux aux besoins, d’une façon très personnalisée. Ce n’est qu’ensuite que la personne est accueillie, généralement un ou deux jours par semaine. Les accompagnants bénéficient aussi du suivi d’un psychologue. Financièrement, la prise en charge peut faire partie de l’APA (aide personnalisée à l’autonomie) ou de l’aide sociale à l’hébergement.
Mémoire, lien, motricité, communication... Les activités proposées visent d’abord le maintient des capacités restantes.
«Il s’agit aussi de limiter les troubles du comportement sans thérapie médicamenteuse» souligne le docteur Christine Aliaga.
L’accueil de jour permet aussi un temps de répit aux accompagnants, facteurs importants pour un maintien à domicile des malades à long terme.
Un service «comme à la maison»
Beaucoup des intervenants font aussi partie du personnel de l’hôpital. «Mais ici les personnels ne sont pas en blouse blanche. C’est peut-être un détail, mais ça veut dire beaucoup. Ici, on n’est pas à l’hôpital, mais comme à la maison» explique Laurent Bousquet, cadre de santé. Si le repas de midi provient de la cuisine centrale, il est souvent complété ou remplacé - tout ou en partie - par un repas concocté dans la cuisine du service par les personnes elles-même. «Suivant les saisons on élabore des idées de menues puis ont fait la liste des choses à acheter. Ensuite, avant de cuisiner, on va sur le marché pour faire les courses... Cela se passe exactement comme chez elles» souligne Laurent Bousquet. Au même titre que le chant, la lecture, le jardinage ou le loto, la cuisine trouve ici toute sa place dans une véritable action thérapeutique.
Publié le 19/09/2013 à 08:06 | Alain-Marc Delbouys
Du bois recyclé pour se chauffer
La chaufferie rutilante en service depuis près d'un an à Graulhet./ Photo DDM,Jean-Marie Lamboley.
Bardé comme il se doit de bois, l’énorme cube se dresse en bordure de l’avenue Marcel-Pagnol. À l’intérieur, la chaudière rutilante semble flambant neuve, malgré une première saison de chauffe à son actif. Quinze bâtiments publics de Graulhet sont depuis octobre 2012 chauffés à partir de bois de récupération. Cela va du lycée à la piscine en passant par la médiathèque, ou bien encore 270 logements sociaux de Crins. Plus importante installation de chauffage urbain à biomasse exploitée en régie en Midi-Pyrénées, ce réseau de chaleur a été inauguré, ce mercredi après-midi. «D’une puissance de 2 mégawatts, c’est autant d’énergie fossile qui ne sera pas consommée. C’est bien que ce soit à Graulhet», félicite Bruno Lechevin, président national de l’Ademe, venu couper le ruban.
Déchet devenu matériau
C’est aussi 1 131 tonnes de rejets de CO2 dans l’atmosphère évités par an.
Cette chaudière collective consomme 2 300 tonnes de bois par an, émanant des déchetteries (50 %), d’écorces (20 %), et pour les 30 % restant des branchages provenant des coupes forestières opérées par Forestarn, coopérative réunissant les propriétaires de forêts privées, avec qui un accord a été passé. «Du bois qui auparavant pourrissait. D’un déchet, on a fait un matériau pour se chauffer», souligne le sénateur Jean-Marc Pastor, président de Trifyl, le syndicat départemental de traitement des ordures ménagères, qui exploite ce réseau de chaleur via une régie créée spécialement.
Du silo contenant l’équivalent de trois semi-remorques, les plaquettes de bois sont acheminées jusqu’au brûleur par un convoyeur. Un impressionnant électro-filtre en inox étincelant réduit à 50 milligrammes et même jusqu’à 20 par mètre cube la quantité de poussières relâchées, bien en deçà de la norme des 150 mg prévus par la réglementation. Il a fallu creuser 2 300 mètres de canalisation pour recevoir les tuyaux isolés qui acheminent l’eau chaude. «Le prix de revient final est de 5 à 10 % inférieur à celui du gaz. C’est la condition pour qu’on crée un réseau», précise Étienne Cayrel, qui dirige la régie bois énergie de Trifyl. L’investissement, près de 3 millions d’euros, est permis par 750 000 € de subventions de l’Ademe, 450 000 € de fonds européens du Feder et autant de la région, qui ne regrette pas sa participation. «Ce coût qui au final est un gain majeur pour la société toute entière. En plus, ce nouveau service public crée des emplois locaux», applaudit Martin Malvy, le président du conseil régional.
Claude Fita, le maire, est «fier» que cette réalisation combinant environnement, économie et social ait vu le jour à Graulhet. Pour Pascal Neel, président de Tarn et Dadou à qui échoit la compétence, c’est aussi le fruit «d’une intercommunalité intelligente».
Après Castres, Mazamet et Gaillac, Alban s'y met aussi
C’est Castres qui dispose de la plus importante chaufferie bois du département. Celle de Mazamet a une puissance équivalente à celle de Graulhet. «À Castres et Mazamet, nous fournissons des plaquettes, maisTrifyl n’exploite pas directement l’installation, à l’inverse de Graulhet. Trifyl a porté et gère aussi via sa régie bois énergie la chaufferie bois de Gaillac ouverte il y a un an», précise Jean-Marc Pastor, le président de Trifyl. Dans ces cas-là, Trifyl prend en charge l’investissement et se finance en faisant payer l’usager final. La seule obligation de la collectivité locale est alors de fournir le terrain pour implanter la chaudière.
En octobre, la régie bois énergie de Trifyl mettra en service un réseau de chaleur à Alban, desservant notamment le collège, plus petit, à l’échelle de ce chef-lieu de canton. Le réseau de Gaillac va être étendu, notamment à un lotissement. D’autres projets sont dans les cartons. D’après Jean-Marc Pastor, Trifyl dispose d’assez de matières premières pour alimenter une dizaine de chaufferies dans le Tarn. Trifyl fournit aussi des plaquettes à l’Ehpad de Réalmont ainsi qu’à la mairie et à l’école de Damiatte.
Publié le 20/09/2013 à 03:52
Reprise des cours à l'OBFGT
Connu et reconnu pour son orchestre batterie fanfare, l’OBF Graulhet-Tarn propose aussi des cours de musique.
Du tuba au piano, de la formation musicale au chant en passant par l’euphonium ou la batterie, il y en a pour tous les goûts. Si certains cours de musique sont déjà complets d’autres, comme les cours de cuivres, de percussions et d’éveil musical (pour les trois à six ans), ont encore quelque places de libre. Pour de plus amples informations sur l’ensemble des cours de musique dispensés par l’OBF il suffit de téléphoner au 06.24.43.42.96. ou de consulter le site internet http://www.obfgraulhet.fr.
Publié le 20/09/2013 à 09:35
Graulhet : Une ville à solidarité positive
L'exposition a connu un franc succès le week-end dernier.
A l’occasion des Journées européennes du patrimoine Martine Languillon a réalisé à partir de nombreuses archives une exposition intitulée «de la charité à la solidarité nationale, assistance et prévoyance dans le Tarn (1800-1940)» évoquant l’évolution du lien social de la charité à la solidarité nationale dans le Tarn. Elle ne devait être présentée au public que le week-end dernier mais devant l’engouement suscité, les visiteurs auront jusqu’au 24 septembre pour la découvrir dans la salle de la République de l’Hôtel de ville.
Cette exposition, dans laquelle ont retrouve la bannière restaurée, raconte l’évolution du lien social du Moyen Age aux années 1940 dans le Tarn, présente des documents d’archives de Graulhet où la solidarité et le bénévolat ont eu maintes fois l’occasion de se concrétiser. La ville a toujours été à l’avant-garde dans ce domaine : la première société de secours graulhétois dont il est fait mention date de 1850 (la Saint Vincent de Paul d’obédience catholique) alors que ce n’est que plus tard qu’un décret prescrit la création d’une société de secours mutuels dans toutes les communes.
Car à Graulhet les actes d’entraide généreuse et désintéressée sont bien réels, mais ils restent limités dans le temps et dans leur efficacité. Avec la révolution industrielle, il est vite apparu que cette solidarité devait se structurer, s’élargir au-delà du cercle de voisinage et s’exercer à partir de la société de secours mutuels. La richesse de la vie associative a ici toujours été intense et propose une mosaïque exceptionnelle d’activités, d’animations, d’entraide, dans un esprit fraternel et de générosité de cœur.
Publié le 20/09/2013 à 08:00 P.S.
Le braqueur de Graulhet : «Je voulais que les gendarmes me tirent dessus»
Grégory Villiers, accusé de vols avec arme, a parlé de son mal-être et de sa volonté de s'en sortir./Photo J-M L.
Hier, Grégory Villiers, accusé de quatre braquages à Graulhet, en février 2012, a parlé de sa fuite en avant, de l’alcool, de la drogue et de son envie d’en finir avec son passé.
Quelle mouche a piqué Grégory Villiers, ce fameux 22 février 2012 lorsqu’il a braqué, successivement, les supermarchés Lidl, Leclerc, Intermarché et Marché plus ? Hier, pendant les premières heures de son procès devant la cour d’assises du Tarn, le jeune accusé de 33 ans a parlé d’une fuite en avant et sans retour.
«Je ne voulais pas faire de mal à ces gens, je voulais qu’on me tire dessus. Je voulais en finir avec tous ces souvenirs qui me sautaient à la tête. Je n’avais plus de raison de vivre», confie calmement Grégory. Il pensait que, le voyant armé, les gendarmes le descendraient. Il traîne, comme un lourd boulet, son enfance misérable de gosse placé de foyers en familles d’accueil, depuis l’âge de 4 ans avec sa sœur. Un père alcoolique et pervers qui aurait abusé d’eux, une mère inexistante avant le divorce, une scolarité chaotique et une brochette de «conneries» qui lui vaudront 11 condamnations.«Alors, tout ça, à Graulhet, c’était un suicide assisté», rétorque Philippe Mao, l’avocat général qui cherche toujours les vraies motivations du braqueur de supermarchés. L’argent ?
«C’est pas ça, je l’ai pris et je l’ai jeté sur les parkings pour ceux qui en auraient eu besoin, ajoute l’accusé qui avait pris du LSD le week-end précédant les braquages. Le LSD, c’est une drogue chimique, c’est pas bon du tout, ça dure plusieurs jours, j’étais speedé. J’ai même volé de la bière alors que j’en bois pas.» Pourtant, les caissières qui ont eu le pistolet (à gaz) sous le nez parlent de quelqu’un de calme et déterminé.
Grégory, l'écorché vif
Danièle, la caissière de Lidl, qui s’est portée partie civile, n’oubliera pas sa mésaventure. Elle en tremble encore à la barre en
montrant à la présidente où elle a reçu un coup de crosse à l’arrière du crâne. «Je ne méritais pas ça, depuis que j’ai été braquée, rien n’est plus comme avant. Ma fille de 12 ans s’inquiète, le soir, lorsque je suis en retard. Je suis toujours suivie par un psychiatre.» Carole-Anne, la caissière intérimaire du Leclerc (le magasin, partie civile qui a demandé à ce que le procès ne soit pas correctionnalisé, n’était pas représenté, hier) reconnaît que psychologiquement, c’est dur de se faire braquer. Elle a été arrêtée 12 jours et son contrat n’a pas été renouvelé. «Merci Leclerc», lance la présidente, Corinne Chassagne. Christine, d’Intermarché, n’a pas pris son agresseur au sérieux et lui a ri au nez. «J’ai cru que c’était quelqu’un de l’école du cirque de Graulhet avec un jouet en plastique», confie-t-elle.
Grégory, «l’écorché vif, pris dans une spirale d’autodestruction» comme le dit une ancienne éducatrice, lance des excuses.
«Je ne sais pas qui je suis, ni où je vais aller mais j’ai envie d’aller de l’avant.» Une psychothérapie sera nécessaire, lui rappelle la présidente, mais «il faudra une démarche volontaire de votre part pour vous en sortir».
Les débats se poursuivent ce matin avec l’expertise psychiatrique, les plaidoiries de la partie civile et les réquisitions. Le dernier mot ira à la défense. Verdict dans l’après-midi.
A suivre...
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