Tarn : Opération "de ferme en ferme"

27/4/2015

Publié le 26/04/2015 à 03:48  | La Dépêche du Midi |  M.L

Audrey Viala : «montrer comment on travaille»

Audrey Viala, éleveuse de canards gras, attend les visiteurs aujourd'hui à Graulhet/ Photo DDM, Marie-Pierre Volle

Visite complète de l'élevage, découverte du tout nouveau bâtiment laboratoire, où se feront désormais l'abattage et la transformation du canard, photos et vidéos pour expliquer le mode de culture et l'utilisation de l'ail : à la ferme de la Forêt Basse, Audrey et Gilles Viala ont prévu un programme riche pour accueillir leurs visiteurs. Les allées ont été empierrées pour éviter la boue et après un grand nettoyage de la ferme, si les canards appréhendent un peu, le chien, le chat et le fier paon sont fin prêts à faire les beaux.

«Je vais expliquer notre façon de gaver mais pas faire de démonstration. Ce serait trop de stress pour les canards» précise Audrey, 32 ans. Les terres achetées par son arrière-grand-mère en 1916, là où son grand-père avait des vignes, avaient été laissées en fermage par ses parents. Jusqu'à ce que sa mère les récupère pour élever brebis et vaches.

«J'ai toujours voulu être agricultrice. Chez nous, c'est une affaire de femme» raconte Audrey, repartie à zéro il y a 6 ans pour faire du canard gras. Depuis elle fait équipe avec Gilles, 32 ans, né ici comme elle, producteur d'ail rose dans les règles de l'art de Lautrec. à eux deux ils ont Natéo, 1 an hier, et 90 ha de terre dédiées aux céréales, foin, maïs, ail. Plus 1 500 canards par an qu'ils pourront désormais transformer sur place en foie gras et autres délices.

Aligot et soupe à l'ail
L'ancienne forge du grand-père, patiemment rénovée, est devenue leur maison. Un peu plus haut sur petite butte panoramique, «entre le poirier et les vignes», la ferme qui adhère à l'association France passion dispose d'un emplacement pour les camping-caristes qui peuvent y passer une nuit.

Hier soir, Audrey Gilles, famille et amis, ont peaufiné les derniers préparatifs. En particulier les 25 l de soupe à l'ail rose qui seront servis à midi. Un préambule goûteux à l'aligot géant préparé en direct et servi accompagné de pâté (à l'ail bien sûr), rillettes et autre foie gras.

«Cette opération de ferme en ferme me plaît beaucoup. ça permet d'avoir un contact avec les clients et de montrer comment on travaille… J'espère que les gens vont réaliser qu'il faut manger local, faire travailler les producteurs localement pour favoriser l'économie et créer des emplois… Nous, avec notre nouveau laboratoire, nous allons devoir embaucher» se réjouit la jeune femme. Avant de retourner dans l'enclos aux canards s'assurer que tout va bien.


Publié le 26/04/2015 à 03:48  | La Dépêche du Midi |  R.R

Fromagerie du Buisson-Blanc : du lait cru bien sûr


Sylvie et Philippe Basse producteurs de lait, de fromage, de beurre, de crème fraîche / Photo DDM Marie-Pierre Volle

Sur le plateau qui domine le village du Ségur, les vaches de race Prim'holstein broutent l'herbe tendre de printemps. Nous sommes au lieu : «Le Boulayard». C'est là que Sylvie et Philippe Basse exploitent une ferme de 135 hectares. Des terres entièrement dédiées au cheptel de 150 vaches laitières. Chaque année elles produisent près de 600 000 litres de lait. 90 % de la production est vendue aux industriels laitiers, le reste est transformé sur la ferme depuis 2009, au sein de la fromagerie du Buisson blanc. Dans l'atelier laboratoire, une partie du lait cru est mise en bouteille, l'autre est transformée en fromages frais et affinés, beurre et crème fraîche. Des produits que l'on retrouve toute l'année sur les marchés de Gaillac, Cordes et Mirandol et ponctuellement sur les marchés de producteurs à Aiguelèze, aux nocturnes de Cordes ou encore à Monestiès mais également à la ferme et dans quelques commerces de proximité à Albi, Toulouse et Montauban. Dans la grande distribution aussi ? «Ce n'est pas notre éthique, tranche Sylvie Basse, nous sommes les héritiers d'une tradition laitière qui dure depuis plus de 40 ans, nous voulons conserver ce savoir-faire traditionnel».

Réalité du terrain
En ouvrant les portes de leur exploitation Sylvie et Philippe Basse veulent montrer aux consommateurs que «derrière les mots et les produits il y a une réalité de terrain». Elle est bien sûr économique puisque quatre personnes, six en période de pointe, vivent sur l'exploitation, mais elle est aussi respectueuse du «bien-être sanitaire des animaux» indispensable à la qualité des produits. Exemple, les vaches naissent et grandissent sur la ferme et sont nourries de façon identique toute l'année avec des rations de céréales, ensilage et herbe, ce qui permet au lait de conserver un goût constant. Samedi et dimanche Sylvie et Philippe expliqueront tous ces détails aux visiteurs, lesquels pourront assister, voire participer, à la traite des vaches prévue à 15 h 30. Et bien sûr goûter le lait encore chaud tout frais sorti du pis.



Publié le 23/04/2015 à 03:55  | La Dépêche du Midi |

Week-end à Bellegarde

Lydie répond à toutes les questions. / Photo DDM

La ferme de Bellegarde à 1,5 km du village, route d'Albi, participe à l'opération «portes ouvertes» organisée par le Civam du Tarn, les 25 et 26 avril. Avec le même plaisir d'accueillir et de partager Lydie Hallet et son compagnon Philippe vous invitent à vous plonger dans l'univers et la vie dans une ferme d'élevage de chèvres. La visite commence aux champs pour se terminer à la fromagerie, en passant par la chèvrerie et la salle de traite, avec dégustation tout au long des deux journées. Vers 16 heures et 18 heures, démonstration de moulage à la louche de caillé lactique pour la fabrication du traditionnel cabécou. Les enfants pourront caresser et donner le lait aux derniers chevreaux-nés et un petit coin leur sera réservé pour des jeux créatifs. Une tombola gratuite mettra en jeu un panier garni à gagner sur place.

Lait, fromage et viande de chèvre seront à l'honneur dimanche midi où un repas fermier préparé par Lydie sera servi sous chapiteau dans la cour de la ferme.



Tarn : De ferme en ferme


De ferme en ferme, dimanche 26 avril / Photo DDM

Sébastien Castan surveille la production d'alcool dans sa distillerie de Villeneuve-sur-Vère. Eric Cabanis  /  AFP

Ferme La Payrade, 81140 Castelnau de Montmiral. / Photo DDM


A Couffouleux, le Domaine de la Valière, Georges et Jacques Bennes vous entraînent à la découverte de leur vignoble / Photo DDM

Sélection d'articles réalisée à partir du site : www.ladepeche.fr

Les canetons de la ferme de Payrade / Photo DDM


 

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