Graulhet, ville confinée
C'est vraiment une période à l'ambiance irréelle que nous traversons actuellement avec ces mesures de confinement aux déplacements très règlementés.
Au moment où la nature se ranime par de belles journées ensoleillées, tout semble vivre au ralenti : rues et places sont quasi-désertes, la circulation est devenue anecdotique, de nombreux magasins ont baissé le rideau, les bruits habituels de l'activité humaine se sont estompés,...
Depuis plusieurs jours nous assistons à des levers de soleil aux couleurs flamboyantes, les arbres se parent de fleurs chatoyantes et leur feuillage se régénère sous un ciel lumineux bleu azur.
Une bien agréable atmosphère printanière de vacances qui inciterait à partir en balade, aller à la pêche ou à la cueillette de respountsous ou de morilles !
Tout au contraire, une majorité de familles qui ne peut travailler est repliée à son domicile, souvent à l'étroit dans des logements devenus trop petits, bien heureuses étant celles disposant d'un bout de terrain autour de leur maison pour s'aérer et se dégourdir les jambes.
Et au moment d'effectuer l'une des rares sorties autorisées, dûment muni de son attestation individuelle, le coeur de la ville a pris une allure surréaliste, comme s'il avait été abandonné : piétons, cyclistes ou voitures sont rares, les feux de circulation fonctionnent souvent à vide, les ronds-points sont fluides, et le calme règne partout.
Avenues Victor Hugo, Charles de Gaulle, rocade, rue Saint-Pierre ou de la mégisserie : les rubans de bitume sont déserts, rien ne bouge, comme si la vie s'était arrêtée.
Mais ces journées quasi-estivales sont particulièrement traitres, incitant au farniente, alors que le virus rôde, invisible, insaisissable, immatériel, et peut frapper n'importe qui à n'importe quuel moment.
Dans le quartier, le confinement est particulièrement bien respecté. Chacun dans les limites de sa propriété, un geste de la main, quelques mots échangés de loin, avec la possibilité de s'occuper à des tâches souvent délaissées par manque de temps : jardinage, tondeuse, bricolage, barbecues,...
Les oiseaux se chargent de l'animation sonore, les bruits de moteur se faisant rares, et les quelques promeneurs profitant du beau temps qui s'attaquent à la côte sont bien dans le rayon de 1 km toléré.
Ayons une pensée pour tous nos concitoyens qui ont été contaminés, actuellement en soins, souvent guéris, toujours secoués ou malheureusement emportés par cette terrible pandémie.
Bravo aux équipes soignantes dans leur globalité qui se dévouent sans relâche dans des conditions délicates, ainsi qu'à tous ceux qui sont en piste dans tous les secteurs pour assurer le fonctionnement du pays.
Bon week-end de Pâques. Prenez soin de vous. Restez chez vous !
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