Graulhet : Rétro Mai 2019 -1-

16/12/2019

  GRAULHET : Du Bruc à Ricardens  



  Graulhet : Rétro Mai 2019 -1-  



Mis à jour le 02/05/2019 à 08:05  | La Dépêche du Midi |   Jean-Claude Clerc

La Maison des métiers du cuir à l'écoute des visiteurs


Deux guides vont se relayer pour assurer les visites guidées./Photo DDM, J-C C

C'est aujourd'hui que la Maison des métiers du cuir ouvre ses portes. L'an dernier, 2 500 personnes ont visité l'ancienne usine – en mode libre ou guidé – auquel il faut ajouter des centaines de visiteurs de l'exposition d'art contemporain.

Avant l'ouverture de la saison de nombreuses actions ont été entreprises pour proposer un parcours renouvelé. Cette année, deux guides vont se relayer durant toute la saison pour assurer les visites qui seront quotidiennes en juillet et en août. «Tout cela se réfléchit à l'avance, depuis les travaux qui ont eu lieu l'an dernier puis tout au long des visites guidées», explique Marion Pelegry, qui souligne : «On écoute les remarques des visiteurs. On reste attentif aux choses qui fonctionnent ou qui ne fonctionnent pas».

Les visiteurs trouveront ainsi cette année de nombreuses nouveautés comme, par exemple, de véritables peaux qui illustrent chaque étape du parcours. La signalétique a aussi été revue et améliorer. La mise en route comprend aussi une vérification de tout l'éclairage et de son ajustement pour une meilleure mise en valeur du site. On retrouvera cette année les objets phare, grosses machines incontournables, mais aussi l'apport de nouveaux objets permettant de «montrer moins mais montrer mieux». 

La fermeture a été l'occasion d'un grand ménage qui sera poursuivi chaque semaine en saison en dehors des heures d'ouverture au public. Ces moments comprennent aussi le «recollement des objets». L'an dernier les visites libres on fait leur apparition en complément des visites guidées. Elles permettent aux visiteurs de ne pas devoir attendre la visite guidée suivante. «Au nombre de cinq, elles durent un peu moins d'une heure. Les visites libres peuvent être plus longues pour regarder toutes les vidéos proposées et avancer à son rythme. Certaines personnes peuvent rester jusqu'à trois heures», confie Marion Pelegry.


Publié le 04/05/2019 à 08:45  | La Dépêche du Midi |   
 
Un dessinateur pour un album collectif



C'est un projet au grand cœur pour lequel Jean-Marc Héran a réuni près de 80 auteurs de bandes dessinées et d'illustrateurs, dont Frank Margerin, Achdé, Mandryka, Edika, Grun, Mircea Arapu, Serge Carrère, Herlé, Eric Ivars, et le Graulhétois Paco Salamander, pour les plus connus. Un projet en soutien à l'association HD-Le Plaisir, aide aux enfants malades dont le président est Jeff Naudey. Tous les bénéfices de ce livre «Les bikers ont du cœur» sont reversés intégralement à l'association dans le but est de récolter des fonds pour aider à financer du matériel ou des soins médicaux coûteux mais indispensables pour le bien-être des enfants et de leurs parents. 

Les personnes intéressées peuvent se procurer le livre dédicacé auprès de Paco qui dispose encore de quelques exemplaires. Le prochain Festival Bulles En Cases aura lieu les 27, 28 et 29 septembre au forum. Un grand rassemblement mécanique (autos anciennes-moto-mobylettes) est donc prévu à cet effet avec des Bikers venant de toute la France notamment. Une cinquantaine d'auteurs, d'invités surprises et d'éditeurs.


Mis à jour le 03/05/2019 à 08:13  | La Dépêche du Midi |   Jean-Claude Clerc

Plein succès pour les cinq jours du Bazar


Restitution sur le parvis du forum /Photo DDM, J-C C

Durant cinq jours, le Bazar a regroupé des artistes amateurs au sein des MJC de l'agglomération pour partager leurs productions, aller à la rencontre d'artistes amateurs ou confirmés, échanger mais aussi créer de nouvelles performances. «Il y avait des bazars à dire, des bazars à faire et des bazars à voir. Les jeunes ont pu s'essayer à des pratiques artistiques. Certains d'entre eux en pratiquaient déjà, d'autres pas du tout. C'était dans tous les cas de nouveaux espaces de rencontres avec un nouvel animateur, un nouvel artiste et avec d'autres jeunes qu'ils ne connaissaient pas», explique Sylvie Barberan, présidente de la MJC de Graulhet, de la Fédération régionale des MJC de Midi-Pyrénées. 

Après une période de création, il a été possible aux jeunes – plus de 200 participants – de «donner à voir» en se produisant sur scène dans de bonnes conditions. Danse, musique, mais aussi récup'art, théâtre d'improvisation, cirque étaient au programme de ce séjour. Mais cette manifestation a aussi été l'occasion pour les acteurs MJC venus de toute la région de travailler ensemble sur un projet commun. Elle s'est aussi inscrite dans un projet d'animation de territoire, avec une ouverture vers de nombreuses structures aussi variées que le Chergui Théâtre, le foyer Léo-Lagrange ou encore le cirque Pistil.

Le bazar a aussi permis aux MJC de travailler avec d'autres structures. «Le premier bazar a eu lieu l'an dernier dans le Ruthénois. On a souhaité au niveau de la région s'emparer de cette idée pour créer d'autres bazars avec une véritable charte de qualité tant sur les intervenants que les lieux de restitution», souligne Sylvie Barberan. Les jeunes ont ainsi pu bénéficier de bonnes conditions pour créer mais aussi se produire, avec parfois beaucoup d'émotion, lors de restitutions où ils ont pu parfois se livrer dans un environnement bienveillant. À l'heure du bilan, ce second Bazar est une réussite par la synergie et l'émulation qu'il a pu susciter et offrant une véritable transmission de compétences.


Mis à jour le 04/05/2019 à 08:44 | La Dépêche du Midi |  G.D.

Salle des Voûtes : un premier Festigirl'Z dédié aux femmes


Fanny Pasquiet dans son Caravin et en défenseuse des droits des femmes / Photo DDM

Fanny Pasquiet, jeune et talentueuse experte en vins albigeoise, cherchait une salle à même d'accueillir une manifestation qu'elle a imaginée comme un forum de rencontres et d'échanges sur la thématique des femmes. Elle l'a trouvée aux Voûtes au 6, rue Claude-Bernard. C'est là que ce samedi 4 mai, elle organise un premier et prometteur Festigirl'Z.

«Ce sera une soirée d'échanges et de découvertes d'engagements, d'actions et d'activités. Tout en restant dans la simplicité d'une manifestation qui se veut avant tout conviviale, familiale puis festive, nous espérons faire venir le plus grand nombre et ainsi déjà envisager un festival plus important l'année prochaine», espère cette sommelière qui sera là avec son Caravin ambulant, pour faire goûter des vins élaborés exclusivement par des femmes, sur des appellations du Sud en majorité qui accompagneront la truffade géante servie à l'heure de se restaurer. 

De 11 h du matin à 2 h, les lieux seront animés par un marché artisanal, des ateliers de poterie, de réflexologie, des spectacles de danses et des démonstrations de graff, exclusivement par des femmes. «Les messieurs sont bien sûr conviés. L'entrée sera avec donation libre puis moyennant 5 euros en soirée». Ce sera aussi l'occasion de faire connaître l'association Paroles de Femmes qui présente pour prévenir et informer des droits des femmes. «À l'issue de cette première, nous espérons faire un don avec d'éventuels bénéfices en faveur de cette association militante». 

La soirée se prolongera et se terminera par les prestations de DJ féminins les «djettes» de Festigirl'Z. «Il y aura même la possibilité de goûter une cuvée de bière aux notes acidulées, spécialement brassée à Toulouse pour l'occasion de cette première dédiée aux femmes mais qui ne leur est pas réservée».


Mis à jour le 05/05/2019 à 10:09  | La Dépêche du Midi |  G.D. 

La seconde vie du manège des sixties


Glen Talbot dans son atelier a déjà démonté les sujets du plateau. / DDM G.D.

C'est la plus grosse pièce de son atelier Vintage. Glen Talbot de l'association Frog and Rock, vient de faire l'acquisition d'un manège d'enfants des années 60-70, «dans son jus» comme disent les amateurs. Un métier avec ses neuf sujets en polyester et acier, qui a fonctionné à l'électrique, sorti de sa remise pour lui donner une seconde vie. Mais cette fois, en phase avec les évolutions. 

«Nous allons le faire fonctionner en autonomie, à la seule intervention d'un système de pédalier qui le fera fonctionner, et recharger les batteries, pour pouvoir y intégrer un éclairage» assure Glen Talbot, jamais à court d'idées d'adaptations. «Ce sera un challenge, sportif autant que rigolo. Le faire tourner avec peu de consommation électrique, un minimum d'énergie». Un projet auquel se sont associés les élèves de l'Itep du Narridel, les jeunes du Foyer Léo Lagrange et qui pourrait aussi intéresser la MJC et la Mission locale.

Atelier ouvert à tous
«En fait, l'atelier est ouvert à toutes celles et ceux qui veulent participer à cette transformation. Cette activité rejoint celles déjà en place autour des deux roues, véhicules et objets vintage».
En s'assurant du respect des normes de sécurité, en envisageant une nécessaire homologation, les bénévoles ont déjà commencé à démonter les éléments pour leur redonner forme et couleurs. Puis ce sera au tour du plateau à être rénové.

«Nous pensons que le manège sera prêt en septembre pour la fête de la Mob à la Bousquétarié. Ensuite, nous envisageons de le mutualiser, de le proposer sur les manifestations faisant appel à une sensibilité écologique, au développement durable, comme Rues d'été ou Biocybèle. Mais ce sont toutes les associations qui pourront l'utiliser. Au même titre que les particuliers qui en feront la demande» assure Glen Talbot.
Ce manège, qui appartenait à un Graulhétois, devrait rappeler de bons souvenirs aux quinquagénaires et sexagénaires d'aujourd'hui.


Mis à jour le 06/05/2019 à 08:00  | La Dépêche du Midi |   G.D.

Saison d'exception pour le basket


Les seniors garçons de l'entente finissent invaincus./ Photo DDM SCG.

C'est une saison d'exception qui se termine pour la section basket du Sporting Club Graulhetois. Du côté des filles comme du côté des garçons, elle va déboucher sur une montée au niveau supérieur. La présidente Nassera Boudjadja, qui a pris ses fonctions il y a deux ans, peut être satisfaite, elle qui souhaitait donner un nouvel allant au club. à commencer par le parcours des seniors garçons.

En coopération territoriale de club avec Briatexte, engagés en championnat départemental, ils ont gagné tous leurs matchs, finissent donc la saison invaincus. L'équipe entraînée par Vincent Pujol monte en pré-Régional. «C'est un groupe jeune, avec un noyau de joueurs de Briatexte renforcé par quelques Graulhétois. Ils jouent ensemble depuis longtemps et la majorité d'entre eux découvrent le championnat senior cette saison» assure Julie Papaïx, membre actif du bureau du club.

Des filles formées au club
Côté filles, les seniors, engagées en pré-Régionale, montent en Régionale 3 au terme d'une saison aussi exemplaire durant laquelle elles n'auront connu qu'une seule défaite.
Il leur reste encore deux rencontres, dont la dernière à domicile, le 19 mai, pour le derby face à Lavaur.
Joffrey Calvet entraîne cette formation depuis quatre ans.
«La plupart des filles sont des jeunes formées au club encadrées par des anciennes comme Isabelle Vigroux ou Karine Primault. Sa qualité, c'est de ne rien lâcher» avoue Julie Papaïx. Chez les jeunes, le changement est aussi perceptible.

Les U1 au Top
Les U 11, mixtes filles et garçons, terminent leur championnat départemental à la première place. Couvés par Patrice Py et Olovier Scharf, ils pourraient bien être ceux qui demain, joueront au niveau que le club a jadis fréquenté. Mais d'abord, l'intersaison. «Nous pouvons accueillir des jeunes de tous âges. Ils peuvent nous contacter» lance Julie, convaincue que les bons résultats peuvent donner une certaine attractivité à ce sport.


Mis à jour le 07/05/2019 à 08:05  | La Dépêche du Midi |   Jean-Claude Clerc 

Rebecca a retrouvé sa place au square Foch


Rebecca trône à nouveau dans le square Foch./ Photo DDM, J-C C

Si Rebecca contemple à nouveau paisiblement le square Foch depuis un an, l'histoire de cette statue, l'un des emblèmes de la ville, a été jusqu'à présent mouvementée et périlleuse.
Ce n'est pas une ni deux, mais trois fois qu'on a tenté de voler cette remarquable sculpture.
C'est Henri Manavit, qui fut pendant quarante ans secrétaire général de la mairie de Graulhet, qui avait baptisé la statue Rebecca, en référence au personnage de la Bible, épouse du patriarche Isaac dans le livre de la Génèse étanchant la soif d'Éliézér et de ses chameaux.

Initialement, la statue appartenait à un maire de la ville qui a exercé son mandat au milieu du XIXe siècle. C'est l'un de ses descendants qui, il y a soixante ans, l'a donnée à la ville à une condition : qu'elle soit mise en valeur comme il se doit dans un endroit emblématique de la cité.
Il était donc tout naturel qu'elle trouve sa place à quelque pas de l'ancien bain-douche devenu office du tourisme puis aujourd'hui siège du Sporting-Club Graulhétois.

Mais si le square du Maréchal-Foch lui va à ravir, celui-ci n'est pas pour elle – contrairement aux promeneurs – havre de paix et de quiétude.
Il y a vingt-cinq ans un grand pin s'est abattu sur son bras par un jour de fort vent d'autan. Mais plus que des intempéries, Rebecca a surtout été victime de vandales. Il y a dix ans la statue avait été descellée de son socle.

La statue avait été vandalisée
Les auteurs de la tentative de vol ont sans doute été dérangés, laissant la statue au pied de son socle. Un an plus tard c'était au tour de ses pieds d'être sciés pour pouvoir être emportée. Elle a ensuite été «empruntée» le temps d'un week-end avant d'être retrouvée le lundi matin par des jardiniers de la ville au bord du Dadou.

Après toutes ces péripéties, Rebecca s'est reposée en lieu sûr, dans l'hostellerie du Lyon d‘Or. Elle n'était cependant plus visible du grand public et, loin des regards, elle avait perdu sa vocation.
Depuis un an, la statue a été replacée sur son socle square Foch. Elle semble enfin y couler des jours paisibles sur ce promontoire au-dessus du Dadou.
 
 
Publié le 08/05/2019 à 03:48  | La Dépêche du Midi |     

Projection au Vertigo


Un film sera projeté «La vie et rien d'autre». /  Photo, DDM

Ce vendredi 10 mai, à 20 heures, au cinéma Vertigo, l'association Mémoire Sociale Graulhétoise propose une projection du film de Bertrand Tavernier «La vie et rien d'autre» dans la cadre du centenaire du Traité de Versailles. À l'issue du film sera présenté et mis en vente le livre sur les soldats graulhétois morts durant la guerre 14-18 édité par Eric Bruguière, Rémi Lacourt, Joelle Saulière et Jeanine Bressolle, après l'exposition de novembre.


Publié le 09/05/2019 à 07:57  | La Dépêche du Midi |   

Une boutique éphémère lancée par le centre social


Pots à crayon, paniers, trousses, gigoteuses, coffrets de naissance, etc. seront ainsi à découvrir jusqu'au 1er juin./ Photo DDM

Soucieuse de dévoiler les créations de ses ateliers, l'équipe du centre social de Graulhet, sous la direction de Claudine Oms, a décidé de lancer une boutique éphémère.
Un concept permettant d'aller, cette année, plus loin que l'initiative qui s'est déroulée l'an passé. Cette dernière se contentait d'offrir une vitrine des créations du centre social, mais sans offrir la possibilité de vendre ses objets.

Ouverture le jeudi 16 mai
Cette année, la boutique éphémère ouvrira ses portes au public le jeudi 16 mai.
Elle sera située au 30 avenue Léon-Gambetta où les chalands pourront y acheter les créations des ateliers de couture et de vannerie du centre social à des prix modiques.

«L'objectif est de mettre en lumière les savoir-faire des personnes qui fréquentent les ateliers du centre social et surtout de présenter ces activités et de dévoiler le centre social.
C'est aussi l'occasion de faire sortir le centre social de ses murs», confie Claudine Oms.
Tenue exclusivement par des bénévoles, cette boutique sera ouverte au grand public tous les jeudis, vendredis et samedis de 10 heures à 18 heures (à l'exception du jeudi 30 mai l'après-midi).

Le panel des objets qui seront proposés est vaste. Il sera possible de découvrir aussi bien des pots à crayon que des paniers en passant par des trousses mais aussi des gigoteuses ou encore des coffrets de naissance.
Tous ces objets réalisés dans le cadre des ateliers du centre social seront à découvrir - et éventuellement à acheter - dans cette boutique jusqu'au samedi premier juin.


Mis à jour le 09/05/2019 à 07:57  | La Dépêche du Midi |  Jean-Claude Clerc 

«Des siècles & des Hommes» rejoue des scènes d'Histoire


Depuis l'an dernier, les spectacles se déroulent sur un nouveau site./ Photo DDM

Gladiateurs, chevaliers, mousquetaire, jeux d'eaux, danse, artifices, marché médiéval et foire Renaissance, grand festin : le programme du spectacle historique de l'ACPG est cette année particulièrement alléchant.
Après une modification du calendrier l'an dernier, du 19 au 21 juillet se déroulera cette année, avenue Marcel-Pagnol, des spectacles historiques.

Le bilan de l'année précédente
«L'an dernier on avait voulu avancer début juillet mais en fin de compte cela n'a pas donné de bons résultats», confie Alain Huc, président de l'association culturelle du pays graulhétois, toujours en réflexion pour faire au mieux. «Nous réalisons des sondages auprès du public. On s'est aperçu que du côté des spectateurs venus du département, de la région et d'ailleurs, cela n'avait pas changé. En revanche le public venant du canton a été moins important», poursuit-il.

Si la ville ne connait aucune animation en août, le mois de juillet est riche de «Rues d'été», festival des arts de la rue, des animations du bal du 14 juillet ou encore d'«Art Graulhet».

Un retour vers le futur
Si l'an dernier le spectacle était centré sur la Première guerre mondiale, limitant ainsi l'audience, cette année les quatre grands tableaux concerneront une période allant de 61 après J-C au XVIIe siècle.
On sera ainsi loin de l'ambiance de l'an dernier : «Durant toute son histoire Graulhet n'a pas connu de bataille, même pendant la Croisade contre les Albigeois, on a toujours ménagé la chèvre et le chou», soulève Alain Huc. Une grande paret sera ainsi donnée aux fêtes et aux banquets.

Une centaine d'amateurs, souvent rompus à l'excercice, accompagnés de professionnels occuperont l'espace scénique. Si les époques ont déjà été évoquées, de nouveaux costumes verront le jour. «Nous allons avoir des moines cisterciens de l'abbaye de Candeil, il est hors de question de leur donner un autre costume», ajoute Alain Huc. Le spectacle qui débutera à la tombée de la nuit durant 1 h 55.

Une dernière mise en scène pour Alain Huc
Cela faisait plusieurs années qu'Alain Huc voulait «passer la main», jusqu'à présent sans succès.
Finalement un nouveau metteur en scène s'occupera du spectacle l'an prochain.
«Il sera là cette année pour s'habituer au site, découvrir les entrées, les décors , les figurants», confie Alain Huc. Décors, mise en scène, bande-son, le travail est dense pour arriver à proposer chaque année un nouveau spectacle «sons et lumières».
Pour la mise en scène le président de l'association a été aidé par Francis Auriol et son successeur, assurant une passation en toute sérénité.


Mis à jour le 11/05/2019 à 08:16  | La Dépêche du Midi |   G.D.

Autos neuves, d'occasion et de prestige au troisième salon


Vendredi 17 et samedi 18 mai devant le Leclerc. / Photo, DDM

«Nous attendons la confirmation de l'intérêt que portent les Graulhétois et les habitants des alentours à cette manifestation». C'est le vœu et l'objectif annoncé par Nadège Roussel, du garage Renault, avant l'organisation du troisième Salon de l'automobile qui occupera l'espace entre le parking et l'entrée du centre Leclerc, les vendredi 17 et samedi 18 mai.

«En 2017, pour la première, nous avons eu du mauvais temps. Mais il fallait se lancer. L'an dernier, nous avons eu beaucoup plus de monde. Deux véhicules neufs se sont vendus sur place, quatre d'occasions et il y a eu des rendez-vous», assure Nadège, qui compte bien faire de cette troisième édition le succès envisagé.
«Nous avons changé de date pour avoir le beau temps. D'avril nous sommes passés à mai», poursuit-elle.Côté exposants, toutes les grandes marques automobiles présentes sur les précédentes éditions seront là.

Il y aura, outre le neuf en versions récentes et l'occasion sélectionnée, la présence de marques de prestige avec quelques modèles de Ferrari, de Lamborghini ou de Renault Sport.
L'attractivité est aussi renforcée. «Nous avons multiplié les animations en sachant que la plupart viennent regarder et pas forcément acheter sur le salon».

Un repas karaoké sous le chapiteau
Le vendredi soir, ce sera le repas karaoké sous chapiteau et sur réservation à l'avance ou sur place (06 64 42 99 50) organisé par l'ACPG.
Le samedi, le club tarnais de vol à voile proposera une initiation sur simulateur.
Un essai d'overboard sur parcours matérialisé sera aussi proposé aux visiteurs avec un stand de jeux en bois pour faire patienter les plus jeunes. La troisième édition devrait définitivement installer le salon automobile dans le calendrier des animations populaires locales.


Mis à jour le 10/05/2019 à 08:15  | La Dépêche du Midi |   Jean-Claude Clerc

Entretenir le petit patrimoine : un travail du quotidien


Le pigeonnier de la Bousquétarié est à restaurer./ Photo DDM

Les édifices, témoignage d'hier et d'aujourd'hui, qui ne sont pas classés comme patrimoine national constituent le «petit» patrimoine. Souvent dépourvus d'usage, ils conservent une valeur historique ou sentimentale. À l'instar des grands édifices, nécessitent un véritable entretien ou une rénovation.
La fontaine du Jourdain fait partie de ces lieux emblématiques. L'an dernier, les agents municipaux ont refait le bassin, maçonnerie et peintures.

La fontaine du Jourdain refaite l'an dernier
«On a mis en place une nouvelle pompe avec de nouveaux sujets. Les angelots étaient trop détériorés pour être réparés. Ils ont été remplacés par des grenouilles en pierre», explique Thierry Cayla, responsable du service technique municipal. L'an dernier aussi les petits bassins des anciens bains-douches ont été rénovés.

Cette année, une partie de la toiture de la mosquée de la rue Saint-Jean a été rénovée suite à des soucis d'infiltration ainsi que la réfection du pigeonnier du Pré-de-Millet où un pan de mur en briquettes était tombé. Ces travaux sont réalisés en régie, par le personnel municipal qui s'attelle maintenant à la réfection du pigeonnier de la Bousquétarié. Cet important chantier comprend des travaux de maçonnerie mais aussi de charpente.
Cette année sera aussi celle de la rénovation de l'électronique des cloches de Notre-Dame-du Val-d‘Amour.

Réaliser une veille
Un travail méticuleux qui necessite des compétences spécifiques. Ce chantier ne sera pas réalisé par le personnel communal. Outre le glas, des sonneries horaires mais aussi pour les offices seront de retour.
Les aiguilles de l'horloge seront également changées.
Réaliser le suivi des édifices fait partie des missions du service qui assure une veille et qui est en contact des riverains.

«Selon l'importance des travaux à réaliser, le cheminement est différent. Changer une gouttière se fait de suite. Pour rénover le pigeonnier de la Bousquétarié, en revanche, cela demande une inscription au budget même si c'est réalisé en régie», souligne Thierry Cayla, dont l'équipe a à cœur de veiller sur le petit patrimoine de la ville.


Publié le 11/05/2019 à 08:17  | La Dépêche du Midi | 
   
Le nécessaire devoir de mémoire du 8-Mai



«Une assistance trop clairsemée», a regretté le président de l'Union Fédérale des Anciens Combattants, Robert Couzinié, à la mairie, juste après la cérémonie marquant la fin de la guerre 39-45 au monument aux morts de St-Roch.
Ils sont encore trois anciens combattants à avoir participé au conflit sur Graulhet. Un devoir de mémoire nécessaire auquel Claude Fita, le maire, associe un combat.

«Celui pour la Paix et de la Liberté». Pour la conseillère départementale Florence Belou, un rappel. «Celui de l'importance du vivre ensemble». Pour son alter ego Max Guipaud, il est primordial de perpétuer ce souvenir. «Et de garder en mémoire, ces sacrifices pour notre liberté». Quatre interventions auxquelles a succédé un vin d'honneur.


Publié le 12/05/2019 à 09:49  | La Dépêche du Midi |   G.D.

Le salon de printemps fait la part belle aux artistes tarnais


Geneviève Ribes a remis les prix à chaque lauréat 2019./ DDM G.D.

Le complexe de l'Odéon étant en travaux, c'est la grande salle du foyer Léo Lagrange qui accueille durant ce mois, l'exposition des œuvres du 18e salon de Printemps, organisé par l'association Tourisme et Culture.

Le vernissage qui a eu lieu ce vendredi soir, a révélé le talent de nombreux peintres et sculpteurs graulhétois et tarnais – reconnu chez la plupart-, une seule participante résidant hors département. Une 18e édition qui a invité deux personnalités de l'art. La peintre d'origine normande Florence Davoult, qui excelle dans son univers imaginaire figuratif, avec ses représentations personnelles de la nature évoluant dans un monde onirique et plein de vie.
Marie-Hélène Roger, évolue dans le monde de la sculpture et dans un univers créatif et intimiste en proposant des personnages et des créatures imaginaires inspirées de la faune domestique ou sauvage.

«Deux femmes, deux artistes qui nous poussent à libérer notre imagination» avance, la présidente du salon, et peintre, Geneviève Ribes qui, avec le sculpteur local Marcelo Carpaneto, exposent «hors concours» quelques-unes de leurs œuvres. Claude Fita, le maire, invité au vernissage a pu mettre en avant les qualités des artistes et des organisations originales locales. «Ce salon de Printemps, c'est un peu le tremplin d'une saison artistique dense, avec l'édition à venir d'Art Graulhet».

De son côté, Claude Albouy adjointe à la culture, a salué toute la détermination «et l'opiniâtreté» de Geneviève Ribes dans la difficulté de transporter le salon dans une salle qui ne l'a jamais accueilli. Le foyer Léo Lagrange abrite régulièrement des expositions à l'étage, dont la prochaine, à partir du 17 mai, consacrée à Fournié.

Le palmarès 2019
1er Prix Acrylique ; Alyne Cardon (Graulhet), 2e Prix ; Simone Brisorgueil (Orban).1er Prix Aquarelle ; A. Marie Jardry (Busque), 2e Prix ; Françoise Perry (Castres).
1er Prix Huile ; Chantal Segura (Saliès), 2e Prix ; Chantal Soutié (Montels).
1er Prix Pastel ; Christiane Karsenti (Lautrec), Grand Prix technique mixte ; Claire Scibicki (Cunac), Grand Prix sculpture ; Chantal Landrier (St Antoni de Lacalm).
 
 
Mis à jour le 13/05/2019 à 08:34  | La Dépêche du Midi |  G.D.

Didier Pons, l'accessoiriste de cinéma et ami des stars


Didier Pons l'accessoiriste graulhétois entre Rossy de Palma et Michael Smiley. / DDM

Didier Pons estime à 8 ou 9 000 le nombre d'accessoires entreposés, du sol au plafond, du rez-de-chaussée à l'étage des 1 400 m2 de l'ancienne mégisserie Darius Fabre. Il s'y est installé il y a une dizaine d'années, après avoir débuté sa carrière d'accessoiriste de cinéma par la rencontre fortuite d'un décorateur de plateau. C'était il y a une vingtaine d'année et tout de suite, le «stagiaire» a pu mettre son nom au générique du dernier film de Robert Enrico, tourné à Monclar-de-Quercy, durant l'hiver 97, «Faits divers».

Depuis, il a prêté son concours à une bonne vingtaine de court-métrages, une trentaine de téléfilms et autant de docu-fictions pour la télévision. «Ce métier m'a permis de pénétrer dans des lieux comme le Louvre, la base de sous-marins de Brest, Rolland Garros, ou les Catacombes de Paris. Il m'a aussi permis d'être au plus près des acteurs en leur fournissant les accessoires, leur allumant une cigarette, leur servant dix fois le café». Parmi eux, Didier Pons a noué des relations particulières avec Line Renaud.

«Avant de lire son texte, elle prend connaissance des intervenants pour pouvoir les appeler par leurs prénoms. Une grande dame du cinéma !» Il a aussi sympathisé avec Sandrine Bonnaire, Pénélope Cruz, Harvey Keitel, Emmanuelle Béart, Didier Bourdon ou Rossy de Palma. Actuellement pris par le tournage de la série «Un si grand soleil» du côté de Montpellier, il se souvient de nombre d'anecdotes que ne manquent pas de procurer les tournages en intérieur comme en extérieur. Dans un métier qu'il prend à bras-le-corps, il avoue une seule déception.

«J'ai dû quitter le tournage d'un film chinois à St Tropez. Aucun respect pour mes fonctions…». En vingt ans, Didier Pons, devenu référence de la profession dans le sud de la France, a pu amasser un nombre considérable d'accessoires. Il peut fournir un bureau de police des années 70, une boîte de nuit des années 80 ou un restaurant avec tout le mobilier, les lampes, les chaises et les accessoires d'époque. Il a même réussi la prouesse de reconstituer à l'identique la Café du Croissant dans lequel Jaurès a été assassiné.

«Accessoiriste, c'est un métier d'improvisation, avant et pendant le tournage, mais aussi de recherche d'objets et de recherches historiques !» Sur son CV, sont notés les films auxquels il a prêté son concours. Parmi eux : «Les femmes de l'ombre», «Le fils à Jo», «Da Vinci Code», «Le café du Pont» ou encore «Bouquet final».


Mis à jour le 14/05/2019 à 08:27  | La Dépêche du Midi |  Jean-Claude Clerc

Les alternatives biocybèles dévoilées les 9 et 10 juin


Près de 15 000 visiteurs sont attendus pour l'évènement/ Photo DDM, arch.

Cette année la foire des produits de l'agriculture biologique et des alternatives Biocybèle se déroulera le 9 et 10 juin au parc de la Bousquétarié où 15 000 visiteurs sont attendus en durant le week-end.

Cette trente-septième édition sera placée sous le thème «Soutenons le vivant» et proposera aux visiteurs près de 200 stands de producteurs et de transformateurs engagés réunis à l'occasion de cet évènement porté par Nature et Progrès Tarn.
Si l'alimentaire détient une partie importante dans la foire, celle-ci compte aussi des espaces dédiés à l'énergie et l'habitat ou à la biodiversité et propose des animations, des conférences et des ateliers dont le public est de plus en plus friand.

Près de 200 bénévoles
L'association organise la préparation de l'évènement en plusieurs commissions : cantine et buvette, gestion des flux, espaces énergies habitat et biodiversité, conférences, animations, sélection, communication et bénévoles.
Pour organiser l'évènement, près de 200 bénévoles sont nécessaires, participant aussi montage et au démontage du site. «Certains bénévoles prennent leur semaine pour participer» confie Yoan Michaud, coordinateur de Biocybèle, qui souligne l'importance de leur participation : «Près de 900 repas doivent être préparés avec des poêles à bois».

Les nouveautés de 2019
Si les bases de Biocybèle restent les mêmes au fil des années, chaque nouvelle édition apporte son lot de nouveautés.
Cette année les espaces «Forum» et «Conférence» seront éloignées, témoin de l'importance prise par chacune des commissions.

Le public trouvera aussi des ateliers en plus grand nombre. «Avant on était beaucoup sur une transmission orale, maintenant le public est demandeur d'ateliers pratiques où il va pouvoir essaye par lui-même» explique Yoan Michaud.
Comme toujours l'accès au site sera libre et gratuit. L'intégralité du très riche programme est à retrouver sur le site www.nptarn.org.
Le site sera ouvert le dimanche de 10 heures à 23 heures et le lundi de 10 heures à 19 heures.


Mis à jour le 15/05/2019 à 08:25  | La Dépêche du Midi |   G.D.

La 11e édition du festival des arts de la rue se prépare


Rues d'Eté a débuté ses réunions en décembre avec de nouvelles idées tout en gardant l'esprit du festival. / DDM

Cet hiver, passé la dixième édition, le festival des arts de rues a connu quelques retards dans le renouvellement de la collégiale à la tête de l'association qui l'organise.
Depuis décembre, au terme de plusieurs réunions des bonnes volontés attachées à sa continuité, une nouvelle équipe s'est attachée à établir un programme aussi éclectique que les années passées.

De dix bénévoles, la collégiale est passée à six en renouvelant la grande majorité de ses membres. «Ce n'est pas parce qu'il a fêté ses dix ans que Rues d'Eté pouvait disparaître», avance Jean-Claude Geoffroy, l'un des nouveaux responsables.
«Choisir une date n'a pas été aisé. Nous voulions garder la même période et avons dû jongler entre les festivités de la fête nationale et le marché dominical».

Du cirque, du hip-hop, du théâtre
Ce sera donc les 12 et 13 juillet sur la place du Jourdain que Rues d'Eté va animer le centre-ville et la place du Jourdain.
Et le programme vient d'être officialisé cette semaine.
«Du cirque, du théâtre, de la danse hip-hop, des déambulations, des contes africains, de la musique grecque, du groove afro-cubain, de la fanfare, des ateliers et autres animations avec des moments de découvertes artistiques et de convivialité entre artistes et spectateurs qui en font l'originalité sans cesse renouvelée».

À ne pas manquer, selon l'ancien journaliste, durant les deux jours, le funambule Olivier Roustan et le samedi, «Les aventures de Hans P.» à Crins, par la compagnie Thermidor.
«Il faut reconnaître que Rues d'Eté propose un espace citoyen, lieu de visibilité pour les actions et les initiatives locales qui valorisent le territoire tout en respectant l'environnement», ajoute-t-il.

Écoresponsable, le festival se veut durable et tend à limiter son impact sur l'environnement dans l'objectif de zéro déchets du côté de la restauration.
Une édition 2019 marquée par une légère baisse du budget – 17 000 euros – dont la totalité revient à financer les artistes qui se produisent avec des entrées gratuites sur tous les spectacles. Une prouesse que la nouvelle équipe a dû assurer. «Cependant, une participation libre, au chapeau, sera la bienvenue pour soutenir les compagnies en programmation «off».
 
 

Partagez sur les réseaux sociaux

Catégories

Autres publications pouvant vous intéresser :

Commentaires :

Laisser un commentaire
Aucun commentaire n'a été laissé pour le moment... Soyez le premier !
 



Créer un site
Créer un site