Graulhet : Rétro Février 2018 -1-
GRAULHET : Du Bruc à Ricardens
Graulhet : Rétro Février 2018 -1-
Publié le 01/02/2018 à 07:51 | La Dépêche du Midi | J-C Clerc
Le septième forum du bien-être est sur les rails
Sylvie Mas, présidente de l'association organisatrice. /Photo DDM, J-C C
«La septième édition du forum du bien-être organisée par l'association Protection de la santé et du cadre de vie aura lieu du 23 au 25 mars au forum de la ville.
«Son but est de réunir un maximum de thérapeutes, conseillers, animateurs, écrivains autour des thérapies douces, respectueuses du corps dans son ensemble et de recevoir des spécialistes et des chercheurs, pour découvrir ou confirmer les enjeux environnementaux qui sont directement liés à notre santé», explique Sylvie Mas, présidente de l'association. Il faut une année aux bénévoles pour arriver à finaliser chacun de ses forums. Cette année, ce sont soixante-dix exposants, thérapeutes et artistes qui seront accueillis dans la cité du cuir ainsi que treize conférenciers et autant d'ateliers.
Cette année, le thème choisi est «Le couple, du nid d'amour à sa place dans la famille, la société». Il constituera la colonne vertébrale de la manifestation. Chaque année est aussi celle d'un nouveau challenge. Cette année il s‘agira d'aider au mieux-être des résidents des maisons de retraite graulhétoises.La collecte servira à assurer des séances de musicothérapie, de massages Amma ou de réflexologie, de respiration avec le Bol d'Air Jacquier. «Chaque année, nous commençons l'organisation du forum avec un euro et nous terminons avec ce même euro», souligne Sylvie Mas. Ainsi tous les bénéfices réalisés sont transmis au challenge de l'année.
Publié le 02/02/2018 à 07:41 | La Dépêche du Midi | Jean-Claude Clerc
«La fête aux chansons» : un succès qui en appelle d'autres
Génération Chansons sur la scène du Forum./ Photo DDM
Pour un coup d'essai, ce fut un coup de maître. Le spectacle «La fête aux chansons», réalisé par les associations OLA et Graulhet Naturévasion Rando, a été un succès qui a enchanté les près de 600 spectateurs venus au Forum.
«Ça s'est vraiment bien passé. Du côté des musiciens, on sentait qu'il y avait un truc. Souvent les répétitions de la veille ne sont pas bonnes à cause du trac. Mais cette fois ça a glissé, la veille, tout le monde était calme», se souvient André Jammes. Ce spectacle est le troisième programme de l'atelier Génération Chansons de la OLA qui renouvelle entièrement son tour de chant en mettant à chaque fois la barre plus haut dans la qualité du chant et dans la prise de risque.
En amont du spectacle le travail est collégial avec un rythme soutenu de deux répétitions hebdomadaires puis trois les deux derniers mois. «Le programme est collectif. Les musiciens, Christian Couderc au piano et Robert Carel à la guitare, nous laissent le choix des chants individuels et en groupe, puis harmonisent l'ensemble pour produire un spectacle cohérent et agréable. En cours de travail on abandonne parfois quelque chose lorsqu'on ne peut vraiment pas y arriver, mais chacun donne le meilleur de lui-même», témoigne André Jammes.
Le public a acclamé le spectacle qui comporte 54 chansons, des extraits de comédies musicales, de la variété française ou de l'opérette. Les moments de détente - pour le public comme pour les artistes - montent aussi en gamme au fil des ans. Du côté des innovations, on a pu trouver sur scène une projection d'images sur grand écran venant rehausser et donner du volume à chacun des chants. Elle a été réalisée par Alain Hicter qui est à la fois membre de la OLA et président de Naturévasion Rando. Ce partenariat s'est avéré une idée très judicieuse.
À l'issue du spectacle, plusieurs associations se sont montrées intéressées pour accueillir le spectacle. Il pourrait ainsi être donné à nouveau dans d'autres villes du département, chose à laquelle la troupe se prépare.
Publié le 03/02/2018 à 09:49 | La Dépêche du Midi | G.D.
Secours populaire : de l'aide oui, de l'assistanat non
Dominique Roblin prend le temps de recevoir toutes les demandes avant d'opter pour une aide éventuelle. / DDM G.D.
«Ici, le local du Secours populaire c'est ma maison secondaire !», reconnaît au téléphone avec une mère de famille, Dominique Roblin, la responsable locale, qui reconnaît sitôt raccroché que le local de la rue Jules-Ferry pourrait être suivant les semaines sa résidence principale. Car l'ancienne directrice de banque est actuellement seule pour assurer l'accueil et l'écoute des gens et des familles en situation difficile.
«De plus en plus de demandes et des situations de plus en plus compliquées. Un phénomène nous préoccupe, celui du retour de personnes que nous avions aidées et qui reviennent un an après. Nous dialoguons avec les familles pour voir ce qui se passe vraiment. Le Secours populaire n'est pas un dû et nous refusons tout ce qui pourrait ressembler à de l'assistanat, à l'installation dans les habitudes et ce même si, comme on le dit, il pleut toujours sur les mouillés», assure Dominique Roblin.
Ce sont environ 100 familles accueillies, en roulement, qui sont régulièrement aidées. «Ce sont parfois des dépannages qui sont demandés par les assistantes sociales. Mais nous nous attachons à ne pas limiter notre intervention à la seule aide alimentaire. Nous pouvons aider des familles à l'accès aux sports ou à la culture, ça a été le cas il y a peu avec une sortie au Festival des Lanternes à Gaillac». Le microloto que va organiser le Secours populaire le mercredi 7 février à 14 heures dans la salle de l'Odéon reste donc une des rares occasions de trouver avec les bénéfices, les financements des prochaines animations et pour le fonctionnement plus ordinaire. «Nous remercions à ce titre les commerçants graulhétois qui jouent le jeu et nous fournissent la totalité des lots gracieusement».
Pour l'organiser elle peut compter sur un noyau de bénévoles qui sont aussi présents lors des ouvertures du lundi et mardi après-midi et pour l'occasionnel, de familles aidées par l'association et qui en quelque sorte «renvoient l'ascenseur». Les 17 et 18 février, le Secours populaire organisera aussi une braderie de livre au profit des sinistrés des récents ouragans. Histoire de montrer toute sa détermination à aider les proches autant que les lointains.
Publié le 04/02/2018 à 03:51 | La Dépêche du Midi | G.D.
Le carnaval vénitien colore la vie des aînés
Hammou Kaddour le directeur, Daniel Moro et deux belles de carnaval vénitien lors du vernissage vendredi./ DDM.G.D.
Vendredi après-midi, et pendant que les pensionnaires de la maison de retraite du Pré de Millet n'avaient d'yeux que pour les deux magnifiques créatures costumées, Jeanine Moro, l'ex-égérie des Amis du Jardin, elle aussi résidente dans ces lieux, n'en avait que pour son fils. Et pour cause, le photographe Daniel Moro expose pour la première fois dans ce qu'il nomme un lieu de vie – à l'opposé des salons – invité par le directeur Hammou Kaddour et par la dynamique animatrice Marlène Nespoulous.
Il présente une série de clichés tirés lors des deux derniers carnavals vénitiens de Castres. Des portraits aux masques intrigants, et des robes aux couleurs éclatantes, valorisés par le choix des cadres. «C'était mon choix de ne pas faire un reportage en tant que tel sur le carnaval. J'ai voulu intégrer les sujets dans l'architecture castraise, que l'on dit parfois proche, dans ses vieux quartiers, des styles vénitiens. N'annonce-t-on pas parfois Castres comme la petite Venise du Languedoc? Ne serait-ce que par la lumière?» se demande le Vabrais, récent retraité de ses fonctions d'éducateur en CAT et qui a passé toute sa jeunesse à Graulhet.
Lui qui a toujours «fait de la photo» a réussi à colorer le grand salon de la maison de retraite, à la grande satisfaction de son directeur qui a chaleureusement félicité l'auteur pour la qualité de sa présentation.
Désormais déchargé de ses responsabilités professionnelles, Daniel Moro va pouvoir s'adonner à sa dévorante passion de photographe. Lui qui a remporté deux Basanes d'Or et autant de prix Mendès au palmarès du concours photographie annuel graulhétois, et qui a exposé jusqu'à Taschkent, envisage de réaliser un gros sujet sur la «nouvelle ruralité en milieu moyen montagnard» en sillonnant ce sud-est du département qu'il a depuis quarante ans appris à bien connaître. En conclusion du vernissage qui a rassemblé outre les résidents, quelques photographes graulhétois et amis de l'auteur, une petite chorégraphie sur des Rondos Veneziano, ont donné un avant-goût du prochain carnaval castrais de mars sur lequel Daniel Moro a déjà prévu une nouvelle série de portraits.
Publié le 05/02/2018 à 09:33 | La Dépêche du Midi |
L'Agecos : nouveau bureau autour de Nanie Mardon
L'assemblée générale à laquelle a participé Maryse Escribe adjointe. / DDM G.D.
L'assemblée générale de l'Agecos a permis de présenter un nouveau bureau autour de la présidente Nanie Mardon. Le poste de vice présidente est attribué à Marie Thérèse Marty, les trésorières sont Paulette Gelis et Monique Rodriguez, les secrétaires Maryse Mouchard et Monique Filipek. Pour le bilan 2018, les bénévoles ont constaté que les bourses avaient été perturbées à cause des changements de salles. Celle de l'Odéon, dernièrement attribuée semble convenir aux activités de l'association.
«Les résultats de l'année 2017 sont satisfaisants,les acheteurs sont heureux de trouver des vêtements à un prix moyen de 2 euro. Les articles vendus pour l'année sont en moyenne de 40% les ventes restent stables», a résumé Paulette Gelis.
Les prochaines bourses de 2018 sont prévues en mai pour printemps-été en octobre pour automne/hiver et fin novembre pour les jouets et objets de Noël.
Publié le 06/02/2018 à 07:44 | La Dépêche du Midi | J-C. C.
Une journée à l'hôpital pour les aidants familiaux
«Nyango» a été une des stars de l'après-midi. / Photo DDM
La semaine dernière, l'accueil de jour du Relais du Parc a organisé un après-midi consacré aux aidants familiaux.
Un accueil de jour a pour objectif de permettre aux personnes âgées en perte d'autonomie de rester le plus longtemps possible dans leur cadre de vie habituel. Ce dispositif permet de préserver l'autonomie de la personne grâce aux activités adaptées proposées. Ces temps passés hors du domicile contribuent aussi à rompre l'isolement et à permettre aux proches de dégager du temps pour leurs propres occupations.
L'après-midi a été l'occasion de rencontrer les familles et les proches qui, au domicile, soutiennent et aident les personnes habituellement accueillies dans l'unité. Mme Gaillac, animatrice de l'unité, a ainsi pu expliquer ce qu'elle réalise avec ses animaux dans le cadre des activités centrées sur la médiation animale. Elle était accompagnée de «Nyango», un berger australien très réceptif à la stimulation et aux douceurs. Laurent Bousquet, le cadre supérieur de santé, et Frédéric Barcelona, psychologue, sont pour leur part intervenus dans le cadre de l'aide qu'ils pouvaient apporter aux familles. Ils ont ainsi expliqué les différentes démarches qui pouvaient être entreprises pour bénéficier d'aides ainsi que l'accompagnement qui pouvait être effectué.
Georges Rouquet-Beauthéac, président de France Alzheimer 81, a aussi participé à cet après-midi. Il a pu y nouer des liens avec des familles et évoquer avec elles les formations et les cafés mémoires qui sont régulièrement organisés à Graulhet. Les prochains auront lieu les samedis 10 février, 10 mars, 7 avril, 5 mai et 26 juin, au centre communal d'action sociale, et sont animés par Virginie Deymier, psychologue, et Gabrielle Guérin, bénévole de l'association France Alzheimer 81.
Pour de plus amples renseignements concernant l'accueil de jour qui est assuré à Graulhet, il est possible de contacter Laurent Bousquet en téléphonant au 05 63 42 30 00.
Publié le 07/02/2018 à 09:12 | La Dépêche du Midi | G.D.
Le programme du premier Bulles en Cases se dessine
Le festival a été présenté par des dessinateurs lors du Marché des Marques de septembre dernier. / Photo DDM
Les dates sont encore lointaines, mais le programme du premier festival de bande dessinée Bulles en Cases, qui se déroulera les 6 et 7 octobre, prend tournure. «Nous serons les premiers à fêter les 70 ans de Pif le chien créé par C. Arnal, en compagnie de quelques auteurs célèbres comme François Corteggiani, Mandryka ou Herlé. Et avec de grandes surprises à la clé», assurent Paco Salamander et Claude Perez, les deux grands ordonnateurs de cette manifestation inédite, dont le président d'honneur sera Richard D. Nolane. Né en 1955, il réside dans le Tarn-et-Garonne.
C'est un spécialiste de la littérature populaire, du fantastique et du paranormal. Il est tour à tour directeur artistique de collection, éditeur et rédacteur en chef pour différents supports. Il a publié des articles dès 1973 dans des magazines spécialisés, ainsi que divers essais. Écrivain, il est l'auteur de plus de 40 romans et de plus de 30 nouvelles. Pour la bande dessinée, il scénarise notamment Les Tigres volants, Harry Dickson, Wunderwaffen ou encore Space Reich. Déjà de belles têtes d'affiche mais aussi la volonté de participer à une action solidaire. «C'est parti pour la première campagne en faveur d'une association caritative !
Pour notre première édition, nous avons choisi les Restos du Cœur. Les visiteurs pourront directement effectuer leurs dons sur place. Et nous organiserons une mise aux enchères durant le festival de planches originales au profit des Restos. On peut déjà effectuer des dons en ligne sur notre page dédiée et sécurisée, avance Paco qui invite le public intéressé par ce festival sur la page Facebook. «Nous dévoilerons au fur et à mesure les noms des 25 auteurs invités pour cette première édition exceptionnelle, ainsi que le déroulement du programme sur ces deux journées inoubliables à Graulhet».
Publié le 07/02/2018 à 07:43 | La Dépêche du Midi | Manon Pellieux
Bandit Manchot : l'entreprise qui utilise le savoir-faire graulhétois
Les ateliers de Bandit Manchot à Graulhet où sont stockés tous les cuirs./ Photo : DR
Bandit Manchot est une entreprise qui fabrique des cabas, porte-monnaie ou encore carte postales en cuir. L’atelier de fabrication se trouve à Graulhet, ancienne capitale du cuir.
Un trio féminin est à l’origine de la création de cette entreprise : Marie-Christine Frison, Anne Duquesnoy et Marie-Laure Biscond. Les deux premières travaillent dans le stylisme. Marie-Laure travaille dans la maroquinerie à Graulhet. À travers leur métier, elles avaient récupéré des quantités de cuir non-utilisé en post-collection et ne savaient qu’en faire. L’entreprise a vu le jour en 2010 avec une idée toute simple : utiliser ce cuir pour faire des cartes postales. Elles ont donc allié leurs compétences pour créer « Bandit Manchot ».
Des coûts réduits
L’entreprise utilise le déstockage et les fins de série des grandes maisons (Vanessa Bruno, Channel, Lanvin…) pour avoir du cuir moins cher que sur le marché classique. Cela ne laisse pas le choix de la couleur, de la quantité et des matières, mais permet d’avoir du cuir de qualité à un prix accessible. Les créations se font donc à petite échelle et sont en quelque sorte uniques.
Le savoir-faire graulhétois
Si elles ont fait le choix de venir à Graulhet, c’est d’abord « par un concours de circonstances, car Marie-Laure était située à Graulhet. Mais c’est aussi parce que c’est une ville où il y a du savoir-faire concernant le cuir », explique Anne Duquesnoy. « On voulait surtout faire du fabriqué en France, à un prix abordable. On avait pas mal voyagé et on s’est rendu compte que le made in France était souvent cher. » Elles ont tout pensé pour que le prix soit accessible, en concevant des montages simples, pour réduire le temps de fabrication et donc le coût. ML Biscond travaille en permanence à l’atelier de Graulhet. L’entreprise utilise le savoir-faire local pour confectionner ses pièces et fait appel à une piqueuse et un coupeur installés à Graulhet. La partie commerciale est gérée à Paris dans les locaux de MC Frison et Anne Dusquenoy.
La création qui rencontre le plus de succès est la siamoise, deux poches piquées en bi-matière et bi-couleur, qui est disponible en trois tailles.
Des produits qui s’exportent
Bandit Manchot connaît une progression au fil des ans. « Nous sommes bien distribués en Belgique. Nous sommes présents en Suisse, en Italie, aux États-Unis et au Japon », détaille Anne Duquesnoy. Entre 2015 et 2016, le chiffre d’affaires a connu une augmentation de 30 % qui s’est maintenue l’année suivante. L’entreprise cherche à continuer son objectif de développement à l’étranger.
Publié le 08/02/2018 à 08:12 | La Dépêche du Midi | Jean-Claude Clerc
L'immeuble du 14-16 rue de Normandie est déconstruit
L'immeuble situé au cœur du quartier a été démoli hier./ Photo DDM, J-C C
Suite à la loi de finances pour 2018 prévoyant une baisse des loyers dans le parc social, le programme de réhabilitation du quartier de Crins II était au point mort (voir notre édition du 24 octobre). Il vient cependant de reprendre avec la démolition du bâtiment 14-16 rue de Normandie comprenant 18 logements. Programmée en concertation avec la ville de Graulhet et la Communauté d'agglomération Gaillac-Graulhet, la rénovation du quartier de Crins II vient ainsi de commencer par les premiers travaux de démolition. Depuis septembre dernier, Tarn Habitat a mis en œuvre une première phase de démolition avec la déconstruction intérieure du bâtiment du 14-16 rue de Normandie.
Hier matin, c'est par «grignotage» que l'entreprise a attaqué la structure extérieure, c'est-à-dire avec une pelleteuse équipée qui démolit progressivement ce bâtiment, assurant la sécurité des habitants à proximité du chantier et un tri des gravats.
D'autres démolitions
La démolition des 2 et 12 rue de Normandie (dix-sept appartements) est en cours de programmation. Ces travaux d'un montant de 550 000 euros seront réalisés par l'entreprise tarnaise Vidal Démolition. La seconde tranche de démolition s'achèvera en octobre 2018. Elle permettra l'ouverture du passage de Saintonge sur l'avenue de l'Europe.
La construction des dix logements prévus sur l'avenue de l'Europe fait actuellement l'objet d'un appel d'offres. Les premiers travaux de cette nouvelle résidence (pour un montant de 835 000 euros de travaux) sont prévus pour juin prochain.
Dans ce programme de rénovation, Tarn Habitat intègre aussi la réhabilitation de 157 logements qui devrait commencer en janvier 2019. En cours d'étude, elle fera, au préalable, l'objet d'une concertation locative auprès de tous locataires. Cette opération de renouvellement urbain d'envergure, à l'image de celle déjà réalisée dans le quartier d'En Gach, donnera un nouveau visage à ce quartier en offrant un nouveau cadre de vie et des prestations modernisées aux résidents.
Publié le 09/02/2018 à 07:35 | La Dépêche du Midi | G.D.
Avec le décès d'Henry Manavit, la cité perd son grand historien
Henry Manavit à son bureau en 2011. Les obsèques seront célébrées ce vendredi à 15h à Notre-Dame du Val d'Amour. / Photo DDM
Depuis un an on ne voyait plus guère la grande silhouette d'Henry Manavit arpenter les rues - de préférence historiques - de Graulhet. Ce mercredi 7 février, il s'est éteint à l'âge de 94 ans en laissant de nombreux écrits sur le passé de la ville et en laissant s'éteindre de nombreux engagements dans la vie littéraire, culturelle et sociale.
Inscrit aux cours des Beaux-Arts en subissant l'influence des Sociétaires des artistes français, il a rapidement révélé ses talents. «Des facettes multiples parfois déroutantes», reconnaît Gabriel Rouyre, qui l'a connu jeune et avec qui il a partagé depuis 1978 les grands éditoriaux et articles de la revue littéraire Arc-en-Ciel. Entré dans l'administration communale en 1942 comme commis secrétaire, il aura gravi les échelons pour devenir secrétaire général et chef de cabinet de la mairie, chargé de missions également aux ministères.
Il avait représenté la ville aux obsèques du cardinal Roques à Rennes. Au fil de ces années, il s'est découvert de multiples passions comme la peinture - une salle de cours porte d'ailleurs son nom - un art qui lui a permis de récolter de nombreuses récompenses et prix dans le sud de la France mais également à Paris lors de ses nombreuses expositions, ainsi que l'écriture. Passionné d'histoire et historien passionné, il a écrit et publié plusieurs livres, brochures et dossiers.
En particulier un recueil des illustres personnages graulhétois. «Il y aura sa place désormais», assure Gabriel Rouyre en ajoutant : «C'est une grande perte pour la culture et l'histoire locale et générale. C'était avant tout un défenseur de l'art et des belles-lettres». Créateur du Syndicat d'initiative, président cofondateur de l'Éveil artistique, du Comité culturel, rédacteur en chef adjoint de la revue Arc-en-Ciel, indéfectible collaborateur à la Revue du Tarn, au terme de cette vie d'engagements, Henry Manavit se sera éteint sans avoir pu accéder à un projet qui lui tenait à cœur. «La ville de Graulhet n'a jamais pris de réelles mesures pérennes pour sauvegarder le patrimoine local. La création d'un musée aura été sa grande bataille», assure Jean Chabbal, rédacteur à Arc-en-Ciel. Sa dernière, inachevée.
Publié le 09/02/2018 à 03:55 | La Dépêche du Midi |
Un nouveau président pour le chœur d'hommes Fiesta
Les membres du groupe Fiesta./ Photo DDM
L'année 2018 s'annonce riche en nouveautés pour le groupe Fiesta, le cœur d'hommes de l'Amicale laïque de Graulhet. L'assemblée générale est toujours l'occasion de faire un bilan. Réalisé par Ghislaine Debar, le bilan musical 2017 a été satisfaisant avec de nouvelles chansons au répertoire : des chansons traditionnelles, des chansons d'ambiance, des chansons à texte… De quoi satisfaire tous les publics ! Le rapport d'activité présenté par L.Pétesque a fait état d'une présence soutenue du groupe Fiesta qui a donné en douze mois une vingtaine de prestations dans la région, de la ballade gourmande gaillacoise à l'assemblée de Génération Mouvement à Castres avec, en point d'orgue, le concert donné le 24 novembre au Forum de Graulhet, mêlant les Harpes de Taranis et Fiesta. À noter le départ de Y. Massoutier et de J-M.Thomas après de nombreuses années de présence active au sein du chœur.
Cette assemblée générale a entériné le renouvellement du bureau. Un nouveau président a été élu : Philippe Moustrous remplace Philippe Jardry qui devient vice-président de la structure.
L'année 2018 est forte en projets pour le groupe avec, entre autres, une sortie et des concerts à Céret dans les Pyrénnées-Orientales, en mai, la création d'un logo et peut-être même un changement dans la tenue de scène. Enfin pour parfaire sa performance vocale le groupe prépare un stage de chant cet automne en séminaire dans un joli coin de l'Aude. Tout cela bien sûr, dans l'esprit «fiesta» : chanter et faire partager le plaisir de chanter dans une ambiance festive et musicale.
Publié le 10/02/2018 à 09:39 | La Dépêche du Midi | J-C.C.
Soucis en cascade au centre nautique
Le centre nautique comprend un bassin couvert et un bassin ouvert./ Photo DDM, J-C C
Plusieurs problèmes se sont enchaînés au centre nautique ces dernières semaines engendrant la fermeture de son accès au public et aux nombreuses associations utilisatrices de la structure municipale. Elle devrait prochainement rouvrir ses portes, y compris durant les vacances de d'hiver où elle est habituellement fermée pour des raisons de maintenance.
Il y a d'abord eu un problème sur la pompe à chlore. Dans les piscines, l'apport en chlore doit être constamment renouvelé grâce à cet instrument indispensable. Une pièce devant être remplacée, elle a été commandée et reçue en quelques jours et installée par les agents. Cependant, le simple remplacement de la pièce ne permet pas une réouverture instantanée du centre nautique. Il faut en effet attendre ensuite que le chlore soit correctement diffusé dans le bassin.
Si la fermeture a été prolongée c'est en raison d'un second problème, cette fois sur le système de chauffage. Là aussi, après la réparation, il faut attendre que l'importante masse d'eau du bassin retrouve sa température initiale. La piscine graulhétoise accueille plusieurs activités municipale dont Bébé Plouf, les cours pour lutter contre l'aquaphobie. Ainsi qu'une activité pour les 4 à 6 ans pour apprendre à se sentir à l'aise sous l'eau de façon ludique.
Elle est aussi utilisée par le public scolaire et de nombreuses associations. Ces dernières proposent aussi bien de l'aquagym que de la plongée, de la natation synchronisée, des cours particuliers de natation et bien entendu des compétitions de natation.
Cependant, comme «à quelque chose malheur est bon», cette fermeture ponctuelle a permis aux personnels municipaux de pratiquer toutes les opérations de maintenance programmées de façon anticipées. Celles-ci se déroulent habituellement lors des vacances d'hiver durant lesquelles le centre nautique est habituellement fermé. Ce ne sera donc pas le cas cette année et le public pourra dès la réouverture profiter à nouveau pleinement du bassin couvert jusqu'aux beaux jours.
Publié le 11/02/2018 à 10:45 | La Dépêche du Midi | G.D.
Isabelle Lechevalier : la toiletteuse canine en argent
Isabelle Lechevalier et Jazz, sur le podium du concours mondial. / DDM
Aux Ciseaux d'or, la médaille du même métal est la consécration suprême dans la profession de toiletteur canin. En y participant à la Grande Motte, le week-end dernier, en classe champion, la plus haute catégorie internationale, parmi une douzaine de concurrents venus du monde entier, la Graulhétoise déjà mis un terme à un mois et demi de stress et quinze jours d'insomnies. «Et encore, il y a du mieux par rapport aux concours antérieurs, à l'abordage desquels je paniquais complètement» assure-t-elle en reconnaissant que l'expérience se révèle sa meilleure alliée en même temps que Jazz, le cocker anglais d'une cliente s'est une nouvelle fois comporté comme son plus parfait partenaire.
Deux heures et demie pour le présenter en soignant l'aspect général dans le respect des standards de la race aux trois membres du jury attentifs au moindre coup de ciseau, au poil disgracieux, au manque d'équilibre. Déjà sur le podium, l'an dernier, mais en catégorie inférieure, elle a décroché là, la quasi consécration suprême. «Je me suis mis dans la tête avant les épreuves, que je devais mériter l'honneur qu'il m'est fait de figurer parmi l'élite. Il me reste à soigner les finitions, le secteur où je pêche encore un peu, pour envisager une médaille d'or dans les années qui viennent. Je vais, comme je le fais régulièrement, me perfectionner encore, avec des acteurs du haut niveau, d'autres compétiteurs, pour tenter d'y arriver» conçoit-elle en toute humilité mais avec détermination.
Reste pour Isabelle Lechevalier la fierté d'avoir concouru parmi les plus grands européens, russes, chinois, en représentant ce Graulhet si petit sur la carte, et la confirmation de son engagement dans un métier vers lequel elle dirige ses élèves. À preuve cette 3e place en classe ouverte pour Céline Carteau, l'un de ses élèves en perfectionnement. «C'est une fierté autant pour moi que pour elle». Mais aussi un atout pour son salon Allo les Chiens, qui attire les maîtres de toute la région venus faire à leur compagnon, une coupe aux ciseaux d'argent, pour le moment! En attendant des ciseaux dorés en 2019?
Publié le 12/02/2018 à 08:06 | La Dépêche du Midi | G.D.
Sombre dimanche pour Graulhet
Les Graulhétois ne sont pas parvenus à franchir la défense bergeracoise./ Photo DDM Marie-pierre Volle
Graulhet pour se détacher de la dernière place, Bergerac pour ne pas se laisser distancer du milieu de tableau, tels étaient en résumé les intérêts des uns et des autres, en abordant cette rencontre qui s'annonçait équilibrée. Le Sporting comptait une demi-douzaine d'absents, le dernier en date, Montels ayant déclaré forfait le matin, alité par une mauvaise gastro. De leur côté, les Dordognots se présentaient au quasi-complet, ayant récupéré trois blessés avant de se déplacer dans le Tarn. Et, solides comme annoncés, ils mettaient la pression d'entrée préférant la pénaltouche à la tentative de pénalité. Mais Farmer tombait un bon ballon dans la ligne.
Autour des maîtres à jouer, Lachaud et Farmer, Bergerac accentuait encore son pressing, contenant les Graulhétois dans leurs 22 mètres. Un en-avant de Dumont donnait la mêlée aux visiteurs. Jazeix levait pour son pack qui poussait Williams à l'essai.
Logiquement, l'avantage était pour ceux qui avaient le plus entrepris. Graulhet à son tour faisait le choix de la pénaltouche, et deux fois se faisait repousser. Bergerac était un mur, mais se retrouvait temporairement à 13 contre 14. M. Celaya refusait l'essai au pack de Regnier avant la mi-temps. Les Tarnais avaient rétabli un équilibre, mais la concrétisation de ses efforts n'était pas à la hauteur.
Sous la pluie à la reprise, le jeu devenait plus restrictif, minimaliste parfois, le pied primant sur les mains. Bergerac toujours aussi compact laissant peu d'initiatives à la prise de risque, Graulhet se complaisant dans le baroud. Et avec Buéno, Tachat et les frères Montbroussous en fers de lance, les Tarnais tentaient l'impossible : franchir la défense adverse toujours en place. Mais ce sont les visiteurs qui se montraient dangereux, sur une 8-9, Marty échappant le ballon d'essai. À la faveur d'une mêlée enfoncée, la première pénalité tentée du match leur donnait 10 points d'avance. À partir de là, il leur restait à s'appliquer en défense face aux derniers soubresauts locaux. Une nouvelle pénalité leur assurait la gagne. Bergerac repartait avec cette victoire à l'extérieur précieuse, Graulhet restait dans ses tourments.
Publié le 12/02/2018 à 10:38 | La Dépêche du Midi | C.F.
Elle accouche de sa cinquième fille...sur son canapé
Stéphane et Corinne, heureux parents d'une 5ème fille ! / Photo DDM CF
À la mairie de Graulhet, « on n’avait pas enregistré de naissance depuis la fermeture de la maternité. Il n’y a pas l’imprimé de déclaration, alors l’officier a tout écrit à la main », raconte Stéphane Regnier, l’heureux papa de Morgane, née le 8 février...sur le canapé de la maison familiale à Graulhet. La petite fille, née avec 17 jours d’avance, pèse 3,070 kg et mesure 48 cm.
Stéphane, le papa, est décrit comme très calme par son épouse Corinne. Cela tombe bien car Stéphane, chef de chantier, sans doute habitué à gérer les difficultés, a fait preuve de beaucoup de sang-froid dans la nuit du 7 au 8 février. C'est lui qui a aidé la maman à accoucher à la maison de leur cinquième fille qui était pressée de venir au monde.
« Il n’y a rien de plus beau que de naître dans les bras de son papa, mais c’est stressant, confie Corinne, la maman. J’ai beaucoup de chance d’avoir un mari qui a fait face sereinement ; il était moins impressionné que les jeunes pompiers ! »
Publié le 13/02/2018 à 07:38 | La Dépêche du Midi | Propos recueillis par J-C Clerc
Quand un «passe-temps» devient une profession
Camille Estivals dans son atelier graulhétois./Photo DDM, J-C C
Camille Estivals vient de prendre ses quartiers à la pépinière d'entreprises Granilia.
Quel a été votre parcours scolaire ?
Après mon bac ES j'ai fais l'école supérieure de communication visuelle et graphisme à Toulouse, puis j'ai été à Montpellier en cinéma d'animation pour faire de la modélisation en 3D avec des logiciels, mais il me manquait le côté «palpable» des choses que l'on n'a pas avec un ordinateur.
Comment en êtes-vous venu à créer des bijoux ?
Cela a d'abord été un passe-temps le week-end. J'ai créé une marque de bijoux fantaisie en argile polymère pendant mes études. Du coup j'ai quitté mes études d'art pour aller en bijouterie au lycée Clément-de-Pémille. J'ai donc commencé un CAP avant de passer le brevet des métiers d'art. J'ai ensuite travaillé comme rédactrice web sur Albi pour pouvoir économiser et acheter le matériel nécessaire pour débuter mon activité.
Pourquoi ce retour à Graulhet ?
Je suis originaire de l'Aveyron, j'ai connu Graulhet au cours de mes études. J'avais besoin d'un coin atelier et Granilia proposait un concours pour les jeunes créateurs que j'ai remporté. Cela me permet de bénéficier d'un hébergement gratuit de six mois sur le site.
Quelles sont les particularités de vos bijoux ?
Ils peuvent être de tous types, bagues, pendentifs, colliers, sautoirs ou boucles d'oreille, toujours en céramique. C'est un matériel naturel, plus brut, qui se sculpte à la main, en série limitée. C'est quelque chose que l'on voit peu en joaillerie. Il m'a fallu trois ans pour me former en autodidacte.
Quels sont vos projets ?
J'aimerais continuer à proposer deux collections par an plus des séries numérotées et des bijoux personnalisés, avec des prénoms ou des dates. Il y aura prochainement des pièces plus grandes et uniques axées haute couture et défilés.
Publié le 14/02/2018 à 08:12 | La Dépêche du Midi | G.D.
Auto Sport Passion refera le rallye et la course de côtes
Avant l'assemblée générale, Marilou Geromin a procédé au renouvellement des cartes d'adhérents à Auto Sport Passion. / DDM, G.D.
L'assemblée générale de l'association Auto Sport Passion a eu lieu en présence de pilotes de rallye et de nombreux amateurs de la section 4x4. La secrétaire a présenté le bilan moral. Le rallye de mai 2017 s'est très bien déroulé sous le soleil avec 96 engagés mais les conditions météo ont perturbé le déroulement de la course de côte en septembre par le nombre d'engagés, 50, et de spectateurs. La salle des fêtes de Busque n'a pu être mise à disposition pour cause de travaux. «Tous ces éléments ont amené un déficit financier sur cette épreuve», assure la secrétaire Marilou, qui précise que la situation financière de l'association reste malgré tout bonne et stable.
Le vice-président Luc Bascugnana a pris le relais avec sérieux pour parler de l'organisation du Rallye 2018 : «La reprise du tracé de la première spéciale comme à ses débuts et une nouvelle qui partira de la commune de Puycalvel pour arriver vers Canguilan, avec une soirée de gala le dimanche soir de Pentecôte». Après l'élection 2017 du bureau pour 4 ans et les soucis de santé du président Christian Geromin, Luc Bascugnana, vice-président, a pris son rôle avec sérieux, accompagné des douze personnes qui composent le comité directeur, et les réunions se multiplient depuis plusieurs mois pour organiser la 12e édition du Rallye Val Dadou le 20 mai à Pentecôte, puis la 4e course de côte de La Courbe le 16 septembre. Jean-Pierre Picard, responsable délégué à la section 4x4, assisté de Robert Adam, a géré les portes ouvertes du terrain de Cricri tous les 2es dimanches et 4es samedis de mars à novembre avec le nettoyage et entretien des zones trialisantes, des randos et la participation au rallye pour la sécurité.
Parmi les licenciés FFSA, Noël Meyssonnier, responsable sécurité, a œuvré comme commissaire de route sur quinze week-ends de rallyes, auto-cross, slaloms ou course de côte et une fois officiel en rallye terre. Béatrice Cordonin, trésorière, treize week-ends en tant que chronométreur en rallye, slalom ou course de côte, commissaire de route huit fois en rallye ou auto-cross et une fois officiel en rallye terre. Marie-Hélène Geromin, secrétaire, et Sonia Bélières, secrétaire adjoint, ont officié sur trois rallyes. «Les résultats de nos pilotes ont été encourageants comme ceux de Luc Bascugnana 1er de classe à la course de côte de La Courbe, David Pommarède 2e de classe à la course de côte de La Courbe. Nos champions Nicolas Rouilllard et Jérôme Soccol, 3e et 4e au scratch et 1er de classe au Val Dadou. Cyril Condomines et Mathieu Litre 33e et 34e au classement du Val Dadou et 2e de classe. Auto Sport Passion se porte bien», conlut Marilou.
Publié le 15/02/2018 à 07:47 | La Dépêche du Midi | Jean-Claude Clerc
Le projet «Pom'ille» couronné de succès
708 euros ont pu être récoltés au profit du Téléthon./ Photo DDM
Tout au long du premier trimestre, les élèves de première année CAP employé de commerce multi-spécialités du lycée professionnel Clément-de-Pémille ont mené un projet de vente de jus de pommes. Au-delà de ce projet très concret qui va leur permettre d'avancer dans leur parcours scolaire, ils ont réalisé une bonne action en offrant les bénéfices réalisés au profit du Téléthon.
La première étape pour les jeunes lycéens a été la récolte des pommes. Ils y ont consacré trois jours dans des conditions climatiques parfois peu évidentes. Le projet s'est ensuite poursuivi avec le pressage des fruits puis l'embouteillage du précieux jus de fruits.
Dans un second temps, après avoir travaillé une séquence sur l'étiquetage des produits, les jeunes Graulhétois ont collé des étiquettes maison sur les bouteilles et ont pu se rendre sur le marché de la ville pour participer à une matinée dédiée à la vente des bouteilles.
Les élèves de CAP ont eu aussi l'occasion de tenir un stand dans le hall du lycée Clément-de-Pémille lors de la rencontre entre parents et enseignants qui se déroule à la fin du trimestre.
D'un point de vue pédagogique, ces activités ont eu un écho lors des différentes séquences de cours comme celles de la classification des produits, du conditionnement et de l'emballage ou de l'étiquetage des produits mais aussi de la relation clientèle, du travail de caisse et du rendu de la monnaie.
Le projet Pom'ille étant arrivé à son terme, les élèves ont pu fièrement remettre le fruit de leur travail à Jean-Luc Floutard, coordinateur de l'AFM Téléthon Tarn-Nord, soit un chèque de 708 euros. «Ce projet n'aurait pas pu se faire sans Rick, Tom et Bart Verhoef, du verger de Foncoussières à Rabastens, qui nous ont accueillis et aider dans notre démarche avec une grande patience et disponibilité», soulignent les élèves qui ont participé à ce projet réalisé par Sophie Huguenet, Axel Cusin et Daniel Plantey (éco-gestionnaires) avec l'aide et le soutien des agents du lycée.
Sélection d'articles réalisée à partir du site :http://www.ladepeche.fr
Partagez sur les réseaux sociaux
Catégories
Autres publications pouvant vous intéresser :
Commentaires :
Laisser un commentaire
Aucun commentaire n'a été laissé pour le moment... Soyez le premier !