La saison des transhumances

20/5/2019


  Aveyron  

Publié le 10/05/2019 à 08:57  | La Dépêche du Midi |

Transhumance : les aubracs vont rejoindre leurs pâturages d'été fin mai


L'association avait donné rendez-vous chez la famille Rames d'Espalion. / Photo DDM

Dimanche 26 mai, huit troupeaux vont faire l'événement sur la place d'Aubrac qui va voir affluer des milliers de visiteurs.
Cette année, c'est au pied du château de Calmont, chez la famille Rames de Latieule, que Serge Niel et ses amis de l'association Traditions en Aubrac avaient donné rendez-vous pour la présentation de l'édition 2019 de la transhumance.

Des dates immuables fixées par la nature
La transhumance a toujours été une nécessité agricole, une pratique ancestrale adaptée à l'environnement naturel des exploitations de la vallée et du causse. Pour la Saint-Urbain le troupeau gagne les estives pour se repaître d'herbe fraîche à la flore incomparable. Les parcelles libérées au siège de l'exploitation serviront à constituer le stock de foin pour l'hiver. Il redescendra vers la Saint-Géraud (13 octobre).
Le dimanche 26 mai, huit troupeaux magnifiquement décorés rejoindront le village d'Aubrac au rythme des sonnailles. Et comme toujours au milieu d'une foule avide de traditions, de terroir et… d'un peu d'aligot.


Chaque fin mai, le troupeau quitte la ferme de Latieule aux portes d’Espalion pour rejoindre les verts pâturages du plateau de l’Aubrac / Photo CPA

L'annuelle fête de la vache aubrac en transhumance d'abord portée par l'association «Transhumance en Aubrac» du regretté Raymond Bioulac a évolué et est devenue «Traditions en Aubrac» avec une fête repensée comme un projet d'avenir à l'échelle d'un territoire. En 2006, la réflexion menée a apporté une nouvelle dimension à la fête. La mise en place de deux nouveaux points forts affiche la dynamique et le souhait de professionnalisation de l'événement.
Après la vitrine agricole avec la forte mobilisation des éleveurs Aubrac et de la filière agricole, c'est la vitrine touristique qui est mise en avant avec stand d'information avec les offices de tourisme.

Un salon du terroir



Ce salon se veut une action importante, complémentaire à l'événement phare «Transhumance». Il se veut la vitrine d'un territoire vivant en accueillant les acteurs de la dynamique Aubrac. Des artisans producteurs de produits identitaires y côtoieront les éleveurs de race Aubrac avec présentation des animaux et discussion sur le mode d'élevage.
Les stands d'informations conforteront la double vocation de l'Aubrac : Agriculture et Tourisme. «Ici le visiteur s'imprègne des goûts et couleurs de l'Aubrac, déguste, découvre et apprend les modes de vie ainsi que les traditions de la population locale».
Plus d'infos sur www.transhumanceaubrac.fr


  Hautes-Pyrénées  

Mis à jour le 18/05/2019 à 07:21  | La Dépêche du Midi |  Thierry Jouve

Toilettage d'ovins avant la montée en estives


Les deux tondeurs professionnels en action. / Photo DDM, Laurent Dard

Avant la montée en estives, Camille Fisse, éleveuse à Aulon, a organisé une journée de tonte de son troupeau, jeudi 16 mai. étape importante précédant le marquage des bêtes, c'est aussi un rendez-vous festif. Reportage.

C'est jour de tonte, ce jeudi 16 mai, à la ferme de Camille Fisse, éleveuse de brebis à Aulon (1), et qui a repris l'exploitation de son père il y a six ans. Pour cette opération de toilettage des 160 brebis de race auroise, Camille a fait venir, comme chaque année, deux tondeurs professionnels, Éric et Jérôme, membres d'un groupement basé à Huesca. Les amis et la famille sont aussi venus donner un coup de main, notamment pour présenter les bêtes aux tondeurs en position assise, noter les numéros de chaque animal sur un carnet, évacuer la laine. 

Sarah Langner, qui a créé sa société, Marelha (voir en encadré), trie et récupère la laine avec deux bénévoles. Bref, c'est l'effervescence, ce jeudi matin, dans la bergerie de Camille Fisse. «L'auroise est une race à viande particulièrement laineuse. D'habitude, fin janvier-début février, les brebis sont soubaillées, c'est-à-dire qu'on leur tond leur arrière-train. Cette année, on ne l'a pas fait. Aussi, aujourd'hui, elles sont entièrement tondues. La tonte permet aussi d'enlever les parasites», souligne Camille. D'ailleurs, avant la tonte, chaque brebis fait l'objet d'un traitement antiparasite.



«On met de quarante secondes à trois minutes pour tondre une brebis. Pour une tonte facile, il faut que la brebis soit chaude, qu'elle sue. Il faut que la graisse de la brebis graisse la machine qui court ainsi facilement sur la peau», explique éric. Une fois dans les mains des tondeurs, les bêtes se laissent faire avec docilité. La tonte permet aussi de vérifier que les bêtes n'ont pas de petits bobos. «Ensuite, on les laisse tranquilles environ une semaine et on effectue le marquage des brebis à la peinture. Puis, on les laisse faire ce qu'elles veulent. Elles prennent leur propre quartier à la montagne», explique Camille. 

Les bêtes suivent la progression de la pousse. Elles vont d'abord dans les pâtures et les zones intermédiaires avant de rejoindre, début juin, quand les autres bêtes arrivent, leur estive, «le creux de l'Aube», sous le petit Arbizon. «Elles ne vont que là et ne se mélangent pas avec les autres.» Camille va les voir une fois par semaine pour vérifier que toutes vont bien. «Si, au printemps, elles montent toutes seules, en revanche, en septembre, il faut aller les chercher», conclut Camille.
(1) La fête de la transhumante a lieu le 8 juin prochain, à Aulon.

Le textile valorise les Toisons d'Aure



Sarah Langner a créé la société Marrehla, un bureau de développement textile. «Avec 12 éleveurs de race auroise, on a créé un GIE Toisons d'Aure. L'idée, c'est de récolter un stock de laine destiné à l'habillement. Je travaille avec des marques de textile. Je les accompagne dans la transformation. Cela peut-être de la laine lavée que je vends directement à des transformateurs ou je fais développer du produit semi-fini au produit fini. Le but est de valoriser cette race auroise, cousine du mérinos, et qui a des qualités intéressantes pour le textile.»

  Ariège  

Publié le 17/05/2019 à 09:17  | La Dépêche du Midi |

De nombreux troupeaux dans la verdoyante vallée du Garbet


Les belles gasconnes et leurs petits veaux en bordure de la départementale./ Photo DDM.

Les averses et giboulées du début d'un printemps maussade ont accéléré la poussée d'herbe verte des prairies de fond de vallée. À l'arrivée des beaux jours de la fin des vacances de printemps, la fraîcheur matinale faisait vite place à de belles après-midi ensoleillées. Touristes, vacanciers, randonneurs ont pu admirer en remontant la vallée d'Oust vers Aulus, les troupeaux des belles «gasconnes» et leurs petits veaux gambadant dans les prés verdoyants entre la route départementale et le Garbet côtoyant les pêcheurs à la truite et les chercheurs de morilles ! 

Ici et là, des ânes et des chevaux, chèvres, brebis et moutons complètent le tableau. Progressivement les troupeaux s'achemineront sur les pacages de demi-saison, prélude à la grande transhumance vers les estives d'été fin mai, début juin. et faire place au vrombissement des round ballers et la récolte du fourrage pour l'hiver prochain.


Publié le 04/05/2019 à 08:17   | La Dépêche du Midi |

Les transhumances en Couserans approchent à grands pas


Pour vivre avec les éleveurs la montée des troupeaux / Photo DDM

C'est incontestablement l'évènement du début de la saison estivale au pays des dix-huit vallées. Les transhumances dans quatre secteurs du Couserans approchent à grands pas. L'occasion, comme chaque année, de vivre avec les éleveurs la montée des troupeaux (moutons, bovins, chevaux de Mérens) vers les verts pâturages d'altitude. Cette année encore, de nombreuses animations auront lieu sur le passage des hommes et des animaux, sans oublier les spectacles folkloriques et les repas de terroir, comme ce sera le cas, entre autres, dans le cadre grandiose du cirque de Campuls.

Un moment festif et de partage, inoubliable pour les suiveurs, à ne manquer sous aucun prétexte. Voici le programme complet des transhumances :
Le 1er juin, à Massat (05.61.96.92.76) ; le 8 juin, en Biros (05.61.96.72.64) ; les 8 et 9 juin, en vallée de Bethmale (09.67.11.26.69) ; les 14, 15 et 16 juin, dans le Haut-Salat (05.61.96.00.01).


  Lot  

Publié le 19/04/2019 à 09:32  | La Dépêche du Midi |

La transhumance était à Crayssac


La transhumance Rocamadour-Luzech / Photo DDM

Vendredi 12 avril, la transhumance Rocamadour-Luzech faisait une halte à Crayssac. C'est au mas de Cantarel que se terminait la quatrième étape après être partie de Gigouzac et avoir fait une halte à Nuzéjouls.

Ce sont 650 moutons et plus de 500 marcheurs qui ont envahi vers 16 h 30 le hameau. C'est dans le pré que moutons, chevaux et âne ont passé la nuit sous la surveillance de leurs bergers. Le lendemain matin, le mas a repris vie tout doucement et les accompagnateurs du jour arrivaient petit à petit pour s'avancer vers Luzech, fin de cette transhumance 2019.


/ Photo DDM
 

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