Pradelles-Cabardès : Autour des glacières
Publié le 19/06/2018 à 15:05 | La Dépêche du Midi |
Pradelles-Cabardès :
Aux origines de la Route des glaces
Ces ouvrages de pierre étaient d'énormes frigos à glace. / DDM
Un circuit balisé au départ du lac de Pradelles permet de découvrir le patrimoine constitué par ces glacières en pierres.
Pour conserver de la glace au XVIIIe siècle, les hommes inventèrent des glacières de pierre. Au plus froid de l'hiver ces “glaciers” allaient chercher la neige fraîche au Pic de Nore avant de la stocker et de la tasser dans ces puits circulaires. La neige devenait glace et était transportée par des charrettes à la fin du printemps vers des glacières de stockage à travers l'Aude. On retrouve ces puits jusqu'à la Méditerranée et l'association de La Route de la glace œuvre à leur restauration.
Une boucle au départ du lac
Pradelles-Cabardès, village de départ de cette route, compte neuf glacières et un circuit de randonnée permet d'en visiter plusieurs.
L'itinéraire, une boucle au départ du lac de Pradelles, part d'un chemin ombragé, à droite du bout de la digue. S'il est balisé du début à la fin, des prospectus descriptifs peuvent être récupérés à l'office de tourisme de la montagne Noire à Saissac, ou en ligne sur le site de l'office. Beaux points de vue, lac, monuments historiques, passage au village de Pradelles, points de restauration, cette balade est parfaite pour passer un bel après-midi familial. Pensez à vérifier la météo et partez bien chaussés !
Pratique
Durée 2 h 30 (7 km), dénivelé : 190 mètres. Facile, balade familiale. Balisage : trait jaune - rond bleu.
http://www.tourisme-montagnenoire.com
Publié le 15/08/2020 à 07:01 | La Dépêche du Midi |
Histoire : les glacières de la Montagne Noire
https://images.ladepeche.fr/api/v1/images/view/5f367cac8fe56f0502239e25/original/image.jpg?v=1
Les premières glacières bâties datent du XVIIIe siècle, on en comptera jusquà neuf à Pradelles-Cabardès. / Photo DDM
Publié le 01/02/2014 à 05:05 / Midi Libre
Glacière de Fleury : le dégel… des travaux.
Séance après séance les bénévoles se relaient pour réhabiliter ce haut lieu du patrimoine local afin de l’inscrire comme dernière étape de la « Route de la glace ». / Photo ML
Après quelques mois d’interruption, l’association pérignanaise « Au fil du temps », reprend les travaux de restauration de la glacière de Fleury d’Aude.
La tâche est rude car une partie de la maçonnerie est détruite et le sol, initialement plus bas de 2 à 3 mètres, a été remblayé jusqu’au niveau du sol extérieur. En effet, la structure semi-enterrée de la glacière, a servi de dépôt de munitions aux forces allemandes pendant la seconde guerre mondiale.
Il faut donc retrouver le niveau d’origine et déblayer à la pioche et à la pelle de nombreux mètres cubes de gravats et remblai.
La « Route de la glace » est un itinéraire balisé qui reprend le chemin des anciens glaciers qui, en bateau et en charrette, depuis la Montagne Noire, Pic de Nore et Pradelles-Cabardès, transportaient la glace afin de l’entreposer dans les glacières disséminées tout au long du parcours, où elle serait conservée plusieurs mois.
Les glacières sont des silos souterrains de 10 mètres de profondeur recouverts de pierres ou de schiste et permettant de conserver la glace ramassée l'hiver sur les flancs du Pic de Nore. Cette glace était débitée en été, pour l'approvisionnement des villes de la plaine du Carcasses et au-delà même où elle était transportée à dos de mulet ou par des charrettes, en pains de 50 à 150 kg. L'activité des glacières périclite dès le début du XXe siècle avec la concurrence de la glace industrielle.
Publié le 03/03/2013 à 03:49 | La Dépêche du Midi |
Conques-sur-Orbiel - Souvenirs :
Le café Calvet, une institution au siècle dernier
Devant le café-épicerie en 1938 : en haut , André, Lucie, Auguste (Meunier) Émilie Calvet, Julie Chaumont. Assis, René Calvet, Émile Guilhem et Huguette Chaumont. / Photo DDM.
Les bistros, le siècle dernier, à Conques, ont marqué le village durant des générations. Le nonagénaire René Calvet est né et a grandi au café familial tenu par ses parents Lucie et André. Notre cité comptait plusieurs cafés, véritables institutions : Raynaud, Calvet, Oustric… Lucie et André Calvet étaient les propriétaires du Café de l'Avenir ouvert de 8 heures à une heure du matin. Ils vendaient aussi des produits d'épicerie.
Le café était le siège de l'US Conques. La mine de Salsigne était prospère, les salariés agricoles nombreux et donc le café comptait une importante clientèle. Il n'y avait point de machine à café, Lucie le préparait au coin du feu. Pas de frigos, mais une glacière alimentée par des blocs de glace de Pradelles de 15 kg.
Les dames préféraient la limonade
Dans leur puits étaient stockées au frais les bouteilles de bière de la brasserie carcassonnaise Fritz Lauer. Les alcools forts Pernod, Byrrh, Suze, Goudron marque Gifrar, Grand-Marnier, armagnac, cognac étaient rois.
Les dames préféraient la limonade, sodas ou vins doux naturels. La salle de café enfumée était meublée de tables en marbre ou sil-granit avec des chaises en paille et plus tard remplacées par des chaises en bois.
Le billard était toujours pris d'assaut. Les nombreux clients jouaient à la belote, au poker, à la bourre. Le soir il y avait du monde, pas de télé. Rares étaient ceux qui avaient une radio TSF.Des soirées spéciales à thème étaient proposées avec les Buroc, Angélo, chanteurs ou Capella, ventriloque, de Quillan. À la salle de bal, l'orchestre Guillaumon, de Perpignan, venait faire danser la jeunesse avant le «ressoupet» (soupe au fromage).
C'était le bon temps pour ce café de l'Avenir fermé depuis plusieurs décennies.
Découvrez le pic de Nore dans la montagne noire audoise : Un superbe parcours patrimonial et panoramique sur le toit de la Montagne Noire / Photo ML
Partagez sur les réseaux sociaux
Catégories
Autres publications pouvant vous intéresser :
Commentaires :
Laisser un commentaire
Aucun commentaire n'a été laissé pour le moment... Soyez le premier !
