Celia Perron aux championnats Élite à Albi

5/7/2018

Championnats de France d’athlétisme à Albi
du 6 au 8 juillet 2018


Renaud Lavillenie au meeting d'Albi en 2012. / Photo DDM, Emilie Cayre

Après l’édition de 2008, qualificative pour les J.O. de Pékin, et celle de 2011, où le sprinter Christophe Lemaître a battu le record de France du 100 m en 9’’92, le stadium d’Albi accueille à nouveau les championnats de France d’athlétisme Élite du 6 au 8 juillet.


Publié le 05/07/2018 à 08:03   | La Dépêche du Midi |  Corentin Murat

Celia Perron : «En 2011, je demandais des autographes…»

Vendredi et samedi, la Graulhétoise sera en lice sur l'heptathlon


Celia Perron excelle à la hauteur, l'une des épreuves de l'heptathlon./ Photo DDM

L'athlète de l'Ecla, encore espoir, va participer à ses deuxièmes championnats de France élite ce week-end. La Graulhétoise a l'ambition de briller sur l'heptathlon devant famille et amis.

Quand avez-vous commencé l'athlétisme ?
J'ai pris une licence à 12 ans. Mes parents étaient sportifs de haut niveau et ils ont dû arrêter très tôt sur blessure. Ils n'ont pas voulu me pousser trop tôt dans le sport et j'ai d'abord fait de la musique. Un jour, j'ai accompagné mon père au forum des associations et il y avait un atelier de saut en hauteur. Trois jours après, j'étais sur le stade et je n'en suis jamais repartie.

Comment s'est passée votre progression ?
J'ai d'abord appris à courir et j'ai ensuite fait du triathlon pour les jeunes (haies, poids et hauteur). J'ai obtenu ma première médaille nationale sur 400 m haies en 2014, mais j'ai définitivement opté pour l'heptathlon chez les juniors.



Qu'est-ce qui vous plaît dans cette discipline qui équivaut au décathlon chez les hommes ?
Tout me plaît dans les sept disciplines. On est les seuls à rester deux jours sur le stade et l'état d'esprit est tout autre. On s'encourage, on est entre «combinards», les amateurs d'épreuves combinées. C'est un sport exigeant et le lendemain des compétitions, on n'est pas très opérationnel.

Quel est votre palmarès ?
Après ma médaille sur 400 m haies, j'ai également fait un podium en 2015 sur l'heptathlon. En salle, j'ai eu une médaille sur 400 m et surtout le titre de championne de France espoir en hauteur 2018 (1,76 m). Cela m'a fait beaucoup de bien car j'ai souvent collectionné les places de 4e sur l'heptathlon comme l'an dernier aux Elite à Marseille où je termine à un point du podium.

Que ressentez-vous à l'idée d'évoluer à Albi vendredi et samedi ?
On va pouvoir profiter du beau stade d'Albi, on le connaît bien. Les Elite, c'est ma compétition préférée de la saison, cela permet de se transcender. C'est très excitant pour moi. Je me souviens qu'en 2011, mon coach faisait partie de l'organisation. Je collectionnais les autographes, notamment de Christophe Lemaityre et des heptathloniennes. J'étais déjà attirée par l'heptathlon. C'est un rendez-vous que je ne peux pas rater, mais je ne ressens pas de pression, plutôt de l'adrénaline positive.


Célia Perron saute sur l'heptathlon / Photo DDM

Quels sont vos objectifs ?
J'espère battre mes records sur chaque épreuve et atteindre les 5 600 points (son record est de 5 358 points ndlr). Un Top 3, ce sera difficile car les meilleurs sont là à un mois des championnats d'Europe. J'irai aussi à Niort le week-end prochain pour les championnats de France espoirs. Mon objectif, c'est aussi d'intégrer l'équipe de France espoirs l'an prochain.

Que faites-vous quand vous n'êtes pas sur un stade ?
Je viens de terminer mon DUT de mesures physiques à Toulouse et à la rentrée, je vais intégrer une école d'ingénieur (L'ENSIACET à Labège).


Celia Perron sur un 400 m haies  / Photo DDM, Emilie Cayre

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