Graulhet : Rétro Août 2018 -2-
GRAULHET : Du Bruc à Ricardens
Graulhet : Rétro Août 2018 -2-
Publié le 16/08/2018 à 08:04 | La Dépêche du Midi |
Replic'Air prépare son premier meeting aérien
L'esprit résolument pionnier de l'association Replic'Air, l'instar de son président Jérémy Caussade./ Photo DDM G.D archives.
Replic'Air organisera son premier meeting aérien samedi 13 octobre sur l'aérodrome de Graulhet, où se trouvent les principales installations de l'association. Celle-ci, après avoir réalisé en 2013, sur les traces de Roland Garros, la traversée de la Méditerranée avec une réplique de Morane H, poursuit actuellement dans la banlieue de Toulouse la reconstruction d'un Dewoitine D-551.
Pour Replic'Air, le but du meeting est de «fêter l'implantation de l'association sur l'aérodrome de Graulhet en proposant un spectacle qualitatif et gratuit aux habitants des environs de Graulhet et plus si affinités». La manifestation est organisée par l'association avec l'aide des autorités locales (mairie de Graulhet, communauté d'agglomération Gaillac-Graulhet). L'exposition statique sera ouverte de 10 à 13 heures avant les présentations en vol de 14 heures à 17 h 30.
Au programme : avions historiques, planeur, patrouille et avions de voltige, etc.
Objectif : réinventer
En faisant voler des appareils historiques, elle pourrait être une nouvelle association parmi d'autres. Réplic'Air se différencie pourtant par de nombreuses facettes : plutôt réinventer et reconstruire que restaurer, utiliser des techniques actuelles comme la gestion de projet et la modélisation numérique, promouvoir les technologies les plus modernes comme l'impression métallique en 3D. Ce qui caractérise Réplic' Air c'est son esprit résolument pionnier tout en maîtrisant les risques liés au projet : techniques, calendaires et financiers.
Publié le 17/08/2018 à 08:13 | La Dépêche du Midi | Propos recueillis par Richard Bornia
Claude Fita : «Une ville où il fait bon vivre»
Claude Fita à l'heure du bilan des 10 ans de mandature./ Photo DDM,JCC.
Dix ans après l'élection de Claude Fita, retour sur cette décennie avec le premier magistrat.
Quelle est votre plus grande satisfaction de ces dix ans de mandat ?
Avoir repris de la population à Graulhet ! Alors qu'en 2008 à mon arrivée et depuis une décennie, la ville perdait chaque année des habitants, nous avons aujourd'hui stoppé cette hémorragie. Mieux, nous avons gagné près de 750 habitants en 5 ans et affichons ainsi une population de 12 765 habitants.
C'était une priorité ?
Oui bien sûr et nous avons réussi grâce à tous ces investissements et efforts qui ont contribué à l'amélioration du cadre de vie et l'offre de services à Graulhet. Cette satisfaction est doublée par le ressenti, mais aussi la réalité sur le volet économique : les gens s'installent à Graulhet car nous avons de belles entreprises qui embauchent. Et enfin, nous avons un immobilier à prix attractif.
Un moment difficile ?
Comme pour beaucoup de Graulhétois, l'incendie qui a ravagé le Moulin du Seigneur mais aussi celui du club-house du rugby m'ont meurtri. C'est toujours un traumatisme de voir partir en fumée ces bâtisses qui constituent notre patrimoine.
Une réalisation marquante ?
La plaine de Millet, marquée par la construction d'une crèche, du cinéma et de la passerelle. Ce chantier a aussi marqué l'amorçage d'une politique de traitement des friches industrielles avec la démolition de certaines et la reconversion d'autres.
Un défi au cours de ce mandat ?
Redresser les finances de la collectivité tout en poursuivant les investissements essentiels. Nous avons mené un plan d'efforts partagés (pas d'embauche et pas de remplacement des départs en retraite, baisse des subventions aux associations et des efforts sur les dépenses fonctionnelles) tout en réalisant En Gach, la plaine de Millet, la place Jean-Moulin et le Jardin de la Rivière, entre autres. Aujourd'hui nous devons poursuivre cette dynamique et nous ne pouvons le faire seul. Plus que jamais, nous avons besoin de nos partenaires.
Les projets de cette fin de mandat ?
Nous allons réhabiliter le quartier de Crins - à l'image du quartier d'En Gach pour lequel nous avons obtenu le label écoquartier – et lancer le chantier de requalification de l'Ilot du Gouch. Une préfiguration de la Place du Jourdain est également dans les tuyaux.
Les atouts de la ville ?
Graulhet est une ville attractive, une ville culturelle, une ville sportive et qui bouge, une ville où il fait bon vivre avec ses équipements tels que forum, piscine, stades, cinéma, etc. Graulhet, c'est l'art de vivre.
Vous serez à nouveau candidat ?
Cette décision ne m'appartient pas. C'est le résultat de la réflexion d'une équipe avec un programme. Aujourd'hui, il est prématuré de penser aux prochaines élections. Je suis dans l'action et c'est bien suffisant.
Publié le 18/08/2018 à 10:53 | La Dépêche du Midi | G. D.
La 3e rando du Mesturet,se courra à pied, à vélo ou en VTT
Dadou Cyclotourisme était de sortie ce dimanche pour repérer une nouvelle fois les circuits. / DDM
C'est une forte inclinaison, une route qu'aucun tour n'a jamais empruntée. Pour cette troisième édition de la Rando du Mesturet, le 2 septembre au matin, Jean-Louis Bories et son équipe ont depuis longtemps repéré et testé la courte mais pentue côte des Massots, du côté de Cabanès. Elle sera donc la grosse difficulté de la grande boucle de 76 km annoncée pour randonneurs confirmés qui pourront s'élancer après inscriptions dès 7 h 30. Les autres pourront toujours participer aux circuits de 43 et 69 km tracés cette fois à l'ouest de la ville et qui sur les deux précédentes ont satisfait les dizaines de cyclos.
Objectif panoramas autour de Graulhet
De petites églises en petites églises ou en moulins, nous cheminerons sur la rive droite du Dadou jusqu'à Briatexte puis nous gagnerons la crête des collines entre Lavaur et Saint-Gauzens. Là un petit en-cas nous attendra avant de revenir à Graulhet», résume le président cyclo de Dadou Cyclotourisme qui organise cette désormais classique de rentrée. «Nous avons aussi prévu une cyclo découverte qui fait 50 km avec un faible dénivelé».
Version VTT, deux circuits sécurisés et balisés seront proposés au départ. Là aussi, la collation sera offerte à Saint-Gauzens. Pour les marcheurs, ils partiront en covoiturage jusqu'au village de Saint-Gauzens où ils emprunteront le nouveau circuit balisé, accompagnés par Anne et Line. Casse-croûte à Saint-Gauzens. Départ à 9 heures. Retour avant 12 heures pour le verre de l'amitié qui réunira les participants aux trois disciplines.
Publié le 19/08/2018 à 08:23 | La Dépêche du Midi | G.D.
Toutes les nuits, il parcourt 125 km pour livrer le journal
Popol revenant de tournée vers 8h15, le «scoot» léger./ Photo DDM G.D
Encore plus fort que les boulangers et les camionneurs ! «Même le 1er mai, le seul jour où La Dépêche ne paraît pas, je suis réveillé à 3 heures».
Chez Jean Paul Terrassié, pas besoin de réveil. Tous les jours de l'année, même les week-ends, il est debout, à l'heure à laquelle les noctambules ne sont pas encore couchés. «Et cet été pour la première fois, je n'ai pas trouvé de remplaçant. Alors j'assure !». Il y a 24 ans, il a repris le tabac presse de l'avenue Gambetta, et il y a dix dans le service de portage à domicile, faute de candidat pour ces horaires bien particuliers.
La Dépêche représente 99 % de ses livraisons. Les exemplaires qu'il va récupérer à Gaillac à 3 h 30, en interceptant le camion entre Toulouse et Albi. «Le chauffeur m'appelle vers 3 heures quand il est aux portes du Tarn. Quand il n'a pas de retard. Car ensuite, c'est moi qui en ai. Et chez certains, la ponctualité les fait s'inquiéter dès que j'ai cinq minutes de retard» assure-t-il en rangeant le scooter dans le garage, de retour à la boutique vers 8 h 15.
Une tournée de 125 kms
La tournée débute après réception des paquets de 60 exemplaires, par le secteur de Brens, où résident ses parents et chez quelques voisins habituels, puis vers Labessière-Candeil et Graulhet ou l'été il passe de la voiture au deux-roues histoire de profiter de la fraîcheur nocturne. Au total, 125 km tous les jours, en passant par tous les quartiers et la périphérie, de la Parracherie à St André, et 340 abonnés qui trouvent invariablement au petit matin, le quotidien dans leur boîte aux lettres. «Des personnes souvent âgées, des fidèles lecteurs, qui ne conçoivent pas de prendre leur petit-déjeuner sans lire les nouvelles sur le papier».
Chaque nuit, il croise les lève-tôt habituels, les infirmières, les camions des laiteries, et les week-ends, les jeunes qui rentrent de boîte.
«C'est une habitude. Parfois elle est perverse. Une nuit, sur mon parcours, je n'ai pas fait attention à une voiture un peu mal garée. Un choc et un vol plané pour 18 points de suture.»
Les risques du métier ! Et pour les avantages ? «Celui de s'octroyer une bonne sieste tous les jours». Et en un an il en aura fait 364 sans faillir.
Publié le 20/08/2018 à 07:39 | La Dépêche du Midi | G.D.
Hommage public au Colonel André Naudy
La plaque vient d'être dévoilée, par Jean Louis Naudy et Christophe Ramon./ Photo DDM
Samedi matin, en présence de nombreuses personnalités, des associations d'anciens combattants, porte-drapeaux, personnages en tenue d'époque de l'Acpg, de lieutenant de gendarmerie Lemorvan, de la famille et de la population, le président du Département Christophe Ramon, et Jean Louis Naudy son fils, ont dévoilé la plaque qui rend hommage au Colonel André Naudy, sur la façade de la maison qu'il a occupé durant les heures sombres de la 2e guerre mondiale, au 46 de la rue qui porte déjà son nom. Une cérémonie qui s'est achevée par une vibrante Marseillaise «a capella».
Né en 1904 à Meyrueis dans l'Aveyron, fils de gendarme, la Colonel Naudy, pilote de chasse et résistant, dans le groupe Veny, puis en formateur du groupe Lulu, basé dans les bois de La Courbe, a pris part à de nombreux combats aériens aux commandes de son Morane-Saulnier ou son Dewatine 520 avant de rejoindre la clandestinité, et de participer aux libérations d'Albi et du Tarn. Officier de la Légion d'Honneur, il est décédé en 1946, lors du crash de son avion dans le Cher. Son domicile graulhétois ayant servi de cache et de point d'ancrage durant le conflit. Un engagement que tous les intervenants ont salué, juste après le dépôt de gerbe au caveau des Maquisards dans le cimetière St Roch.
Comme l'ont rappelé Philippe Gonzalès, représentant la mairie de Graulhet à l'origine de l'hommage, Christophe Ramon, la conseillère départementale Claire Fita, et la députée Marie-Christine Verdier-Jouclas, cette cérémonie prend part dans le nécessaire devoir de mémoire. «Je me pose la question. Qu'aurais-je fait, aurais-je eu le courage qu'ont eu ces hommes et ces femmes, pour s'engager dans ces combats ?» s'est questionnée cette dernière. Plus tôt, Philippe Gonzalès avait rappelé l'importance des messages de liberté, de fraternité et d'égalité aujourd'hui et toujours d'actualité.
Pour Christophe Ramond, lui-même petit-fils de résistant, il est vital de «faire vivre et porter ces valeurs républicaines». «De ces moments douloureux traversés par notre démocratie, de ces actes de bravoure, saluons le rôle de ces associations d'anciens combattants dans l'héritage du devoir de mémoire». Claire Fita, a invité l'auditoire, à partager au quotidien, ces valeurs qui ont animé ces refus face à l'oppresseur. «Au-delà de la paix, le fait de vivre ensemble, appelle un engagement de chacun pour vivre au quotidien».
Publié le 21/08/2018 à 07:44 | La Dépêche du Midi | Jean-Claude Clerc
14 actions pour redynamiser le centre-ville
Quelques boutiques prêtes à accueillir des commerçants demeurant en centre-ville./ Photo DDM
Dans le cadre du PACTe (plan d'actions commerce territorial), quatorze actions ont été mises en place autour de trois axes : renforcer l'attractivité du centre-ville, améliorer l'offre commerciale et fédérer les commerçants. Aussi Gaillac Graulhet Agglomération réalise un travail étroit avec l'Association des commerçants, artisans et industriels Parta'G.
«Nous recevons régulièrement des porteurs de projets et nous leur apportons des informations sur les locaux vacants et tout le travail d'accompagnement des projets avec le service développement économique», explique Marine Vandendorpe, manager de centre-ville. Parmi les quatorze actions mises en place, on trouve aussi bien une aide à l'installation que la promotion des productions agricoles locales mais également un «pack développement» pour consolider, dynamiser et développer l'attractivité. Une autre des missions du management de centre-ville, véritable interface de référence, est le recensement des locaux vacants que possède la ville.
Création d‘une plate-forme
«Nous avons recensé les locaux professionnels vacants sur le territoire et travaillons en partenariat avec les agences immobilières et les propriétaires», souligne Marine Vandendorpe qui précise : «Il s'agit de locaux de centre-ville vacants où il est possible de s'installer immédiatement.
On commence d'ailleurs à en manquer». Une plate-forme recensant ces locaux pourrait être mise en ligne dans quelques mois.
Il reste en effet des locaux commerciaux mais qui nécessitent des travaux avant une mise à la location. S'il n'existe pas comme pour les logements des aides financières pour réaliser ces travaux, les propriétaires sont incités à effectuer des travaux pour mettre à la location des boutiques. «Comme nous sommes là en ZRR si le local est exploité par un commerce, le propriétaire peut demander une exonération de la taxe foncière pendant quelques années. Il s'agit ici d'un investissement rentable qui pourrait compenser la charge des travaux effectués pour la mise en conformité du local», explique Marine Vandendorpe
Publié le 22/08/2018 à 07:37 | La Dépêche du Midi | G.D.
Gérald Le Morvan, nouveau commandant de brigade
Le lieutenant Gérald Le Morvan a pris possession de son nouveau bureau au début du mois./ Photo DDM G.D
A 48 ans, le lieutenant Gérald Le Morvan est, depuis ce mois-ci, le nouveau commandant de la brigade de Graulhet en remplacement du capitaine Pochon, parti dans l'Ardèche.
Originaire de Duravel, dans le Lot, il aura d'abord exercé dans le commercial agricole, avant d'intégrer le centre d'instruction de gendarmes auxiliaires de Tulle, puis le peloton autoroutier de Carcassonne durant 16 mois. Sorti en 1994 de l'école de gendarmerie de Montluçon, il aura assuré sa première affectation à Saint-Rémy-sur-Durolle, dans le Puy-de-Dôme, puis aura exercé dans la brigade de Salviac, de Puy-L'Evêque et de Montpezat-de-Quercy, en tant que commandant de brigade, associée à celle de Caussade. En 2011, il a été muté à Gourdon, puis entre 2014 et 2015, a reçu la formation à l'école d'officiers de gendarmerie de Melun. Par la suite, il a été nommé en tant que commandant de communauté de brigade à Lutterbach (68).
Ses projets
Le 1er août, il est arrivé à Graulhet, à la tête des 31 hommes et femmes qui composent la brigade, bien secondé par le major Pascal Rossignol. «J'avais entendu parler de Graulhet pour son industrie du cuir. L'une des rares fois où je suis venu dans le Tarn, c'était pour une sortie scolaire à Cordes dans ma jeunesse, raconte-t-il.
«Même si je ne dispose encore que de peu de recul, je note chez les Grauléhtois un état d'esprit qui se rapproche de celui des gens du Lot, loin de celui de l'Alsace».
En tête de ses priorités, le lieutenant Le Morvan met la sécurité des personnes. «Avec une attention particulière pour les problèmes de violence intrafamiliales. A nous de savoir gérer les urgences pour éviter que ces conflits de plus en plus nombreux prennent de l'ampleur». Cet été, c'est l'Opération Tranquillité Vacances et les passages réguliers en surveillance des habitations inscrites qui mobilise une partie des attentions et interventions de la brigade. «En incitant les citoyens à développer le concept de voisins vigilants».
Autre point important? «La lutte contre l'insécurité routière et les problèmes liés à la vitesse excessive, à l'alcool et aux stupéfiants».
Publié le 22/08/2018 à 07:39 | La Dépêche du Midi |
Nouveaux joueurs pour le Sporting
Dans notre édition du 15 août, nous vous présentions deux nouveaux joueurs du Sporting-Club graulhétois, Thomas Noui et Keith Masima.Voici cinq nouveaux portraits de joueurs qui sont venus grossir les mêlées du Sporting cette année.
Loftus Smit, 22 ans, Capetown
C'est un solide pilier sud-africain de 22 ans qui a débarqué ce dimanche à Toulouse en provenance de Capetown. Loftus Smit, 1,82 m pour 135 kg, joue à gauche comme à droite. Il a commencé le rugby à 7 ans et joué chez les jeunes à Outenigua High School, avant de jouer depuis trois ans au Northern Tygenberg Klub en Super League A. Il a joué la Currie Cupen2014.
François Lapassouse, 22 ans, Tarbes
À 22 ans, François Lapassouse présente un joli CV. Débuts à l'école de rugby de Tarbes, puis à Biarritz en Crabos et Espoirs, retour à Tarbes, pour 10 matchs titulaires comme talonneur dans l'équipe du Stado engagée en Fédérale 1 Elite.
Une demi-finale d'accession et une sélection en Armagnac-Bigorre.
Bilale Abed, 29 ans, Albi
Du lourd en seconde ligne avec l'arrivée de Bilale Abed, 1,96 m pour 130 kg. Sa carrière a débuté à Albi en Reichels puis Espoirs. Il a ensuite joué à Beaune durant deux saisons, avant de prendre de l'expérience à Saint-Sulpice-sur-Lèze, Rumilly, Dijon et Balma. Bilale Abed est international algérien.
Dimitri Bérail 23 ans, Léguevin
À 23 ans, Dimitri Bérail vient relancer sa carrière au Sporting.
Ce talonneur de 1,77 m pour 105 kg a débuté à Léguevin en juniors Balandrades, puis a été en Espoirs à Colomiers, avant de passer par Blagnac et la saison dernière au FCTT.
Jean-Charles Icart, 22 ans, Graulhet
C'est un retour au club. Jean-Charles Icart, dont le père a joué 100 matchs en équipe 1, a débuté à l'école de rugby du Sporting avant de partir en cadets et juniors au CO et de tenter l'expérience du plus haut-niveau à Vannes la saison dernière. A 22 ans, 93 kg pour 1,87 m, il postule pour le poste d'ouvreur ou de centre.
Publié le 23/08/2018 à 07:40 | La Dépêche du Midi | Jean-Claude Clerc
Un atelier d‘encadrement arrive en ville
Nathalie Lavignasse dans sa boutique-atelier./ Photo DDM, J-C C
Un atelier d'encadrement vient d'ouvrir ses portes rue Jean-Jaurès. Le grand public a pu le découvrir à l'occasion d'Art Graulhet et son activité débute sur les chapeaux de roues.
Si la grande distribution propose des cadres standards, l'encadreuse propose ici un travail sur mesure. «Ce n'est pas forcément plus cher, je me débrouille pour avoir des prix compétitifs. Par exemple je scie moi-même les baguettes, ce qui est rare et aussi un gros avantage. Ma connaissance du secteur me permet de faire entrer la matière première au mètre et d'avoir un gros stock et beaucoup de choix pour les clients», assure Nathalie Lavignasse. Pour les passe-partout, là aussi l'encadreuse propose de varier les marges en fonction de ce que veulent les personnes.
Aujourd'hui, les clients sont d'abord les artistes mais aussi les peintres amateurs, les collectionneurs de cadre ou encore les particuliers qui veulent mettre en avant une photo, un poster ou un puzzle auquel ils tiennent particulièrement. «Parfois on me ramène de vieux cadres auxquels les personnes tiennent et je les refais. Parfois je renvoie les personnes sur les grandes surfaces si c'est quelque chose de standard», confie l'encadreuse.
Un autre avantage de ce travail est qu'une fois empaqueté, plus aucune poussière ou insecte ne peut venir altérer l'objet dûment encadré par les soins d'un professionnel pour de longues années. Il s'agit là d'une chose essentielle pour protéger l'objet auquel on tient.
Il y a une trentaine d'années déjà, elle avait un atelier d'encadrement et c'est «sur le tas» qu'elle a appris le métier. «Je travaillais dans une usine d'encadrement à Massaguel. J'ai encadré des gravures de Goya pour le musée de Castres. J'ai acquis le titre d'artisan avec de l'expérience mais j'ai suivi stage et formation à Nice pour apprendre les petites astuces du métier, à connaître et savoir manipuler les machines», précise Nathalie Lavignasse.
Pour elle, le choix de Graulhet pour s'installer a été une évidence : «Partout ailleurs, il y avait déjà des encadreurs. J'ai aussi choisi de m'installer ici parce que je connais beaucoup d'artistes et que je voulais être là pour Art Graulhet. J'avais aussi envie d'être à la campagne. Cerise sur le gâteau, des facilités sont aussi proposées pour s'installer en cœur de ville». Installée depuis quelques semaines, elle a déjà travaillé pour des artistes de Castelnaudary ou Lisle-sur-Tarn à un rythme qui a déjà dépassé ses attentes.
Publié le 24/08/2018 à 07:37 | La Dépêche du Midi |
10 250 euros de subventions exceptionnelles
La course caritative Dadou Run a bénéficié de subventions municipales./ Photo DDM
Lors de leur dernière réunion en séance publique, les conseillers municipaux ont débattu de subventions exceptionnelles aux associations. Une enveloppe de 10.250 euros leur a été accordée.
Une subvention de 800 euros qui a été accordée à l'ACPG pour l'achat d'un barnum, 700 euros au SCG basket pour l'organisation des finales départementales du 8 mai, 1 000 euros aux Archers du Dadou pour l'organisation du concours qualificatif au championnat de France, 500 euros à l'aéro-club suite à la sélection de Dorian Goncalvès au Hop Tour des jeunes pilotes, 1050 euros aux associations présentes à Naturabeillou, 500 euros à Un geste pour un sourire pour la Dadou Run, 500 euros au tennis de table pour la montée d'effectif et la mise en place d''une équipe féminine, 500 euros pour la Ola pour le spectacle de chansons populaires du Forum le 19 mars prochain, 460 euros à l'Eveil artistique pour l'exposition Déball'art, 1240 euros à l'association Rues d'été pour son festival et 3000 euros à l'association Bulles en Case pour le festival de la Bande dessinée d'octobre.
Bruno de Boisseson a formulé une nouvelle fois son désaccord sur le vote global des subventions. Claude Albouy a précisé que, concernant la subvention pour Rue d'été, il s'agit de fait d'un accompagnement de l'agglomération reversé à la commune. Vingt et un conseillers se sont prononcés pour ces subventions, Bruno de Boisseson, Jean-Claude Amalric, Daniel Brunelle (qui avait donné pouvoir à Jean-Claude Amalric) et François de Martrin Donons se sont abstenus.
Publié le 24/08/2018 à 07:37 | La Dépêche du Midi |
L'avenue du Sidobre s'offre un lifting rafraîchissant
L'avenue du Sidobre a déjà connu un chantier lors de l'arrivée de l'eau de la Montagne Noire./ Photo DDM, arch.
Dans un souci d'amélioration de la qualité du réseau d'eau potable des usagers de l'avenue du Sidobre, la Régie municipale des eaux (RMEA) débute courant septembre un vaste chantier de reprise de ces réseaux.
«Dans le cadre de notre programme de travaux de réhabilitation sur le réseau d'eau potable et afin d'offrir une meilleure qualité de service, la RMEA procédera mi-septembre au renouvellement de la canalisation et des branchements d'eau de l'avenue du Sidobre, ce qui représente 1,200 km de conduite à reprendre. Des tuyaux neufs seront posés et on procédera au retrait du plomb. Ces travaux s'achèveront en novembre 2018», précise Charles Landry, directeur de la RMEA. Et d'ajouter : «L'intervention pourra nécessiter des coupures d'eau en fonction de la progression du chantier. La RMEA ne manquera pas d'informer préalablement afin que les usagers puissent prendre les dispositions nécessaires au moment de ces coupures ponctuelles».
Reprise de la voirie
De son côté, la municipalité - consciente de l'état de dégradation de cette avenue du Sidobre, aggravé cette année par les pluies violentes du printemps - a prévu dans son budget la réfection de l'intégralité de cette voirie. «Les travaux de rénovation de la chaussée débuteront en principe dans la foulée avant la fin novembre et devraient être achevés pour la fin de l'année», confie Claude Fita, maire de la ville, soulignant : «Je me réjouis de ce chantier qui offrira une entrée de ville plus agréable pour tous. Ce chantier représente une dépense de plus de 150.000 euros TTC. Ces travaux seront réalisés par l'entreprise Carceller, qui annonce une durée de chantier de deux semaines. Bien sûr, nous serons tributaires sur cette période de la météo».
Afin de limiter la gêne auprès des automobilistes, la circulation alternée sera privilégiée.
Publié le 25/08/2018 à 11:29 | La Dépêche du Midi | G.D.
Vol à voile : Hugo, vice-champion de France, vise le mondial
Hugo attend la réponse de sa quasi -sûre participation aux championnats du monde. / DDM.
L'amplitude d'un virage trop prononcé. Le titre s'est joué à un souffle de vent et Hugo Corbillé a fini deuxième des récents championnats de France juniors de vol à voile à Angers. Durant une semaine, il aura accumulé les performances et les podiums parmi les meilleurs 18 de toute la France, au terme des cinq épreuves.
«Juste avant la dernière, j'étais devant. Je finis à 6 petits points sur un total de 3 500, du vainqueur héraultais. Le titre se joue vraiment à pas grand-chose», relativise-t-il, en sachant que ce genre de compétition représente le bonus d'une carrière commencée il y a dix ans.
Hugo avait déplacé en bord de Loire un appareil spécialement préparé du Club tarnais de vol à voile. Un planeur classe standard qu'il connaît bien.
En terminant vice-champion national, le Graulhétois de 22 ans peut maintenant envisager la suite avec un certain optimisme. Le podium devrait le qualifier pour les championnats du monde en juillet 2019 en Hongrie. Il aura la réponse définitive en octobre, mais déjà, Patrice, son père et président du club, avoue sa satisfaction.
Son père y voit «une forme de concrétisation»
«Pour le club c'est très bien, une forme de concrétisation de toute une politique dont le sportif est une partie malgré des moyens modérés face à certaines écuries. Sur ce championnat, Graulhet était et de loin le plus représenté des clubs français avec 4 qualifiés. Clément, son frère, finit septième puis Maxime et Louis douzième et vingtième».
Avant la rentrée, Hugo Corbillé va encore engranger de l'expérience en participant avec le Pôle Espoirs à un stade dans les Alpes. Puis il retrouvera les bancs de l'école ISAE-SUPAERO de Toulouse, pour sa troisième année, en vue d'une carrière d'ingénieur aéronautique. «J'en profite pour remercier le Département pour son soutien aux jeunes sportifs comme moi et la Rue des Artisans ; mon partenaire principal dans cette aventure». Tout est dit.
Et au prochain virage, qu'il soit en Hongrie ou ailleurs, Hugo, qui a parfaitement analysé sa performance, s'est promis de tourner plus serré.
Publié le 26/08/2018 à 10:09 | La Dépêche du Midi | G.D.
Solidarité Migrants Graulhet ne lâche rien devant l'afflux
Caroline Charpenteau comme les autres membres de la collégiale, est sur la brèche durant une semaine à tour de rôle/ DDM G.D.
Dans une actualité internationale marquée par le refus de nations à accueillir les flux de migrants, l'association locale, Solidarité Migrants Graulhet (SMG), joue à fond la carte de l'action. Et au cœur de cet été, l'association, créée il y a deux ans, n'hésite pas à faire part de ses inquiétudes, après la récente approbation de la loi sur l'immigration. «Les avancées législatives ne vont pas dans le sens de l'intégration. On ne reconnaît pas les mêmes droits aux étrangers qu'aux Français» s'insurge Caroline Charpenteau, membre de la collégiale de SMG, qui ne veut pas verser dans le pessimisme.
«Car la majorité des Français se mobilisent pour la cause et créent des associations pour venir en aide aux immigrés». Comme celle qui intervient sur le secteur graulhétois et regroupe, outre les dix membres du noyau dur, près de 300 adhérents et sympathisants. «En fonction des besoins nous envoyons des mails à toutes ces personnes. Pour, la plupart du temps, héberger provisoirement de jeunes maliens ou guinéens qui ont fui leur pays. Ce sont des actions qui devaient être ponctuelles voire isolées et qui durent» avoue l'enseignante. «Nous devons les aider dans leurs démarches, à régulariser leur situation» assure-t-elle en avouant n'avoir enregistré en deux ans, qu'un unique cas d'insertion.
100% de réussite en CAP
«Par contre, ces jeunes, dans l'optique d'intégration, connaissent un taux de 100 % de réussite quand ils passent un CAP. Malheureusement, ils n'ont pas l'autorisation de travailler, vu l'attitude illogique de l'état qui préfère prendre en charge les hébergements, alors qu'en travaillant, ces jeunes pourraient prendre en charge leur location. En ne perdant pas de vue qu'à leurs 18 ans, c'est la fin de leur accompagnement et qu'à 19, ils doivent posséder un titre de séjour. Même si la non-présentation n'est pas considérée comme un délit, ils ne peuvent avoir accès au monde du travail».
La plupart du temps, interpellés par des citoyens qui trouvent des personnes vivant dans la rue, les militants de SMG arrivent pour le moment à faire face. «En 2016, 60 mineurs immigrés ont été enregistrés dans la Tarn. Il y en a eu 200 en 2016. Tout laisse à penser qu'il y en aura le double cette année». Pas de quoi faire douter Caroline Charpenteau, du bien-fondé de l'action solidaire. «La plupart sont là parce qu'ils connaissent des situations dramatiques dans leurs pays d'origine. La plupart présentent des niveaux de qualification plus élevés que la moyenne nationale. Nous devons faire en sorte d'en accueillir le plus grand nombre».
Publié le 27/08/2018 à 07:34 | La Dépêche du Midi | G.D.
Création : des bracelets en cuir de saumon
René Andrieu, pique à la machine mais aussi coupe, colle, assemble et teint sur tranche./ Photo DDM G D.
Dans son atelier, aménagé chez lui chemin des Collines, René Andrieu est comme un poisson dans l'eau, naviguant entre la machine à coudre, la rembordeuse ou la ponceuse, ces outils de maroquinerie qu'il a appris à manier jours après jours, en gardant la dextérité et le savoir-faire de son père jadis cordonnier. Au départ bijoutier, il s'est diversifié en montant en mars dernier sa société, Daguim, et en se lançant dans la maroquinerie. Et pour marquer ses différences, il a décidé d'utiliser le cuir de poisson. Un peu de galuchat, mais en grande majorité du saumon, élevé travaillé et tanné en France.
«J'ai voulu donner un cadre éco-responsable à mon entreprise. Le saumon fait partie de la chaîne alimentaire et le choix de la peau permet donc de valoriser ce qui est perçu comme un déchet» assure l'ancien employé de mégisserie et pêcheur en mer à ses heures. C'est d'ailleurs lors d'une partie de pêche au gros qu'il a envisagé de se tourner vers cette matière première solide et résistante. Après le porte-cartes et le porte-monnaie, c'est avec le bracelet qu'il a trouvé son nouveau créneau. De multiples coloris, dont du orange, très tendance cet été, un fermoir stylé en plaqué argent et un petit ruban bleu blanc rouge sur la doublure. Il a mis des modèles à la vente sur internet.
Fermoir en diamant
«Les premiers retours sont encourageants. Pour l'instant je ne fais que des bracelets pour homme, mais j'envisage d'en faire en modèle femme dans les mois à venir» précise le créateur. La gamme Prestige, fleuron de DA Distribution-Daguim, va être complétée par la gamme Élite avec, à venir, une vingtaine de modèles au fermoir en diamant taillé en forme d'aile de requin, qui sera l'emblème de la marque, à destination des joailliers. «Ce sera une première mondiale» lance-t-il avec une certaine fierté. Un essor qu'il voudrait assurer. «J'ai contacté la CCI du Tarn, pour pouvoir agrandir, peut-être m'installer ailleurs, et ainsi développer le produit». Preuve que les bracelets de René Andrieu connaissent le succès ? Ils viendront récompenser les concurrents des prochains championnats de France de pêche au gros de Canet. Encore et toujours le poisson !
Publié le 28/08/2018 à 07:37 | La Dépêche du Midi | Jean-Claude Clerc
Les travaux à l'auditorium se poursuivent
Les extérieurs seront refaits à l'occasion des travaux./ Photo DDM, J-C C
Le chantier de la salle de l'auditorium se poursuit. Après de nombreuses études, le choix du cabinet sera arrêté dans les prochains mois.
La salle de spectacles située dans un ancien cinéma a la particularité d'être située à un premier étage, rendant de ce fait difficile l'accessibilité aux personnes à mobilité réduite. «La seule solution que nous avons est la création d'un ascenseur. Sa création a été budgétisée pour 2019. Nous avons trouvé une solution pour qu'il ne comporte que deux niveaux en effectuant des modifications pour effacer le demi-niveau entre l'entrée et la salle», explique Guy Peyre, conseiller municipal en charge de la voirie et de l'urbanisation. Les travaux comprendront en outre l'accessibilité aux toilettes et bien entendu la rénovation de l'extérieur du bâtiment.
«Nous travaillons avec Claude Albouy, adjointe à la culture, et Vincent Portal, directeur du service culture, pour établir un cahier des charges», souligne Guy Peyre. L'auditorium compte cent cinquante places avec de vieux fauteuils des années 70 . «Il faudra les remplacer par de nouveaux plus confortables mais qui ne soient pas plus lourds à cause de la charge maximale admise par les gradins», confie l'élu.
Le projet définitif n'a pas encore été arrêté. Huit architectes ont été reçus et six propositions ont été faites. Les élus ont cependant défini les grandes lignes avec le souhait de pouvoir augmenter la capacité d'accueil avec des sièges et la possibilité de démonter la scène. «Les artistes préfèrent aujourd'hui jouer de plain-pied plutôt que sur une scène. La conserver nous obligerait, comme au forum, à créer un ascenseur. Sur ce sujet, comme pour d'autres, nous attendons maintenant de voir les solutions qui seront proposées par les architectes», explique Guy Peyre. Une autre contrainte sera pour l'architecte le budget à ne pas dépasser pour l'ensemble des travaux : 450 000 euros TTC. Des participations financières de l'Etat, du conseil départemental ou de la région pourraient être obtenues suivant le projet qui sera retenu. Ce choix devrait être effectué avant la fin de l'année.
Publié le 29/08/2018 à 07:37 | La Dépêche du Midi | G.D.
Mobilier d'occasion : le mariage du vintage et de la seconde vie
De belles pièces renovées ou dans leur jus. / DDM G.D.
Ne parlez surtout pas de brocante à Jean Gautronneau. L'ancien facteur annonce avoir trouvé sa reconversion dans le mobilier d'occasion. Ce 1er septembre, il ouvre, avec son associé Glenn Talbot, une vaste surface de 370 m2, au 2, passage des Pervenches, dédiée aux objets anciens. Glenn y présentera ses créations vintages issues de vraies pièces de collection, repeintes ou revues. «A nous deux, nous sommes complémentaires et pratiquement dans le même esprit. Celui de donner une seconde vie pour Glenn, celui de continuité pour ma part», assure Jean Gautronneau. Partout, des objets du quotidien, des meubles, de l'électroménager, de la hi-fi, des outils, des vêtements, mais aussi les jolies mobylettes, disques 33 et 45 et accessoires anciens automobiles.
«Nous ne voulons pas faire dans l'extraordinaire ni dans l'exceptionnel, mais dans la qualité», assure le duo. Dans cette ancienne surface de vente de fruits et légumes, jadis dépôt des transports Reynès, Glenn va proposer un espace dédié aux créateurs. «Toujours en lien avec cet état d'esprit qui redonne une jeunesse, fait revivre le matériel d'occasion en le revisitant». À partir de ce 1er septembre, le parking sera utilisé à des fins de vide-greniers. «Nous allons mettre des emplacements à disposition des professionnels et des amateurs, dédiés à la chine».
Encore de la brocante sur Graulhet qui a vu, ces derniers mois, plusieurs ouvertures de surfaces pour ce style de commerce. Jean Gautronneau, qui a pour l'occasion transféré le sien de Lavaur à Graulhet , ne veut envisager une quelconque concurrence mais plutôt une complémentarité. «Il y a beaucoup de gens qui adorent chiner dans la région. S'ils savent qu'il y a deux, voire trois ou quatre brocantes ou autres vide-greniers sur Graulhet, ils se déplaceront plus facilement, avec plus d'intérêt que s'il n'y en avait qu'une!». Le local proposera aussi un point de restauration rapide.
Publié le 30/08/2018 à 08:02 | La Dépêche du Midi | Jean-Claude Clerc
Déjà l'heure de la rentrée au collège Louis-Pasteur
Hugues Jourde est le nouveau principal du collège Louis-Pasteur./ Photo DDM, J-C C
C'est mardi matin que près de 150 élèves de sixième ont pris le chemin du collège Louis-Pasteur à l'occasion de leur première rentrée dans le secondaire. Depuis 1991, l'opération «École ouverte» consiste à accueillir dans les collèges et les lycées, pendant les vacances scolaires ainsi que les mercredis et samedis, des enfants et des jeunes. A Graulhet, le collège organise avec ses partenaires un moment de présentation de l'établissement aux nouveaux élèves afin de faciliter leur intégration dans ce nouvel univers.
«L'idée est d'accueillir les futurs élèves de sixième. Il y a 150 élèves ce matin sur les 180 élèves du niveau de sixième. C'est une très forte proportion», se félicite Hugues Jourde, nouveau principal de l'établissement, qui voit aussi arriver en cette rentrée Eric Tintillier, nouveau principal adjoint.
Durant trois matinées, une dizaine d'ateliers sont ainsi proposés pour découvrir les nouveautés du collège qui a un fonctionnement différent de celui que les élèves ont connu jusque-là à l'école. MJC, centre social ou infirmière du collège interviennent dans ce lieu que les anciens écoliers ont déjà visité mais qu'ils doivent maintenant s'approprier.
Il en va de même pour le nouveau principal venu du collège Albert-Camus de Gaillac. «J'ai préparé la rentrée dans mon ancien établissement. Il faut une fine connaissance de l'établissement, des enseignants pour préparer une rentrée. C'est l'équipe partante qui l'a préparée ici», confie Hugues Jourde qui souligne : «Notre priorité numéro un est la sécurité. On veille à ce que tout se passe sereinement dès la première heure» .
L'établissement compte 810 élèves (contre 790 l'an dernier) et une centaine de personnels qui rencontrera le nouveau chef d'établissement, les agents, déjà en poste avant la rentrée, ont déjà été conviés. Des conseils d'enseignement rassemblant les enseignants de chaque matière vont avoir lieu dans quelques jours. Quant aux élèves, livres, cahiers et révisions seront à l'ordre du jour lundi matin à l'occasion de la rentrée des classes.
Publié le 31/08/2018 à 07:43 | La Dépêche du Midi | J-C Clerc
La MJC fait le plein d'activités pour la rentrée
L'équipe a préparé la rentrée./ Photo DDM, J-C C
C'est le 10 septembre que les clubs d'activités reprendront cette année à la MJC. Pour cette nouvelle année la structure en propose huit nouvelles tout en maintenant tous les clubs existants.
«La danse contemporaine vient cette année étoffer cette année notre offre» se félicite Farid Aït Aïssa, responsable des clubs d'activités. Cette proposition vient enrichir le panel d'ateliers de danses qui compte déjà modern jazz, danse africaine, danses du monde, danses traditionnelles, hip-hop, reggae dancehall, éveil, danse classique, kizomba, rock, salsa et bachata.
«L'an dernier nous avons accueilli dans nos locaux une danseuse professionnelle pour des répétitions et elle nous a fait une proposition pour créer un cours de danse contemporaine. La danse est une des dominantes de la MJC» souligne Jacques Brossard, directeur de la structure. Car, plus que le simple apprentissage de techniques et de connaissances, les clubs d'activités sont avant tout le fruit de rencontres et permettant aux adhérents de se retrouver de façon régulière.
Cette année, la proposition d'ateliers est enrichie de cours d'italien, d'initiation à la pleine conscience, de power cross. Un atelier de récup'art verra aussi le jour en cette rentrée le mardi soir ainsi que de l'éveil «voix et percussions» pour les 5 à 7 ans le lundi en fin d'après-midi.
Deux ateliers particuliers, qui ne seront pas hebdomadaires, verront aussi le jour cette année. le premier concerne les séniors avec le «programme intégré d'équilibre dynamique». Il s'agit de prévenir les chutes et de travailler son équilibre. Il aura lieu du 18 septembre au 20 décembre. Le second est «Odyssée 3.0». «L'an dernier des jeunes ont participé à une action avec l'ADDA du tarn et la Scène Nationale d'Albi. On les a amenés à des week-ends de rencontre avec des danseurs professionnels. On s'est dit que cette année il serait intéressant d'ouvrir un créneau de théâtre différent pour amener les jeunes à continuer le travail engagé» explique Jacques Brossard. Il ne s'agira pas seulement d'interpréter mais aussi de créer quelque chose qui ne sera pas restitué lors de la fête de la MJC qui aura lieu en fin de saison.
Avec ces nouveaux ateliers la Maison des jeunes et de la culture vient en complément de ce qui existe déjà sur la ville. Si la plupart d'entre eux se déroulent à la MJC, d'autres prennent place au stade de la Capelette ou bien, à l'école d'En Gach.
Pour de plus amples informations sur les dizaines d'ateliers artistiques, linguistique ou sportifs proposés, il sera possible de rencontrer la MJC à l'occasion du Forum des associations le samedi 8 septembre au Forum. Les inscriptions seront quant à elles ouvertes à partir du 10 septembre.
Publié le 31/08/2018 à 08:57 | La Dépêche du Midi |
Le handball s'ouvre à tous
Les jeunes handballeurs graulhétois./ Photo DDM
Toutes les personnes intéressées par le Handball peuvent rejoindre le club dans les différentes catégories qui le composent. L'association sera présente au Forum des associations de la ville le samedi 8 septembre.
En surfant sur sa dynamique, le club graulhétois entend enrichir encore ses effectifs licenciés mixte et recherche des bénévoles pour encadrer les équipes de jeunes. La structure a d'autre part ouvert une mission de service civique rémunéré à l'attention des 18 à 25 ans (24 heures par semaine).
Cette année des formations «animateur handball» et «arbitrage» seront assurées avec une prise en charge financière réalisée par le club, ainsi que des interventions dans les groupes scolaires de la ville tout au long de l'année.
«Pour accueillir les jeunes et moins jeunes, le club propose trois séances gratuites sans obligation de licence sportive», souligne Henri Cardinale, son président. Les entraînements reprennent au gymnase Robert-Primault le mercredi 12 septembre de 13 h 30 à 15 heures pour les moins de 9 et les moins de 11 (mixtes) et de 15 heures à 16 h 30 pour les moins de 13 et moins de 15 (mixtes). Les entraînements reprennent pour les + 16 et les Seniors Mixte le jeudi 13 septembre de 19 h 30 à 21 heures.
Sélection d'articles réalisée à partir du site : http://www.ladepeche.fr
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