700 000 bouteilles de gaillac primeur

22/11/2018


Publié le 21/11/2018 à 07:36   | La Dépêche du Midi |  R.R.

Une cuvée de 700 000 bouteilles :
le gaillac primeur en tête de gondole



La sortie du primeur, un moment attendu dans le vignoble gaillacois./ Photo DDM, archives, M-P.V

La sortie du gaillac primeur est l'occasion pour les viticulteurs gaillacois d'attirer de nombreux clients dans leurs caves. Si le primeur est en tête de gondole, c'est à travers lui toute la gamme des gaillacs qui est aussi mise en valeur.

Une semaine après la mise en perce de la cuvée 2018, opération rituelle effectuée par les dignitaires de la Dive bouteille, le gaillac primeur est déjà presque tombé dans l'oubli. C'est un vin qui ne se conserve pas, mieux vaut le consommer dans les deux mois qui suivent sa sortie. Alors il se boit vite et en quantité, 700 000 bouteilles ont été produites pour le primeur 2018. «Le gaillac primeur est surtout vendu la première semaine, explique-t-on à la maison des vins à Gaillac, la plupart des chais épuisent leur stock au cours de cette période». 


Domaine de Labarthe / Photo FB

L'opération portes ouvertes «Chai mon vigneron» qui bien sûr célèbre le primeur permet aux viticulteurs d'expliquer aux visiteurs leur passion pour la vigne, de montrer le terroir qui la nourrit. L'opération est aussi une belle occasion de faire entrer le public dans les chais où les diverses productions forcément typiques, sont mises en valeur.

Une centaine de dégustateurs
«On a eu une centaine de dégustateurs pour le concours du primeur 2018, souligne-t-on à la maison des vins, pour les portes ouvertes on n'a pas encore suffisamment de retours pour estimer la fréquentation, c'est une opération qui fonctionne bien, le public est fidèle».


Domaine Mas Pignou / Photo FB, Gégé Neg

La soirée de lancement du gaillac primeur organisée par la ville et celle du Dégourdy's club le lendemain, autoproclamée «plus grand bar à vin de France», contribuent grandement au succès annuel du troisième jeudi de novembre autour d'un verre. Si l'on ajoute toutes les bouteilles vendues (environ 5 € cette année) dans les commerces régionaux et sur les marchés locaux cela fait pas mal de levées de coude. 

Majoritairement rouge, certains viticulteurs produisent aussi du blanc, le gaillac primeur exhale un parfum particulier à chaque sortie. Et cette année ? Fruit rouges ? Banane ? «C'est difficile à dire, avoue-t-on à la maison des vins, chacun l'apprécie comme il l'entend». Et il reste encore un peu du primeur dans les chais gaillacois, mieux vaut en profiter car dans deux ou trois mois…


 

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