Graulhet : La cheminée du Rey en déconstruction
Publié le 26/10/2016 à 08:03 | La Dépêche du Midi | J-C C.
Ancienne usine Rey : la cheminée en déconstruction
C'est à près de 50 mètres de hauteur que les professionnels de la démolition sont intervenus hier [mardi] / Photo DDM, J- C C
À la suite de l'incendie qui a détruit une partie de l'ancienne mégisserie Rey le 20 septembre dernier, la cheminée de 46 mètres a été sérieusement fragilisée, à tel point que sa démolition était inéluctable. L'opération, actuellement en cours, suscite des inquiétudes.
«J'ai rencontré le maire de la ville qui m'a affirmé qu'il n'y avait aucuns soucis, que le propriétaire était chez lui et qu'en cas de problème les assurances étaient là. Mais on ne fait pas n'importe quoi avec la démolition d'une cheminée de cette taille», explique un riverain du site qui fustige : «la sécurité est assurée avec de simples sangles de camion. Je connais leur résistance. On ne peut pas faire n'importe quoi avec la sécurité».
Chômage technique
Sur le site se trouvent les entreprises Gaïa (produits bios), Ecoquille (maisons en bois rondes), Serge Faucheron (entreprise générale de bâtiment), Algofluide (création de logiciels) et Profil'ing bois (menuiserie).
Au total ce sont vingt-cinq salariés qui sont depuis le 20 septembre au chômage technique, tant que court l'arrêté de péril. «Certains d'entre nous viennent pour expédier les affaires courantes et il nous tarde de pouvoir reprendre», confiait un des chefs d'entreprise hier après-midi. Une partie des personnes qui résidaient sur le site a quant à elle déménagé, en attendant de pouvoir réintégrer le site.
C'est justement pour que les entreprises qui sont dans l'ancienne usine puissent reprendre leurs activités au plus tôt que Serge Faucheron, le propriétaire des lieux, a décidé d'entamer le plus rapidement possible la démolition de la cheminée qui menaçait de tomber. «La première étape a consisté à faire venir un huissier pour constater que la cheminée était en très mauvais état et que le démontage s'avérait obligatoire. Actuellement nous en sommes à la mise en sécurité avec un procédé validé par un bureau d'études», explique Serge Faucheron, qui fort heureusement pour lui était assuré comme il se doit.
La cheminée du Rey en déconstruction, vue depuis la route du Pont d'Agros (en haut) et de la rue Claude Bernard (ci-dessous) - Photos de cet après-midi, après dissipation des brouillards matinaux.
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