Graulhet : Rétro Janvier 2017 -1-

4/12/2017

  GRAULHET : Du Bruc à Ricardens  



   Graulhet : Rétro Janvier 2017 -1-   

Publié le 01/01/2017 à 03:50    | La Dépêche du Midi |  G.D.

La boulangerie : une affaire de famille chez les Fernandez


Claude le père et Allan le fils réunis dans le même fournil. / Photo DDM.G.D.

Quand Claude Fernandez, 45 ans a été licencié économiquement de la boulangerie toulousaine ou il avait toujours travaillé, il a d'abord pensé arrêter le métier. Chassez le naturel... et le tarnais a revu sa décision et voulu faire d'une pierre deux coups. D'abord en reprenant l'affaire de Sylvain et Cécilia, idéalement placée sur le route de Lavaur, non-loin de son domicile de Puybegon, et en arrivant à convaincre son fils, Allan, de rallier une profession qu'il n'envisageait pas de pratiquer en l'inscrivant à la chambre des métiers de Cunac. 

Ainsi, père et fils poursuivent dans la tradition familiale. Le grand-pêre, Joseph, dit Pépito ou «Pep», qui a d'ailleurs donné son pseudo à l'enseigne graulhétoise, a toujours exercé dans la boulangerie toulousaine du quartier des Minimes, là ou Claude a fait l'apprentissage d'un métier dur et contraignant. La succession est donc assurée, et le duo trouve naturellement son alternance entre la fabrication à l'arrière et la vente à l'avant du fournil. «Nous travaillons sous label pour les flûtes et les baguettes traditionnelles, en améliorant encore la qualité de notre prédécesseur» assure le père fier que le fils ait adhéré illico au projet de reprise de cette affaire. 

«Nous comptons aussi développer la consommation sur place ou à emporter». En ce début d'année, «chez Pep» propose sa spécialité, la galette aux trois chocolats, une variante que le grand-pêre avait créée il y a vingt ans et qui se vend comme des petits pains.


Publié le 03/01/2017 à 07:57

La SPL reprend la navette


Les quatre chauffeurs graulhétois de la navette./ Photo DDM

Dans le cadre des transferts de compétences à la nouvelle communauté d'agglomération de l'Ouest du Tarn, la ville de Graulhet se devait de transférer son service de navette. Au 1er janvier la ville a transféré le service «transport» à l'intercommunalité. Pour la ville de Graulhet, cela concerne le service de navette gratuite. C'est la SPL (Société publique locale) de transport du Tarn qui gère désormais ce service graulhétois.

À compter d'aujourd'hui mardi 3 janvier, un nouveau véhicule de la SPL est ainsi dédié à ce service graulhétois. «Ce minibus est doté de onze places assises et de dix places debout. Il est de plus équipé PMR (Personnes à mobilité réduite)», précise Bruno Duval, chef de centre à la SPL. Et d'ajouter : «Quatre chauffeurs seront aux commandes de cette navette. Ils connaissent bien la ville car ils sont tous les quatre Graulhétois : il s'agit de Wajdi, Bechir, Kamel et Mohamed».

Mercredi dernier, les chauffeurs ont d'ailleurs effectué des tournées de reconnaissance afin de s'approprier les quatre circuits de la navette graulhétoise. Pour l'heure, rien ne change, la navette demeure un service gratuit, et les horaires comme les circuits sont inchangés. Rappelons que la navette graulhétoise compte quatre lignes (Saint-André, Taillefer, Saint-Roch-Place Bosquet et La Bousquétarié-Nabeillou) avec pour terminus et point de départ la place du Jourdain. Elle fonctionne du mardi au dimanche, le matin.

Transport à la demande
La navette graulhétoise vient en complément du TAD (Transport à la demande) de la communauté de communes. Sur réservation et selon une grille horaire, le Transport à la demande (TAD) vient chercher les habitants à l'arrêt le plus proche de leur domicile sur l'un des 150 points d'arrêt du territoire pour les conduire vers les villes d'Albi, Gaillac, Graulhet, Lavaur et Lisle-sur-Tarn.


Publié le 03/01/2017 à 08:35  | La Dépêche du Midi |

Un coup de pouce pour l'école de Crins


La remise du chèque a eu lieu à l'école de Crins./Photo DDM

C'est en présence de la présidente départementale de l'Addah (Association de Défense Des Droits des Accidentés et des Handicapés) Maryse Escribe, des bénévoles de l'association, de la directrice de l'école élémentaire Karine Renault et de quelques parents d'élèves et d'enfants que l'Addah a offert à l'école élémentaire de Crins un chèque de 200 euros. 

Il s'agit d'une participation qui a permis, le jeudi 15 décembre, aux enfants de l'école maternelle de voir un film au cinéma Vertigo : «Pat et Mat», et aux enfants de l'école primaire d'assister au spectacle «Les Oreilles rouges». «Notre cause essentielle est la défense, le conseil, et faire respecter les droits pour toutes les personnes victimes d'accident de la vie, accident du travail, de la route, maladie, problèmes de la vie courante, tout handicap…», a rappelé Maryse Escribe.


Publié le 04/01/2017 à 07:31  | La Dépêche du Midi |  G.D.

Janvier d'assauts et de self-défense pour le Boxing Savate


Mathilde Mignier, ici aux côtés d'El Hiamine Mansouri, animera le stage de savate-forme à l'adresse des féminines. / Photo DDM

Les statistiques révélées récemment font de la section boxing savate du Sporting un club à la fréquentation singulière pour un sport ou l'on croirait la gent masculine omniprésente. Il n'en est rien, et à cette mi-saison le président-entraîneur-éducateur El Hiamine Mansouri a comptabilisé 65 féminines pour 61 masculins, toutes catégories confondues.

Éducation plus que compétition
«C'est la première fois que ça arrive. Ce doit être le fait d'une adhésion sans distinction de sexe à la philosophie du club, qui va vers l'éducation plus que vers la compétition», assure El Hiamine, qui n'hésite plus à proposer des stages aux seules dames et demoiselles.


L'École de boxe du club de boxing savate, avec 57 enfants inscrits, est en progression constante. / Photo DDM

Ce sera le cas, ce dimanche 8 janvier, avec un cours de savate-forme ouvert aux débutantes ou licenciées. Il sera animé par Mathilde Mignier. «En 2015, près de 50 filles y avaient participé. Autant qu'un recours à la remise en forme après les fêtes, ce stage propose une approche de la boxe française sans opposition et en musique». Le dimanche 22 janvier, un autre stage de self-défense féminine sera animé par Pierre Dorso «pour apprendre aux filles quelle attitude adopter en cas de situation d'agression». Les deux stages se feront salle Mourad El Bahri, dans le complexe Robert-Primault.

Côté compétition, janvier est aussi chargé avec, dès ce samedi, Asma Harour qui va boxer à Paris pour le championnat national de savate, catégorie Espoirs moins de 60 kg, face à la championne de France de kick-boxing en titre.

«Un gros challenge dans une opposition compliquée», envisage le manager. Le dimanche 15 janvier, trois jeunes boxeurs iront à Toulouse pour participer aux compétitions de la région Occitanie qualificatives pour les championnats de France de savate. Enfin, le samedi 21 janvier, cinq espoirs du club vont boxer à Lodève pour le championnat de France de full-contact.
Autant de spécialités qui font la diversité de cette section à même d'intéresser filles comme garçons.


Publié le 06/01/2017 à 08:34  | La Dépêche du Midi |

L'informatique avec Infola


/ Photo DDM

En fonction de vos besoins ou de vos attentes dans la connaissance de l'informatique, l'association Ola propose de combler vos lacunes au sein d'Infola 81, son atelier Informatique. Ainsi, si seule la messagerie sur internet vous intéresse, Annie est là pour vous aider. Vous voulez connaître les bases de l'informatique, André prend la relève. Vous désirez découvrir de nouveaux logiciels, Bruno vous fera partager sa passion, et si enfin vous avez envie de comprendre et de maîtriser ce qui se passe dans votre ordinateur, Gilles vous apprendra diverses astuces pour vous faciliter le travail. Les cours, assurés par des bénévoles, ont lieu les mercredis après-midi et les jeudis matin à la Maison des associations. La première séance est en accès libre.


Publié le 08/01/2017 à 03:50  | La Dépêche du Midi |

Le club de bridge crée son école


Début de jeux un mercredi après-midi au local place Bosquet. / DDM.G.D.

Le club de bridge de Graulhet a fêté cette année ses 40 ans d'existence avec la création d'une école dédiée à ce jeu. Et à ce jour, une quinzaine de joueurs en herbe – même s'ils sont tous à le retraite- fréquentent les cours du mardi matin. «En partenariat avec l'association OLA, le club a mis en place ses séances d'initiation. Il faut au minimum un an pour apprendre les bases de ce jeu et commencer à jouer. Il faut un an de plus pour en saisir les subtilités et prendre du plaisir» assure le président Jean Marie Espinasse, qui a pris la suite de Rosy Brieussel à la tête du club durant 14 années.

Avant, Pierre Brieussel avait été président durant 19 années, de l'association qui a adhéré en 1980 à la Fédération Française de Bridge. Dans les premières années le club a été hébergé dans des locaux mis à disposition par la municipalité- notamment à l'école du Dadou ( d'anciens préfabriqués aujourd'hui disparus)- avant d'intégrer depuis 2000 la maison des associations Place Bosquet.

Le club compte à ce jour, une quarantaine de membres adhérents auxquels se joignent fréquemment des sociétaires des clubs de Gaillac d'Albi et de Lavaur lors des tournois de régularité organisés chaque mercredi. Ces nouveaux joueurs intègreront très bientôt nos tournois de régularité. Le club de bridge reste un espace convivial de rencontre et d'échanges comme en témoigne le pot de fin d'année qui a réuni une quarantaine de participants, à l'issue du tournoi des masters du Roy René- tournoi remporté par la paire Germa-Livingston.


Publié le 09/01/2017 à 08:37  | La Dépêche du Midi |  G.D.

Le basket, bonne année, bonne santé


Les jeunes rassemblés lors du Noël du club. / Photo DDM

A l'heure des vœux, la bonne année du club se voit à travers ses résultats et la bonne santé, par l'encadrement bien établi et le bon fonctionnement des équipes. Cette saison, le SCG section basket compte 120 licenciés à ce jour. «Nous sommes en CTC (coopération territoriale club) depuis l'année dernière avec Briatexe qui compte une cinquantaine de licenciés. Nous sommes sur une bonne dynamique car toutes les catégories d'âge sont de ce fait représentées» assure et se félicite Olivier Scharf, entraineur des équipes de jeunes, coordinateur technique pour les Entraîneurs bénévoles et référant pour les services civiques et intervenant au Cem.

Avec lui, le président Patrice Py peut compter sur deux éducateurs bénévoles piliers du club :Nassera Boudjadja, secrétaire et éducatrice à l'école de basket et Marty Carole Marty, présidente et coordonnatrice de l'école de basket. Une section du club bien fournie avec 32 licenciés filles et garçons, de U9 aux U11 et comme l'envisage le technicien, un fort potentiel à exploiter. «Chez les plus grands, en U13, garçons et filles désormais séparés, qui évoluent en championnat départemental, l'envie de jouer est bien réelle. Pour les U15 garçons, qui évoluent en pré-régional, niveau 1, de belles performances sont à mettre à leur actif depuis le début de saison. Idemn pour les filles de la même catégorie en entente avec Briatexte». 

Juste au-dessus, l'équipe U17 féminine, qui dispute le championnat pré-régional, s'affirme comme la réserve et l'avenir du club en sénior filles. Les garçons, avec Briatexte font leur bonhomme de chemin en départementale. En sénior les féminines et masculins évoluent en département avec un classement à mi-saison en milieu de tableau ( 3eme ). Depuis début novembre, le club dispose de deux services civiques, Manon Gonzales et Yassine Fettouhi pour aider le club dans son fonctionnement. Des organisations et des résultats dans la moyenne départementale. Loin du lustre passé la basket à Graulhet reste un club référence.


Publié le 11/01/2017 à 03:49  | La Dépêche du Midi |  G.D.

La Trucarié remet le couvert, à l'irlandaise cette fois


Lors des vœux sur la place des Festaïres, l'occasion de présenter le grand rendez-vous festif du printemps. / DDM.G.D.


Dimanche midi, comme le veut la tradition, le comité des fêtes de la Trucarié a présenté ses vœux aux habitants du hameau et aux proches résidents en présence du maire Claude Fita, de Florence Belou, conseillère départementale et d'élus. L'occasion pour l'association de présenter ses nouveaux membres, ainsi que le bilan de l'année écoulée. Il a été sans précédent en termes de réussite avec il y a juste un an, un forum plein pour Moscato, puis une omelette de Pâques qui a affiché complet sous le chapiteau et trois jours de fête qui ont accueilli la foule des grands millésimes à la Truca. 

En septembre, le comité est parti trois jours à Bidart tisser les premiers liens avec E-Néa, l'équivalent basque qui intervient dans un registre on ne peut plus «festaïre». Autant d'initiatives et de succès salués par les élus présents. L'attention de tous s'est aussi portée sur le programme de l'année à venir. Encore du lourd, puisqu'outre les trilogies vœux, omelette du lundi de Pâques et fête les 30 juin, 1er et 2 juillet , le comité se lance dans une grosse organisation. A savoir une soirée irlandaise au forum le 29 avril. Forts de 27 membres actifs, l'association va proposer un repas typique servi à table, avec spécialités nationales, animé par trois formations de musiques irlandaises électriques autant qu'acoustiques -dont le célébrissime Gerry Carter-  avec entre chacun d'eux le passage de Footloose, un groupe féminin de claquettes venu spécialement de Montpellier. 

«En configuration repas, le forum est beaucoup moins grand qu'en configuration spectacle. Les places sont en nombre limité. Aussi, vu les premières réservations de groupes pour la plupart, nous conseillons aux amateurs de soirées d'ambiance, de se manifester rapidement et de s'inscrire» proposent les gens du comité qui ont ainsi créé une commission pour gérer l'événement. «La musique et les claquettes irlandaises sont tendance, les convives pourront même s'y essayer!».


Publié le 11/01/2017 à 08:22  | La Dépêche du Midi |

80 convives dégustent au goûter des Rois


Le rendez-vous est pris pour l'année prochaine. / DDM G.D.

C'est avec un grand succès qu'a eu lieu ce samedi 7 janvier après-midi, le goûter des Rois au préau du stade. «Environ 80 personnes sont venues passer l'après-midi pour rompre la monotonie du quotidien après une année éprouvante et une mixité entre les âges», se félicite Maryse Escribe, maire adjoint déléguée aux personnes âgées et handicapées. «Nous tenons à remercier, le CCAS, la mairie, les associations caritatives, les bénévoles, les commerçants de la ville et en particulier les boulangeries Faivre, Clavel, Pep Fernandez, la Mie Dorée, Emile et Milly, le Fournil graulhétois, la Panetière, les Ets Leclerc et Netto qui ont participé avec une grande générosité et compassion à cette démarche, cet après-midi s'est déroulé dans une bonne ambiance où toutes les personnes ont pu dialoguer créer du lien social avec une animation musicale où tout le monde a pu danser».


Publié le 12/01/2017 à 08:06  | La Dépêche du Midi |

Des parents qui veulent vivre l'école autrement


Les ‘'pauses café'',  des moments privilégiés pour les parents dans les écoles. / Photo arch. DDM

Depuis quelques années maintenant, dans les écoles de la ville, le projet de réussite éducative (PRE) propose des temps d'échange entre parents, enseignants-parents et une ouverture sur les différentes ressources présentes dans la ville sur le plan éducatif, culturel, sportif.

Appelés pauses café, ces temps de rencontre abordent, une fois par mois, dans chaque école, les sujets qui tiennent à cœur aux parents concernant l'éducation au sens général. L'intervention prévue pour janvier (du 23 au 27 janvier) portera sur «L'autorité, comment et pourquoi poser des limites à nos enfants» avec Céline Marty, éducatrice spécialisée. Les familles ont été destinataires de la planification mensuelle avec les différents thèmes qui seront proposés autour de l'éducation et de la parentalité entre autres.

Nouveauté : un club de langage dans les écoles
Au chapitre des nouveautés on trouve le «Clang», un club de langage à destination de certains enfants de grande section et CP. «L'objectif de ce club est de favoriser l'acquisition et la qualité de l'expression orale de l'enfant en sachant que cela conditionne l'apprentissage de la lecture et de l'écrit. C'est aussi de mieux permettre le maniement du langage oral, élément essentiel pour découvrir le monde, communiquer et devenir autonome», confie Marie Eyles, coordonnatrice du PRE.

Les ateliers se déroulent les lundis, mardi et jeudis de 15 h 30 à 16 h 30.
La mise en œuvre se fait par le biais de méthodes artistiques avec des intervenants locaux évoluant dans le domaine du spectacle vivant proposant chant et musique, marionnettes, théâtre et contes. «Les familles sont intégrées au dispositif. Elles pourront participer à certaines séances, tout comme les enseignants, dans la même position que l'enfant. Des temps spécifiques sont aussi proposés aux parents pour les accompagner dans la réflexion et le développement de leurs pratiques parentales.


Publié le 14/01/2017 à 09:07  | La Dépêche du Midi |  G.D.

Sapeurs-pompiers : forte hausse des interventions


La section jeunes sapeurs-pompiers termine ses trois ans cet été. La nouvelle va être formée pour la rentrée. /DDM. Archives G.D.

En 2015, déjà une hausse des interventions avait été constatée en comparaison du bilan 2014. Mais là, le nombre d'interventions en 2016 dépasse allègrement les chiffres habituels. Le lieutenant Jean-François Alibert les a fait valider par le Sdis et constate lui aussi que les 12 derniers mois n'ont pas été ceux d'une baisse ou d'une stabilité constatée ailleurs. Ses hommes et femmes sont intervenus 1 408 fois contre 1 314 en 2015. Tous les secteurs d'intervention sont notés à la hausse, à commencer par le secours à personne qui a bondi de 956 à 1 040. «La mise en place des nouveaux protocoles nationaux en collaboration avec la Samu peut être avancée comme début d'explication».

Il en va de même pour les feux, les accidents de la circulation qui sont passés de 137 à 148 dont 57 sur la seule commune de Graulhet. Pas de grande sortie sur les douze mois, si ce n'est deux feux compliqués, à l'usine du Rey et rue Villebois-Mareuil d'une maison mitoyenne de deux autres. Des chiffres qui laissent le chef de corps perplexe quant aux capacités à répondre aux sollicitations dans les années à venir si la hausse est aussi considérable à chaque 1er janvier. 

«Nous aurons à composer avec la difficulté de recrutement de sapeurs-pompiers volontaires, comme nous la connaissons actuellement, en sachant que notre tâche se complique encore par le fait que nous évacuons les personnes obligatoirement sur les centres hospitaliers ou cliniques de Lavaur, Albi, Castres, voire Toulouse avec des temps de trajet qui monopolisent les effectifs». Un paramètre que les Graulhétois connaissent et maîtrisent bien, et qui n'a pas d'influence s'entend sur la qualité de service et la rapidité à porter secours. Reste les jeunes sapeurs-pompiers, dont la nouvelle session de 3 ans débutera en septembre prochain et pour laquelle le lieutenant Alibert et le centre de Graulhet ont lancé appel à candidatures.


Publié le 15/01/2017 à 03:51  | La Dépêche du Midi |  G. D.

Quand «Mimi» et «Paco» se lancent sur scène


Mimi et Paco :  dans la vie, ils sont Marie-Thérèse et François Pastor. / Photo DDM, G. D.

Le regard est complice, le sourire répond au sourire, la voix grave à l'aiguë, la bande-son déroule doucement «Tu t'en vas», d'Alain Barrière et Noëlle Cordier.

Marie-Thérèse et François vivent un début de retraite heureux à chanter tous les jours. François Pastor était maroquinier, son épouse employée du commerce. Une première expérience au cœur de la chorale Ola et le couple s'est vite rendu compte qu'il se faisait dévorer par la passion de la chanson, au point, comme dit madame, de chanter dans sa tête la nuit, durant les heures d'insomnie. Elle a toujours adoré chanter, depuis toute petite, et a vite poussé son cyclosportif de mari près du micro, quand la retraite est arrivée. Lui, fan de Julio Iglesias, de Luis Mariano et de Vincent Niclo, a relevé le défi. «Nous avons trouvé une complémentarité, même si je suis critique permanent sur la qualité de voix de François, puis nous avons franchi le pas et décidé de faire de la scène», assure «Mimi». 

Pas de grandes salles encore, mais des maisons de retraite, des fêtes de village, des rassemblements de famille, de quoi asseoir le début du succès. «Chanter, c'est du plaisir mais il faut travailler la voix tous les jours», reconnaît «Paco» qui chante pour sa mère avec «Mimi», une fois par mois en public, à l'EHPAD de Millet. Une «Mimi» à la superbe voix qui reprend Céline Dion à donner des frissons. 200 chansons au répertoire. De la variété française, en peu de basque et d'espagnol pour se faire et faire plaisir. «Nous pouvons assurer deux heures de spectacle, reprenant les succès en solo ou en duo, en adaptant le répertoire au cadre dans lequel nous nous produisons.»

Le salon de la maison du fond de la Vernière sert de studio de répétition. Le couple s'y produit anonymement tous les jours pour le pas perdre le fil. «Mimi» a trouvé un équilibre dans la chanson. «Chanter en couple, c'est connaître une complicité différente, bien plus forte que dans la vie ordinaire. Il y a certains textes que nous reprenons avec ferveur et qui nous tirent à chaque fois des larmes.»

Sélection d'articles réalisée à partir du site : http://www.ladepeche.fr


 
 

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