Graulhet : Rétro Novembre 2018 -1-

15/1/2019

   GRAULHET : Du Bruc à Ricardens   



   Graulhet : Rétro Novembre 2018 -1-   


Publié le 01/11/2018 à 03:48  | La Dépêche du Midi |

Le programme des cérémonies


/ Photo DDM archives

Comme les années précédentes, la municipalité commémorera avec solennité l'Armistice de 1918 au cours de la cérémonie traditionnelle du 11 novembre. Cette année marquant le centenaire de la fin de la guerre 14-18, des figurants de l'Association culturelle du pays graulhétois, en costume d'époque, seront présents à cette cérémonie qui débutera à 10 h 30 au cimetière Saint-Roch avec la lecture du manifeste des anciens combattants, du message ministériel et l'allocution du maire. S'ensuivra un dépôt de gerbes au monument aux morts, au caveau des Maquisards et à la stèle des Morts hors de France. Un vin d'honneur sera donné à 11 h 15 à l'hôtel de ville.


Publié le 01/11/2018 à 08:29  | La Dépêche du Midi |  J-C Clerc

Un 11 novembre d'exception au Forum


«Moi, mon colon» reviendra sur la scène du Forum le 10 novembre./ Photo DDM

Cette année, les commémorations du 11-Novembre débuteront dès la veille avec une soirée d'exception au Forum de la ville qui accueillera un spectacle de l'ACPG puis un repas thématique, le spectacle «Moi, mon colon» et enfin un bal populaire.

«Ce sera la dernière commémoration du centenaire de la Première Guerre mondiale. Nous avons choisi de rejouer à cette occasion un spectacle qui avait été donné pour l'ouverture du centenaire il y a quatre ans», explique Vincent Portal, directeur du service municipal de la culture. «Moi, mon colon» avait été donné à Graulhet, rappelant que durant les quatre années de la Grande Guerre on avait aussi chanté des romances légères dans la boue et l'horreur des tranchées, pour se distraire, s'évader, rêver aux femmes, à l'amour. Ces chansons drôles ou tragiques vont revivre dans ce spectacle poignant.

Sur scène on trouve deux personnages : Hippolyte Blanchet, ouvrier typographe au journal «Petit Parisien», et son copain Célestin Vidal, pianiste au café-concert L'Eldorado. À eux deux, ils en connaissent un rayon sur la vie politique, le monde des artistes et du cabaret. Tous deux vont être mobilisés en août 1914 et raconter leur guerre illustrée en chansons.

Les réservations sont ouvertes La soirée débutera dès 17 h 30 avec une partie du dernier spectacle de l'ACPG (Association culturelle du Pays graulhétois). À cette occasion, le spectacle, qui a été donné cet été en plein air, a été retravaillé pour pouvoir prendre place sur la scène du Forum. S'ensuivra un «repas du poilu» à partir de 19 heures. «Il s'agira d'un repas comme dans les tranchées avec soupe aux haricots blancs, lentilles aux lards et saucisse, tarte aux pommes, eau, pain et vin qui sera réalisé par un traiteur», souligne Vincent Portal. À l'issue du spectacle «Moi, mon colon», c'est un bal populaire qui clôturera la soirée.

Plusieurs formules sont proposées pour prendre part à cette soirée. Il est ainsi possible de bénéficier d'une formule comprenant l'ensemble des quatre évènements ou bien d'assister seulement au spectacle «Moi, mon colon». Les réservations sont à faire au plus tôt auprès de l'ACPG ou bien de la mairie en téléphonant au 05 63 42 85 50 ou en se rendant à l'hôtel de ville.

 
Publié le 02/11/2018 à 03:45  | La Dépêche du Midi |

À la (re) découverte du cuir graulhétois


Visite des salariés aux ateliers Fourès  / Photo DDM

C'est avec une certaine surprise que la vingtaine de salariés en insertion des chantiers de l'association Léo-Lagrange a accueilli la présentation faite de la filière Cuir de Graulhet par Marion Pelegry, de l'office du tourisme Bastides et Vignoble du Gaillac, à l'occasion de l'opération «Le Cuir dans la peau».

Cette surprise est à la mesure de l'écart de représentation que peuvent avoir les demandeurs d'emploi avec ce secteur. «Nous avons souhaité que les salariés en insertion participent à cette journée pour qu'ils puissent par eux-mêmes recueillir les informations concernant ce secteur d'activité et qu'ils puissent se faire leur propre idée des métiers», précise Frédéric Pallier, directeur du foyer Léo-Lagrange.

Au fil de la visite de l'entreprise Fourès qui a ouvert ses portes, les salariés en insertion ont pu (re) découvrir les métiers de la maroquinerie et interroger directement avec la dirigeante de l'entreprise sur les métiers, les opportunités et les processus de recrutement dans le secteur de la maroquinerie. Les produits réalisés à la main à Graulhet par l'entreprise labellisée EPV (entreprise du patrimoine vivant) sont distribués dans 500 points de vente en France ainsi qu'à l'étranger.

Les visiteurs ont pu découvrir l'exigence de qualité mais aussi le cadre spécifique du travail en atelier. L'image qu'ils avaient de la filière cuir a été largement contredite par la vision de cette entreprise dynamique, moderne et passionnée. Il reste maintenant à savoir si cette évolution se traduira par l'émergence de projet professionnel dans ce secteur économique prépondérant du bassin graulhétois.


Publié le 02/11/2018 à 07:43  | La Dépêche du Midi |  J-C Clerc

Polémique sur les nouveaux panneaux photovoltaïques


Les travaux sur la toiture du centre technique sont en cours./ Photo DDM, J-C C

Lors de leur dernière réunion en séance publique, les conseillers municipaux avaient à se prononcer sur l'autorisation d'occupation temporaire du domaine public pour l'installation de panneaux photovoltaïques sur la toiture du centre technique municipal.
La société Eco Green Développement a été initialement titulaire des droits relatifs au développement de projets d'implantation de panneaux photovoltaïques destinés à être installés sur la commune.
En juillet dernier, les élus municipaux avaient autorisé la signature d'un accord pour l'implantation de panneaux photovoltaïques sur la toiture du centre technique municipal.

Chaque projet de centrale est affecté à une société, projet destiné à recueillir l'ensemble des droits relatifs à l'exploitation de cet actif.
Pour finaliser l'implantation, la société doit enlever de la toiture en fibre amiante, apportant une sécurité aux usagers du lieu.

L'autorisation en question est attribuée pour une durée de 30 ans à la société ECO APEX4 SAS assortie d'une redevance de 100 euros annuels.
Durant les débats, Bruno de Boisseson (L'Avenir de Graulhet) a souligné que l'accord de collaboration signé entre les parties pour ce projet précise qu'une étude de faisabilité sera produite en amont du projet et qu'elle n'a pas été fournie et que les documents apportés font mention d'un bail emphytéotique alors qu'il s'agit d'une autorisation d'occupation du domaine public.

Claude Fita, maire de la commune, a rappelé la nécessité de reprendre les toitures du centre technique municipal ainsi que les conditions de cette autorisation d'occupation temporaire.
Les deux élus de la liste L'Avenir de Graulhet se sont prononcés contre cette autorisation d'occupation temporaire (Alyne Cardon et Bruno de Boisseson) et les autres membres des oppositions (Jean-Claude Amalric, Daniel Brunelle, Jacques Delaire, François de Martin Donos et Benoît Bouisset) ont quant à eux choisi de s'abstenir.


Publié le 03/11/2018 à 08:23  | La Dépêche du Midi |  G.D.

Ils ont failli terminer leur premier marathon à la nage


Ichem, Mathieu et Jean-Baptiste ont parfois avancé avec de l'eau jusqu'aux genoux./ Photo DDM

Trois Graulhétois, Mathieu Marcel, Ichem Amri et Jean-Baptiste Py, s'étaient lancés, il y a un an, le défi commun de participer à un premier marathon. Au fil des entraînements, de plus en plus poussés, leur choix s'est porté sur celui de Venise. «Pour la beauté du cadre. Avec Jean-Ba nous connaissions, mais Ichem allait découvrir ce site magnifique», avoue Mathieu Marcel. Le week-end dernier, les trois copains étaient donc au rendez-vous dans la Cité des Doges. Un départ tranquille, histoire d'assurer le parcours. «Ça s'est gâté vers le trentième kilomètre. La pluie, le froid et un vent de face de fou. Nous avions du mal à avancer. Des rafales qui nous ont obligés de nous aligner les uns derrière les autres pour essayer de se protéger. C'était vraiment curieux de courir ainsi». 

Sur le final, en rentrant dans Venise en crue, le parcours était carrément inondé. «Nous avions de l'eau jusqu'aux genoux par endroits. Nous pataugions en trouvant cette situation rigolote autant que folle. Les derniers avaient de l'eau jusqu'aux cuisses. Certains ont abandonné. C'était surréaliste, mais génial, car tout le monde gardait le sourire !». Le pont des Soupirs, la place St-Marc sous les eaux, les trois compères n'ont pas eu le temps de jeter un œil aux beautés de Venise. Ils ont terminé ensemble en 5 h 12, loin des objectifs, forcément. Lundi et mardi, à leur grand regret, ils n'ont pas pu visiter les monuments de la ville. «Trop d'eau encore. Il était même difficile de trouver un restaurant ouvert». 

Rentrés à Graulhet à mi-semaine, les trois marathoniens aux pieds secs se sont dit heureux de l'expérience. Ils préfèrent en rire, mais garderont longtemps se souvenir d'une première expérience qu'ils n'envisagent pas sans lendemain. «Nous allons tenter de faire un deuxième marathon. Mais cette fois dans un pays chaud, sans risque d'inondation ou de finir la course à la nage».


Publié le 04/11/2018 à 09:55  | La Dépêche du Midi |  G.D.

Ça roule moins fort au club bouliste


Le tir de précision et le tir cadencé, ne sont plus au programme. / Photo DDM archives G.D.

Les nostalgiques se souviendront de ces rencontres de National 2, au boulodrome et des samedis après-midi enflammés par les exploits de la bande à Mohamed Boumedienne, face à des équipes autrement plus conditionnées, venues de la vallée du Rhône, de Provence ou des Alpes. Des tirs de précision, des élans pour des tirs cadencés, des matchs acharnés en doublette, triplette, quadrette et nombre de victoires.

Le Club Bouliste Graulhétois, vit toujours et vit bien ses décennies passées au plus haut niveau. «S'il est toujours présent sur les compétitions, il ne participe plus à celle des clubs sportifs faute de moyens financiers pour assurer les lointains déplacements et de renouvellement chez les joueurs-coureurs» regrette un peu José Venzal, désormais entraîneur des «A.S.» avec Damien Larroque.

Le club est toutefois, toujours engagé en championnat des A.S. départementaux et y figure plus que bien. «Nous avons à notre actif 2 victoires sur 2 rencontres. Cette compétition nous correspond davantage car elle fait place à plus de jeu traditionnel. Nous signons pour refaire le parcours de la précédente saison, mais ce sera difficile car deux joueurs majeurs ont pris du recul». Laurent Aussenac est parti à Toulouse pour tenter une expérience en Elite 2.

Pour raisons professionnelles et familiales S. Ibanez ne pourra pas participer à toutes les rencontres. Malgré ces aléas, Graulhet a été gagner à Gaillac 31 à 9, et à Lafenasse 21 à 19. Prochain match le grand derby, le 22 novembre avec la réception d'Albi qui partage la première place avec les Graulhétois.

Prochainement les quadrettes se rendront à Béziers, St Etienne, et Toulouse. Côté bureau, Mohamed Boumedienne, à la présidence depuis six saisons et qui souhaitait prendre du recul, a été remplacé par Habib Boumesla. L'ancien et le nouveau, associés à D. Larroque, sont d'ailleurs revenus victorieux du dernier concours à Limoges. On reste entre grands joueurs, dans ce Club Bouliste, jadis «lyonnaise» qui a formé tant de bons pointeurs, tireurs et stratèges de ce jeu.


Publié le 05/11/2018 à 08:10  | La Dépêche du Midi |  G.D.

«Gym et Fitness» muscle ses différences


Yvan Asplet (2e en partant de la gauche) et une partie des inconditionnels de la salle. / Photo DDM G.D.

Une page se tourne à l'association Gym et Fitness. Marie-Laure Casagrande, vient de passer le relais. «Après 5 ans comme secrétaire et 7 ans de présidence j'avais envie de voir autre chose car je suis sollicitée comme bénévole dans deux autres associations. J'étais présente tous les jours matins et soirs à la salle et une lassitude s'installait. Depuis deux ans à chaque assemblée nous proposions notre place de présidente et de secrétaire faute de volontaire nous poursuivions. Aussi, en mai dernier nous avons bien précisé que sans volontaire nous serions obligés de dissoudre l'association, donc un volontaire s'est enfin décidé» Et M. Laure Casagrande s'en est allée.

C'est Yvan Asplet, candidat à al reprise, qui lui succède à la présidence et à la tête d'un trio qui a la particularité d'exercer le même métier ; la comptabilité. Un atout pour une salle de sport associative qui doit assurer une gestion rigoureuse pour continuer à exister. «Mais nos différences et nos atouts ne sont pas là. Ils sont dans les tarifs accessibles comme une salle associative peut les proposer. Ils sont aussi dans l'amplitude d'accès qui a été élargie à tous les jours y compris le week-end, par l'intervention d'un code d'ouverture qui permet à chacun de moduler ses séances en fonction de ses impératifs. Ils sont aussi dans le renouvellement partiel et régulier de matériels» assure Yvan Asplet qui fréquente les lieux depuis trois ans et qui a trouvé une certaine convivialité qu'il se fait un devoir de perpétuer. «Nous sommes comme une famille. Nous nous connaissons toutes et tous».

Gym et Fitness compte depuis la rentrée une centaine d'adhérents. «Avec une petite bascule qui donne l'avantage aux adeptes de la gymnastique qui prennent le dessus sur ceux qui viennent pour la musculation. Et une demande conséquente cette année, pour les circuits training et le pilate». Une association sportive qui met à disposition quatre intervenants pour les différents cours dans la semaine.

 

Publié le 05/11/2018 à 08:32  | La Dépêche du Midi |  Stéphane Hurel

Rodez donne une sévère leçon à Graulhet

Rodez  51 - Graulhet  14


Alonso ballon en main pour crever la ligne de Graulhet / Photo DDM, Cédric Méravilles

L'équipe de Graulhet attendait certainement plus de son voyage, hier, en Aveyron. Plus que de concéder 51 points aux Ruthénois ou de voir un match plié après 7 minutes de jeu.
Autant de temps pour encaisser deux essais et mesurer toute la tâche à entreprendre pour combler ce vide de 14 points. D'ailleurs, les Tarnais ont rendu le travail des Rouergats encore plus facile avec une faute de main qui a permis aux joueurs de l'entraîneur Arnaud Vercruysse de courir à l'essai sous la forme d'un sprint de 75 mètres de Vabret (7e).

Rodez, qui cherchait de la confiance après une série de défaites, ne pouvait pas mieux commencer sa rencontre.
Si Graulhet a opposé du cœur, de l'engagement dans les conquêtes, Rodez a opposé le sens du jeu de sa paire, 9-10, parfaitement complémentaire pour jouer la tête en l'air et choisir les bonnes solutions. Comme ce long coup de pied à suivre décroisé que Chamagne a reçu comme une offrande pour un troisième essai (17e).

Pourtant, Graulhet a offert en seconde période de la résistance sous la forme de deux essais. Une première cette saison à Paul-Lignon qui relance la saison «sang et or». On notera que le temps sec a favorisé un rugby ruthénois fait de courses au large illustré par un superbe essai collectif terminé par Williams (77e).

«Jouer Graulhet sous la pluie eut été pour nous bien plus difficile» a reconnu l'entraîneur aveyronnais. Graulhet n'a pas eu les moyens de mettre le quinze ruthénois à la faute. Les Ruthénois ont pris le match avec générosité, détermination, cherchant toujours à se placer dans l'avancée. C'est là que se situe réellement leur victoire en affichant un réel caractère.


Publié le 06/11/2018 à 07:46  | La Dépêche du Midi |

La GUSP s'étend au-delà des quartiers prioritaires


Le dispositif de gestion urbaine et sociale lie la ville et le foyer Léo-Lagrange par une convention. / Photo DDM

Le dispositif de gestion urbaine et sociale de proximité (GUSP) lie la ville et le foyer Léo-Lagrange par une convention. A l'occasion de son renouvellement, les élus ont souhaité étendre le périmètre de ces actions au-delà des quartiers prioritaires et contribuer à l'entretien du cadre de vie. L'entretien des espaces verts et autres espaces publics s'effectue dans le respect de la démarche Zéro Phyto qui s'impose aux collectivités. Cette action permet aussi de réaliser l'insertion professionnelle des demandeurs d'emploi avec une mise en situation concrète de travail dans le cadre d'une action chantier d'insertion. Ce dispositif participe à la réflexion sur la labellisation «territoire zéro chômeur de longue durée» de la ville (voir notre édition du 18 octobre).

La nouvelle convention engage les deux partenaires pour une durée de trois ans et un coût annuel de 187 000 euros. Le grand changement est le périmètre d'intervention qui concerne désormais En Gach, Crins 1 et Crins 2 mais aussi Nabeillou, La Vayssière, Taillefer, Saint-André et les axes structurants que constituent le boulevard de Genève, la rocade du carrefour de la Bressole au rond-point de l'Europe, le boulevard Victor-Hugo jusqu'au carrefour du 18 juin et Carlac.

Durant les débats, Alyne Cardon (l'Avenir de Graulhet) a suggéré que ce dispositif soit étendu à l'ensemble de la ville reprenant les plaintes des habitants concernant l'entretien du centre-ville. Claude Fita, maire de la commune, a souligné que le secteur du centre-ville restait de la responsabilité des agents communaux, soulignant que l'interdiction des produits phytosanitaires avait engendré un besoin en personnels plus important et que la municipalité privilégiait l'insertion professionnelle. Concernant le bilan de l'action menée jusqu'à présent, le maire a déclaré qu'un taux de 60 % de CDI avait été contracté à l'issue des chantiers d'insertion. Tous les élus se sont prononcés pour à l'exception de trois élus de la majorité (Philippe Gonzalez, Guy Peyre et Christian Chané) et du groupe Avenir de Graulhet qui se sont abstenus.


Publié le 06/11/2018 à 03:49  | La Dépêche du Midi |

Rénovation de l'ancien centre social 


/ Photo DDM

En raison de la rénovation de bâtiment de l'ancien centre social dont les engins empiètent sur la chaussée, la circulation d'une partie de la place Henri-Dunant est modifiée jusqu'au 31 mai. Une circulation à double sens a été mise en place pour permettre l'accès aux berges du Dadou passage Jean-Raymond.


Publié le 07/11/2018 à 08:21  | La Dépêche du Midi |  G.D.

Il a retracé le parcours des 290 poilus morts pendant la Grande guerre


Eric Bruguière finissant d'équiper les mannequins des soldats français et allemands en tenue d'époque./ DDM G.D.

«Les soldats graulhétois pendant la guerre de 14-18», le titre de l'expo présentée d'aujourd'hui à la fin du mois dans le hall de la médiathèque, par l'association Mémoire Sociale Graulhétoise, colle à l'actualité des commémorations. Mais les documents fournis par Eric Bruguière dépassent le cadre général pour entrer dans l'intimité des 290 combattants de Graulhet et des proches alentours qui ont laissé leur vie durant les quatre années de conflit. «Je suis parti de la longue liste des noms gravés sur le monument aux morts de la ville. Avec l'aide du site «Mémoires des Hommes», qui répertorie tous les soldats et tous les lieux où ils sont tombés, j'ai pu établir le parcours de tous ces Graulhétois «Morts pour la Patrie». 

À la lecture des planches et des tableaux, on apprend que la bataille de Champagne en 1915 aura été meurtrière pour nombre de Graulhétois. «J'ai pu détailler le parcours de chacun d'entre eux, et nous allons mettre cet historique à disposition des visiteurs dans plusieurs classeurs». Éric Bruguière, historien de formation, conférencier, auteur de livres, référence sur les grèves de 1910, s'est rendu de multiples fois sur les champs de bataille pour étayer ses recherches. «Des membres de ma famille ont participé aux combats et ont eu la chance d'en revenir. Mon arrière-grand-oncle, Auguste Blavette, en fait partie. Chasseur alpin en 1912, parti au Maroc en 1912, il a combattu sur le front des Vosges, au Chemin des Dames, en Italie, blessé deux fois, Croix de Guerre, Médaille militaire, il aura survécu à ses deux frères gazés, décéder juste après la fin de la guerre». 

Ce qui n'est pas le cas du soldat René Mouriès, mort en 1915, sur lequel, Erice Bruguière s'attarde dans son exposition, tout comme un aïeul de Joëlle Saulière, membre de MSG, dont les photos et les correspondances agrémentent deux grands panneaux. De son côté, Remi Lacourt présente une étude de statistiques avec toutes les origines, les professions, les âges et autres données, des 290 morts de la commune. Deux mannequins présentent les tenues d'époque des combattants de chaque côté des tranchées. Mais l'intérêt est bien dans l'histoire personnelle de ces centaines de Graulhétois victimes du conflit.


Publié le 08/11/2018 à 08:04  | La Dépêche du Midi |  Jean-Claude Clerc

Le «parcours citoyen» passe par les commémorations


Les élèves de CM2 d'En Gach ont visité la mairie mardi matin./ Photo DDM

Créés à l'occasion de la loi de refondation de l'école, les parcours citoyens des élèves sont inscrits dans le projet global de formation des élèves de la petite section de maternelle à la terminale. Ils s'adressent à des citoyens en devenir qui prennent progressivement conscience de leurs droits, de leurs devoirs et de leurs responsabilités.

Si chaque année tous les élèves se retrouvent pour le «parcours sportif», les autres sont adaptés en fonction des programmes afin que chaque élève au cours de sa scolarité ait vu l'ensemble des parcours. «La Première Guerre mondiale est au programme du cycle 3 qui participera aux commémorations, le développement durable concerne plus les élèves de cycle 2», explique Karine Renaud qui précise : «on l'a maintenant étendu au collège pour trouver la continuité ou la complémentarité en fonction des programmes. La découverte des maisons bourgeoises s'inscrit parfaitement dans le programme de quatrième».

Cette semaine, le parcours citoyen autour de la commémoration du 11-Novembre concerne les classes de CM1 et CM2 de la ville. Elles peuvent à tour de rôle visiter l'hôtel de ville, le service de l'état civil, rencontrer des élus et découvrir l'exposition d'affiches d'appel à la souscription nationale lors de la Première Guerre mondiale.

Les classes de CM se retrouveront au cimetière Saint-Roch cet après-midi avec des élèves du collège et de troisième professionnelle ainsi que les anciens combattants pour une véritable commémoration à laquelle prendra aussi part l'école de Moulayrès. Au total, 175 élèves prendront part à la commémoration cet après-midi. Cette dernière comprendra un dépôt de gerbes, la lecture d'un texte écrit par un enfant durant la guerre, la classe de troisième professionnelle lira aussi un texte ainsi que les élus et associations d'anciens combattants avant une minute de silence et une reprise en musique. À l'issue de la manifestation les élèves regagneront leurs classes, à l'exception de celle qui réalisera son parcours de découverte du cimetière.


Publié le 09/11/2018 à  07:43  | La Dépêche du Midi |  Jean-Claude Clerc

Une «Mutinerie» mardi soir au Forum de la ville


Quarante jeunes de 12 à 17 ans se produiront sur scène /Photo DDM, arch.

Après Cap'Découverte et Gaillac, c'est au Forum de Graulhet que s'achèvera la tournée de l'opéra fantastique «Mutinerie». Mis en scène et en musique par Gilles Ramade, sur des textes de Marion Stenton et des chorégraphies de Mathilde Ramade, le spectacle est interprété par quarante collégiens et lycéens de Gaillac et de Graulhet.

Alors que le général Sun Tzu, connu pour être l'auteur de «L'art de la guerre» se vantait auprès du roi Meng de savoir mener n'importe quelle armée, ce dernier le met au défi de former ses 180 femmes à l'art de la guerre. Le général s'aperçoit alors que si les hommes obéissent au tambour, les femmes s'avèrent plus rétives aux codes militaires et annonce au roi qu'il va devoir, selon la règle du livre sacré, les décapiter.

Stage et séjour de création
Après avoir été retenus lors des différents castings, les adolescents ont participé le week-end du 20 octobre à des ateliers de chant, danse, théâtre et percussions à la MJC de Gaillac. S'en est suivi un séjour de création de cinq jours, pendant les vacances scolaires d'automne, avec la compagnie Figaro & Co à la maison de la musique de Cap'Découverte.

Depuis de nombreuses années, cette action financée dans le cadre des contrats de villes de Gaillac et Graulhet permet aux jeunes de comprendre l'univers du spectacle en le vivant de l'intérieur, de découvrir le processus du travail de création et de se produire dans bonnes conditions.

Quatre représentations
Car c'est bien entendu sur les planches que se termine chaque année cette aventure humaine. Les adolescents se sont produits le 31 octobre à la Maison de la musique de Cap'Découverte et ont donné deux représentations à Gaillac le 6 novembre à l'attention du public scolaire à 14 h 30 puis une séance tout public à 20 h 30. Ce mardi 13 novembre, c'est une représentation de ce type qui sera donnée au Forum de Graulhet à 20 h 30. Elle sera la dernière pour découvrir le travail réalisé dans le cadre de la création de ce conte musical.


Publié le 10/11/2018 à 08:26  | La Dépêche du Midi |  G.D.

Fin d'année active et grises perspectives pour le Secours populaire


Dominique Roblin et Josette Bardou, au rayon vêtements du Secours populaire. / DDM G.D.

Elle ne se départit pas de son sourire, la responsable de l'antenne locale du Secours populaire, Dominique Roblin, et pourtant elle sent que les choses changent et pas dans le sens qu'elle le voudrait. «Les forces des bénévoles s'épuisent, lance-t-elle. Il est devenu difficile sinon impossible d'assurer les collectes à l'entrée des grandes surfaces comme nous le faisons ce week-end.

De moins en moins et trop peu de gens conçoivent de donner une demi-journée de bénévolat. Nous assistons impuissants à un désintéressement de l'action du Secours populaire en ayant à faire face à de plus en plus de demandes et de personnes accueillies. Nous ne pourrons pas continuer longtemps dans ces conditions !». Face à la demande qui augmente de 10 % environ chaque année, le nombre de bénévoles pour assurer la «ramasse», les collectes, les distributions et autres actions, elles ne sont qu'une petite dizaine pour répondre à tous ces challenges. «En plus, nous ne sommes plus très jeunes. Nous comptons régulièrement sur des personnes qui nous assurent de leur aide et qui, au dernier moment, se décommandent. Mais comment imaginer que personne ne reprenne le flambeau !», ose ajouter Josette Bardou, actuelle trésorière et bénévole depuis 9 ans. 

«Nous reconnaissons qu'il faut avoir la fibre. Car nos interventions ne s'arrêtent pas à la seule aide alimentaire. Les gens en situation de précarité ont besoin de rompre leur isolement, de parler. Il faut que nous soyons là pour les écouter. Malheureusement, les jeunes retraités potentiellement qui pourraient nous aider sont consommateurs plutôt qu'acteurs de la vie associative», conçoit Dominique Roblin qui ne sait pas ce qu'elle fera en 2019, année de réélection du bureau de l'antenne locale du Secours pop. En attendant, ce samedi encore, elles seront à l'entrée des quatre grandes surfaces de la ville pour la collecte d'automne. «Une action indispensable dont l'apport complète l'aide alimentaire de l'UE qui est de moins en moins conséquente». Les 14 et 15 décembre, elles seront salle de l'Odéon pour la braderie de Noël, au marché de Noël à Saint-Juéry et début février elles organiseront le loto annuel du Secours populaire. Un calendrier chargé pour une poignée de bénévoles actives. Pour le moment !


Publié le 11/11/2018 à 10:47  | La Dépêche du Midi |  G.D.

Eric Mulard : artiste iconoclaste


Eric Mulard artiste inclassable ? Accessible en tout cas. / DDM G.D.

Il navigue au milieu de ses 150 œuvres qu'il expose pour la première fois dans son atelier-galerie du centre-ville, comme un colvert sur une mare. Le canard, c'est en parallèle du patronyme, l'emblème de l'artiste. Et par extension, celui d'un journal. «Ou plutôt du chant de la fausse nouvelle» s'empresse-t-il d'ajouter en préambule à la visite. Pour la première fois, il propose une rétrospective de 44 ans de créations plutôt originales. «Le visiteur peut voir l'évolution. Depuis les premières gravures, inspirées de mon maître Alain Brayer, aux œuvres symbolistes d'aujourd'hui». Comme ces eaux-fortes sur zinc et ces gravures sur bois. 

Mais aussi ces suspensions en transparence qui peuvent se regarder en ambiance lumineuse, d'un côté comme de l'autre. Ou ces boites-sculptures qui superposent les matières et les font s'unir. Eric Mulard accepte le terme de «touche à tout» de la technique. Rien n'arrête cet iconoclaste. Même pas la fonte du plomb ou la taille des œuvres. «Je suis même passé par la peinture à l'huile. Dans mes paysages de jeunesse, du temps ou je restaurais des tableaux dans le Midi, j'ai réalisé des paysages de Provence puis d'Auvergne». Pour ce sexagénaire, les trois éléments essentiels sont les mêmes depuis plus de trente ans.

«Le mouvement, la lumière et l'espace. Sans style avéré. En figuration libre !» Sur les murs de la galerie et dans la vitrine, quatre ou cinq grands tableaux peuvent interpeler le visiteur. «Ce sont des œuvres abstraites. J'y vois des personnages, mais surtout des formes, des impressions. Ces choses interpellent, les personnes d'un certain âge marquent leur réticence. Les jeunes adorent. Elles sont de tendance moderne. Il faut être de son époque». Eric Mulard expose pue d'ouvres récentes, et pour cause». Depuis des mois, je travaille sur l'aménagement des locaux de mon atelier-galerie. Je reprends juste un cycle régulier de création. J'envisage de m'attaquer à des bas-reliefs en sculpture». Oui, vraiment un touche à tout, avec une égale réussite ? A chacun de juger jusqu'au 19 novembre.

 

Publié le 12/11/2018 à 07:38  | La Dépêche du Midi |  G.D.

Laura Migné ancrée dans la vie du Sporting


Laura, aussi à l'aise au micro qu'admise dans le club. / DDM G.D.

Keith, Dalton, Loftus arrivent au bureau du Sporting. Ils parlent. Laura traduit. «Eux, les joueurs étrangers, j'aime bien les aider à régler les problèmes de leur vie de tous les jours !» Elle assure la Castelroussine, qui, il y a quelques mois encore ne savait rien du rugby sinon, que le ballon était ovale pour avoir un jour assisté à un Seven parisien. «Je connaissais personnellement quelques joueurs de Graulhet. Ce sont eux qui m'ont proposé de venir tenter l'aventure ici. Je m'occupe des partenaires, de la communication, et des événements. J'ai l'impression de ne pas voir passer les semaines te je ne m'imagine même pas rater un match».

Sourire permanent, grands yeux bleus, accent «du Nord» qui traduit ses origines, Laura Migné, née à Châteauroux, a d'abord été une nageuse et triathlète de niveau régional. Titulaire d'un Master de droit audiovisuel international et d'un Bachelor Marketing du sport, elle a trouvé sa voie chez les surveillants de plage de la Société Nationale de Sauvetage en Mer dont elle a été l'égérie publicitaire et la chef de projet événementiel à Paris. Avant d'atterrir à Graulhet.

«J'ai découvert plus qu'un club, une famille et une ville que je défends. Il y a de la joie, de l'entraide, des rebondissements. J'ai eu de la chance d'être acceptée. On m'aide dès que j'en ai besoin» assure-t-elle entre deux coups de téléphone, en reconnaissant s'être rapidement fait un prénom auprès de sponsors qu'elle accueille et guide les dimanches de match, tout comme au sein du comité directeur du club, qui la considère comme l'une des leurs. 

«Et je suis d'autant plus ravie que les partenaires adhèrent aux événements que j'organise. Comme les gens du club, ils me font confiance». Elle est comme cela, Laura, déjà imprégnée de la vie du Sporting, drôle, inattendue parfois dans sa façon de voir les choses, si près de ce sport et si loin à la fois de savoir combien de temps elle restera à ce poste qu'elle a découvert et qu'elle maîtrise déjà.


Publié le 13/11/2018 à 03:50  | La Dépêche du Midi |

Travaux avenue du Sidobre


/ Photo DDM

Circulation. Les travaux se poursuivent sur l'avenue du Sidobre. Leur avancé a permis de rouvrir à la circulation de sa partie basse, du centre-ville jusqu'au chemin de la Geysse.


Publié le 13/11/2018 à 07:39  | La Dépêche du Midi |  Jean-Claude Clerc

«À fleur de peau» : les écoles à la découverte du cuir


Des ateliers de découverte ont été organisés lors de l'opération «Le cuir dans la peau». / Photo DDM, J-C C

Le projet «A fleur de peau» est une animation mise en place par la Maison des métiers du cuir et l'Education nationale avec le réseau Canopé et «la main à la pâte». Le fruit de ce travail est la création d‘un atelier pédagogique destiné aux élèves du CP à la sixième.

«Il y a d'abord un premier temps que nous passons avec les enseignants pour leur expliquer ce qu'est le cuir, son travail, ce qui va être fait avec les élèves. Ils repartent avec une mallette pédagogique et peuvent ensuite travailler sur différents aspects en classe», explique Marion Pelegry, chargée du patrimoine auprès du service culturel de la ville. La peau, ce n'est pas seulement le cuir et la mallette représente une invitation à la découverte de cet organe sensoriel.

Il sera ensuite question, lors de la visite, d'une peau particulière, celle de l'animal transformée en cuir. «Les élèves sont alors déjà préparés, connaissent le vocabulaire, ont découvert la mégisserie en classe, connaissent ses techniques. C'est une visite très différente de celles qu'on avait l'habitude de faire avant. On peut aller plus loin et leur permettre d'approfondir leurs connaissances», confie Marion Pelegry.

Les visites du site auront lieu sur une demi-journée avec une possibilité, notamment pour les écoles venant de loin, de l'effectuer pour partie le matin et pour partie l'après-midi. Les classes sont scindées en deux groupes. Pendant qu'un bénéficie d'une visite guidée de l'ancienne mégisserie, l'autre participe à un atelier animé par une ancienne maroquinière. «L'atelier fait appel à leurs sens, le toucher, la vue. Plusieurs outils sont à disposition et ils doivent choisir lequel est le plus adapté pour pouvoir travailler le cuir. Cela leur permet de se questionner sur la matière, les formes et les outils», souligne Marion Pelegry. Les élèves partent avec leurs productions, d'une bourse en cuir à l'étui à lunettes ou un porte-monnaie, un choix réalisé avec les enseignants. L'an dernier, huit classes ont participé à l'animation. Six se sont déjà inscrites pour les visites qui auront lieu à partir de mars.


Publié le 14/11/2018 à 03:48  | La Dépêche du Midi |

Découvrir le cirque


Cours pour débutants et seniors./  Photo DDM

Parce que les arts du cirque ce n'est pas que le spectaculaire mais aussi une pratique corporelle visant à acquérir de la souplesse, du tonus musculaire, de l'équilibre et améliorer la motricité, l'école de cirque Pistil propose à partir du 23 novembre, tous les vendredis, de 10 h 30 à 11 h 30, des séances d'étirements et d'initiation à la jonglerie pour les adultes.

Toute personne voulant redémarrer une activité physique douce et ludique est invitée à essayer un cours dans la belle salle équipée du 2 bis rue Pierre-Boulade, ancienne mégisserie rénovée à deux pas de l'office de tourisme. Une attention particulière sera portée sur les contraintes physiques de chacun, notamment les seniors et celles et ceux qui n'ont pas pratiqué d'activité physique depuis longtemps ou qui ont eu une fragilité due à des accidents de la vie. Une adhésion de 15 € à l'association Pistil est demandée puis chaque séance coûte 6 €. Les séances sont indépendantes les unes des autres et il n'est pas nécessaire de s'engager à l'année. Cours d'essai gratuit. L'association Pistil est subventionnée par la mairie de Graulhet et ce projet est soutenu par la Conférence des Financeurs (prévention, autonomie) du département du Tarn.


Publié le 14/11/2018 à 07:47  | La Dépêche du Midi |  G.D.

La 48e Basane d'or décernée à Jeanine Bressolle


Le jury au complet avec Geneviève Ribes avant délibération. / DDM.G.D.

C'est une photographe graulhétoise au talent reconnu maintes fois dans le palmarès des précédentes expos qui a remporté la 48e édition de la Basane d'or, le concours photo noir et blanc organisé par le Cercle Photographique et Tourisme et Culture. Avec ses trois clichés intitulés «Le vélo», «Le train de la mort», «La longue queue» et «Le taxi-brousse», elle succède à Marie Beuvrois, lauréate en 2017 et qui ne participait pas cette année. Un choix établi par le jury 2018 composé de Maurice Monzat, Pascal Pautrot, Claude Perez et Alain Ricard. Ce dernier, professionnel de la photo, assurant que la tâche n'avait pas été facile. 

«Côté qualitatif, nous assistons à une montée en gamme et au retour de la photo argentique. Un retour aux sources qui impose une vision et un jugé différents avec des différences qui se retrouvent sur certains points». Pour le visiteur, faire la différence entre numérique et argentique n'est pas évident, et Geneviève Ribes, présidente de Tourisme et Culture, préfère noter le nombre de participants plus élevé que lors des précédentes éditions et surtout une qualité générale des photos présentées par les 41 participants qui les ont parfois envoyés de loin. Mais ce sont bien les talents locaux qui ont remporté la majorité des catégories. Portraits instantanés, scènes de vie, paysages, animaux ou détails de la nature sont à voir à la Halle des arts tout ce mois d'octobre.

Le palmarès 2018
Basane d'or (noir et blanc) : Jeanine Bressolle (Graulhet). 
1er Prix Humain : Pierre Pedelmas (Mirepoix). - 2e prix : Michèle Durand (Graulhet).
1er Prix paysage : Laurent Camp (Bessières). - 2e prix : Michel Escourbiac (Graulhet).
Prix Mendès (couleur) : Marie-Josée Costeséque (Graulhet).
1er prix Humain : Françoise Bialas (Puybegon). - 2e Prix : Bernard Moré (Albi).
1er prix paysages : Jean-Claude Tachoire (Carlus). - 2e prix : Marie Duroc (Graulhet).


Publié le 15/11/2018 à 07:57  | La Dépêche du Midi |  Jean-Claude Clerc

Centre social : «c'est avant tout une équipe»


Claudine Oms est la nouvelle directrice du centre social /Photo DDM, J-C C

Quel est votre parcours professionnel ?
Je suis originaire du Languedoc et j'avais envie de revenir dans le Sud. Je viens de diriger pendant quatre ans un centre social en Seine-Saint-Denis après avoir été pendant sept ans à la politique de la ville dans les quartiers nord de Marseille. Avant cela, je travaillais dans des associations d'éducation populaire en mission auprès des familles.

Quelle est la différence entre le centre social que vous dirigiez et celui de Graulhet ?
Chaque centre social est différent, l'objectif est de travailler avec les habitants. La principale différence est qu'il venait de naître et il y avait tout à construire, il n'y avait pas de culture de centre social. Ici il a près de 50 ans d'existence. Les centres sociaux sont des observatoires des villes sur lesquels ils interviennent.

Combien de personnes composent l'équipe du centre social ?
Il y a un agent d'accueil, deux animatrices pour le secteur famille dont une qui a une mission à mi-temps sur les jardins partagés, une conseillère en économie sociale et familiale qui réalise chez nous des activités collectives et une référente famille. Un centre social, c'est avant tout une équipe. Il y a aujourd'hui six permanents, un service civique, trois vacataires et des bénévoles qui développent des ateliers permanents.ou ponctuels.

Quels sont les projets du centre social ? 
Nous allons rentrer en renouvellement de projet social. Avec un agrément de quatre ans, le centre social est amené à rebattre les cartes du diagnostic de territoire et son projet régulièrement. On doit d'ailleurs présenter chaque année un bilan et on ne renouvelle pas systématiquement les actions. À partir de janvier, nous allons interroger la satisfaction de nos usagers mais aussi d'autres habitants qui ne nous connaissent pas car nous devons aussi examiner s'il y a des besoins qui ne seraient pas couverts.


Publié le 15/11/2018 à 03:50  | La Dépêche du Midi |

Les soldats graulhétois pendant la guerre 14-18


«  Les soldats graulhétois pendant la guerre de 1914-1918  », dans la halle de la médiathèque  / DDM, J-C C

Exposition. Jusqu'au 30 novembre, la médiathèque Marguerite-Yourcenar accueille l'exposition «Les soldats graulhétois pendant la guerre de 1914-1918» réalisée par l'association Mémoire sociale graulhétoise.

Sélection d'articles réalisée à partir du site : http://www.ladepeche.fr
 

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