Graulhet : Artisanat & commerce
Publié le 24/05/2016 à 07:36 | La Dépêche du Midi | Vincent Vidal
Ces deux frères mettent en valeur le travail des artisans graulhétois
Lionel et Cédric Donnaint avec une partie des produits de maroquinerie graulhétoise qu'ils proposent sur leur site «la rue des artisans»./ Photo DDM, Marie-Pierre Volle.
Deux frères, une idée. Celle de la création d'un site internet «la rue des artisans», qui met en avantdepuis 2008, les produits «fait mains» des maroquiniers Graulhetois. Et les idées ne manquent pas pour développer la marque.
Au départ, un objectif simple. Créer un site internet pour promouvoir et vendre des produits artisanaux réalisés dans le département. En 2008, les deux frères, Cédric et Lionel Donnaint, originaires d'Albi, se lancent le défi. «Au début, nous proposions à la vente, des bijoux uniques et des créations en cuir d'accessoires pour le travail, (cartables, sous main) plus des ceintures et des portefeuilles» se rappelle Cédric. «Notre force, face à beaucoup d'autres concurrents, c'est que nous ne demandons pas un centime aux artisans que nous contactons, pour mettre leurs créations sur notre site. C'est un partenariat 50/50. On met en ligne leurs produits, on fait les photos, la promotion, la distribution.» Très vite, les deux frères se rendent compte que la majorité des commandes concernent la maroquinerie graulhétoise. «Déjà avec eux, il n'y avait aucun problème de stock et la demande était là.»
Dans leurs locaux, situé sur la base de loisirs d'Aiguelèze, Cédric et Lionel peaufinent leur business.
«Très vite, on s'est une place dans le cuir. Surtout, en démarchant les entreprises graulhétoises, on s'est vite aperçu que la nouvelle génération d'artisans était dynamique, ouverte aux propositions et au monde. L'image d'une ville fermée sur elle-même est d'un autre temps» admet Cédric.
Déménagement sur Graulhet
Aujourd'hui, pour «la rue des artisans» il est temps d'évoluer, de grandir. «On vient de louer un grand local à Graulhet pour être au plus près de nos fournisseurs» renchérit Lionel. C'est l'heure du grand rangement. «On va faire évoluer notre site avec de nouveaux investissements. L'objectif est que notre chiffre d'affaires passe de 200 000 à 1 million d'euros» sourit Cédric. Pour cela, la petite entreprise va créer sa propre collection.
/ laruedesartisans.com
«C'est aujourd'hui indispensable. Nous allons continuer à vendre les produits de nos maroquiniers partenaires. Mais l'important est de développer notre marque, nos produits. L'avenir de notre société passe par là.»
Les Doussaint peuvent compter sur une clientèle fidèle qui connaît la qualité de leurs produits.
«On a déjà travaillé pour le Conseil constitutionnel, (porte-cartes) les assemblées de notaires (sous-main), une sommet de la Francophonie.» Il admet que le made in France fonctionne. La qualité, ça marche «surtout quand on voit certaines marques de luxe française qui vendent des produits hors de prix mal finis.»
A «rue des artsisans» chacun son rôle. Cédric s'occupe de la clientèle, du démarchage, des marchés. Lionel est le créatif, le designer du site.
«C'est un métier très prenant, passionnant où l'on touche à tout. Il faut être réactif en permanence. La concurrence sur le net est rude» confirment les deux frangins.
Aujourd'hui, ils ont l'expérience , le réseau et l'intelligence d'avoir misé sur du local de qualité, sur un savoir-faire indéniable. Le cuir de Graulhet. Il fallait y penser, oser et réussir. Ils l'ont fait . Et l'aventure ne fait que commencer.
Publié le 24/05/2016 à 07:54 | La Dépêche du Midi |
L'association Cœur de ville devient Parta'G
Daniel Sannou et Florent Calas, les deux coprésidents de l'association. /Photo DDM, J-C C.
Ce mardi , l'opération spéciale des commerçants pour la fête des Mères. La grande tombola organisée à cette occasion n'est plus celle du Cœur de ville mais de Parta'G, nouveau nom de l'association.
Avec cette nouvelle appellation, il ne s'agit pas simplement de changer de patronyme mais de refléter une nouvelle dynamique sur l'ensemble de la ville et de nouveaux secteurs d'activité.
«L'union fait la force», explique Florent Calas, coprésident de la structure. Désormais, cette dernière ne rassemble plus seulement les commerçants et les artisans du cœur de ville, mais aussi les entreprises industrielles et la grande distribution situées en périphérie. «Nous sommes complémentaires et devrons travailler ensemble pour lutter contre l'évasion des clients», souligne Daniel Sannou, l'autre coprésident de Parta'G. Outre l'élargissement du cadre, l'action portera plus sur la communication. «Il y aura une adresse mail unique et surtout la réalisation d'un site pour présenter les activités adhérents ainsi que d'une page Facebook. A terme, l'objectif est de réaliser de la vente en ligne avec la création de mini-boutiques» , confie Florent Calas.
Du côté du calendrier, les rendez-vous seront maintenus, des animations de Noël au défilé de mode en centre-vile qui sera renouvelé. «Il y aura juste quelques modifications. Le marché des marques aura lieu cette année en septembre sur la place Jean-Moulin sous chapiteau», confie Daniel Sannou Un autre objectif de l'association est de développer les chèques-cadeaux auprès des comités d'entreprise. «Jusque-là nous comptions un peu moins de quarante adhérents. Notre objectif est de doubler ce chiffre. Après les premiers retours que nous avons eus, je suis sûr qu'on y arrivera», déclare Florent Calas.
Publié le 14/03/2016 à 03:49 | La Dépêche du Midi | G.D.
Marie-Hélène ou le projet d'une seconde vie
Marie-Hélène Rechou dans son laboratoire en cours d'équipement. / Photo DDM
De sa première vie, Marie-Hélène Rechou conçoit une carrière à fond la caisse de commerciale en panneaux lumineux, en région parisienne; d'enfants maintenant grands, d'une page qui s'est tournée, comme celle d'un livre dont on veut oublier le début pour mieux envisager la suite. Changer de vie, cette battante, en approchant la cinquantaine, l'a voulue plus proche de ses vraies aspirations et surtout loin du stress des cités et de leurs banlieues, tout en voulant vivre de sa passion ; la cuisine. Elle a cherché où poser ses casseroles.
«Ici, à Graulhet, il y a à faire. Je suis amoureuse des bons produits, des terroirs, de la cuisine authentique. Je la crois ainsi dans le Sud-Ouest.» Partie sur un projet de «food-truck» toulousain, elle a préféré le Tarn et une position centrale, histoire d'y installer un projet qui tienne la route. Entre-temps, elle a participé à des concours de cuisine, rencontré des chefs, fait des stages, lu des livres de recette, testé des fabrications, et surtout passé avec succès un Cap de cuisine. Restait à trouver l'outil. Près de 50 000 € d'investissement et Marie-Hélène est en train de transformer son rêve en réalité. Côte Bourriette, elle finit d'équiper un laboratoire aux normes, capable de fabriquer le repas de tous les jours, comme le menu de fête.
«Ma clientèle je la démarche du côté des particuliers, des entreprises, avec capacité de livrer dans une zone de 30 km et même sur les aires de covoiturage. Au menu, une carte renouvelée chaque semaine, de plats sous-vide, inspirés de la cuisine tarnaise, de Midi-Pyrénée et aussi médiévale dont je suis fan.» Pour arriver à faire aboutir et développer son projet, elle lance une campagne de financement participatif. «On peut donner 5 comme 500 €. En contrepartie, je peux donner des cours de cuisine, offrir des menus de chef, fournir des repas pour une semaine ou d'autres prestations.»
Elle est joignable au 06 69 27 87 65 - https://eplesgourmands.fr/
Publié le 25/05/2016 à 08:24 | La Dépêche du Midi |
Une boutique de luxe ouvre en centre-ville
O-A Musongo et sa devise : «le luxe n'est pas un plaisir mais le plaisir est un luxe»./ DDM.G.D.
Olivier-Alexandre Musongo a ouvert samedi sa boutique à l'enseigne Vogue place Jean-Moulin. Celui qui tenait un magasin de prêt-à-porter à la même adresse, se lance dans le produit de luxe. «Le système économique a changé dans le secteur du prêt-à-porter. Les sites internet ont pris le monopole. Après avoir effectué un an de stage à Marne-la-Vallée, à l'école des métiers de l'art du luxe, j'ai décidé de me lancer». Parmi les marques de sacs et d'accessoires, Versace Jeans et Armani Jeans ou Guess. D'autres grandes marques devraient suivre. «La mode a changé, la clientèle n'est plus celle d'une seule marque et les grands stylistes des années 80 redeviennent à la mode. J'estime qu'une ville comme Graulhet doit étoffer son offre et proposer de tels produits», assure l'ex-étudiant en géo-politique qui inaugurera sa boutique jeudi soir.
Sélection d'articles réalisée à partir du site : http://www.ladepeche.fr
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