Il y a 50 ans, drame dans les mines de Carmaux

26/11/2015
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Publié le 25/11/2015 à 08:09  | La Dépêche du Midi |

Catastrophe de la mine : la ville se souvient et rend hommage

Obsèques des 12 mineurs. / Photo DDM, archives municipales de Carmaux.

Mercredi 24 novembre 1965, à 5h30 du matin, un coup de poussier s'est produit au puits de la Tronquié des Mines de Carmaux, endeuillant douze familles ouvrières. Ce mercredi, le temps était sec. Il gelait. Tout laissait prévoir une belle journée d'hiver. Une nouvelle équipe de six hommes venaient de prendre place dans un chantier de taille mécanisée, où ils étaient habituellement une vingtaine à travailler. Leur tâche consistait à préparer le travail des équipes suivantes par des tirs de taille à l'explosif.

Quelques minutes auparavant, un porion venait de faire sa ronde. Il n'avait rien trouvé d'anormal. Quelques secondes après, ce fut la catastrophe.
Un coup de poussier venait de se produire, provoquant une explosion comparable à celle du grisou et fit douze victimes.

Le puits de la Tronquié où s'est produite la catastrophe était exploité depuis 1884 par les HBA. C'est dans la taille la plus profonde, de quarante mètres de long, 2m80 de haut et à un kilomètre environ, côté sud de l'entrée du puits, que s'était produit le coup de poussier. Si l'accident s'était produit moins de 60 minutes plus tard, après la grande descente des mineurs à 6h, on déplorerait aujourd'hui une centaine de victimes.



Lorsque fut connue la tragique nouvelle, de nombreuses personnalités vinrent immédiatement sur les lieux en provenance de la France et même de l'étranger. Les obsèques se déroulèrent à Carmaux, le 27 novembre 1965, en présence d'une foule considérable et des personnalités civiles et militaires. Jean Vareilles déclarait lors des obsèques : «Pour Carmaux, c'est une tragédie sans précédent qui par son importance et sa brutalité a non seulement endeuillé douze foyers mais semé la crainte et l'angoisse dans le cœur de tous les travailleurs de la mine et de tous les habitants de la région carmausine». Un an plus tard, devant la statue du mineur, Jean Vareilles dévoilait la plaque dédiée à toutes les victimes de la mine.

Samedi 28 novembre, à 11h, la ville de Carmaux rendra hommage aux disparus et à leurs familles au cours d'une cérémonie de recueillement à la stèle du Mineur (face à la salle Pierre-Bérégovoy).

Les douze victimes
Samedi 28 novembre à 11h à la Stèle du Mineur (face à la salle Pierre-Bérégovoy). Avec la participation de l'Association de sauvegarde du patrimoine industriel de Carmaux-Cagnac (ASPICC), Les Gueules Noires d'Inde (LGNI), Syndicats de mineurs du Carmausin, L'Union musicale de Carmaux, l'Hirondelle carmausine.
Les douze victimes : François Bauce, Paul Favier, Joseph Mattarozi, Lino Peccoraro, Aldo Dalla Riva, Pierre Laborie, Joseph Fanjul, Richard Moreno, Robert Serieys, Jesus Munoz, Eleuterio Lopez, Petar Milunovic. (voir également notre édition du 4 octobre, l'interview de Jean-Marie Bourgade par Vincent Vidal).


Publié le 04/10/2015 à 06:05   | La Dépêche du Midi |

Il y a 50 ans Carmaux pleurait ses 12 mineurs disparus

Moments d'émotion et foule immense autour des douze cercueils des mineurs tués dans le puits de la Tronquié. / Photos DDM, archives.

Il fait froid en ce mercredi de l'an 1965. Il est 5 h 15. Un groupe de 12 mineurs est descendu dans les entrailles de la terre, puits de la Tronquié, préparer le travail des équipes suivantes, par des tirs d'explosifs, pour extraire le charbon. Ce petit matin du 24 novembre, blafard comme un hiver sans fin, va rester à jamais dans les mémoires carmausines.

«Trop de mauvais souvenirs»
«Dès que j'ai vu un mineur livide rentrer dans l'école, j'ai su. Il s'était passé quelque chose de très grave» se souvient ému Pierre Santoul qui était alors maître d'école à l'école Jean-Jaurès. «Excusez-moi. Je ne peux pas parler de cet événement. Trop de mauvais souvenirs, d'images épouvantables.»

Un drame s'est produit. Un coup de grisou et de poussière (appelé poussier), fauche les douze hommes présents dans les galeries. Le nombre de morts aurait pu atteindre la centaine, si cette explosion s'était déroulée une demi-heure plus tard, avec l'arrivée des autres équipes.

Plus un bruit dans les cours d'école
Sale jour pour la cité minière. François avait 10 ans. Les mots, les silences, les émotions n'ont jamais quitté sa mémoire.

«J'étais en CM 2 à l'école Jean-Bastide-Calvignac. Rappelons qu'à cette époque, on avait classe le mercredi.» Tôt dans la matinée, une ambiance pesante avait envahi la ville. «La rumeur a très vite enflé. Les instituteurs étaient au courant. Et ce silence qui grandissait. Il n'y avait aucun mot, aucun cri dans la cour d'école. On savait qu'il s'était passé quelque chose de grave.»

À 11 h 30, François rentre chez lui, heureux de voir son père sain et sauf. «Heureusement, il était de l'équipe qui attaquait à 6 h 30.»



Le jeune garçon apprend que 12 mineurs sont décédés dans les galeries des puits de la Tronquié. «Les maîtres d'école nous ont incités à venir à l'enterrement le samedi. Toute l'école était présente. Il y avait une foule immense pour rendre un dernier hommage à ces mineurs.» Les jours passent. Le quotidien reprend le dessus pour le jeune François. Enfin presque : «A quelques pas de chez moi, je passais très souvent en vélo devant une maison aux volets semi-clos. Je savais que là, une famille était en deuil avec une veuve et des orphelins qui pleuraient l'absence.»

Pas un homme, une femme, un enfant qui n'a gravé dans sa mémoire, cet instant, ces lourds silences. C'est toute une ville en noir, une communauté accrochée à la mine qui pleure ses fils.

Une ville traumatisée
«En ce jour de novembre, j'étais en stage à l'école des mineurs pour évoluer dans ma vie professionnelle. Dès que l'on a appris le drame, tout s'est arrêté. On était tous sous le coup de l'émotion. Même si moi, je ne suis jamais descendu au fond, j'avais pas mal de copains qui sont morts ce jour-là», admet avec émotion Jean-Pierre Vignolles.

«Je me rappelle d'Aldo Dalla Riva, Robert Seyriès et tant d'autres. Quelle douleur de voir partir tous ces hommes, tous ces copains.» Jean-Pierre se souvient de l'enterrement. «Ces cercueils alignés. On ne peut oublier de telles images. Durant six mois, le drame alimentait toutes les conversations. Aujourd'hui, on en parle moins. Malheureusement, beaucoup ne sont plus là pour raconter ces jours sombres» conclut-il avec gravité. Ce mercredi matin 24 novembre 1965, jour de la plus terrible catastrophe minière de la cité tarnaise, chaque Carmausin se souvient où il était,le moment où il a appris que les entrailles de la terre avaient pris 12 de ses enfants. Terrible instant qui a rappelé à tous, la dangerosité du métier, le dur quotidien du mineur de fond.

Le grisou est un gaz invisible et inodore qui se dégage des couches de charbon. Le poussier est un ensemble de fines particules de poussières de carbone hautement inflammables.



«Mes copains sont morts à quelques mètres de moi»
Jean-Marie Bourgade est là, assis, mains croisées sur la table de sa cuisine.
«J'ai longtemps hésité à vous parler, vous savez. C'est un instant si douloureux que les mots ont du mal à sortir». Un long silence, une grande respiration pour cet ancien mineur qui était, en ce jour du 24 novembre 1965, dans une galerie voisine du puits de la Tronquié, quand le coup de grisou a fauché 12 de ses copains.

L'homme est taiseux, modeste. «Surtout pas de photos. Je ne suis pas là pour me mettre en avant.».

Encore un silence. «À 4 heures du matin, ce mercredi, je faisais partie des deux équipes de deux hommes et un responsable, descendus dans les galeries. Notre travail : extraire le charbon à coup d'explosifs.»
Quelques larmes coulent sur ses joues. «On avait fait près d'un kilomètre pour commencer l'extraction. L'autre équipe, celle qui a été fauchée par le coup de grisou et de poussière, car ce matin-là, il y a bien eu les deux, était plus proche de la sortie du puits.»

Plus de ventilateurs ni téléphone
Vers 5 h 15, Jean-Marie et ses collègues s'aperçoivent que les ventilateurs présents dans la galerie, ne fonctionnent plus. «On ne s'est pas inquiété. Cela arrivait parfois quand les équipes de maintenance travaillaient sur les systèmes d'aération.»


Le puits de la Tronquié / CPA

Reste que le chef d'équipe se rend compte que le téléphone qui permet de relier le fond de la mine avec l'extérieur, est coupé. «On commençait à se demander quel était le problème. Mais nous étions tous des mineurs expérimentés. Il n'y avait aucune panique.»
Le responsable décide d'aller voir ce qu'il se passe. «Nous n'avions entendu aucun bruit particulier.» Très vite, il revient vers nous. «Ouvrez l'air comprimé. Vite. Il y a de la fumée dans la galerie centrale. Cela nous a sauvés de l'asphyxie. La puissance de l'air comprimé a permis de stopper l'avancée de la fumée.»

Une attente interminable
Puis plus rien. Il faut patienter sans savoir dans une galerie à 230 mètres de profondeur. «Je ne sais pas combien de temps nous avons attendu. On perd très vite la notion du temps, dans ces galeries.» Enfin, ils entendent des bruits de pas libérateurs. Ce sont les sauveteurs venus les chercher. «On a juste entendu -eux, ils n'y ont pas eu droit-. Là, on a compris. Il s'était passé quelque chose de grave.» Au bout de quelques minutes, les mineurs arrivent à trouver un passage grâce aux masques à oxygène et se rapprocher du puits.

« On m'a demandé de rester pour aider les sauveteurs»
«Quand on est arrivé sur le lieu de l'accident, on m'a demandé de rester avec un collègue, pour amener du matériel. La majorité des corps avait déjà été remontée par l'équipe de nuit». Pas tous. «Malheureusement, j'ai retrouvé un de mes copains mort dans la galerie». Le récit, les mots deviennent plus difficiles.

«Le coup de grisou a fait exploser la poudre qu'ils avaient descendue. Avec l'impact, cela a généré un coup de poussière.» Après avoir aidé les sauveteurs, Jean-Marie ne retrouvera la sortie et le ciel carmausin qu'à 9h30.



5 jours après, il a fallu retourner travailler au fond
«C'était très difficile à digérer. Ces mineurs morts, c'était mes copains, presque des frères. On travaillait ensemble. On prenait la douche ensemble. On allait au rugby ensemble. On vivait dans le même quartier. C'est terrible. Même aujourd'hui, cinquante ans après, je n'y arrive pas. C'est trop dur.» Quand on lui demande si la direction des mines lui a proposé un nouveau poste, en surface, après ce terrible drame. «Vous rigolez. Ce n'était pas le style de la maison. L'accident s'est déroulé un mercredi. Le lundi, il a fallu que l'on redescende au fond. Et que faire, quand vous avez une femme et trois enfants à charge ? Et bien vous redescendez.» Et ce coup de grisou ? «Il y avait du charbon à exploiter à 350 mètres. Mais on est jamais descendu aussi bas. Vous savez pourquoi ? Il y avait du grisou à cette profondeur. On comprend mieux dès lors ce dramatique accident.» Il est temps pour Jean-Marie de penser à ses travaux , ses enfants, ses petits-enfants. Le bonheur est là et non dans ces noires galeries, dans ce foutu coup de grisou qui lui a enlevé douze copains et noirci à jamais une partie de ses souvenirs d'homme, de sa joie de vivre.
(Témoignage de Jean-Marie Bourgade)


Les douze victimes



Aldo Dalla Riva, Joseph Mattarozi, Paul Favier, Pierre Laborie, Joseph Fanjul, François Bauce, Richard Moreno, Robert Serieys, Jesus Munoz, Eleuterio Lopez, Petar Milunovic.
Ils étaient plus de dix mille massés autour de l'église Saint-Privat, pour rendre un dernier hommage à ces 12 mineurs. La profession évidemment, venue de toute la France. Mais c'est bien tout le Carmausin qui était là, recueilli, ému par la plus grande tragédie minière qu'a connue la ville.

Jean Vareilles, maire de Carmaux, prenait le poids de la tragédie lors de son discours durant les obsèques du 27 novembre : « Pour Carmaux, c'est une tragédie sans précédent qui, par son importance et sa brutalité, a non seulement endeuillé douze foyers mais semé la crainte et l'angoisse dans le cœur de tous les travailleurs de la mine et de tous les habitants de la région carmausine. En quelques secondes, par 280 mètres de profondeur, la mine a tué. Douze hommes sont tombés. Ils laissent 12 veuves et 27 orphelins. C'est trop, beaucoup trop. »


Publié le 24/11/2005 à 09:39  | La Dépêche du Midi |  C.C

Carmaux : Toute la ville se souvient


Les obsèques du 27 novembre 1965, en présence d'une foule considérable et de très nombreuses personnalités / Photo www.carmaux.fr

Mercredi 24 novembre 1965, peu après 5 heures du matin, un coup de poussière s'est produit au puits de la Tronquié, des Mines de Carmaux, endeuillant douze familles ouvrières. Quarante ans après et quelques jours avant la Sainte-Barbe, Carmaux se souvient, et rend un hommage aux douze victimes de cette catastrophe, samedi 26 novembre, à 11heures, à la stèle du Mineur (square Bousquet).

Mercredi 24 novembre 1965, 5h15. Le temps est sec. Il gèle. Tout laisse prévoir une belle journée d'hiver. Une nouvelle équipe de six hommes vient de prendre place dans un chantier de taille mécanisée, où ils sont habituellement une vingtaine à travailler. Leur tâche consiste à préparer le travail des équipes suivantes par des « tirs de taille » à l'explosif. Quelques minutes auparavant, un porion vient de faire sa ronde. Il n'a rien trouvé d'anormal. Quelques secondes après, c'est la catastrophe. Un coup de poussière (communément appelé « poussier » dans le métier) vient de se produire, provoquant une explosion comparable à celle du grisou et fait douze victimes. Le puits de la Tronquié où s'est produite la catastrophe est exploité depuis 1884 par les HBA. Il comprend trois étages : aux côtes moins 130, moins 180 et 230. C'est dans la taille la plus profonde, de 40 mètres de long, 2,80 m de haut et à 1 kilomètre environ, côté sud de l'entrée du puits, que s'est produit le coup de poussière.

Les puits houillers de la région de Carmaux sont classés parmi les mines « poussiéreuses » où le grisou est exceptionnel. D'ailleurs les appareils de contrôle (grisomètres) disposés dans les galeries n'avaient indiqué nulle présence de ce gaz mortel souvent à l'origine des grandes catastrophes minières. Et pourtant… Si l'accident s'était produit moins de soixante minutes plus tard, après la grande descente de 6 h, on déplorerait aujourd'hui une centaine de victimes. Lorsque fut connue la tragique nouvelle, de nombreuses personnalités sont venues immédiatement sur les lieux, et de tous les coins de France et même de l'étranger. Les obsèques se sont déroulées à Carmaux, le 27 novembre, en présence d'une foule considérable et de très nombreuses personnalités civiles et militaires.

Le puits de la Tronquié / Carte postale APA

«Quand la mine tuait»
En 1965, Eric Serieys avait 3 ans. Son père, Robert Serieys, 28 ans, aide-piqueur, était le plus jeune de l'équipe de nuit , descendue à 280 m au fond du puits de la Tronquié. Aujourd'hui avocat, son fils se souvient.
«Ils étaient descendus par 280 m de fond accomplir leur peine quotidienne en une nuit plus froide que les autres. Comme tous les jours, ils venaient arracher le charbon. Soudain, vers 5 heures du matin, une terrible explosion allait ensevelir douze mineurs. La déflagration fut ressentie tout au long des galeries du puits de la Tronquié.

En ce 24 novembre 1965, toute la communauté minière était en deuil : le sort ingrat d'une corporation exposée à bien des dangers était une fois encore meurtri. Le destin, si l'on peut l'appeler ainsi, venait de frapper douze mineurs : le plus ancien avait 52 ans, le plus jeune 28 ans…
Douze familles anéanties par le plus profond désarroi, noyées sous le malheur, faisaient face à la mort. Douze familles, de femmes, de mères de mineurs, qui livraient à la terre leurs hommes qui, une vie durant, attendaient l'heure du retour, se retrouvaient ainsi anéanties. Des femmes pleuraient leur mari, des enfants appelaient leur père. Une ville venait d'être mutilée.

Au-delà de l'immense élan de solidarité à Carmaux, en France et même en Europe, l'on ne peut s'empêcher de penser au formidable courage des sauveteurs qui luttèrent coûte que coûte, au péril de leur propre vie, pour arracher à la mine les corps qu'elle ne voulait pas rendre.
Et puis, comme toujours, la vie a repris son cours. La cage endeuillée s'est remise à fonctionner en envoyant des hommes au fond. Dans le souvenir, restera le sacrifice de douze copains, morts par la trahison d'un sous-sol que l'on croyait pourtant paisible.

Pour cette profession, trop souvent endeuillée, mais qui par son travail au milieu des ténèbres croit à la lumière, à la justice, à la fraternité, mais aussi pour toutes les victimes du travail, le souvenir doit demeurer. Car rien ne vaut que le respect de la dignité de l'homme.»
(Témoignage d'Eric Serieys)


Cagnac les Mines : Ils étaient les gueules noires du Tarn

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Commentaires :

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  • ZAJAC dit :
    20/8/2023 à 21h 33min

    J'avais 4 ans en 1965 et mon frère avait 9 ans en cette époque, c'est vrai nous étions assez jeunes et notre papa qui travaillait aussi comme mineur de fond dans le puit de la Tronquié à Carmaux, ce qui fait qu'il nous a souvent reparlé de ce coup de grisou, qu'il a eu perdu de bons copains de travail, car dans les mines malgré un labeur très dur, l'ambiance était fraternelle entre ouvriers. Certains étaient même très jeunes, à exercer dans les mines, on les embauchait à l'âge de 14 ans, même plus jeune en 1906 d'après ce qu'en dit l'histoire des Houillères en France. Cette crise de grisou en 1965 à Carmaux restera longtemps en mémoire dans cette ville tarnaise, et pour mieux comprendre ce métier, il est bon d'aller visiter le musée des Mines à Cagnac dans ce même département, où l'on vous explique dans le moindre détail ce dur labeur, car Carmaux c'est ça, le souvenir des mineurs et de bien d'autres choses importantes à ce jour. Rien ne se perd sur la terre, il suffit de vouloir s'intéresser à l'histoire des pays, et à divers événements qui les valorisent.

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