Grand Sud : C'est aussi ça, l'automne...

15/11/2012


		
PUBLIÉ LE 13/11/2012 07:38   J.-Ph. Cros. | La Dépêche du Midi | 
 
Il lance la culture du safran ariégeois
 
 
Joan Martinez durant la délicate opération de l'enlèvement du pistil/Photo DDM, JPHC.
 
Joan Martinez qui vit sur les collines de Loubens a renoncé à la vie parisienne pour reprendre l'exploitation familiale. Il y développe un projet qu'il couve depuis l'enfance : la culture du crocus savitus, ou si vous préférez ,le safran !
 
Dans son cabanon douillet où ronfle la cheminée, la fenêtre s'ouvre comme un tableau sur les bois environnants et au loin, les toits de Rieux de Pelleport. Joan Martinez contemple au premier plan une parcelle couleur violette. C'est son trésor : Crocus savitus. Le safran ! «C'est quand même plus joli à voir que les tours de la Défense !» Tout en disant cela, on voit passer dans ses yeux des souvenirs angoissés passés dans la comptabilité d'une grande banque, le moral en berne et sous pression. Un jour il a tout plaqué. Retour à Loubens. Avec un projet solidement arrimé dans la tête : se lancer dans la culture du safran. Joan Martinez en rêve depuis toujours, depuis cette enfance où sur la route des vacances dans l'Espagne d'origine de sa famille, il traversait les grands champs violets de la Manche. «C'était d'une incroyable beauté». Cette vision est restée au fond de son âme, et goûtant en fait peu les chiffres, il a «brûlé ses vaisseaux». 
 
À Loubens, sur les terres familiales de Barou, Joan a mis en culture 1 000 m2 de crocus. Mais d'abord il est parti visiter les safraniers d'Argentine, qui lui ont beaucoup appris, et revenu ici, Joan a complété sa formation au CFPPA de Pamiers. Maintenant voilà, les dès sont jetés. Sur la table modeste de son cabanon, une centaine de fleurs attend d'être émondée, c'est-à-dire que soit accomplie l'opération qui consiste à enlever le pistil. C'est là que l'or du safran réside, 30 euros le gramme. Paresseux s'abstenir, la terre est basse et là pas de machines. «C'est tout manuel, la plantation comme la récolte. Il faut une heure à une personne pour récolter 1 500 fleurs et encore une autre heure pour émonder 500 fleurs !» Aujourd'hui il en est à 10 000 bulbes plantés, 4 200 fleurs récoltées en 2011, 52 000 cette année. «J'espère que l'on attendra les 150 000 en 2 013 !»
 
Joan est installé en bio, son safran est de qualité supérieure, en Ariège à peine deux ou trois personnes se livrent à cette activité, dans des proportions moindres. Même si le safran peut pousser partout, sa terre d'élection française c'est le Quercy. Joan veut donc lui donner un avenir plus large en Ariège. Il vend dans les restaurants, dans les bio-coop, les épiceries fines. Le produit est en rayon sous l'étiquette «Fleurs et sens». Bientôt il vendra à la ferme. Pour l'an prochain son safran portera d'autres rêves : «J'envisage de commercialiser des sirops, des confitures de l'huile d'olive bio au safran».
 
Chaque matin, en automne de la fin septembre à la mi-novembre il se penche vers ses crocus. «Tout à la main». La récolte n'attend pas. L'horizon de Joan a la couleur du safran, contre la barrière bleue des Pyrénées. La Défense ? Défense même de s'en souvenir !
 
150.000 fleurs pour un 1kg de safran
 
Le safran c'est donc le «crocus savitus» La France en produit chaque année environ 25 kg pour deux tonnes consommées dans l'hexagone ! Autant dire que le marché est ouvert. Tout est importé d'Espagne, d'Italie, du Maroc. Depuis que l'Iran a fermé ses frontières à l'exportation de cette fleur, il y a une place à prendre pour les safraniers français. Pour avoir une idée du produit, il faut savoir qu'il faut entre 150 et 180 fleurs pour récolter… 1 gramme de safran, à 30 euros le gramme.
 
PUBLIÉ LE 10/11/2012 03:48  | La Dépêche du Midi | 
 
La Fouillade (12) : Portes ouvertes d'automne chez Schipper
 
   
Jonathan et Cornélis Schipper, les cogérants des pépinières, attendent les visiteurs tout ce week-end./Photo DDM
 
Puisqu'il se dit que pour Sainte-Catherine tout arbre prend racine, l'entreprise Schipper reprend la balle au bond. Comme ils le font depuis déjà plusieurs années, les cogérants du GAEC Cornélis et Jonathan ouvrent les portes de leur ensemble du Bousquet à La Fouillade tout ce week-end. «Nous profitons de l'automne pour faire nos promos», opine Cornélis qui, dès ce samedi et demain dimanche 11 novembre, sera à pied d'œuvre avec les autres salariés en proposant une large gamme d'arbres et arbustes d'ornements, haies complètes et, bien sûr, arbres fruitiers (trois arbres achetés donneront droit à un arbre supplémentaire gratuit). Un concept d'animation commerciale original qui jouera les prolongations au moins jusqu'au samedi 17 novembre (et si la météo le permet jusqu'au dimanche 18 inclus). «Cela, poursuit le même, permet à nos clients d'échelonner leurs plantations, et nous en profitons pour leur donner tous les conseils qu'ils souhaitent.»
 
Une occasion aussi pour ce chef d'entreprise atypique et son fils Jonathan, qui avec lui cogère l'ensemble, de promouvoir tout le savoir-faire maison. «Nous sommes désormais une véritable entreprise de production mais aussi de débroussaillage, d'entretien, de création de plantation, de taille…», lance Cornélis, ajoutant une large capacité d'adaptation et d'écoute des demandes. Parmi les nouveaux axes de développement, la maison Schipper va ajouter l'aménagement et la création de piscines naturelles. Bref, un sérieux coup de pouce pour ceux qui ont la main verte et ceux… qui ne l'auraient pas forcément mais caresseraient l'envie de planter.
 
PUBLIÉ LE 09/11/2012 09:27  | La Dépêche du Midi | 
 
Bernac (81) : Du lilas en automne
 
 
S'il arrive assez souvent qu'il y ait encore quelques roses au jardin en cette saison, il n'est pas si courant de voir des fleurs de lilas à la Toussaint. Pourtant, cette année, dans le village, le lilas qui se trouve dans la cour de l'école a profité des vacances de la Toussaint pour s'orner de quelques pâles grappes de fleurs, odorantes comme celles du printemps. Cette floraison automnale (sur un seul arbuste dans toute la haie de lilas) est sans doute due aux températures très douces du mois d'octobre qui ont provoqué le grossissement des bourgeons qui sont déjà en préparation pour le prochain printemps. En effet, sur les lilas, dès l'automne, les boutons floraux sont en place au sommet des rameaux, ils contiennent une inflorescence en réduction. Ce bouton floral reste en dormance tout l'hiver, à l'abri des écailles du bourgeon avant de s'épanouir au printemps suivant.
 
Dans certains cas, des facteurs naturels comme la sécheresse peuvent lever la dormance des bourgeons et donner une petite floraison… en octobre ou novembre, ce qui est le cas cette année. Le réchauffement de la planète nous conduirait-il vers des années où le printemps reviendrait en automne ?
 
PUBLIÉ LE 07/11/2012 03:46  | La Dépêche du Midi | 
 
Monléon-Magnoac (65) : Banquet d'automne
 
 
Cochonnailles frites, châtaignes grillées et vin nouveau, c'est le menu plébiscité et devenu inamovible de la traditionnelle soirée châtaignes qui, chaque automne, réunit quasiment tout le village à la MJC. Ce vendredi 26 octobre dernier, à nouveau, convivialité et bonne humeur présidaient au repas que le maire en personne avait cuisiné sur la plancha. Bien entendu, la musique était elle aussi de la fête. Ce sont Les Bérets bleus de Pinas qui, de leurs belles voix, ont agrémenté une soirée faite de plaisirs simples et naturels. C'est certainement dans cette simplicité que réside la raison de son succès. R. V.
 
PUBLIÉ LE 04/11/2012 09:22  | La Dépêche du Midi | 
 
Figeac (46) : Avec les chrysanthèmes, l'automne est bien là
 
 
Comme chaque année à la même période, la place de la Raison s'est parée des couleurs de l'automne, avec la présence des producteurs et marchands de chrysanthèmes. Venant de Bagnac-sur-Célé, Le Bourg, Espagnac-Sainte-Eulalie, Saint-Céré, Figeac et même Moissac, tous proposaient leurs belles fleurs durant les deux jours précédant la fête des morts. Il est assez sympathique de voir que certains marchés spécifiques perdurent contre vents et marées.
 
PUBLIÉ LE 04/11/2012 03:47 | La Dépêche du Midi |  T.D.
 
Montauban (82) : Le marché sent bon l'automne
 
   
Le marché permet de redécouvrir les saisons./Photos DDM, EG.
 
Déambuler entre les étals chargés de victuailles, s'arrêter devant des pommes ou des kiwis, craquer pour un beau poulet fermier élevé au grain, s'offrir au passage un potimaron ou un pot de confiture de figue. Cette petite mélodie à l'harmonie sans fausse note se joue chaque samedi matin, avec le marché des producteurs tarn-et-garonnais, installé sur le parking du Consul Dupuy et ses belles rangées de platanes. 140 agriculteurs sont au rendez-vous pour proposer en direct le produit de leur labeur. Tout ce qui traîne sur les étals a été semé, cultivé et nourri de leurs mains. Et comme ils sont généreux, hier matin, ils avaient décidé de régaler les chalands avec une dégustation de châtaignes et de vin nouveau.
 
Ce marché reste une occasion rêvée de redécouvrir les saisons, la fraîcheur et le goût. Peu importe les fruits et les légumes aux calibres fantaisistes. Laissons les pommes vernies comme des chaussures aux rayons de la grande distribution.
 
Au Consul Dupuy, le bonheur est de pouvoir tâter en toute liberté le cœur humide d'une laitue, goûter les fromages, du pain, du miel et s'arrêter, sur le chemin du retour en centre ville, savourer un verre de vin à la Cave de Simon, dans la rue du Greffe. Hier matin, il y avait encore foule, là aussi.
 
La vraie vie, en somme !
 
PUBLIÉ LE 13/11/2012 09:10  | La Dépêche du Midi | 
 
La Salvetat-Peyralès (12) : Une citrouille de poids
 
 
61 kg sur la balance./Photo DDM, L. L.
 
Vivant à Toulonjergues, Olivier Cocks est un passionné de jardinage. Et autour de lui, chacun envie ses plantations, et surtout les résultats qu'elles donnent. Cette année, sur le terrain de sa maman, il a récolté une impressionnante citrouille de 61 kg, sa technique pour arriver à un tel résultat repose d'abord sur la sélection de deux ou trois fleurs seulement par pied, lors de la croissance. Il supprime donc tous les autres.
 
Et lorsqu'il est satisfait du résultat, notre jardinier hors norme conserve les graines pour les semences de la saison suivante. Plus qu'un jardinier, Olivier est un artiste de la terre qui innove et réussit à tous les coups. Et autour de lui, il distribue ses légumes du bonheur à tous ses proches…
 
Olivier Cocks n'attend pas Halloween pour populariser et biner avec plaisir ses imposantes cucurbitacées.
 
PUBLIÉ LE 12/11/2012 09:00 | La Dépêche du Midi |  M.Foix
 
Anères (65) : Et le jus de pomme coula à flots…
 
 
Les élèves du primaire ont «fait joujou» avec les pommes !
 
C'est au café du village que l'association Remue-Méninges a organisé, tout l'après-midi, sa traditionnelle Fête de la pomme. De nombreux visiteurs ont profité de cette animation saisonnière pour découvrir ou revoir la fabrication du jus de pomme à l'ancienne. Un nectar, diront certains, issu de pommes bio récoltées chez les particuliers, qui s'écoule du pressoir après que les fruits soient passés au broyeur. Afin d'en garder l'authenticité, les fruits broyés sont mis au pressoir par couches de 15 à 20 cm d'épaisseur, séparées les unes des autres par une épaisseur de paille bio qui servira de filtre lors du pressurage. Du travail d'artiste pour lequel quelques anciens du village apportent leur aide et conseils.
 
Le jus de pomme deviendra, après fermentation, un excellent cidre qui régalera, l'hiver durant, de nombreuses papilles. Cette fabrication, devenue de nos jours désuète, permet aux visiteurs de (re) découvrir ce procédé presque archaïque, qui toutefois permet aux écoliers, notamment, de suivre la fabrication du jus de pomme, de le goûter et de créer avec les fruits des personnages suivant leurs idées. Ce fut le cas pour les élèves du CM2 de Saint-Laurent-de-Neste encadrés par Christine et Karine, leurs enseignantes. Bravo à Remue-Méninges qui perdure la tradition et met de l'animation dans le village pour le plus grand plaisir de beaucoup de personnes. 
 
PUBLIÉ LE 03/11/2012 03:46  | La Dépêche du Midi | 
 
Barbazan (31) : Exposition de champignons très animée
 
   
Parmi les champignons : le cèpe./Photo DDM, C.T.
 
La commune de Sarp, en partenariat avec la société mycologique du Comminges, organise le samedi 3 et le dimanche 4 novembre, une exposition de champignons qui s'adressera au plus grand nombre. Ouverture de 10 heures à 18 heures, à la salle des fêtes.
 
En marge de cette présentation, des animations sur le thème de l'automne seront proposées aux enfants durant ces deux jours, de 14 heures à 17 heures : par l'association Naturenbulle, et par Sylvie Kunech qui mènera un atelier de modelage ; des jeux (jonglerie, boules, quilles…) seront aussi accessibles. Entrée libre.
 
PUBLIÉ LE 09/11/2012 03:48  | La Dépêche du Midi | 
 
Castanet-Tolosan (31) : Le comité organise son apéro châtaigne
 
 
Les chataîgnes grilleront pour le plaisir de tous./Photo DDM
 
Le comité de quartier des Fontanelles de la ville de Castanet Tolosan vous donne rendez-vous ce samedi 10 novembre à partir de 18 h 30 à l'espace Malraux pour sa castagnade annuelle.
 
Un apéro châtaigne avec au programme des châtaignes grillées bien sûr, mais aussi des crêpes, du vin chaud, du jus de fruits, le tout dans une ambiance musicale et conviviale garantie !
 
PUBLIÉ LE 13/11/2012 03:50  | La Dépêche du Midi | 
 
Castelginest (31) : Les vins nouveaux à découvrir
 
   
Roger Solente fait partager sa passion des vins.
 
Roger Solente est plus qu'un passionné du vin. Installé depuis 2005 dans le centre ville de Castelginest, cet amoureux de la vie et de la vigne invite les clients à venir découvrir régulièrement des nouveautés. Il conseille tels vins avec tels plats, il donne des astuces culinaires aussi, il propose également des fromages et des produits du terroir (saucisses ou cassoulets), bref, Roger n'est pas qu'un commerçant, mais un véritable allié du palais !
 
«J'ai goûté chaque vin, car je veux qu'ils soient différents. Hors de question d'avoir des produits standardisés. J'adore retrouver la passion des vignerons dans le goût. Je ne peux vendre que ce que j'aime. Une cave devient ce qu'en font les clients».
 
Alors dans cette idée de partage et de convivialité, jeudi 15 novembre dès 18 heures, on saucissonnera et grignotera sur les fûts de la Cave du Petit Pressoir, et comme chaque année, le beaujolais et le gaillac millésime 2012 seront de la fête.
 
PUBLIÉ LE 13/11/2012 08:13  | La Dépêche du Midi | 
 
L'Isle-Jourdain (32) : la famille Mauco vous régale
 
 
Aux portes de la ville, à flanc de coteaux, la ferme de Las Crabères veille sur le patrimoine gastronomique de la région. C'est là que depuis plusieurs générations la famille Mauco élève, engraisse et cuisine ses canards pour le plus grand ravissement des gourmets. Les visiteurs sont toujours les bienvenus à la ferme, accueillis par les producteurs, ravis de partager leur passion, de faire découvrir leurs installations, d'évoquer leurs techniques et méthodes de travail héritées des traditions locales.
 
Francis et Nicole Mauco étaient présents lors de la Foire de la Saint-Martin, sous le chapiteau réservé à l'artisanat et à la gastronomie avec sur leur stand une petite surprise réservée aux visiteurs : «Nous vous l'avions promis déjà depuis le printemps, et après des mois de travail, le voilà notre nouveau produit : les «gourmandises de canard aux figues et à l'armagnac». Il s'agit d'un délicat mélange de foie gras, de viande de porc agrémenté de figues relevé d'un soupçon d'armagnac», dévoile Francis Mauco. Déjà sur le papier, la recette est séduisante, au palais, c'est tout simplement divin, de l'avis de tous les dégustateurs.
 
PUBLIÉ LE 12/11/2012 08:04  | La Dépêche du Midi |  Jean-Michel Fabre
 
Floressas (46) : Vendanges tardives pour les Vins de Lune
 
   
Jean-Luc Baldès et ses enfants (au premier plan) et les vendangeurs sur la parcelle des Pierres Rouges à Floressas. /Photo DDM, J-M. F.
 
Jean-Luc Baldès du Clos Triguedina est sûrement le dernier à avoir récolté ses raisins. Les vendanges tardives ont eu lieu jeudi sur l'unique parcelle réservée aux moelleux à Floressas. Pour les Vins de Lune, les raisins sont cueillis à la fraîcheur du petit matin.
 
Sur l'appellation cahors, voilà plusieurs semaines déjà que les vignes sont au repos et que dans les chais on a dépassé le stade de la fermentation. Sur une parcelle unique à Floressas, c'est l'exception. Sur ce plateau offert au vent et au soleil, les cueilleurs ont encore vendangé jeudi matin à la fraîche alors que le mercure du thermomètre ne dépassait pas les 3°. Jean-Luc Baldès et une dizaine de vendangeurs ont ramassé des grappes aux grains à la peau violine ou secs comme des raisins de Corinthe. Un «matériau» qui donnera les vins moelleux ou Vins de Lune que produit le domaine.
 
«J'ai commencé à planter des blancs en 1990, du sec sur 4 hectares et 1 hectare réservé aux moelleux. Je possédais le terroir idéal pour cela réunissant les trois climats, humidité, vent et soleil». Le vigneron a choisi le cépage de la Loire, le chenin, pour «ramener de la nervosité, du fruit et la douceur du sucre». La terre calcaire du lieu-dit «Les Pierres Rouges» a fait le reste.
 
Pour ces moelleux, le travail de la vigne est l'inverse de celui d'un cahors : «On laisse la maturité du raisin se faire et passer, explique Jean-Luc Baldès jusqu'à obtenir une dégradation en pourriture noble. Les grains doivent être botrytisés».
 
Et un matin où il fait frais, (les conditions requises pour préserver les arômes de fruit) tout est ramassé dans la journée. Le vin va suivre son processus doucement, la fermentation aussi. Puis, le chenin est élevé pendant 18 mois en barriques avant d'être mis en bouteille au domaine. «Le vin est un produit noble qui demande un certain raffinement. Pas besoin de brûler les étapes. C'est un travail sur mesure d'où notre volonté de garder le vin deux ans avant de le commercialiser». Le moelleux du clos 2012 étiqueté vin de pays du Comté Tolosan ne sera en vente qu'en 2014.
 
La microproduction représente de 3500 à 4000 bouteilles pas plus. Le vigneron sait comment marier au mieux son vin blanc et suggère de l'associer à un foie gras ou à un dessert, pas trop sucré, tarte fine ou salade de fruit par exemple. Dernier conseil : «Servir frais à 10°-12°».
 
160 000 hl sur toute l'appellation
 
La récolte 2012 sur l'ensemble de l'appellation se situe entre 40 et 45 Hectolitres à l'hectare , sachant que 3800 ha devraient produire du Cahors cette année.
 
Donc , au total, la totalité de la vendange sur l'AOC cahors devrait avoisiner les 160 000 hl. Un chiffre pratiquement comparable à celui enregistré lors des 5 dernières années .
 
Selon l'UIVC ce niveau devrait permettre d'équilibrer l'offre et la demande en cahors aussi bien sur le marché français qu'à l'exportation.
 
PUBLIÉ LE 11/11/2012 08:16   | La Dépêche du Midi | 
 
Toulouse : Les tripiers ont repris du poil de la bête
 
 
Nathalie Jucla, Christian Barrot et Charles Delagausie ont la tripe dans la peau./ Photo DDM M.Viala
 
Ne leur parlez plus de 1996. L'annus horribilis de l'incinération des bovins anglais potentiellement victimes d'une maladie au nom imprononçable, a bien failli emporter dans sa tourmente préventive tous les tripiers de France. Mais après quelques années de vaches maigres, et une solide cure d'amaigrissement, le métier repris du poil de la bête. A l'instar des petits vins de pays introuvables en ville, les robustes produits tripiers font désormais chaque week-end la fierté de cuisiniers du dimanche toujours à l'affût de la petite touche d'authentique qui fait la différence.
 
À Toulouse, le métier disparu des registres de la chambre n'est plus qu'une option au CAP de boucher. Mais trois tripiers à Victor-Hugo, et un dans chacuns des deux marchés de Carmes et de Saint-Cyprien continuent à cultiver la distinction entre abats blancs et abats rouges. Côté blancs : tête de veau, gras double, cervelles pieds, langues et animelles. En rouge ce sont les morceaux du tripier : la hampe et l'onglet, mais également les joues, queues, cœurs, foies et ris. Doyen de la triplette de Victor Hugo, Christian Barrot regrette un peu le temps où les tripiers jouissaient du monopole de la tripe. «Maintenant tous les bouchers se sont mis à en faire. Et nous avons de plus en plus de difficulté à nous approvisionner. Heureusement malgré la fermeture, il a quelques semaines des deux abattoirs de Castelnaudary et de Gimont, trois petits chevillards locaux continuent de nous fournir des abats à un prix convenable».
 
Au-delà des effets de mode qui tirent le marché vers le haut, le prix reste d'ailleurs un des principaux arguments de la triperie. Nourriture canaille depuis la renaissance, la tripe et les abats sont restés les plats du pauvre. «60 % de ma clientèle est composée d'Africains et d'Asiatiques. Ce sont les principaux consommateurs de rognons de foie de génisse de cœur de bœuf et de tripes. Pour leur nouvel an, les Asiatiques préparent même encore le mou que je vends pour un euro les deux poumons.»
 
Les jeunes y reviennent
 
Devant le stand de Nathalie, deux mamies se font détailler en habituées les morceaux de caillette de bonnet de feuillet et le pied-de-veau du plat de tripes dominical. Mais en dépit d'une chalandise plutôt grisonnante, Nathalie refuse la fatalité du vieillissement de la clientèle des triperies.
 
Son commerce qui vient d'être élu par la confédération des tripiers de France pour représenter les tripiers du sud ouest sera mentionné dans l'édition 2013 du Gault et Millau. «Du pied-de-veau à 2 € pièce au ris de veau à 45 € le Kg, les produits tripiers attirent une clientèle de plus en plus large. Et avec la crise les plus jeunes reviennent aux bas morceaux qu'ils apprennent à cuisiner.»
 
S'il fallait un exemple du renouveau de la triperie, c'est chez Charles Delagauzie, son voisin de derrière qu'il faudrait le chercher. A 28 ans cet ancien rugbyman originaire du Gers s'affiche en souriant «comme le dernier des moins de 30 ans à reprendre une triperie en France. Et ça marche super bien !» Entre Christian et Natahalie, Charles prend contact avec le marché et cultive tranquillement sa clientèle de restaurateurs. Car en ville, les morceaux du tripier ont de plus en plus tendance à se transformer en plat du jour.
 
PUBLIÉ LE 09/10/2012 09:06  | La Dépêche du Midi |  Sébastien Hervier
 
Moissac (82) : Les fruits moissagais, vecteurs de communication de la filière
 
 
La délégation de journalistes a notamment visité un atelier de ciselage de chasselas de Moissac./Photo DDM
 
Mercredi dernier, une délégation d'une quinzaine de personnes est descendue de Paris pour découvrir le monde de la pomme moissagaise. Une quinzaine de journalistes et des responsables d'Interfel, l'interprofession des fruits et légumes frais, la composaient. «Ce voyage fait parti d'un programme mis en place à la suite de la crise E-coli, afin de valoriser les métiers de la filière, explique Julie Serero, responsable des relations publiques à Interfel. Ce plan d'action est financé à hauteur de 50% par l'Union Européenne.»
 
Dans ce cadre, Interfel a déjà organisé deux voyages du même genre cette année, au marché de gros de Lyon-Corbas ainsi que chez un producteur de fraises et asperges dans les Landes.
 
«Pendant ce voyage, les journalistes ont été surpris de voir les méthodes de production, avec très peu d'automatisation, souligne Julie Serero. Cela a changé leur vision et certainement leur manière d'aborder la filière fruits et légumes.»
 
Visite chez des producteurs et à la Stanor
 
C'est le but qui était recherché mercredi à Moissac. La délégation s'est rendue dans un atelier de ciselage de chasselas, chez un producteur de pommes ainsi qu'à la Stanor, la plus grosse coopérative du genre en France. «Notre souhait est de démontrer, par l'intermédiaire de ce système de coopératives, que des structures qui jouent collectif peuvent s'en sortir, même dans le contexte actuel, lance Bruno Dupont, président d'Interfel. C'est porteur d'espoir de voir des entreprises qui croient en leur métier, quelle que soit leur taille. D'autant plus qu'ici, en Tarn-et-Garonne, on trouve aussi bien des petits producteurs indépendants que des coopératives très perfectionnées comme la Stanor. Ce mélange entre patrimoine et modernité est essentiel.»
 
Travaillant aussi bien pour la presse spécialisée que pour la presse généraliste, les journalistes ont pu échanger avec de nombreux acteurs de la filière durant toute la journée. Et repartir, peut-être, avec une approche plus concrète du monde des fruits et légumes. «Si une autre crise comme E-coli éclate, les médias seront plus éduqués face aux problématiques de notre filière, glisse Bruno Dupont. Ils auront pu, par exemple, voir de manière concrète ce qu'est la traçabilité grâce à ce type de visite.»
 
PUBLIÉ LE 01/11/2012 03:49  | La Dépêche du Midi | 
 
Villardonnel (11)  fête le Pays Cathare
 
 
Grillade géante, vin et agneau cathare au menu . / Photo DDM, Jean-Luc Bibal 
 
L'identité du Pays Cathare prend ses quartiers d'automne tout le week-end prochain à Villardonnel. Agneau du Pays Cathare, châtaignes, vin nouveau et bodegas au menu d'une fête qui révèle les ressources de l'agriculture audoise et une forme d'art de vivre.
 
PUBLIÉ LE 19/10/2012 03:47  | La Dépêche du Midi | 
 
Léran (09) : De l'estive à la foire agricole
 
 
Les belles limousines seront à la foire agricole./Photo DDM.
 
Une centaine de vaches du troupeau de M. Authier feront halte, demain, à la deuxième foire agricole de Léran, sur le terrain communal du Rouyre, qui jouxte le Jardin des 1 001 rencontres. Elles auront quitté les estives pour rejoindre la ferme de Bize, à proximité de Mirepoix. Les nombreux accompagnateurs de la bovine descente avaient grandement apprécié l'hospitalité léranaise l'an dernier à pareille époque. Quant à l'Association des marchés de Léran, elle entend offrir à cette occasion un moment de convivialité aux visiteurs dans un cadre champêtre. 
 
Parmi les animations permanentes durant tout le week-end, à partir de 10 heures, demain, marché des producteurs et artisans, exposants agricoles, véhicules utilitaires en vente, vieux matériels agricoles, mini ferme, tracteurs anciens, démonstration de fabrication de corde. Buvette et restauration sur place. Egalement au programme, aux alentours de midi, arrivée du troupeau de vaches, vente de matériel agricole par des particuliers ; dimanche, repas à base de produits régionaux.
 
PUBLIÉ LE 10/11/2012 03:46  | La Dépêche du Midi | 
 
Grépiac (31) : Entrecôte et vins nouveaux
 
   
Les bénévoles de Grépiac savent cuire les entrecôtes à la perfection.
 
Samedi 17 novembre,à partir de 20 heures,à la salle des fêtes,le Comité des Fêtes de Grépiac propose une soirée «Entrecôtes et vins nouveaux» qui s'annonce particulièrement festive.Au menu:charcuteries,entrecôte-frites,fromage,dessert et café.Le tout pour 12€ pour les adultes et 7€ pour les enfants de 5 à 10 ans.Les vins nouveaux (gaillac et beaujolais) seront proposés au verre ou à la bouteille.Un karaoké prolongera agréablement la soirée. 
 
PUBLIÉ LE 02/11/2012 03:48   | La Dépêche du Midi | 
 
Monclar-de-Quercy (82) : La Fête du cochon se prépare
 
 
L'atelier de confection de la saucisse est toujours au centre de la tradition dans le Quercy vert.
 
La quatrième «Fèsta porcala» (fête porcale) aura lieu samedi 17 novembre, dans la salle polyvalente, esplanade des Lacs.
 
Cette année, l'organisation a été confiée à l'Apcarm, plus connue pour ses activités Fête du cheval et Fête de la ruralité. La confection de charcuterie-maison entre tout à fait dans la logique de la vocation de l'association qui s'implique toujours dans la sauvegarde des traditions rurales.
 
Parallèlement, et dès le matin, une bourse aux jouets sera proposée par l'Association de parents d'élèves de l'école publique La Rose des vents ; nous en détaillerons le programme ultérieurement.
 
La Fête porcale débutera à 14 heures, par des ateliers de confection de charcuterie traditionnelle, préparation et cuisson du traditionnel millas. Les gestes du passé n'ont pas disparu, la preuve en sera donnée de la découpe à la préparation. 
 
PUBLIÉ LE 29/10/2012  10:30 | La Dépêche du Midi |   Janine Noguez 
 
Sombrun (65) : Drôle de brame…
 
   
Le cerf peut couvrir 10 à 20 femelles durant la période des amours.
 
Des sons rauques de tous côtés sur les collines des 17 ha de forêts de Sombrun appartenant à Guy Fourcade, un ballet étrange entre cerfs et biches, ce sont les ébats amoureux du cerf qui brame.
 
Un cri puissant
 
Tête levée, cou tendu, lèvres retroussées, le cri rauque marque la saison des amours mais aussi celle de son territoire. Comme le dit si bien Guy : «Ici, on le voit, on l'entend même si on n'a pas l'écho de la montagne». Lorsqu'il les fait approcher, le spectacle est saisissant. Le brame est surprenant entre rugissement et mugissement «hormis la période de rut, ils sont gentils et calmes», dit Guy. Quant aux gens du village de Sombrun, «ils ne râlent pas trop, même si parfois ils en ont un peu marre de les entendre, et sinon il faudrait faire pareil pour le coq et puis, fin octobre, c'est fini».
 
Deux boules puantes
 
Le chef, c'est «Julo», qui sait se faire respecter et faire fuir les prétendants de la harde de 68 têtes. Il urine et éjacule sur lui, d'où l'odeur nauséabonde. Il pousse son cri pour intimider et prévenir les copains qu'ils n'ont pas intérêt à s'approcher des femelles qui ne sont en chaleur que durant 24 ou 48 heures. L'autre mâle, plus jeune, est «Zizou», et ils font la loi. Les jeunes cerfs sont repoussés dans la forêt. Parfois, ils se livrent à de violents combats jusqu'à la mort. Guy précise que «Julo» en a tué quatre.
 
Régime pour un harem
 
Les cerfs perdent de 20 à 30 kg pendant cette période et ne se nourrissent pas. Ils séparent les biches en allant de droite à gauche, ils repoussent les rivaux et courent sans arrêt. Ils gardent ainsi une bonne trentaine de femelles pour les «cueillir» à temps. Un cerf, chef de harem, peut en couvrir de 10 à 20. Il faut attendre qu'une biche ait 2 ans pour la reproduction. Les prochaines naissances seront pour juin 2013.
 
Un animal précieux duquel nos ancêtres tiraient l'essentiel de leurs besoins et les scènes de chasse de la grotte de Lascaux témoignent de son importance. Une chasse qui perdure de nos jours sur une population en forte augmentation.

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