Graulhet : Rétro Février 2017 -2-

14/12/2017

  GRAULHET : Du Bruc à Ricardens  



  Graulhet : Rétro Février 2017 -2-  

Publié le 15/02/2017 à 08:22  | La Dépêche du Midi |

Les Amis du jardin préparent leurs futures récoltes


Les Amis du jardin / Photo DDM

Samedi 18 février, à 14h, à Sarlabou-Graulhet, atelier de taille pratique des arbres fruitiers, adaptée en fonction des espèces fruitières, époque favorable, soins… Benoît Ourliac, spécialiste des fruitiers, travaillant au Verger conservatoire de Puycelsi, expliquera aux Amis du jardin comment tailler et entretenir simplement les arbres fruitiers. L'association organise deux réunions, une le matin à Gaillac et une l'après-midi à Graulhet.

Et ceux qui le souhaitent peuvent assister à la conférence «Quel arbre planter pour son jardin», organisée à la médiathèque de Graulhet, ce samedi 18 février, à 17 h 30, dans le cadre de l'exposition «Les arbres du Tarn», réalisée par les Amis du jardin. Bernard Huet et Christophe Assalit vous expliqueront comment planter un arbre mais aussi comment le choisir en fonction de votre sol, de vos besoins et de vos contraintes.


Publié le 16/02/2017 à 07:44  | La Dépêche du Midi |

Rue Saint-Jean : coup de balai sur les incivilités


Les travaux de la rue Saint-Jean./ Photo DDM

Face aux incivilités récurrentes constatées rue Saint-Jean, une opération coup de balai a été menée au niveau des cuves enterrées. Elle s'est déroulée en présence de nombreux élus, d'agents de la ville et de la gendarmerie.

Suite aux travaux réalisés dans cette rue dans le cadre du GPCAT (grand projet pour la croissance et l'attractivité du territoire), il a été nécessaire de procéder à la fermeture temporaire des cuves enterrées, les camions poubelles ne pouvant circuler durant le temps des travaux. Des dépôts sauvages d'ordures ménagères et divers encombrants se sont accumulés sur ces lieux malgré des solutions alternatives proposées : positionnement de trois sites avec des containers aériens et les informations aux riverains. Face à ces incivilités, il a été décidé de mener cette opération coup de balai.

Des verbalisations prévues
Pour ce nettoyage, une benne a été déposée aux abords du site et une équipe de six agents de la ville a été mobilisée pour évacuer tous ces déchets, soit 360 kg ! Plus d'une heure a été nécessaire pour ce nettoyage. La présence de la gendarmerie, des élus, dont le maire, la directrice de cabinet et de la médiatrice tranquillité a apporté un soutien nécessaire aux équipes propreté de la ville qui s'épuisent à nettoyer sans cesse et à évacuer ces dépôts sauvages. Au fil de cette opération, les auteurs de certains dépôts sauvages ont été identifiés et des verbalisations sont prévues.

L'infraction relevée pour les contrevenants est dépôt ou abandon d‘ordures, de déchets, de matériaux ou d'objet hors des emplacements autorisés. Elle est assortie d'une amende forfaitaire de 68 euros (majorée à 180 euros). La veille de l'opération, deux dépôts sauvages découverts sur la ville avaient fait l'objet de contraventions. Ces problèmes de poubelles sont à la fois une pollution visuelle mais touchent aussi à la salubrité publique. L'objectif de cette opération coup de balai était de sensibiliser les administrés de ce quartier pour qu'ils fassent à l'avenir preuve de plus de civisme et de respect des espaces publics. Portera-t-elle ses fruits? Réponses dans les semaines à venir...


Publié le 18/02/2017 à 07:56  | La Dépêche du Midi |  G.D

Les Restos du Cœur cherchent des bénévoles


Une partie des bénévoles réguliers des Restos. / Photo DDM

Les Restos du Cœur de Graulhet ont ouvert avant l'hiver et assurent hebdomadairement les distributions sur les bases de l'année précédente dans le local de la place des Tanneurs. Le centre départemental assure la quasi-totalité de l'approvisionnement nécessaire. Que sera la fin de campagne ? Danièle Bec, en bonne responsable locale, tient à l'anticiper à court comme à long terme. Les 10 et 11 mars, les Restos organisent une grande collecte sur la ville. «Dans notre secteur, ce sont sept centres commerciaux qui nous accueillent. Tous nos bénévoles seront mobilisés pour assurer la collecte des denrées, les trier et les mettre en stock dans notre centre. Pour la collecte, nos quarante bénévoles seront sur le point, plus une trentaine de bénévoles d'un jour mais nous aimerions en avoir davantage vu l'ampleur de la tâche. Ces personnes peuvent donner le temps qu'elles désirent.

Un précieux concours
«Ce peut être un ou plusieurs moments, selon leurs disponibilités. Leur précieux concours nous sera très utile pour mener à bien cette collecte qui nous permettra de faire face à la campagne d'été et de prolonger les distributions actuelles pour les familles en grande difficulté».

Pour cette collecte, sont plus spécialement nécessaires des produits d'entretien, d'hygiène, des conserves, du riz, des pâtes, des desserts, des couches et des petits pots pour bébés. L'année dernière ce sont autour de 7 tonnes de denrées et de marchandises qui ont été collectées sur Graulhet.
«Ceci, je le répète par l'intervention de bénévoles ponctuels qui nous sont d'un précieux recours. Nous comptons sur l'implication des Graulhétois».


Publié le 19/02/2017 à 11:28  | La Dépêche du Midi |  G.D.

Les anciens combattants en ordre de marche


Les anciens combattants sont présents sur les cérémonies, la base des actions d e leur Union fédérale.  / Photo DDM Archives G.D.

L'Union Fédérale des anciens combattants, victimes de guerres, anciens d'Algérie, et Missions Extérieurs ont tenu leur assemblée générale statutaire samedi dernier. Le président Robert Couzinié a pu ouvrir la séance devant une bonne assistance. «Malheureusement, nous déplorons le décès de six anciens combattants sur les communes de St Gauzens et de Graulhet». Une minute de silence a été observée en leur mémoire, tout comme à celle des camarades endeuillés dans leur famille, des militaires qui ont perdu la vie dans leurs missions, des forces de l'ordre, des victimes d'attentats et surtout de l'ami de l'association et général Sylvain Bonleux. 

René Hurbain et Robert Bourgarel ont présenté un bon bilan moral et financier. Le bureau a été reconduit pour un an, en continuant à assurer la présence de l'Union lors des cérémonies du canton et du département. Jacques Delaire a pu signaler la présence dans les rangs de quelques Opex malgré les mutations régulières dont beaucoup font l'objet. «La situation du monde combattant évolue légèrement depuis le 1er janvier. Le point d'indice des pensions militaires est passé à 14,04 € et pour une retraite du combattant à 673,92 €. 

Pour 2017, le point d'indice qui était de 48, passe à 50 points et 2 points de plus d'ici la fin d'année. Ce qui devrait porter la retraite du combattant à 750 € par an». Le programme des cérémonies a ensuite été présenté en prévoyant pour 2018, la présence d'une délégation au 100e anniversaire de l'Union à Paris.


Publié le 20/02/2017 à 07:55  | La Dépêche du Midi |  G. D.

Une médaille de bronze pour «Yoyo»


Serge, dit «Yoyo», fier de sa médaille de bronze et de son diplôme remis par l'ancien président tarnais André Laur / Photo DDM, G. D.

Parmi les récipiendaires de la dernière promotion Jeunesse, sport et engagement associatif, qui récompense l'engagement bénévole auprès des associations ou clubs de sport du département, il en est un qui a déjà passé pratiquement 40 ans entièrement dévoué à son club et qui est une figure de Graulhet. Serge Rigaud, dit «Yoyo», 75 ans en mai prochain, est né à Graulhet et a été à l'école des Tambours - Victor-Hugo - en classe avec Henri Auriol. Les deux se sont croisés puis retrouvés autour d'une même passion, le rugby.

Pendant que ce dernier entamait une longue carrière d'enseignant doublée d'un engagement d'éducateur et entraîneur au Sporting, «Yoyo», d'abord éloigné de ce sport, entrait aux serres municipales, pour bichonner les pots de géraniums et de pensées, puis trouvait en Alain Balayé, le regretté ailier, un collègue de travail qui lui ouvrait les portes de l'équipe B dont il devenait le «soigneur». Un rôle social qui donnait à Serge une reconnaissance qu'il aurait pu ne jamais connaître, l'homme étant peu loquace et toujours discret. C'est ainsi qu'indéfectiblement et dès le travail terminé, «Yoyo», toujours à vélo, prenait le chemin du stade pour préparer les maillots, organiser - à sa façon mais toujours logiquement - sa pharmacie, aider à la préparation des repas, faire (toujours à l'heure au départ) tous les déplacements avec l'équipe. Et ce jusqu'en 2015, où des petits soucis de santé lui ont fait un peu lever le pied.

Tous les jours au stade
De sa carrière, impossible de retenir une image sinon celle de bon samaritain et d'initiateur. «Mais quand il voit la tour Eiffel à la télé, il nous dit avec ses mots à lui qu'il y a été», assure sa nièce Virginie qui, avec sa mère Marie-France, veille sur lui comme sur son frère Claude. Un autre lointain souvenir, au début des années «80», quand Nicoletta est venue chanter sur ses genoux pour une soirée des joueurs à La Fumade. Au fil des saisons, «Yoyo» a vu passer les générations, qui toutes l'ont adopté comme un des leurs avec beaucoup d'attention et de sympathie.

Il est devenu une figure du paysage local. Tous les jours, il «va au stade», s'installe au rond-point sur la murette face à la Poste et se régale de se faire reconnaître des nombreux automobilistes et passants qui contournent la statue de l'amiral Jaurès. Une façon de tester une popularité que le rugby lui a donnée et pour laquelle il a prouvé toute son humble reconnaissance.


Publié le 20/02/2017 à 18:00  | La Dépêche du Midi |

Une Graulhétoise en finale nationale du concours Miss 15-17


Amanda Ballester miss 15/17 Midi-Pyrénées./ Photo DDM

Amanda Ballester participera ce samedi soir à Mozac (Auvergne) à la finale nationale du concours Miss 15/17 ans. La jeune Graulhétoise a été élue miss 15/17 Tarn puis Midi-Pyrénées. Amanda se prépare durant toute la semaine en Auvergne avec les vingt-trois autres candidates. Des randos, des répétitions et des rencontres avec le public sont programmées jusqu'à la finale pour laquelle le public pourra voter. La jeune Tarnaise rêve de devenir hôtesse de l'air. Elle est actuellement en terminale littéraire.


 
Publié le 22/02/2017 à 08:00  | La Dépêche du Midi |  G.D.

L'école de VTT rassemble des élèves de tout l'ouest tarnais


Lors de la remise du trophée des clubs tarnais. / Photo DDM

Malgré une légère érosion des effectifs -78 licenciés en 2015, 70 cette saison- le Vélo Club Graulhet reste une référence tarnaise surtout au niveau de son école de VTT. «Environ 40 % des jeunes sont graulhétois. Les autres viennent de partout dans le département et surtout du canton et de l'ouest du Tarn. Certains habitent à plus de 30 km», se félicite Béatrice Bellière, emblématique présidente du club qui va organiser deux grandes manifestations en 2017.

Le dimanche 19 mars, le site de Nabeillou accueillera une manche de la coupe régionale de XC doublée des championnats du Tarn. Lors de la précédente édition, plus de 250 vététistes de 7 à 77 ans y avaient participé. Le 11 juin, le club organisera les rencontres des jeunes vététistes ouvertes des poussins aux cadets garçons et filles. Cet hiver les vététistes s'entraînent, la saison débutant vers mars. «L'objectif reste de permettre aux jeunes de découvrir les compétitions, pour les plus aguerris participer à des coupes de France de DH, car notre section fonctionne très bien. Le club, c'est un esprit sportif et amical, et de fair-play en toute occasion». 

Pour illustrer cette réussite, un jeune cadet, Hector Lonni, a été sélectionné pour le trophée de France, et deux juniors, Benjamin Fabre et Bardou Clément, ont été sélectionnés pour la Coupe du monde de DH. Deux jeunes, Colin Guillaume et Astoul Thomas, se sont essayés à l'enduro et ont participé à des Coupes de France. Un stage XCO a été proposé aux jeunes à Estartit et trois parents ont encadré bénévolement cette session organisée par le comité du Tarn. «Notre club est toujours aussi dynamique et nous avons remporté le trophée des clubs tarnais en termes de réussite aux compétitions, remis récemment par le Comité du Tarn de cyclisme», conclut la secrétaire Cathy Fabre qui fait partie de la douzaine de bénévoles très impliqués dans la vie du Vélo Club.


Publié le 23/02/2017 à 08:39  | La Dépêche du Midi |  Jean-Claude Clerc

Questions sur la réhabilitation du quartier


D'importants changements vont être opérés dans le quartier. /Photo DDM, J-C C

Pour engager les travaux de requalification du quartier de Crins II -et pour garantir une conception globale de cette opération- la ville (pour l'aménagement des espaces publics) et Tarn Habitat (pour la réhabilitation et la construction de logements et d'une chaufferie) ont décidé de se constituer en groupement de commandes. Cette décision a permis de choisir une équipe de maîtrise d'œuvre unique. Lors de leur dernière séance publique, les élus municipaux avaient à se prononcer sur la signature du marché de maîtrise d'œuvre.

Durant les débats en séance publique, Jacques Delaire a demandé si les commerces resteraient sur place, faisant écho à des rumeurs de discussions que mènerait la municipalité pour faire partir les commerces du quartier. «La plupart d'entre eux sont propriétaires de leurs locaux», a rappelé Claude Fita, maire de la commune, soulignant que «pour les locataires, il n'y a pas de bouleversements majeurs. Certains auraient l'intention de changer un peu, mais je n'ai pas de réponse». Florence Bélou, conseillère municipale, conseillère départementale et vice-présidente de l'intercommunalité, pour sa part, a répondu à l'élu frontiste que «des études vont être menées par l'agglomération sur les quartiers prioritaires. L'intérêt est de regarder quel est l'équilibre qu'il faut du côté des commerces pour que ces quartiers soient intégrés au centre-ville». 

Danièle Désert, adjointe au maire en charge des affaires scolaires et de la cohésion sociale, s'est inscrite en faux face à ces rumeurs soulignant : «quand nous avons réuni l'ensemble des commerçants de Crins II, nous les avons encouragés. Pour la création de commerces, il y a des aides financières. Avec l'appui de l'agglomération qui a en charge le développement économique, nous envisageons de faire le tour des commerces de la place du Jourdain et bientôt du quartier de Crins».
C'est à l'unanimité que les conseillers municipaux se sont prononcés en faveur de la signature du contrat de maîtrise d'œuvre pour le volet espaces publics.

Crins II : Où en est le projet aujourd'hui ?
Pour finaliser le choix de l'équipe unique de maîtrise d'œuvre, une procédure de concours a été lancée. Deux séances de jury ont été organisées : une pour choisir les trois équipes autorisées à présenter une offre (en septembre) et une autre pour établir un classement des projets présentés (en décembre). In fine, le choix du lauréat sera effectué par le coordonnateur du groupement de commandes après validation des maîtres d'ouvrage.

Les démolitions devraient commencer au second semestre de cette année avec la démolition intégrale d'un immeuble et des extrémités d'un autre. La construction des nouveaux appartements sous forme de petit collectif, la réhabilitation de l'ensemble des logements ainsi que les travaux d'aménagement des espaces publics interviendront en suivant.


Publié le 24/02/2017 à 08:10  | La Dépêche du Midi |

Les étudiants de l'Ecole des Mines en visite chez Trifyl


Les étudiants devant le trieur numérique./ Photo DDM

Les visites sur le terrain font partie intégrante de l'enseignement dispensé aux étudiants de l'École des Mines Albi-Carmaux. Celles réalisées régulièrement sur le Pôle des énergies renouvelables de Trifyl ont l'avantage de regrouper toute une série de thématiques et de matières abordées par les étudiants avec leurs professeurs. Une vingtaine d'élèves ingénieurs d'un mastère option «énergies» ont visité les installations de valorisation énergétique des déchets de Trifyl. 

«Nous avons visualisé la méthanisation grandeur nature, alors que nous l'avions étudiée en cours le matin même», apprécie un étudiant, étonné par le bioréacteur, équipement qui permet de produire du biogaz à partir des déchets fermentescibles. Un autre étudiant était pour sa part impressionné par la taille des trois moteurs de cogénération produisant de l'électricité pour le réseau et de la chaleur pour les bâtiments du siège, un troisième s'intéressant, quant à lui, plus particulièrement au procédé de reformage du biogaz en hydrogène énergie. 

D'autant que cette technique est le fruit d'un partenariat entre l'École de Mines et Trifyl. Les étudiants ont terminé leur visite du site par le pavillon multimédia. Ils ont pu s'y essayer au jeu du trieur d'élite sur une tablette géante. Au test du «juste choix», ils ont constaté qu'il leur manquait encore quelques réflexes d'éco-consommateurs…

Mais l'éco-circuit de Trifyl n'est pas réservé qu'aux étudiants. La balade guidée d'une heure trente est ouverte au grand public. Elle est articulée autour d'une dizaine d'espaces thématiques et s'appuie sur des démonstrations très concrètes. Elle aborde les énergies renouvelables, la transformation des déchets, le devenir des matériaux recyclés ou encore l'effet de serre et la biodiversité. Les animateurs de Trifyl adaptent la visite aux différents publics. Le circuit de Trifyl est à la portée de tous et permet d'apprendre en s'amusant, à partir de 7 ans.


Publié le 24/02/2017 à 03:52  | La Dépêche du Midi |  J-C C

Quatrième modification du Plan local d'urbanisme


Les élus ont voté à l'unanimité la modification du PLU./ Photo DDM, J-C C

Modification du PLU. Les élus ont approuvé à l'unanimité l'évolution du règlement du zonage 1Aux du Plan local d'urbanisme (PLU). En octobre 2016, ils avaient décidé d'utiliser la procédure de modification simplifiée pour permettre l'évolution du règlement de la zone 1Aux concernant l'aspect extérieur des bâtiments. Elle concerne en particulier le secteur situé en bord de RD631. Les élus ont estimé que l'aspect extérieur des bâtiments -dans leur expression architecturale ou par l'emploi de matériaux de qualité- concourt à la fois à rendre visibles et attractives les entreprises mais aussi renvoie une image qualitative du boulevard. Aucune observation n'a été formulée dans le registre de concertation ouvert au public du 14 novembre au 15 décembre. Cette quatrième modification simplifiée du PLU approuvée est tenue à la disposition du public à la mairie ainsi qu'à la sous-préfecture du Tarn.


Publié le 25/02/2017 à 07:49  | La Dépêche du Midi |  G.D.

Les supporters ne savent plus à quelle fédérale se dévouer


Le petit Luca, sa maman Sarah, Marcel, Bernard, Yves et Paul, équipe des cuisines au service mercredi soir. / Photo DDM.G.D.

Troisième saison de galère pour l'équipe 1 du Sporting en fond de classement, promise à la descente en Fédérale 2, et les bénévoles de l'amicale des supporters qui encaissent la morosité ambiante sans se départir de leur bonne humeur et de leur dévouement au club. «Par définition, nous sommes supporters et obligés d'y croire», lance le président Bernard Rivière quand on aborde une éventuelle relégation de son cher Sporting. «Les défaites et le changement d'entraîneurs ont perturbé cette saison. Mais l'équipe va s'en sortir». 

A ce stade de la compétition et à 5 rencontres de la fin, le rugby graulhétois est dernier et donc sportivement -si le règlement n'est pas modifié par la Fédé- en Fédérale 2. «Une descente pourrait faire éclater le club !», envisage-t-il avec un certain réalisme en voulant croire que la victoire à Lavaur dimanche prochain pourrait tout changer. L'avis est partagé par Yves qui fait sa première saison à l'amicale. «Gagner à Lavaur, ce serait respecter une hiérarchie départementale et historique». Ce qui fait opiner du chef le fidèle Marcel, dit «Mesturet», 51 ans au club. «Gagner à Lavaur on peut le faire. Moi, ce qui m'interpelle c'est ce nombre de matchs perdus et de points encaissés cette saison. C'est une première. Descendre ? Pourquoi pas, mais pour jouer les premiers rôles en Fédérale 2 et refaire des phases finales comme en 2014». 

De ces moments, Sarah garde des souvenirs émus. «Nous vivons certes des moments de doute et de tristesse les dimanches soir. La situation est difficile mais pas désespérée. Descendre en Fédérale 2, ce n'est pas grave, à condition d'y jouer les premiers rôles». Pour Paul, dans l'équipe cuisine depuis trois ans, l'espoir est encore de mise. «Je n'ai connu que le haut niveau amateur depuis que je suis à l'amicale. Je crois que la différence entre les deux divisions est énorme. Il faudrait s'adapter en cas de descente». Tous les jeudis, ils sont une demi-douzaine, à tour de rôle, à servir les repas aux joueurs. Sans faillir. «Nous devons montrer l'exemple, nous sommes les supporters inconditionnels. Nous devons pousser derrière l'équipe dans les bons comme dans les mauvais moments», conclut Sarah.

Les conditions de la relégation
Au terme de la saison, 5 équipes sont reléguées en Fédérale 2 : Les 3 équipes classées 10ème de chacune des poules «Jean Prat» au terme de la phase qualificative et 2 autres équipes désignées à l'issue d'une phase de relégation.

Y participent : l'équipe classée à la dernière place de la poule d' «Accession» au terme de la phase qualificative et les 3 équipes classées 9ème de chacune des poules «Jean Prat» au terme de la phase qualificative.

Elles seront toutes opposées lors de matchs «Aller» et «Retour». Au terme de ces oppositions, les deux équipes ayant obtenu le plus petit nombre de points terrain sont sportivement reléguées Fédérale 2.


Publié le 25/02/2017 à 19:57  | La Dépêche du Midi |

Tentative de car-jacking par deux hommes armés


/ Photo illustration, archives DDM

Les gendarmes enquêtent sur une tentative de car-jacking pour le moins violente, à Graulhet. Les faits se sont produits à 1 heure, dans la nuit de vendredi à samedi, route de Gaillac.

Un automobiliste s’arrête à un feu rouge avec sa DS3 blanche quand deux hommes armés surgissent côté conducteur. L'un d'entre eux tape à coup de crosse sur la vitre avant et donne des coups de pied au pare-chocs. L'autre pointe son arme sur la tête de la victime.

L’automobiliste n’a pas tergiversé, il a enclenché la vitesse et brûlé le feu rouge pour échapper à ses agresseurs et prévenir les gendarmes… qui n’ont rien trouvé malgré leurs recherches. L’enquête suit son cours.


Publié le 26/02/2017 à 11:27  | La Dépêche du Midi |  G.D.

Tir à l'arc : Anthony Gardeur sur le podium des France


Dans la famille Gardeur, le cadet des frères. / Photo DDM

On le connaissait peu, mais il faudra compter avec lui : en l'espace d'un mois, Antonin Gardeur a fait parler de lui sur le plan national... en attendant peut-être l'international, comme son plus grand frère Robin, déjà plusieurs fois sélectionné pour participer aux championnats d'Europe et du Monde en tir à l'arc sur cibles 3D. Non, Antonin semble préfèrer la Salle : le tir à 18 mètres, avec un arc à poulies tout équipé, viseur à loupe et niveau à bulle, visette pour aligner le tir, décocheur mécanique laissant la corde s'échapper dans l'axe de l'arc.

Une discipline très exigeante, où un 9 est une mauvaise flèche, alors même que le 10 ne mesure que 2 cm de diamètre. Il a débuté le tir en salle cette année seulement, après avoir été successivement en 2016 Médaille de Bronze chez les Cadets en Tir Nature et Champion de France 3D dans cette même catégorie. Après 3 participations en compétition seulement, il décroche le titre de Champion du Tarn Junior à Montredon-Labessonnié, fait l'impasse sur les Championnat régionaux pour s'inscrire à la 3ème manche de la Coupe du Monde qui a lieu à Nîmes en janvier, se classe 8ème -et premier Français- dans sa catégorie, pas content du tout de s'être fait éjecter en ¼ de finale. 

Le week-end dernier il était aux Championnat de France Jeunes : 1er au classement national, l'archer graulhétois se plaçait 2ème à l'issue des phases éliminatoires, ce qui présageait bien ; mais, battu d'un point en demi-finale, il n'avait plus qu'à espérer la Médaille de Bronze..., alors même qu'il rencontrait un adversaire de poids, l'Alsacien Alexis Tombul, sorti lui aussi pour un point en finale.

Et tandis que les deux vainqueurs du championnat remportaient les médailles d'Or et d'Argent avec 140 et 138 pts, la petite finale était marquée par la volonté de chacun rattraper sa contre-performance relative et de ne pas céder à l'adversaire : 146 points pour Antonin, qui termine Médaille de Bronze chez les Juniors, tandis qu'Alexis, devant un tel score, finissait par lâcher prise et, avec 142 points, restait au pied du podium. Félicitations, «Anto» et ses records personnels : 589 points en 60 flèches de concours ; (record de France Junior : 592), 146 sur150 en tir par élimination directe (tir «duel») (record : 148).


Publié le 27/02/2017 à 08:28  | La Dépêche du Midi |  G.D.

Arbres remarquables dans l'espace public


Un des vénérables mûriers de Crins taillé en «trognes» pour éviter son dépérissement./ Photo DDM, G.D.

A la faveur d'une exposition à la médiathèque leur rendant hommage, l'amateur de belles ramures trouve à Graulhet matière à agrémenter son album d'arbres remarquables. Outre les nombreux chênes plus que centenaires et les grands pins parasols qui servent de repères dans la campagne, c'est vers la ville que se tourne l'amateur pour dénicher de nombreux spécimens rares. A commencer par quatre mûriers dont la plantation a été estimée aux alentours de 1696. Ils faisaient l'une des richesses des propriétaires du château de Crins à une époque où ses arbres fournissaient la nourriture des vers à soie si prisés des belles dames pour leur tenue. Quatre existent encore, deux dans l'enceinte de la piscine, deux autres sur les îlots de son parking.

Un zelkova de 150 ans
Dans ses recherches personnelles Christophe Assalit, président de l'association des Amis du Jardin, toujours attentif aux espèces rares ou communes et superviseur de leur entretien dans les services de la collectivité, a aussi noté un superbe zelkova, non loin du château dont seuls les pans de murs subsistent, dans le parc de la Bousquétarié. «C'est un spécimen peu courant sous nos latitudes d'une variété qui pourrait faire penser à un ormeau, mais sans la maladie qui les a décimés. Celui-ci a au minimum plus de 150 ans». 

Retour dans le quartier de Crins mais à l'opposé ou le botaniste qu'il est occasionnellement, a répertorié un platane d'une circonférence respectable dans le square Robert Vergnes sous lequel les chauffeurs mettent leur bus à l'ombre l'été. Lui aussi est près du bi-centenaire. Un phyllirea au feuillage persistant a aussi les faveurs de ses attentions, route de St Paul. «Il ressemble à un chêne vert mais pousse encore plus lentement et vu la taille il doit être très âgé». L'allée de pins noirs qui longe le stade Pélissou côté tennis et les cèdres qui abritent du soleil la stèle Marcel Batigne dans le stade sont aussi parmi ses favoris.

En dehors des lieux publics, l'amateur a aussi été interpelé par un séquoia Sempervivens, chez un particulier. «Il a survécu à la sécheresse de 2003 qui a décimé sa population. C'est une rareté».


Publié le 28/02/2017 à 07:39  | La Dépêche du Midi |  Jean-Claude Clerc

Rugb'images : Graulhet entre dans la mêlée


Les photographies de Marc Sansé sont exposées au siège du SCG jusqu'au mois de juin./ Photo DDM, Marc Sansé.

Pour sa troisième édition, le festival Rugb'images fera escale dans la cité du cuir. L'évènement s'est donné pour but d'associer rugby et culture pour valoriser l'image du rugby, d'être un lieu d'échanges et de réflexions pour le rugby, de présenter des compétitions internationales et nationales sur le thème du rugby pour valoriser la production photographique, littéraire et cinématographique et de permettre la rencontre entre les personnalités du rugby et le public.

Depuis plusieurs mois, bien avant l'ouverture du festival, le siège du Sporting Club graulhétois accueille l'exposition photographique «Rugby d'ailleurs» de Franck Sansé. Dans le cadre de ce festival, le cinéma Vertigo projettera, le lundi 27 mars, «Mercenaire» de Sacha Wolff, à 18 h 30, pour une séance dont l'entrée sera libre et gratuite. Le film a reçu le label Europa Cinéma lors de la quinzaine des réalisateurs au Festival de Cannes l'an dernier. Il conte l'histoire d‘un jeune Wallisien qui brave l'autorité de son père pour partir jouer au rugby en métropole. Livré à lui-même à l'autre bout du monde, son odyssée le conduit à devenir un homme dans un univers qui n'offre pas de réussite sans compromission. La projection sera suivie d'un buffet sur invitation à 21 heures pour un moment convivial.

L'intégration au festival était somme toute logique. «Graulhet est aussi une terre de rugby et un vivier de champions, de Fabien Pelous à Yannick Jauzion, entre autres», souligne Claude Fita, maire de la ville. Mais au-delà des images et des icônes, les rencontres se vivent ici sur et autour de la pelouse. Ici, ce qui compte, ce sont les valeurs véhiculées par ce sport : l'humilité, la cohésion du groupe.

Autant de valeurs utiles pour une jeunesse en besoin de repères. Au-delà du sport, c'est toute philosophie qui est à l'œuvre. On affronte le danger en allant de l'avant, mais la passe sera faite en arrière, là où se trouve toute l'équipe. Le collectif n'est pas une force, il est indispensable. Il n'y a aucune autre image plus forte de ce que l'on appelle la solidarité.


Sélection d'articles réalisée à partir du site : http://www.ladepeche.fr
 

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