Guy Laporte co-président du SCG

5/1/2022

Publié le 02/01/2022 à 05:10 | La Dépêche du Midi | G.D.

Guy Laporte co-président du Sporting :
"C’est ma passion, c’est ma vie !"

Guy Laporte, toujours très proche de ses joueurs. / DDM G.D.

À la trêve le Sporting est 4e de poule. Rencontre avec Guy Laporte co-président.

Un bon peu de Géorgiens, relevé de Fidjiens, une pincée de Hollandais, assaisonnés au Gallois, accompagné de produits locaux. C’est la recette de l’automne ?
"On ne recrute pas des étrangers par plaisir mais par nécessité. Nous en avons quand même six sous licence A, la même que celle des joueurs français. Les Géorgiens et les Fidjiens apportent puissance et vitesse. Je suis satisfait de cette complémentarité même si des gars comme Davies peuvent faire encore mieux pour arriver à proposer un jeu plus dynamique".

Au FC TOAC-TOEC / DDM, Michel Viala

De moins en moins critique avec les arbitres. Guy Laporte aurait-il changé ?
"Je n’aime pas les arbitres ? Ça dépend lesquels. Regardez à Nîmes, il avait le soleil dans les yeux pour ne pas sanctionner les fautes gardoises évidentes. Je me demande à quoi ils se jugent. Il y a beaucoup d’incohérence dans leur comportement. Ils arbitrent souvent en fonction du classement et comme nous sommes bien classés, nous sommes peut-être mieux arbitrés. Mais cela ne m’empêche pas de pousser un coup de gueule quand leur comportement est exagéré".

Rude combat entre Graulhet et St-Sulpice sur Lèze / DDM, Emilie Cayre

40 ans après, le Sporting retrouve un phénomène à l’ouverture. Les 1 793 points en championnat de Guy Laporte ne risquent rien. Mais Boulogne est-il plus complet que Laporte ?
"Je tenais absolument à le faire signer au Sporting et j’avais raison. Ce n’est pas le même jeu. Il y a des similitudes dans le jeu au pied, mais Kevin, sait regarder, juger, déplacer, animer. J’étais un peu plus physique, pour jouer des coups au ras, au raffut (rires)."

Le rugby graulhétois a bien démarré sa saison / DDM, E.C.

On vous voit à tous les entraînements, les déplacements, les réunions, les matchs. Les joueurs ont-ils autant besoin d’un président que de trois entraîneurs ?
"Tous les matins de semaine je suis au siège du club avec un énorme travail administratif à me coltiner. Je n’aime pas ça mais c’est comme ça. Je suis un président proche du terrain. Je faisais exactement pareil quand j’étais manager en équipe de France. La proximité de ce sport, c’est ma passion c’est ma vie".

Les nouveaux joueurs :
En haut : Zanarelli, Bangoura, Barbier, Van Dijken, Vunisa, Bruno, Gutowski.
En bas : Boulogne, Mara, Tatre, Laheurtre, C. Gomez et Brechemier.
Absents : Davies, Gigauri et Taulafo. / Photo DDM

Il reste dix rencontres dont cinq à l’extérieur. Sur lesquelles vous mettez un euro ?
"Les matchs de la phase aller ont été pour la plupart serrés, ça s’est joué à pas grand-chose. Vu ce que l’équipe a réalisé à Nîmes nous sommes rassurés sur ses capacités à voyager. Le match clef sera celui à Céret. Si nous ne grattons pas des points à Pamiers, à Marmande ou à St Sulpice sur Lèze, il sera celui qu’il ne faut pas perdre".

Léo Durand, 3ème ligne, est revenu dans son club formateur / DDM, Émilie Cayre

La future Nationale 2 vous tend les bras. Cette nouvelle division sera-t-elle la maîtresse du Sporting ou le club préférerait rester fidèle à la Fédérale ?
"Nous ne nous projetons pas sur la saison prochaine. Il y a des inconnues, quant aux règles propres de cette Nationale 2, à celles de fédérales, au jumelage avec les rencontres Espoirs par exemple. La Nationale 2 nous obligerait à de longs déplacements et donc à un budget qui risquerait d’exploser. Ne nous focalisons pas sur cette compétition à venir. Nous n’y sommes pas encore. Ne regardons que la compétition qui nous concerne pour le moment. Les questions, nous nous les poserons en temps voulu. Disons-nous que nous sommes dans un tunnel et que nous voyons de la lumière au bout !"

SCG : Photo Equipe 1 2021-2022 / Photo Scg