Graulhet : Rétro Septembre 2018 -1-

10/1/2019

   GRAULHET : Du Bruc à Ricardens   



   Graulhet : Rétro Septembre 2018 -1-   



Publié le 01/09/2018 à 08:37  | La Dépêche du Midi |  G. D.

Les travailleurs retraités préparent une rentrée active


Réunion de reprise du bureau au complet, dans le local, jeudi matin. / DDM G.D.

Réuni au local de l'avenue Gambetta pour organiser la reprise, le bureau de l'Association des travailleurs retraités affiche fièrement son âge. Jean-Louis Vaissière, le président en place depuis 8 ans et qui devrait le rester à la prochaine assemblée générale de cet automne, fait figure de jeune avec ses 78 ans. À ses côtés, sa garde rapprochée : le secrétaire René Maurel, 83 ans dont 20 avec des responsabilités au club, et le trésorier Maurice Olmière, 87 printemps, aux travailleurs retraités depuis 1992. «Nous étions 650 adhérents à l'époque !».

Aujourd'hui, l'association en compte 180. «Trente qui partent pour cinq qui arrivent», déplore Jean-Louis Vaissière tout en reconnaissant ne pas «tirer dans la même catégorie», ne pas proposer autant d'activités que les autres clubs créés pour accueillir les jeunes retraités sur Graulhet. Rassurez-vous, les dames ne sont pas loin et les réunions du bureau montrent une nécessaire parité, un certain équilibre. L'heure est donc à la validation du programme du premier trimestre, sinon de l'année calquée sur le calendrier scolaire. Car, outre les parties de cartes quotidiennes et les minilotos réguliers qui font entrer quatre sous dans les caisses, les travailleurs retraités n'hésitent pas à réserver de grands et beaux périples. Même parfois en avion. 

«Mais nous devons, dans nos choix, tenir compte de la difficulté d'une partie de nos adhérents pour se déplacer» assure Jea.-Louis Vaissière. Ce sont donc sur les repas, les sorties à la journée et les spectacles que le petit groupe dirigeant oriente ses choix. Déjà, les incontournables annuels sont déjà calés. Comme la sortie dans le Gers dans trois semaines, la gratounade de février, la grillade à la Courbe et la sortie champêtre du printemps-été. En octobre, une partie des adhérents partira quatre jours à Pineda de Mar. «Nous arrivons à proposer des prix attractifs en nous groupant avec une autre association pour remplir le bus». 

En mars, c'est Paris et ses monuments qui accueilleront les Graulhétois. Un grand voyage à l'étranger d'une semaine est encore à l'étude. «Environ 15 % de nos adhérents sont intéressés par les sorties. Les autres préfèrent la tranquillité et les jeux au quotidien dans le local que la mairie nous prête.
Dernier volet : le colis de Noël. Sa composition est déjà validée. «C'est autre chose que le paquet de café et le kilo de sucre qui étaient distribués en 1954, quand la tradition du colis a été lancée», annonce fièrement Maurice Olmière.


Publié le 01/09/2018 à 08:52  | La Dépêche du Midi |  G.D.

Graulhet a fait peau neuve à l'intersaison


1er rang : Bes, Martinet, Dumont, Brou, Crepel, Ducombs, Planès, Fraysse, Berail, Ramos, Chateauraynaud, Bille, Aué (manager). 1e rang ; Laporte (co-président), Gallart (ostéopathe), Bacca (entraîneur), Vélasco (prép.physique), Noui, Icart, Kesseiri, Lagikula, Lapassouse, Fremont, Montels, Lalch, Revallier, Regnier, A. Montbroussous, Davis, Masima, Abed./ Photo DDM

Nouveaux dirigeants, nouveau staff et nouveaux joueurs, le Sporting est en reconstruction
Un président et un secrétaire général qui démissionnent en pleine période de mutations, une partie du comité directeur qui suit, un tiers des joueurs qui décident, pour ne pas avoir été consultés assez tôt, de quitter le club, un staff d'entraîneurs renouvelé de moitié ; le Sporting a vécu des heures difficiles, voire délicates, durant lesquelles c'est sa survie qui s'est jouée.

Heureusement, en amont, Guy Laporte, l'emblématique ouvreur des années 70-80, s'était positionné pour prendre des responsabilités. En héritant des «clefs du camion» il a su fédérer autour de lui pour redonner un nécessaire équilibre à tout le club suivi par nombre d‘anciens. «Nous avons essayé de réunir de nouvelles énergies, et le club est encore en reconstruction, et les portes pour venir nous aider restent ouvertes», concède l'ancien 3e ligne Eric Montels qui a intégré le quatuor de présidents tout en sachant que rien n'est acquis. Sera-ce le plus qui fera que les joueurs se sentiront mieux ? Auront de meilleurs résultats ?

Un championnat à trois vitesses
Bien sûr que le renouveau ne peut pas tout changer tout de suite. D'autant plus que le Sporting, par le fait de budgets qui vont du simple au quadruple, se retrouve dans une poule de championnat à trois vitesses, et va devoir se concentrer sur des oppositions face à des clubs de son calibre. N'allez pas croire que la Sporting va lâcher les autres matchs. Au contraire et à commencer par demain face à Aubenas – un ex de la poule élite- les joueurs qui ont eu gain de cause en arrivant à faire changer 80 % de l'encadrement du club, ont annoncé qu'ils ne voulaient pas décevoir.

Autour des «anciens», le capitaine Olivier Regnier, Ben Dumont, les frères Montbroussous, Jules Montels entre-autres, veulent frapper les esprits à défaut d'un grand coup et dès demain face à un club ex-sociétaire de l'élite Fédérale. Le XV jadis «des mégissiers», ou des «durs à cuire» va devoir vendre chèrement sa peau pour ne pas finir tanné par cette Fédérale 1 qui demande de plus en plus de caractère pour y évoluer. Premiers éléments de réponse ce dimanche, pour un club qui espère de ce renouveau, plus que les dernières places ou avant-dernières qui ont conclu les quatre saisons précédentes.

Le chiffre : 11 recrues > Le Sporting, qui a enregistré une quinzaine de départs, a recruté onze joueurs à l'intersaison


Publié le 01/09/2018 à 08:44  | La Dépêche du Midi |  G.D. 

Jean-Christophe Bacca : «Récupérer du capital confiance»


Le duo Aué-Bacca veut aller vers un rugby de mouvement./ Photo DDM

Il se souvient forcément de ses Graulhet-Albi durant sa longue carrière au SCA. Jean-Christophe Bacca après plus de 400 matchs chez les jaunes et noirs, 11 ans à entraîner, et une dernière saison en tant que directeur sportif de l'association, est arrivé cet été au Sporting, comme son père presque 50 ans plus tôt. «Mon père, Roland, avait un très grand respect pour Marcel Batigne». Les deux clubs ont depuis connu des fortunes bien diverses, mais c'est bien dans l'optique de continuer à faire évoluer Graulhet en Fédérale 1, que l'infirmier a pris les commandes des avants graulhétois.

Et d'entrée, l'ancien seconde ligne enfonce le clou des comparaisons. «On retrouve en F1 des valeurs de combat que certains joueurs pros ont oublié». Et dès ce dimanche, le guerrier qu'il fut risque de trouver confirmation à ses propos. «Pour Graulhet, il s'agira de récupérer du capital confiance qui manque depuis quelques saisons sur les premiers matches à domicile et pouvoir s'évaluer par rapport à une équipe qui descend de la poule élite. Ce match pourrait servir à imprimer le tempo pour le reste de notre saison». Tant il est vrai que les deux premiers matchs amicaux n'ont pas été dans le bon sens. 

«Le recrutement est convenable et s'inscrit dans les capacités du club. Nous avons misé sur un peu plus de densité, élément qui faisait défaut à cette équipe depuis quelques saisons, sachant que, avec le talent des anciens qui est indéniable, l'association des deux devrait nous permettre d'exister dans cette F1. Il y a encore beaucoup de travail pour retrouver de la cohésion car ce groupe profondément remanié manque d'automatismes. Le principal chantier est défensif car on a encore du mal à défendre collectivement. À côté de cela, nous nous appuyons sur une conquête en place, et des lancements derrière déjà relativement bien rodés». Et de conclure sur les objectifs premiers. «Assurer le maintien le plus rapidement possible. Si c'est le cas, rien ne nous empêchera de voir plus loin».


Publié le 01/09/2018 à 08:44  | La Dépêche du Midi |  Recueilli par G.D.

Laporte : «Se maintenir ou se perdre dans le néant !»


Guy Laporte, co-président en charge du sportif, aux côtés d'Éric Montels / DDM

Entretien avec Guy Laporte, le co-président en charge du sportif.
Quelles sont les raisons de votre implication ?
Le mal vivre des joueurs m'a interpellé. La situation était devenue lourde. Deux-trois personnes s'occupaient de tout. J'ai senti que le club baissait les bras. Toutes les idées avaient été épuisées. J'ai décidé de donner un coup de main à condition que le club reste en Fédérale 1. Restait à définir de quelle façon.

Dans quel état avez-vous trouvé le Sporting ?
Très abîmé. Les efforts s'étaient relâchés. C'était la fin d'un cycle. Au niveau de l'équipe 1, l'effectif était à reconstituer, les autres sections à renforcer. Sur le constat de 30 % de jeunes en moins en trois ans.
Nous sommes loin d'être sortis de l'auberge, mais avec du travail quotidien, nous allons essayer de renverser la tendance. En commençant par investir le milieu scolaire et périscolaire. Il faut de nouveau miser sur la formation.

Quels sentiments avez-vous sur les premiers matchs amicaux et avant Aubenas ?
Vu la situation sportive et l'image dégradée du Sporting, il a été difficile de recruter des joueurs. Ceux qui sont venus ont le potentiel pour jouer au-dessus. Difficile de se faire une idée sur les deux matchs amicaux car Decazeville évolue en Fédérale 2 et contre Niort, nous comptions trop d'absents. Nous avons eu une semaine pour préparer l'ouverture. Nous allons jouer notre peau à chaque match à domicile. L'objectif reste de maintenir le Sporting en Fédérale 1 sous peine de se perdre dans le néant.


Publié le 02/09/2018 à 09:58  | La Dépêche du Midi |

Amicale laïque : La Courbe a voyagé dans le temps


Enfants des Hautes Plaines prêts à envahir le plateau scénique./ Photo DDM

Sur les hauteurs de Busque, le soleil se couche et la fraîcheur s'installe. Un couple de promeneurs profite des dernières lueurs du soir dans les sous-bois du centre de Vacances, quand soudain ils tombent nez à nez avec une fusée ! Incroyable ! Une navette spatiale à La Courbe ? Remis de leur surprise, ils n'hésitent pas à pénétrer à l'intérieur du cockpit. Soudain, leur image apparaît sur l'écran géant, alors que la jeune fille intrépide pianote sur le tableau de bord. Et zou ! Les voici transportés aussitôt au Far-West où indiens puis cow-boys animent la scène.

Un index posé sur la touche rouge ? Et nous voilà emportés dans le tourbillon des danses du monde ! Un balayage du clavier? Nous voici revenus au temps des Pharaons, dans un décor graffé par les préados.

Tel était le scénario original imaginé pour cette fête, dans la continuité des animations et visites développées dans les groupes depuis début août. En effet, les colons ont eu le privilège de péné-trer dans la machine à remonter le temps qui conditionnait la suite des activités : savant fou, camp préhistorique, fusées à eau, labyrinthe infernal,... En début de soirée, les visiteurs avaient été accueillis par Pikachou, Olaf, et autres mascottes de bandes dessinées. Pendant que les jeunes profitaient des structures gonflables, les adultes se ravi-taillaient en grillades et frites préparées en direct par les amicalistes. Le temps pour les enfants de revêtir leur costume de scène, de se munir des accessoires réalisés lors d'ateliers créatifs, et le spectacle pouvait commencer au cœur d'un grand théâtre de nature. 

Après un vagabondage effréné dans l'espace et le temps -grâce à une interaction entre vidéo, webcam, musiques, écran et podium-, on retrouve enfin le savant Éric McFly qui parvient à rame-ner tout le monde en l'année 2018. Ouf ! Cela permettra ainsi aux enfants du territoire de profiter quelques jours encore des jeux, baignades, veillées et sorties proposés par les équipes d'anima-tion, qui ont bien mérité les applaudissements du public. Auxquels nous associerons les infatigables amicalistes.


Publié le 02/09/2018 à 10:03  | La Dépêche du Midi |  G.D.

Graulhet veut envoyer un signal fort


Les Graulhétois espèrent montrer un autre visage par rapport à celui des quatre dernières saisons./ Photo DDM G.D.

Graulhet, chamboulé du sol au plafond durant l'intersaison, débute par la réception d'Aubenas, une formation qui évoluait en poule élite l'an passé.

Dans son bureau du siège du club et par la position qu'il occupe, Jean Marc Aué aura été un témoin privilégié des bouleversements qui ont animé le Sporting cet été. Et le manager, se dit satisfait du changement. «Le club avait grand besoin de renouveau, de fraîcheur et d'enthousiasme. Depuis quelques semaines, on retrouve une dynamique, des échanges, une communication qu'il n'y avait plus !» Pour l'ancien carmausin, il y a aussi le revers de la médaille. «Ces troubles causés par des démissions trop tardives et inattendues, ont eu une incidence sur le recrutement. Avec la difficulté de contacter des joueurs sans avoir de garantie financière. Depuis 3-4 ans l'image du club est négative. Cet immobilisme, ce défaitisme, ne nous a pas aidés dans nos démarches».

Associé dès la fin de saison dernière à Jean-Christophe Bacca, Jean-Marc Aué qui avoue être à l'origine de la venue de l'Albigeois, dit partager la même vision du rugby. «J'apprécie l'homme et l'entraîneur expérimenté avec sa grande connaissance du jeu d'avants. Nous tendons tous les deux vers un rugby de mouvement, à condition de disposer d'une bonne conquête». Une théorie des plus basiques. Travaux pratiques ce dimanche face à Aubenas, un des trois favoris de la poule. «Ce n'est pas une mauvaise chose de recevoir un gros club d'entrée. L'effet de surprise peut jouer en notre faveur. Les équipes qui descendent d'Elite sont peut-être moins prêtes qu'elles le seront dans deux mois».

Mais plutôt que l'adversaire, c'est le comportement de son équipe qui capte les attentions de l'ancien trois-quart centre. «Graulhet a le droit de tomber contre meilleur que lui, mais pas d'abandonner. Nous aimerions que cette équipe ressemble dans son état d'esprit à une équipe de Graulhet, faite de ces valeurs qui ont fait la force de ce club… Que l'adversaire sache où il met les pieds !» C'est donc une mobilisation générale, et les joueurs cette semaine n'ont pas ménagé leurs efforts pour tenter d'effacer dès l'ouverture, quatre saisons sans relief. Les Ardéchois victimes du renouveau ? «En tout cas, nous allons essayer d'envoyer un message fort à cette poule de Fédérale 1» conclut-il.


Publié le 03/09/2018 à 07:33  | La Dépêche du Midi |  G.D.

Famille Gagnon : quatre générations entre XIII et XV


Entre Karine et Olivier, Lucas, et son début de carrière prometteur./ Photo DDM

C'est le grand-père, Louis Gagnon, qui a ouvert le bal des deux rugbys. Bordelais, il a joué à XV, au C.A.Béglais. Son fils, Michel a suivi la même voie. Jusqu'en seniors, le trois-quart-centre a percé les défenses, avec le fameux maillot à damiers. Une mutation professionnelle l'a envoyé à Réalmont. Là, il a découvert le rugby à XIII. Il y aura fait toute sa brillante carrière et pour conclure aura pris durant dix ans la présidence du club. C'est là que le SC Grauhétois a été chercher son fils, Olivier, au sortir de l'école de rugby à XIII pour passer à XV en 1991. Il aura joué dix ans chez les rouge et noirs, toujours au centre de l'attaque. 

«Ce poste et ses spécificités est le seul compatible avec les deux rugbys. Mais, il faut reconnaître que le XIII propose, par le fait de remises en jeu plus rapides, un temps de jeu beaucoup plus conséquent»,assure l'employé de la collectivité locale. De l'union d'Olivier et Karine sont nés Anthony et Lucas. Le premier joue à XV, en équipe de France pénitentiaire. Et le second entame une carrière à XIII que l'on annonce prometteuse. Curieusement il a débuté au foot, avant d'intégrer l'école de rugby du Sporting puis le Centre éducatif multisports. Dans la foulée, il a voulu s'essayer au XIII, à Réalmont, naturellement.

C'est là que les dirigeants d'Albi Rugby League l'ont repéré et transféré il y a deux saisons. A 17 ans, l'étudiant a intégré le Pôle France, en même temps que l'équipe nationale, qui a, cette saison,battu deux fois les Anglais. Durant pratiquement tout le mois d'août, Lucas est parti, avec l'accord du club albigeois et à sa demande, à Leeds, se perfectionner dans un club professionnel de la Super Ligue à XIII. Avec pour objectif d'intégrer dès la saison qui débute, le groupe Elite albigeois. «En Angleterre, j'ai vu les jeunes joueurs déjà intégrés dans le cursus professionnel. Les treizistes même jeunes sont pris dans une éthique. Il ne faut pas montrer ses faiblesses. Ce sport est plus exigeant Outre-Manche que chez nous», conçoit-il avec humilité, prêt à lancer la toute naissante carrière en s'entraînant tous les jours. A XIII s'entend. Avec son autre grand-père, Georges, pour premier supporter.



Publié le 03/09/2018 à 07:37  | La Dépêche du Midi |  G.D.

La sensation graulhétoise


Les Graulhétois ont été à la hauteur face à Aubenas, ancien pensionnaire de poule élite./ Photo DDM Emilie Cayre

Marquer son territoire. Si les objectifs se révélaient identiques dans la révélation, ils ne l'étaient pas forcément dans la définition. Graulhet voulait effacer au plus tôt quatre saisons difficilement débutées et mal finies, Aubenas ambitionnait de gagner chez des Tarnais inscrits comme l'un des «petits» de la poule, histoire de montrer que leur récente descente de l'Elite n'avait rien de définitif. Une différence de moyens physiques, compensée par les locaux, par plus de mobilité à l'entame.

Le temps pour les deux buteurs de rater leur première pénalité, et Icart a ouvert le score sur un hors-jeu ardéchois assorti d'un carton jaune. Avec réponse de son alter-ego cinq minutes plus tard. Graulhet n'a pas profité de son avantage numérique. Un deuxième ballon perdu en touche mettait le feu dans la défense, et sur la pénaltouche suivante, l'essai était refusé à Gaume pour en-avant. Chaude alerte pour les Graulhétois, à un de moins, arc-boutés en défense.

Un pack redevenu conquérant
Elle cédait sous la puissance de Naikadawa et la vélocité de Kitutu avec un essai en bout de ligne de l'ailer Caire. Crepel laissait à son tour les siens toujours à 14, avec qui plus est, un gros déficit en touche. Avec un léger vent pour allié en seconde mi-temps, Bille montrait de 55 m la puissance de son coup de pied, mais la pénalité heurtait le poteau. Le pack, redevenu conquérant, délivrait un ballon de drop qu'Icart passait. Une nouvelle fois à 14, les Tarnais subissaient les assauts ardéchois. Mais Bille traduisait leurs fautes en points et le Sporting passait devant à la mi-mi-temps. 

Et Aubenas multipliait les actes d'antijeu, face à la volonté locale. Autour d'un impérial Regnier, le pack s'appliquait sur les fondamentaux, mais, coup de théâtre ; un ballon échappé par Masima était récupéré par Renou qui marquait sans opposition. Bille remettait les siens à égalité, ouvrant sur dix minutes de grande tension. Le buteur visiteur Renou ratait de très peu la pénalité de la gagne. Graulhet héritait à son tour d'une pénalité aux 50 m, inversée par intervention de l'arbitre de touche. La confusion gagnait sur le final d'un match à la hauteur dans son engagement, de la Fédérale 1.
 
 
Publié le 04/09/2018 à 07:55  | La Dépêche du Midi |  Jean-Claude Clerc

Une rentrée sous le signe de la mobilité


Brigitte Valnti, proviseur au lycée professionnel Clément-de-Pémille./ Photo DDM

La rentrée se déroule sous les meilleurs auspices cette année au lycée professionnel Clément-de-Pémille. Si le plein est fait dans les classes avec 353 élèves scolarisés de la troisième prépra-pro au DMA - diplôme de l'enseignement supérieur -, aucun personnel ne manque à l'appel et cette année est placée sous le signe de la mobilité.

«Toute l'année, un travail aura lieu avec le ministère et le rectorat sur la voie professionnelle. Une nouveauté est le test que passeront les élèves de seconde bac pro dès le premier trimestre et la transformation du DMA en DMADE qui se déroulera sur trois années post-bac et offrira un diplôme équivalent à une licence», explique Brigitte Valenti, proviseur de l'établissement scolaire.

Mais le plus grand changement pour le lycée graulhétois est la validation du projet Erasmus Plus il y a quelques mois. Ainsi, quinze personnels adultes pourront soit rendre visite à des élèves en stage à l'étranger, soit aller dans des établissements pour voir d'autres systèmes éducatifs. «Nous avons contacté d'autres établissements en Espagne, en Suède, en Turquie, en Angleterre ou au Portugal par exemple. Les personnels pourront mettre en parallèle les systèmes éducatifs.

Du côté des élèves, des périodes de formation pourront être effectuées dans des entreprises à l'étranger, offrant un véritable atout dans leur curriculum vitae. «On a une élève qui partira quatre semaines à l'automne en Angleterre. Elle bénéficiera d'une prime de mobilité pour le transport. On a aussi des élèves de bac tertiaire, vente et commerce, qui vont effectuer un séjour en Espagne en janvier et quatre resteront en Andalousie pour effectuer leur période de formation en entreprise», confie Brigitte Valenti.

Ainsi, trente-trois élèves sont d'ores et déjà candidats pour effectuer leur période de formation en entreprise à l'étranger. Outre les formations, une enseignante graulhétoise assurera un enseignement à l'étranger, accentuant encore l'ouverture de l'établissement scolaire tarnais sur les autres pays européens.


Publié le 05/09/2018 à 08:03  | La Dépêche du Midi |  G.D.

Elle réinvestit le bassin d'hiver et espère le nordique


Assemblée gnérale ce samedi pour la section natation du Sporting Omnisports./ Photo DDM

Ce samedi, autour des deux présidentes Odile Magne et Marie-Josée Plaza, la section natation du Sporting Omnisports –la plus importante association sportive en termes d'effectifs- et qui a réussi l'organisation de son dixième meeting, les 16 et 17 juin dernier, tiendra son assemblée générale au préau du stade Noël-Pélissou à 17 heures. Outre les comptes rendus et bilans habituels et les remises de récompenses traditionnelles, il devrait être abordé, en présence d'élus invités, le projet de bassin nordique au centre nautique. 

«Et fait état des avancées du projet qui, en se réalisant, ferait de Graulhet un pôle régional de natation», espèrent les responsables. Compte tenu des excellents résultats de la saison dernière, l'assemblée générale risque fort de durer. C'est donc un club bien appuyé sur son expérience et la volonté de son encadrement qui va attaquer un nouvel exercice en présentant la nouveauté, la nouvelle équipe de coaches au service des jeunes et des adultes. Car l'encadrement et surtout sa qualité focalisent les attentions des dirigeants du club. «Il reste juste quelques places disponibles», assurent-ils en sachant que comme souvent ils seront dans l'obligation de «refuser du monde». 

A partir de la section pitchouns, l'école de natation avec l'opération «j'apprends à nager» s'applique à former et perfectionner les individuels comme les groupes de compétitions, qu'elles soient départementales, régionales ou nationales. Plusieurs sections fonctionnent, tout comme en adultes, en masters, en loisirs ou en soutien au centre éducatif multisports. La section sauvetage sportif du club est à même de former aux métiers de l'eau et en général au secourisme. Quatre ateliers loisirs sont aussi disponibles : l'aquagym, l'aquaforme, l'aquasanté et l'aquatonic


Publié le 05/09/2018 à 03:51  | La Dépêche du Midi |

J. Pauthe ouvre sa salle de sports


Julien Pauthe va recevoir le matériel début octobre. /  DDM G.D.

Forme. L'ancien seconde ligne et entraîneur Julien Pauthe va ouvrir sa salle de sports Omnifit mi-octobre, chemin des Litanies. Les 14 et 15 septembre, il fera sur place les préventes d'abonnements avec 60% de rabais sur les frais d'adhésion et 10% en moins sur les 3 premiers mois pour l'occasion. Le site sera consultable en fin de semaine.
Animation. C'est un pro de l'animation sportive qui a officié avant et pendant le match Graulhet-Aubenas. Anthony Garric, qui réside à Réalmont, intervient sur le sport collectif toulousain et va reconduire l'expérience graulhétoise sur les matchs à venir. Belle prestation des danseuses du Studio Ballet avant le match et à la mi-temps.


Publié le 05/09/2018 à 08:03  | La Dépêche du Midi |

Trois sites artistiques majeurs ouvrent leurs portes


Journées du patrimoine : Trois sites artistiques majeurs ouvrent / Photo DDM

Lors des Journées du patrimoine, les 15 et 16 septembre, trois ateliers artistiques vont ouvrir leurs portes. Il s'agit de la Gallerie d'Eric Mullard, rue du Docteur-Bastié, des concerts à l'Usine de l'avenue Victor-Hugo et de l'hôtel Séville à l'Émancipation. Eric Mullard, Gabriel Lemaire-Sicre et José Vaz se sont regroupés pour proposer trois sites de visite de 10heures à 18heures le samedi, de 10heures à 15heures le dimanche. Dans la foulée, à 16heures, le pianiste Benjamin Carré donnera un concert à l'Usine. «Nous sommes galeristes, esthètes, collectionneurs, artistes, créateurs, et nous voulons inviter le public à visiter nos trois sites», insiste José Vaz, connu pour ses taureaux de fer dans tout le Sud-Ouest et l'Occitanie. Trois artistes à particularité, à défaut de particule.


Publié le 06/09/2018 à 07:45  | La Dépêche du Midi |  J-C C

Crins II : les nouveaux aménagements votés à l'unanimité


Un des immeubles a été démoli  en février dernier./ Photo DDM, J-C C

L'aménagement du quartier de Crins II est un travail de longue haleine. Concernant les espaces publics, les élus municipaux ont eu à examiner lors de leur dernière réunion en séance publique l'opération d‘aménagement et plus précisément le financement des réseaux d'énergies.

Le syndicat départemental d'énergies du Tarn (SDET) a mis sur pied un programme annuel de dissimulation de réseaux des communes en régime urbain. Chaque année il réalise ainsi des travaux pour le compte des collectivités qui participent `à la hauteur de 60 % de l'estimation du montant hors taxes des travaux. Dans le cadre de l'opération d'aménagement des espaces publics de Crins II, la ville de Graulhet a fait appel aux services techniques du SDET. Après une visite sur le terrain et l'examen du projet, le montant de l'opération a été estimée à 183 667 euros hors taxes, mai^trise d'œuvre comprise. La participation de la commune s'élève donc à 123 667 euros.

Sur le volet de la dissimulation des réseaux «télécommunications électronique» le SDET a été sollicité pour cette action. Les travaux ont été estimés à 40 000 euros TTC.
Pour ce qui concerne l'éclairage public, les travaux représentent un coût de 173 840 euros hors taxes, honoraires compris alors que le remplacement du coffret de commande s'élève à 10 553,20 euros hors taxes. La participation de la ville se monte pour cette partie à 161 293,20 euros.

L'ensemble de ces décisions a été pris à l'unanimité des élus municipaux.
Le projet de rénovation urbaine du quartier de Crins II fait partie de ce programme visant à une valorisation urbaine patrimoniale et à une meilleure mobilité dans la ville. Le bailleur, Tarn Habitat, travaille sur le volet «logements» avec la réhabilitation de 157 logements, la construction de 10 logements et la relocalisation de la chaufferie. La ville quant à elle a la charge de l'aménagement des espaces publics.

Dans le cadre de cette rénovation, la ville va poursuivre le désenclavement du quartier — enclenché avec la construction de la passerelle — en aménagement les espaces publics du quartier (voiries, trottoirs, croisements, pieds d'immeubles, espaces de stationnement, cheminements piétons).
Ils seront en lien avec les zones proches et notamment la Plaine de Millet avec le cinéma, la médiathèque et la résidence du Pré de Millet, mais aussi l'école de Crins ou le lycée Clément de Pémille.


Publié le 06/09/2018 à 07:45  | La Dépêche du Midi |

Un lien entre les écoles et le collège



Le REP comprend les écoles de Graulhet et Briatexte ainsi que le collège Louis-Pasteur. Cette année, les quatre priorités sont lire, écrire, compter et le respect d'autrui et tous les projets seront resserrés sur ces thèmes.

Cette année ne verra pas la création de nouveaux projets mais leur reconduction. Ainsi l'APC (activité pédagogique complémentaire, les écoles restant au rythme légal de cinq matinées) consacrée à la randonnée sera reconduite. Destinée aux élèves qui ne pratiquent pas une activité physique régulière, elle est réalisée en lien avec l'éducation civique et le collège.
Le sommeil et l'hygiène dentaire sont aussi des pistes d'actions de sensibilisation à venir avec des étudiants pouvant réaliser des actions de sensibilisation.


Publié le 07/09/2018 à 07:59  | La Dépêche du Midi |  Jean-Claude Clerc

C'est aussi la rentrée au centre éducatif multisports


Les stagiaires se sont retrouvés mardi soir au préau du stade./ Photo DDM, J-C C

Mercredi soir, toute l'équipe du centre éducatif multisport (CEM) s'est retrouvée au préau du stade. Depuis 2011, le CEM a pour mission de développer la performance et la compétitivité de jeunes stagiaires collégiens.

Comme chaque rentrée le dispositif, en perpétuelle évolution, est modifié. «Sur le plan médical nous allons travailler cette année avec l'hôpital Larrey et le service du professeur Rivière. On a passé une autre étape de très haut niveau», se félicite Christian Delfaut, directeur de la structure. Les partenariats s'enrichissent avec une convention avec l'UFR pour accueillir des étudiants de STAPS (sciences et techniques des activités physiques et sportives) dans le cadre de stages ou de missions de services civiques.

Un des points forts est de pouvoir suivre individuellement chaque stagiaire.
«Nous allons travailler avec une application de Christian Ramos qui va permettre de suivre la préparation mentale de chaque enfant qui pourront comme leurs entraîneurs se situer différemment sur l'ensemble de la saison», explique Christian Delfaut.

Concernant les entraînements il n'y aura plus de blocs de sept semaines avec le même travail mais des séances qui comporteront plusieurs thématiques. «Ce changement permettra d'éviter l'ennui, d'augmenter la concentration et d'avoir des attitudes différentes dans une même séance», estime le directeur de la structure.
Du côté des effectifs, le CEM passe cette année de 26 à 34 stagiaires. Une nouvelle discipline, le judo, fait aussi son apparition en cette rentrée en complément du rugby, du basket, de l'athlétisme et de la natation.

Car si les stagiaires bénéficient d'un travail en commun, d'autres parties sont consacrées aux techniques et à la préparation propre à chaque discipline. Aujourd'hui, l'équipe encadrante comprend trois entraîneurs diplômés, une kiné et quatre préparateurs physiques. Les stagiaires bénéficieront aussi d'interventions ponctuelles avec Sylvain Barthès, spécialiste des neurosciences, ou Christian Ramos sur la préparation mentale.


Publié le 07/09/2018 à 07:52  | La Dépêche du Midi |  Jean-Claude Clerc

«On a le temps de s'occuper de chaque élève», estime une enseignante


Des nouveautés attendaient les écoliers graulhétois./ Photo DDM

Cette rentrée est marquée à Graulhet et Briatexte, comme dans l'ensemble des réseaux d'éducation prioritaire de France, par le passage à douze élèves par classe en cours préparatoire (CP). Un changement qui entraîne non seulement des modifications dans le fonctionnement des établissements mais aussi dans le volet pédagogique.
Toutes les écoles de la ville et celle de Briatexte sont concernées par cette mesure avec quatre dédoublements de classes à En Gach, quatre à Victor-Hugo, trois à l'Albertarié, trois à Crins et trois à Briatexte.

Une pédagogie adaptée
En fonction des effectifs, les élèves de CP sont cette année entre 11 et 13 par classe. «C'est une grande mise en œuvre dans l'espace et les pratiques dans toutes les écoles du réseau», explique Karine Renaud, coordinatrice du réseau d'écoles, qui ajoute : «On ne travaille plus de la même façon. On ne peut pas enseigner à douze comme à vingt-quatre élèves. Sinon, cela ne sert à rien. On a l'obligation et le temps de s'occuper de chaque élève.»

Ce changement n'a pas été improvisé mais préparé pendant une année. «Nous avons mené des réflexions dans différents ateliers de mathématiques, langues, motricité, des regroupements pour faire de la recherche scientifique. C'est une organisation de l'espace, du temps et, du coup, pédagogique différente», confie Karine Renaud.

Concrètement, l'apprentissage de la lecture peut désormais être fractionné en plusieurs temps auxquels les élèves pourront ou non participer en fonction de leurs besoins.
Tous les travaux ont été réalisés pendant les vacances pour arriver à un dédoublement des classes le jour «J».

«La priorité de la rentrée était là : que tous les élèves puissent être accueillis dans des classes avec des tables, des chaises et de quoi travailler», se félicite Karine Renaud.
Si deux classes modulables ont été installées (une à Briatexte et l'autre à l'Albertarié), il ne s'agit pas d'ajouts provisoires mais d'agrandissements des établissements faisant office de salles de classes supplémentaires.


 
 

Publié le 08/09/2018 à 08:13  | La Dépêche du Midi |  G.D.

La 3e rando du Mesturet pas loin de la barre des 200 participants


Rendez-vous en 2019 pour une quatrième édition de la randonnée du Mesturet./ DDM G.D.

Carton plein pour la troisième randonnée du Mesturet qui, d'année en année, gagne en notoriété. Dès 7 h 30, la placette de la MJC de Graulhet était envahie par les participants, que ce soit à pied, à vélo ou en VTT. Malgré un temps un peu frisquet, tout ce monde avait le sourire pour déguster le fameux mesturet de Graulhet, qui était généreusement proposé. Les cyclos se sont lancés sur un des trois circuits route du côté de Cabanès qui comportait quelques montées assez casse-pattes avec un casse-croûte à la salle des fêtes de Saint-Gauzens. La cyclo découverte amenée par Jeannette et Bruno a démarré à 9 heures sur un circuit assez facile, après un passage dans le centre historique de Briatexte, les cyclistes se sont eux aussi rendus au petit déjeuner. 

Un important contingent de marcheurs est parti sur sous la direction de Line et Anne sur le sentier de Gaudentius pour une boucle de 9 km en haut des vallons avec une vue exceptionnelle. À midi, remise des récompenses et des médailles aux plus méritants, dont une famille de cyclo du club de Monrabé (31) qui a effectué le circuit 2 avec les enfants de 9 et 11 ans, long de 66 km avec de sérieuses pentes. C'est le club de Lavaur qui a remporté la coupe du club le plus nombreux. Le joyeux club de vététistes de Montans Les Bartassiers ont gagné une belle coupe et le président Steve Jacksons, du comité départemental de cyclotourisme, a reçu la coupe de la ville de Graulhet des mains de Philippe Gonzalès, premier adjoint au maire ; Eric Vergne, du Codep, celle de la ville de Briatexte, par M. le maire. 

«Ce sont 191 participants toutes disciplines confondues qui se sont déplacés à Graulhet. La réussite de cette manifestation est due à une équipe de bénévoles qui prend du plaisir à organiser cette manifestation. Merci aux sportifs d'être une fois de plus au rendez-vous, c'est notre meilleure satisfaction», se félicite Jean-Louis Bories, le président de Dadou Cyclotourisme, organisateur de cette manifestation désormais bien ancrée dans le calendrier des cyclistes et marcheurs de la région. Merci aussi à la présidente du VVT de Graulhet, Betty Bellières, ainsi qu'à son équipe qui nous ont aidés dans la réalisation des deux parcours très techniques de VTT, de 28 et 44 km. Merci aux élus du canton de Graulhet et à la municipalité pour son soutien, merci aux partenaires habituels, ainsi qu'au directeur de la MJC qui a mis à notre disposition ses locaux».


Publié le 08/09/2018 à 08:17  | La Dépêche du Midi |  G.D.

Graulhet avec tout son effectif


Le Sporting va devoir rééditer la même prestation que face à Aubenas./ Photo DDM E.C.

Le fait est rare. Il est à signaler. Avant ce derby, Graulhet ne compte aucun blessé, aucun absent, et va donc être en mesure de tenter de renouveler son bon match face à Aubenas. «Ce nul, pour nous, c'est une victoire morale, même s'il n'y a pas le même nombre de points à l'arrivée», se félicite le manager Jean-Marc Aué. La conquête en général, la mêlée en particulier nous ont donné satisfaction. Il en va de même pour la prestation des nouveaux qui ont apporté une densité physique qui faisait défaut. Ce match nous a permis de prendre conscience de la qualité du groupe et du club. Il faut quand même relativiser, quand on voit que nous aurions pu perdre, -comme gagner- et que notre volume de jeu n'est pas encore satisfaisant».

«Nous n'allons pas à Blagnac avec une équipe bis»
Pour l'ancien centre, il y a sur son tableau de bord des voyants qui sont passés au vert. «Nous espérons qu'Aubenas ira gagner chez nos concurrents !». Alors huit jours avant de recevoir Castanet pour le premier tournant de la saison, ce sont d'autres banlieusards toulousains, qui vont attendre les Tarnais remontés au classement comme dans les têtes, de pied ferme. «Nous n'allons pas nous déplacer avec une équipe bis. En sachant que nous allons rencontrer une formation du calibre d'Aubenas, que c'est lors des matchs à l'extérieur que nous voyons ce que les gars ont dans le ventre, et que le groupe est au complet, nous n'allons pas à Blagnac pour effacer en 80 minutes ce que nous avons su faire il y a huit jours. Nous ne voulons surtout pas jouer comme cela que pour les seuls matchs à domicile».

C'est ainsi que Noui, Barthe, N'Diaye ou peut-être Poujol, absents contre les Ardéchois, seront alignés dès le départ, et que Fraysse, Kesseiri ou Dumont devraient aussi être titulaires avec des roulements au talonnage et en 3e ligne. «Pour l'heure, tout le monde est sur le même pied d'égalité. Nous voulons établir un équilibre cohérent en donnant du temps de jeu au maximum de postulants».

C'est donc sans plus de pression que nécessaire, que le Sporting va jouer son deuxième match de championnat contre un autre prétendant aux quatre premières places. Avec le devoir d'au moins bien figurer.


Publié le 09/09/2018 à 10:12  | La Dépêche du Midi |  G.D.

Graulhet temps libre : un duo et 330 adhérents à l'unisson


Cinq minutes avant le début de l'AG, la salle se remplit./ DDM G.D.

«Présider Graulhet temps libre c'est beaucoup de temps et d'énergie» assument Anne Marie Arruffat et Jacqueline Roques, les coprésidentes, au terme d'un premier mandat de douze mois. Mais pas l'ombre d'un doute ni encore moins d'un regret dans les propos de celles que l'assemblée générale de jeudi a réélu sans souci, au terme d'une journée éprouvante. Elle a débuté à 9h30, par la présentation et les inscriptions sur les 22 clubs d'activités que propose GTL cette année qui débute, puis par l'assemblée générale fleuve en début d'après-midi, avec présentation de toutes les activités passées et à venir, puis, l'organisation du voyage en cours à Banyuls pour les randonneurs et enfin vers 17h30, le conseil d'administration qui a validé l'élection. Et ce ne sont pas les motifs de satisfaction qui manquent pour le duo entouré des membres du C.A., accordé jusque dans les motifs des robes fleuris et les sourires de satisfaction qui vont avec.

Car les effectifs, sans exploser, prennent l'ampleur attendue par l'implication de tous les responsables d'activités. Ils étaient 310 adhérents la saison dernière. Une grosse vingtaine supplémentaire s'est inscrite ce jeudi. Et deux nouveaux ateliers sont venus étoffer l'éventail des propositions ; l'anglais et la méditation Chi Gong. «Leur création répond à la demande de nos adhérents. Nous sommes au maximum des plages horaires et des capacités d'occupation de la salle que la mairie nous met à disposition. Elle est occupée tous les jours, matin, et après-midi tous les jours sauf le dimanche» assurent-elles.

Parmi les «must» de GTL, la rando et la danse en ligne qui réunissent 80 inscrits, et les sorties qui agrémentent les 25 activités hors ateliers. Elles ont transporté les groupes, vers les châteaux de la Loire, le Gers, le Salagou, la Cité de l'Espace entre-autres. Elles le feront vers la côte vermeille, ou la manade de Tournebelle fin septembre. «En veillant, budget oblige, à remplir le bus». Graulhet Temps libre va aussi déléguer une quinzaine de bénévoles pour aider à l'organisation de la Rando Santé Mutualité de St Gauzens début octobre.


Publié le 10/09/2018 à 07:36  | La Dépêche du Midi |  G.D.

4e course de côte auto en hommage à son créateur


Tout est prêt pour la promotion, le balisage et la sécurité. / DDM

Une belle effervescence règne depuis quelques semaines au sein du groupe des bénévoles d'Auto Sport Passion à quelques jours de la 4e course de Côte de La Courbe à Busque. L'épreuve régionale chère au regretté Christian Geromin, se courra le dimanche 15 septembre, de la sortie du village de Busque vers le centre de loisirs de la Courbe quelques kilomètres plus haut. Une édition hommage en quelque sorte.

Après la révision des matériels, extincteurs, panneaux, le collage des affiches et le débroussaillage des zones sécurisées, nous sommes prêts pour accueillir les pilotes, leurs bolides ainsi que, comme pour chaque édition de nombreux spectateurs, dans les meilleures conditions de sécurité “assure Marilou,, engagée dans l‘organisation. Comme l'an dernier, l'accès du circuit est fixé à 5€. Au programme du samedi 15 septembre, dès 14h auront lieu les vérifications administratives et techniques à Busque. Un repas avec aligot saucisse est prévu le soir sur réservation.

Un dimanche de feu
Le dimanche 16 septembre dès 8h30, trois montées libres pour reconnaître le parcours et rectifier les paramètres de l'auto. L'après-midi, la course, avec trois montées chronométrées, comptant pour la Coupe de la Montagne (coefficient 1), démarrera à 14 heures Le meilleur temps sera retenu. L'an dernier c'est Rolland Garces sur sa Porsche 997 Cup, qui avait remporté l'épreuve devant Jérôme Bris sur Dallara F3 307 et le troisième, Julien Maurel sur Renault Tatuus FR2. De superbes bolides taillés pour la vitesse, la côte et le grand spectacle. Une navette sera mise à la disposition du public pour l'acheminer sur les zones matérialisées de vert pour la sécurité. „Nous remercions tous les officiels, commissaires de route, bénévoles, partenaires et élus sans qui un tel événement ne pourrait avoir lieu“. On y attend les meilleurs pilotes du coin, au volant de prototypes, barquettes, ou rallyes.

 
Publié le 11/09/2018 à 07:39  | La Dépêche du Midi |  Jean-Claude Clerc

Fête du cheval et Vide-greniers ce dimanche


Jérémy Garric dans ses œuvres./ Photo DDM

Ce dimanche 16 septembre, le site de la Bousquétarié accueillera de 9 heures à 19 heures la vingt-quatrième édition de la fête du cheval organisée par l'association Salomon de la Broue. Elle sera cette année encore complétée par un vide-greniers organisé par l'association Escale. L'événement accueillera pour la première fois une exposition de véhicules anciens.

Il y aura comme chaque année les incontournables de cet événement qui draine des milliers de visiteurs : la grande foire aux cheveux, la restauration champêtre, des attractions pour tous (jeux gonflables, manèges, tir à l'arc, etc.) et de la musique. Cette année, cette partie sera assurée par Heidi Acoustic Cover et à 17 heures par le groupe Clang. Venu de Toulouse, il proposera ses compositions originales rock, blues, pop et folk.

«Place à la jeunesse»
Côté spectacle équestre, dressage, voltige, pyramide ou numéro comiques seront au programme et une part belle sera faite aux nouveaux. «Il y aura à partir de 15 heures Jérémy Garric, il faut faire place à la jeunesse. On retrouvera May Alice et Poney City qui sont déjà venus mais Océane a tenu à nous proposer «Premier rendez-vous», un spectacle avec des poneys qu'elle n'a encore jamais donné», se félicite Jean-Paul Laurents, président de l'association Salomon de la Broue. L'élevage de Gacia sera aussi présent pour présenter des chevaux arabes. Les chevaux de traits seront aussi présents avec le concours départemental de chevaux lourds organisés par le Syndicat hippique du Tarn.

Des chevaux, mais pas que…
Cette année l'association La Bielle Époque et le Tacot-Club tarnais de Lavaur participeront à l'événement en proposant de découvrir voitures et tracteurs anciens. Depuis plusieurs années, la fête du cheval est couplée avec le vide-greniers et la foire à tout. Une centaine d'exposants ont répondu présent à l'appel et des emplacements sont encore disponibles. Reste l'inconnu de la météo qui conditionne grandement la réussite de l'événement..


Publié le 12/09/2018 à 07:46  | La Dépêche du Midi |  G. D.

Bilan de l'été : les touristes ont été au rendez-vous


Le marché a aussi vu passer des visiteurs tous les jeudis et dimanches./ DDM G.D.

Si, par l'axe Gaillac-Revel ou Gaillac-Castres, les touristes sont bien passés par un axe nord-sud de petites routes et par Graulhet, il semble s'y être moins attardés que les années précédentes.
C'est l'avis d'Alexandra Lecointre, du camping de Nabeillou, le seul sur la ville.
«Le taux de remplissage est moins bon que l'année dernière. Les trois premières semaines d'août ont été bonnes avec le grand départ au 18. Ensuite, ça a été plus calme. C'est une saison 2018 moyenne !».

Une saison moyenne au camping et à l'Hôtel du Lac
Constat presque identique à l'hôtel du Lac tout proche, ses 21 chambres en 2 étoiles où Stéphanie Germaux assure que l'activité de juin et juillet a été équivalente à la fréquentation de l'année dernière.
«Une clientèle professionnelle majoritaire en semaine et familiale pour les week-ends et quelques touristes de passage par ailleurs. Le mois d'août est légèrement inférieur en termes de fréquentation hôtelière, surtout en semaine. Le restaurant a bien fonctionné».

Plutôt bien à la Maison des métiers du cuir
Du côté de la Maison des Métiers du Cuir, qui abrite aussi l'office du tourisme, ce sont des chiffres à la hausse qui sont annoncés. «Le début du mois de juillet a été consacré au réaménagement du circuit pour la nouvelle visite libre et du fait de quelques journées de fermeture, nous ne pouvons pas apprécier la fréquentation à sa juste valeur pour ce mois-ci. Malgré tout, les installations artistiques d'Art Graulhet à la Maison des Métiers du Cuir ont attiré les visiteurs vers la structure. Cependant, le mois d'août a battu les records de fréquentation de ces 10 dernières années avec un chiffre exact de 614 visiteurs. Le nombre variait entre 457 et 541 les étés précédents». Graulhet a vu défiler son lot de touristes et le Thé Tranquille de Marie Pimont, place Mercadial les a désaltérés durant tout l'été.


Publié le 13/09/2018 à 08:10  | La Dépêche du Midi |  J-C C

Découvrir Graulhet, l'insolite


Journées du patrimoine : Visite du quartier médiéval l'an dernier./ Photo DDM

Graulhet recèle des trésors, des curiosités et des endroits secrets, au-delà des façades. À l'occasion des Journées du patrimoine, il sera possible de découvrir Graulhet l'insolite à travers ses différents quartiers, du Moyen Âge à nos jours.

Une déambulation urbaine, entre histoire et anecdotes, permettra de découvrir ce week-end des recoins de celle qui fut la capitale mondiale du cuir et bien plus encore… Le départ de cette visite guidée, d'une durée de deux heures, aura lieu samedi 15 et dimanche 16 septembre, à 14 heures, à la Maison des métiers du cuir.

Découvrir l'hôtel de ville
Si les usagers connaissent son hall d'entrée et les services d'accueil du public, l'hôtel de ville héberge aussi quelques bijoux comme le buste de Marianne ou les panneaux de cuir des mégissiers de Graulhet restaurés par Céline Bonnot-Diconne, maître d'art, en 2015 et ancienne pensionnaire à l'Académie de France à Rome, la Villa Médicis. Ces panneaux sont classés au titre des Monuments historiques.

À l'occasion des Journées du patrimoine, l'hôtel de ville accueillera aussi une exposition originale d'affiches dédiées au soutien des soldats de la Grande Guerre, un don de Geneviève Ribes. La visite de l'hôtel de ville sera libre samedi et dimanche de 14 heures à 17 heures.

Visite de la Maison des métiers du cuir
La maison des métiers du cuir offre quant à elle un panorama des activités artisanales et industrielles qui ont fait le renom de Graulhet. Il sera possible de découvrir les étapes de la transformation de la peau en cuir dans une ancienne mégisserie avec une étonnante collection d'objets et de peaux.
Le site situé sur la place des Corroyeuses sera ouvert au public samedi et dimanche de 14 heures à 18 heures.
Toutes ces visites sont gratuites et ouvertes à tous.


Publié le 14/09/2018 à 07:42  | La Dépêche du Midi |  Jean-Claude Clerc

«Éléments» : premier jour de l'expo à la maison des métiers du cuir


Les artictes préparant l'exposition éphémère/ Photo DDM, J-C C

C'est aujourd'hui que s'ouvre au public l'exposition «Éléments» à la maison des métiers du cuir. Le site patrimonial poursuit ainsi la mission d'accueil d'art contemporain en mettant deux grandes salles et une cour à disposition de l'association Volubilo. Jusqu'au 14 octobre, «Éléments» propose de découvrir des œuvres d'Aanatom, Gilles Azzaro, Claire Souvaget, Ludovic Sueur et Nadine Trescartes.

«Nous avons mené avec Volubilo l'exposition «contraste» et le projet «Dadou en fête». Il s'agissait de deux projets séparés. L'idée est ici de mélanger les pratiques amateurs et professionnelles», explique Mika, de Volubilo. L'exposition d'artistes professionnels «Élément» se clôturera cette année par Dadou en fête. L'association a sélectionné et proposé des artistes et le comité Dadou en fête a choisi les cinq artistes et le thème des éléments.

«L'idée est de montrer des approches et formes d'expression différentes. Nadine travaille beaucoup le métal sur le thème du feu, du plein et du vide. Aanatom travaille la sculpture, la terre, l'enfumage, Ludovic est photographe et proposera sa vision de l'eau, Claire Souvaget présentera deux installations sur la forêt urbaine alors que Gilles travaille sur le son», explique Mika. Une de ses œuvres permettra d'ailleurs de «toucher» du son.

Quant au programme complet Dadou en fête qui comprendra — entre autres — un parcours le long des berges, du cinéma à la maison des métiers du cuir, le programme est en cours de finalisation. Il sera validé le 18 septembre avec les habitants.

Durant ce mois, la galerie éphémère — dont l'entrée n'est pas située place des Corroyeuses mais sur la rue Saint-Jean- sera ouverte au public du vendredi au dimanche de 10 heures à 19 heures. Des visites guidées auront lieu pour les groupes en semaine sur rendez-vous au 05 63 40 97 58. Une nocturne musicale aura lieu le vendredi 12 et le samedi 13 octobre dans le cadre de Dadou en fête.
 

Publié le 15/09/2018 à 08:29  | La Dépêche du Midi |  G. D.

Marché des cuirs de luxe : Eurêka investit et crée des emplois


Fatima Valentin et Boris, un de ses fils, en charge du refendage devant les nouvelles machines./ DDM G. D.

Au départ, dans cette rue Arnaud-Bernard largement dédiée aux industries du cuir, il y avait une mégisserie, puis une entreprise de dérayage-service que la famille Valentin a transformée en Eurêka en 1994. «Parce qu'on nous accablait de débrayage, de dérapage, d'embrayage service», plaisante Fatima Valentin, la directrice commerciale, d'une entreprise qui réunit toute la famille, les quatre enfants compris, dans le personnel qui se monte à quatorze.

Et depuis, l'ascension de l'enseigne, dont le cœur d'activité réside dans l'amincissement, le transfert et la reproduction de motifs sur peau, à façon, n'a pas cessé. Au point de retrouver dans son carnet de clients des marques parisiennes prestigieuses : Vuitton ou Gautier entre autres. Un essor que la famille Valentin a accompagné d'innovations et, forcément, des investissements qui vont avec.

375 000 € pour 2 machines uniques en France
Le dernier s'élève à 375 000 euros. Et fait la fierté de Fatima. «Ce sont deux machines conçues en Italie et uniques en France. La première permet de réaliser de l'imprimerie, de la gravure, du transfert et même de l'impression 3D en utilisant les quatre outils dédiés et pilotés par logiciels. La seconde peut réaliser un éventail quasi infini de motifs, de l'écaille à la dentelle en passant par la perforation, la peau de serpent, la sculpture ou l'aiguilletage. Notre savoir-faire associé à nos nouvelles possibilités nous a permis de participer, en présentant ces cuirs tendance et produits spécifiques, au dernier défilé de Jean-Paul Gaultier. Il est vrai qu'une partie de nos donneurs d'ordres sont spécialisés dans le produit de luxe», reconnaît Fatima Valentin qui annonce avoir créé deux emplois pour l'utilisation de ces nouveaux outils.

À la pointe du progrès, Eurêka vient de se voir attribuer la certification Iso 9 001 version 2015. «Elle récompense notre système de management qualité. Les tanneurs, les mégissiers, les maisons de haute couture, l'artisanat d'art, le design, la maroquinerie bénéficient de cette garantie qui englobe la traçabilité comme le suivi de fabrication.»
Dans le paysage mégissier, maroquinier et sous-traitants graulhétois, Eurêka vient de faire forte impression.

Sélection d'articles réalisée à partir du site : http://www.ladepeche.fr

Partagez sur les réseaux sociaux

Catégories

Autres publications pouvant vous intéresser :

Commentaires :

Laisser un commentaire
Aucun commentaire n'a été laissé pour le moment... Soyez le premier !
 



Créer un site
Créer un site