Recensement : Occitanie & Tarn

2/1/2022




Publié le 29/12/2021 à 17:44  | La Dépêche du Midi |   Philippe Rioux

Recensement : nous sommes 5 933 185 habitants en Occitanie


L’Occitanie se situe en nombre d’habitants derrière l’Île-de- France, Auvergne-Rhône-Alpes, la Nouvelle-Aquitaine et les Hauts-de France mais devant la région Grand Est./Photo DDM, Xavier de Fenoyl

Au 1er janvier 2019, l’Occitanie comptait 5 933 185 habitants selon une publication de l’Insee rendu publique ce mercredi 29 décembre. L’Occitanie est la 5e région la plus peuplée.

Les chiffres de l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) sur la population française sont toujours très attendus. Ce mercredi 29 décembre, l’institut a livré ceux du recensement de 2019.

Haute-Garonne et Hérault : les locomotives de la région
Au 1er janvier 2019, l’Occitanie comptait 5 933 185 habitants ; elle se classe ainsi en cinquième position des régions françaises les plus peuplées, derrière l’Île-de- France, Auvergne-Rhône-Alpes, la Nouvelle-Aquitaine, les Hauts-de- France et devant le Grand Est. Notre région confirme son dynamisme puisqu’elle a gagné en moyenne 41 600 habitants chaque année entre 2013 et 2019, soit l’équivalent de communes telles qu’Alès ou Castres.

Après la Guyane et la Corse, l’Occitanie partage avec les Pays de la Loire la troisième place des régions de France pour le rythme de croissance démographique : + 0,7 % par an contre +0,4 % en moyenne nationale.


Population municipale des départements au 1er janvier 2019

« La croissance de la population est due essentiellement à un nombre d’arrivées dans la région supérieur au nombre de départs. Cet excédent migratoire est le deuxième plus fort de France (hors Mayotte) en rythme (+0,7 % en moyenne par an) après la Corse (+1,1 %), mais le premier en valeur absolue avec 38 000 habitants supplémentaires par an.

En revanche, l’accroissement naturel, qui se mesure par la différence entre le nombre de décès et de naissances, demeure en Occitanie un des plus faibles des régions de France (+ 0,1 % par an) », observe l’Insee.


Montpellier est l’agglomération de plus de 1 M d’habitants où la croissance démographique est la plus forte. / MidiLibre

Sans surprise, parmi les treize départements d’Occitanie, la Haute-Garonne et l’Hérault se distinguent par une forte croissance de leur population qui les place dans le peloton de tête des départements de métropole : la Haute-Garonne occupe la première place avec la Gironde (+1,3 % par an), alors que l’Hérault est à égalité avec la Haute-Savoie et la Loire-Atlantique (+1,2 %).

Dans ces départements, par ailleurs très peuplés, l’excès des naissances sur les décès s’ajoute à un excédent migratoire particulièrement élevé (+ 0,7 % en Haute-Garonne et +1 % dans l’Hérault). Seuls le Tarn-et-Garonne et le Gard bénéficient également d’un accroissement naturel (+ 0,1 % par an). Dans les neuf autres départements, les décès sont plus nombreux que les naissances.


Population au 1er janvier 2019

Mais attention, l’excédent naturel diminue fortement : en Occitanie, l’augmentation de population ralentit entre 2013 et 2019 (+0,7 % par an) par rapport à la période 2008-2013 (+1,0 %). L’excédent migratoire diminue pour atteindre 38 000 habitants supplémentaires par an, contre +42 700 par an sur le cycle précédent, et l’excédent naturel accuse un net recul à +3 600 personnes par an, met en garde l’Insee, qui note que, comme en France, sous l’effet d’une baisse de la fécondité et d’un vieillissement de la population, le solde naturel se creuse dans les départements d’Occitanie par rapport à la période précédente (2008-2013).

Autre leçon de la publication de l’Insee qui n’étonnera personne : le poids et la capacité d’entraînement des deux métropoles Toulouse et Montpellier.


Population municipale des agglomérations de plus de 50 000 habitants au 1er janvier 2019

« Au sein de la région, l’armature urbaine concentre l’essentiel de l’accroissement de la population. Montpellier est l’agglomération (unité urbaine) de plus de 1 00 000 habitants de France métropolitaine où la croissance démographique est la plus forte entre 2013 et 2019 (+ 1,7 % par an).

Celle de Toulouse, avec une population qui augmente de 1,4 % par an, se situe à la cinquième place nationale, derrière les agglomérations de Genève- Annemasse (partie française), Bordeaux et Nantes », indique l’Insee qui souligne que « les agglomérations de Toulouse et Montpellier combinent de forts excédents migratoire et naturel. » 


Perpignan, 3ème agglo d'Occitanie / Indépendant, Paul Mangin

Ailleurs dans la région, l’Insee constate que dans les agglomérations de plus de 50 000 habitants, l’excédent migratoire est généralement le moteur de la croissance démographique, le solde naturel étant souvent faible ou négatif. Et de citer Montauban (+1,0 ; %), et certaines agglomérations situées le long du littoral méditerranéen (Lunel, Béziers, Narbonne, Saint-Cyprien).

Les données de l’Insee étant celles de 2019, donc avant la pandémie de Covid, il sera intéressant de voir l’évolution des populations des villes moyennes (Rodez, Castres, Mazamet, Cahors…) dont on a redécouvert à l’occasion de la crise sanitaire la qualité de vie.


Publié le 29/12/2021 à 18:00  | La Dépêche du Midi |  

La population a augmenté très légèrement dans le Tarn


La population tarnaise au 1er janvier 2019, avec l’évolution annuelle moyenne entre 2013 et 2019 / DDM, Insee

Selon les derniers chiffres de l’Insee, le Tarn a vu sa population croître de 0,3 %. Une très légère augmentation due à l’arrivée de nouveaux habitants plus qu’aux naissances.

Au 1er janvier 2019, le Tarn comptait 389 844 habitants. Une (toute) petite hausse de 7 917 Tarnais par rapport 381 927 recensés en 2013. La population augmente donc entre 2013 et 2019 (+0,3 % par an) mais moins rapidement qu’entre 2008 et 2013 (+0,5 %).


Albi : Mapping sur la cathédrale et sur d’autres monuments de la ville / Photo DDM, MPV

Le Tarn est le 5e département le plus peuplé de la région Occitanie (derrière la Haute-Garonne, l’Hérault, le Gard et les Pyrénées-Orientales) et donc toujours le 2e de l’ex région Midi-Pyrénées.

Mais cette croissance repose uniquement sur un solde migratoire positif, les naissances restant en deçà des décès partout dans le département à l’exception de Castres qui est la seule agglomération tarnaise à avoir autant de naissances que de décès entre 2013 et 2019.


Castres : Les joueuses de l équipe de France ont partagé leur joie avec le public du stade Pierre Fabre / Photo DDM, Emilie Cayre.

Proximité avec Toulouse
Sans surprise, la population progresse surtout dans l’ouest du département qui profite de la proximité avec Toulouse.
La population augmente fortement dans des communes situées le long de l’autoroute reliant Toulouse à Albi, comme Gaillac (+1,1 % avec 15 265 habitants) et Saint-Sulpice-la-Pointe (+1,6 % avec 9 336 habitants), ou plus au sud, Graulhet (+1,4 % avec 12 844 habitants).

A contrario, la majorité des communes situées à l’est ou au sud de Castres, comme Mazamet ou Lacaune, perdent de la population.


Gaillac : le "Marché de Producteurs de Pays" du Griffoul / DDM

Les agglos de Mazamet et Carmaux en berne
Quatre habitants sur dix résident dans les trois principales agglomérations du département : celles d’Albi qui compte 73 073 habitants, de Castres qui dépasse les 57 000 habitants (l’agglomération castraise gagne même des habitants alors qu’elle en perdait entre 2008 et 2013) et Mazamet qui passe sous la barre des 25 000 habitants.


Le marché de Carmaux / DDM

La population se stabilise dans l’agglomération d’Albi, où l’attractivité compense tout juste un solde naturel négatif dû à des naissances moins nombreuses que les décès. Les agglomérations de Mazamet (-0,4 % avec 24 547 habitants) et de Carmaux (-0,2 % avec 18 334 habitants) voient leurs populations décroître entre 2013 et 2019.


Toujours le succès pour le festival des arts de la rue de Graulhet / DDM

Celle de Mazamet présente un solde naturel négatif et ne gagne pas d’habitants au jeu des migrations, alors que dans l’agglomération de Carmaux, l’excédent migratoire est positif mais reste insuffisant pour compenser le déficit naturel. Une situation qui permet à l’agglomération de Gaillac de passer au 4e rang avec 18 721 habitants (+1 %).


Mazamet : La passerelle dope le tourisme / DDM


Saint-Sulpice : découvrez le marché des producteurs / DDM


Les Fêtes Générales de Lavaur / DDM


Lacaune : Charcuterie et tourisme vert / DDM, C.C.
 

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