Échos tarnais (janv. 2015)
Échos tarnais (janv. 2015)
Publié le 28/12/2014 à 07:50 | La Dépêche du Midi | Sophie Vigroux
Albi : Avec les «Incroyables comestibles», les légumes poussent partout et pour tous
Nelly, Henri Bureau, Olatz, Pierre et Marie des Incroyables Comestibles posent devant le mandala de l'Université Champolion à Albi. / Photo DDM
Des légumes qui poussent en pleine ville, à la vue et à la portée de tous, sur des plates-bandes où chacun peut venir remplir son cabas quand il veut et comme il veut, et bien sûr sans dépenser le moindre euro ! Mais non vous ne rêvez pas ! Voilà ce que propose l'association «Les Incroyables Comestibles», à Albi, dans le Tarn.
«Cela n'a rien à voir avec les jardins partagés. Nous, c'est l'inverse. L'espace est ouvert. On dit aux gens : ‘‘Servez-vous, c'est gratuit''», annonce Henri Bureau, cheville ouvrière de l'association dans laquelle ce retraité de 73 ans a impulsé une énergie formidable.
Permaculture
Grand promoteur des techniques de la permaculture, Henri Bureau donne des cours sur ce thème à l'université pour tous, sur le campus Champolion. D'ailleurs beaucoup de ces auditeurs ont rejoint l'association. Faut reconnaître qu'avec lui, les légumes poussent et repoussent partout où il passe. Un talent et un savoir-faire qu'il partage largement avec Marie, sa femme.
A Albi, l'aventure des Incroyables comestibles a vu le jour autour du campus Universitaire, à l'ancienne caserne. «En avril 2013, la fac m'a donné quatre plates-bandes : une à l'extérieur et trois sur le campus», reprend Henri Bureau.
Après avoir enrichi la terre selon les techniques de la permaculture (sans retourner le sol, en utilisant le bois raméal fragmenté en couche en alternance avec de l'herbe de tonte et des feuilles), les Incroyables comestibles ont planté des tomates,des aubergines, des salades, des courgettes...
À côté du restaurant Universitaire, ils ont crée un jardin aromatique et devant la résidence universitaire un autre jardin mandala de 300m2 où on trouve en ce moment, des artichauts, des choux,des poireaux...
«Ici, tout le monde peut venir cueillir les légumes, le directeur de la fac comme les étudiants ou les Restos du Cœur», ajoute Henri Bureau. Une démarche qui n'est pas facile à faire admettre «Il y en a que ça choque !», reconnaît Henri. Ce qu'il veut lui, c'est créer de l'abondance et du partage.
Reconnecter les gens à la terre
«Ces plates-bandes, c'est de la publicité, ajoute Marie, sa femme. On ne va pas nourrir tous les Albigeois avec mais on veut juste sensibiliser les gens à la malbouffe et les reconnecter à la terre. On veut amener nos concitoyens à se réapproprier leur nourriture. On voulait aussi recréer du lien social et de la mixité».
L'association des Incroyables Comestibles compte 200 adhérents dont une quinzaine très actifs parmi lesquels Olatz,une fringante architecte. «J'ai adhéré aux Incroyables Comestibles par le biais de la permaculture. C'est une initiative pleine de bonnes intentions, de bon sens et d'espoir. Avec la terre, on touche au concret. Tout cela me nourrit !», confit-elle, conquise.
Comme Olatz, Pierre et Nelly se sont greffés à leur tour sur l'association, il y a un an dans le but de «réconcilier nature et culture. On veut motiver les gens à jardiner», disent-ils.
Prochaine étape des Incroyables Comestibles albigeois : faire pousser des tomates au pied des Cités et des résidences HLM.
Dans le Tarn, les Incroyables Comestibles ont essaimé à Castres, Graulhet, Gaillac… On en trouve aussi à Toulouse, Bayonne, Pau et même à Tormorden,en Angleterre, c'est là qu'est né le mouvement.
Incroyables comestibles à Albi : hbureauafap@orange.fr,tel. 06 83 49 53 49.
Devenez un jardinier solidaires en 5 étapes :
1. On se prend en photo devant la pancarte de la commune.
2. On partage les photos et on communique aux autres.
3. Chacun fait sa part devant chez soi avec mes Incroyables comestibles.
4. On réalise des actions collectives pour devenir une force citoyenne.
5. On sensibilise les élus pour soutenir le mouvement citoyen solidaire.
Publié le 29/12/2014 à 08:31 | La Dépêche du Midi |
Viane : La laiterie Fabre en vedette dans l'Île de Beauté
La famille Fabre était à l'honneur lors de la foire de la châtaigne de Bocognano. / Photo DDM
Les fromages de Viane ont été à l'honneur en Corse, à l'occasion de la célèbre foire de la châtaigne de Bocognano, qui s'est tenue dernièrement. En tant que représentants de Midi-Pyrénées, région à l'honneur cette année, les responsables de la laiterie Fabre faisaient, en effet, partie des exposants de cette manifestation qui regroupe chaque année plus de 150 producteurs et attire quelques dizaines de milliers de visiteurs ! Les contacts avec les organisateurs de Corse-du-Sud avaient été pris l'été dernier : «Des touristes corses sont venus à la laiterie parmi lesquels le maire de Biocognano, explique Christine Fabre. Ils étaient intéressés par la filière ovine pour le lait et recherchaient des artisans locaux. Trois semaines plus tard, ils nous conviaient à la foire de la châtaigne en tant qu'invités d'honneur !»
Accompagnés par d'autres producteurs de la montagne (la charcuterie Millas et l'atelier de textile Missègle) et du Tarn (ail rose de Lautrec, vin de Gaillac), ainsi que par des responsables des Hautes Terres d'Oc (son président, Jean-Marie Fabre, et la directrice technique, Marie-Françoise Landes), Gilles Fabre et son épouse ont, durant quatre jours, pu faire découvrir les fromages affinés de Viane, plus précisément une brebis au lait cru d'au moins six mois d'âge et le «Monts de Lacaune tradition», le fromage de vache médaillé d'argent au Salon de l'Agriculture en 2012.
Quatre jours très fructueux d'échanges de savoir-faire et de dégustation : si les invités tarnais ont offert un repas constitué de nos spécialités locales à leurs hôtes, ces derniers n'ont pas non plus manqué de leur faire découvrir la fameuse charcuterie corse et leurs fromages de brebis. Le contact est désormais établi pour un éventuel partenariat. Mais demeurent surtout, pour la famille Fabre, d'inoubliables souvenirs : «Le premier soir, ils nous attendaient pour manger, malgré l'heure tardive et, à notre arrivée, nous ont applaudi. Nous avons été accueillis très généreusement», conclut Christine Fabre.
Publié le 05/01/2014 à 10:07 | La Dépêche du Midi | P. S
Ronel : Les fèves et la galette pour l'Epiphanie
Armelle Salvan, collectionneur et membre de l'association La fève du roi, assurera la visite guidée. / Photo DDM
L’Épiphanie, ça vous dit quelque chose ? Aujourd’hui, on fête les Rois à grand renfort de galettes et de fèves. Les Tarnais ne seront pas à la traîne.
Des fèves par milliers. ça tombe bien, aujourd’hui c’est L’Épiphanie et le musée des fèves des rois et des objets d’antan à Ronel a tenu à marquer le coup en organisant une visite commentée et une dégustation de galette géante.
Dès 14 heures, on pourra visiter le musée mais aussi profiter de la visite commentée d’Armelle Salvan sur les fèves personnalisées dans le département du Tarn lors de ces dernières années. Les pâtissiers tarnais seront à l’honneur à travers leurs réalisations, concentrées sur une douzaine de séries de fèves.
Le pâtissier, «Au petit four» de Réalmont, s’est associé à l’animation en réalisant une série personnalisée de 11 fèves sur le Tarn qui constituent un véritable petit puzzle. De la cathédrale Sainte- Cécile d’Albi aux jambons de Lacaune en passant par la place aux arcades de Réalmont.
«Il ne faut pas oublier que les fèves s’exportent dans toute la France et qu’elles font parler du département et du pâtissier aussi», assure Armelle, collectionneur et guide.
Les visiteurs et fabophiles pourront également se remettre de leurs émotions en dégustant la galette géante, réalisée par le «Petit four» tout en échangeant leurs fèves. Prévoir 1 h 30 minimum pour la visite et 5 € pour l’animation dans cet endroit magique, géré par l’association La fève du roi. On y trouve des collections avec plus de 5 000 fèves de tous les âges, disposées dans des vitrines avec 75 thèmes de décors différents. Ce n’est pas tout, le musée propose un saut dans le passé à travers l’art populaire, les outils anciens, les jouets d’époque et la reconstitution de pièces à vivre à l’ancienne d’un bureau de poste, d’une boulangerie d’antan, d’une salle de classe. Un endroit, en fait, qui raconte des histoires du passé et d’aujourd’hui ; Pour les grands et les petits, bien sûr.
Publié le 02/01/2015 à 07:41 | La Dépêche du Midi |
Broze : Le musée vinaire sur la voie de la notoriété
Théo Elzinga, par ses explications érudites et pleines d'humour, sait redonner une âme et une vie aux / Photo DDM
«InVincible Vigneron», le musée ouvert à Broze par Théo Elzinga, fait son premier bilan. Des résultats satisfaisants, en termes d'entrées et de notoriété. Les 8 000 outils de la vigne et du vin, leur présentation, les commentaires de Théo séduisent et celui qui sort d'une visite devient le meilleur propagandiste des collections. Lesquelles s'enrichissent tous les mois, quelquefois par des dons. Le dernier en date, une médaille de la confrérie alsacienne.
Le fondateur du musée, qui a rapatrié en Gaillacois tous ses outils de la région nantaise, vient d'étoffer son offre - après les soirées mensuelles «visite plus dégustation» le troisième vendredi, d'un bulletin pour les «amis-partenaires». Assortie d'une cotisation annuelle de 15 €, l'adhésion donne droit à une visite gratuite par an, et une visite illimitée si l'adhérent vient accompagné d'un ou plusieurs amis (lesquels bénéficient d'un tarif réduit), une information par mail et un cadeau de bienvenue, à choisir entre un dépliant «outils-dictons du musée», un tablier de vigneron, un couteau à huîtres ou un taste-vin.
Soirées dégustation
Théo Elzinga souhaite donner un écho supplémentaire au musée. Les 400 machines à greffer, les pompes de croupier, les béquilles et les sabots planteurs, le berceau en bois du dernier né que la maman fait glisser entre les ceps, les grands alambics de cuivre, la cisaille à 5 lames, les micro-tonneaux à jouer aux dés… et des milliers d'autres curiosités mêlant l'ingénieux et l'insolite (la canne avec verre et fiole intégrée) valent le déplacement sur le coteau.
On y vient de loin, le Livre d'Or est un déluge d'éloges, même si beaucoup de Gaillacois - à commencer par les vignerons - n'ont pas encore eu la curiosité de pousser la porte.
Pourtant, Théo Elzinga ne désespère pas d'être un jour prophète au pays qu'il s'est choisi. Entrée : 8 €. Soirées visite dégustation : 17 €
Publié le 02/01/2015 à 08:25 | La Dépêche du Midi | R.M.
Lisle-sur-Tarn : Long-Pech, le vin au dessus des brumes
Au-dessus des brumes Lisloises, le Domaine Long Pech se découvre avec passion./ Photo DDM
Alors que la plaine lisloise est parfois dans la brume, il est bon de prendre la route des coteaux pour retrouver le Domaine Long Pech situé près du hameau de Lapeyrière. Karine et Sandra ont repris ce domaine viticole depuis 1997, et représentent la 4e génération de vignerons sur cette exploitation de près de 19 hectares. Ces deux vigneronnes proposent la gamme des 7 vins du Gaillacois, elles ont délaissé le primeur pour mieux se concentrer au reste de leurs cuvées avec une prédilection pour les vins blancs. Elles élèvent ces vins avec une passion infinie pour ce terroir de coteaux qui magnifie ces vins en nectar. Une typicité qu'on retrouve notamment dans ce doux baptisé «Douceur des Brumes». Ce vin est laissé en barrique 7 ans sans outillage, un voile assimilé à une brume se crée en surface. Ce vin, festif, unique dans le Gaillacois, passe les années avec délicatesse; un breuvage apprécié, plus en fin de repas; avec une justesse dans les arômes de bois et le sucre.
On retrouve encore à la vente un millésime de 1997, qui ne demande qu'à faire éclater ses saveurs au cœur de papilles. Toutes les deux sont fières de leurs terres, elles qui ont toujours baigné dans ce terroir et qui ont su apprendre à manier le tracteur dès leur plus jeune âge, au milieu des travers les plus pentus. Bien qu'éloignées de la route œnotouristique du chemin Toulze, elles ont su s'impliquer dans la vie et le dynamisme des instances viticoles du Gaillacois et font désormais parties de différents réseaux comme Agropoint, «Bienvenue à la Ferme» ou le réseau France Passion avec les Camping-Cars.
Elles ont su prendre le train des réseaux de communication avec une page Facebook et proposent même sur la toile internet une boutique en ligne. Les réseaux wifi ou 4G ne détiennent pas encore les codes des odeurs et des saveurs; la passion et la richesse du terroir se découvrent au détour d'une visite loin du clavier et de la souris.
Publié le 02/01/2015 à 08:26 | La Dépêche du Midi |
Lacaune : Magie de Noël au camping
Dans la nuit de Noël, les résidents du camping attendent l'envol d'un premier ballon qui transporte lettres et messages divers. / Photo DDM
Imaginez une banquise installée au milieu des chalets illuminés des «Sources chaudes» de Lacaune. Imaginez des lanternes volantes montant dans le ciel étoilé, la nuit d'un 24 décembre 2014, et emportant les dessins et les lettres d'enfants pour le père Noël. Non…non… ceci n'est pas le scénario d'un prochain conte de Noel pour une série télévisée, mais, la réalité d'un endroit hors du temps au fin fond des montagnes du Tarn. Au village camping de Lacaune, on a vraiment envie de se construire des moments heureux. L'accueil que nous avons reçu, la gentillesse de nos hôtes nous a donné envie de devenir, nous aussi, des acteurs de ce lieu choisi pour passer, en famille, la plus belle fête de l'année. Beaucoup des résidents n'ont pas hésité à démonter les décorations de leurs habitations pour illuminer leur lieu de villégiature et contribuer à l'animation de ce lieu. Des heures et même des jours d'installations pour quelques heures d'émerveillement offerts à tous.
Le soir de Noel, des «ballonéros» brésiliens construits par un résident venu de Montpellier, ont pris leur envol un peu avant minuit. Ces ballons de papier illuminés ont emporté les rêves des enfants petits et grands et certainement des messages de paix dans une actualité si loin de l'esprit de Noël. Au Brésil dans les favélas, les artisans et les artistes sans fortunes et de tous âges construisent ces ballons de papier de soie. Certains ballonéros qui peuvent être grands comme des terrains de foot ont parfois nécessité des milliers d'heures de travail collectif. Comme le disent ces artistes de la lumière, tout cela ne sert à rien, mais l'envol de nos ballons illuminés nous donne, par l'émotion partagée, une richesse que personne ne pourra enlever de nos cœurs et de nos mémoires. Le bonheur est peut être là dans le partage de moments de joie. Les ballons au dessus de Lacaune la nuit de Noël ont été surement bien au-delà de nos traditions consuméristes.
Publié le 05/01/2015 à 07:44 | La Dépêche du Midi | R.R
Albi : Aimé Lacapelle, l'intégrale macarel !
Jean-Yves Ferri l'auteur de l'intégrale d'Aimé Lacapelle. Superbe. /Photo DDM.
Les périgrinations rurales d'Aimé Lacapelle, truculent paysan-enquêteur du Ségala, inventé par l'auteur Jean-Yves Ferri, sont disponibles en librairie. Les quatre tomes, en couleurs, sont reliés dans une intégrale de Fluide Glacial. Une savoureuse lecture à déguster au volant du tracteur Massey-Ferguson.
«J'ai de la famille à Tanus et j'ai passé ma jeunesse à Albi. Ces lieux où j'ai grandi m'ont inspiré pour créer les personnages d'Aimé Lacapelle et de sa grand-mère Sidonie qui sont de véritables antihéros du monde rural». Ces propos de Jean-Yves Ferri, dessinateur à Fluide Glacial campent brièvement l'ambiance des histoires qu'il dessine et raconte dans les quatre tomes de la bande dessinée Aimé Lacapelle, aujourd'hui disponibles en librairie, en version intégrale reliée tout en couleur. La quatrième de couverture donne quelques précisions sur la star de la BD : «Je m'appelle Lacapelle, Aimé Lacapelle. En apparence je suis un agriculteur comme un autre. En apparence seulement, parce qu'en réalité je fais partie du Bureau d'investigation tarnais (BIT)».
Le feuilleton de Canal rural
Mais déplaçons-nous sur les hauteurs du Ségala, dans le sillage du policier agricole Aimé Lacapelle au fil des enquêtes que lui confie le maire de Saint-Léon sur Cérou, dont l'allure et la stature ne sont pas sans rappeler celles d'un célèbre homme d'État français. Jean-Yves Ferri dans le chapitre «Aimé fait la joute», s'empare de l'historique rivalité entre Tarnais et Aveyronnais sur fond de viaduc du Viaur. Il faut dire que de l'autre côté de la rivière Aimé a son pendant : Sylvestre Cabalié, membre du GRA, le groupement des rangers aveyronnais. La joute agricole consiste en un face-à-face de tracteurs et de semences pour voir lequel des deux aura le plus beau maïs. L'affaire se termine par une poignée de mains. Dans «Aimé capte le satellite», Coucarel, le simplet du village entre en scène pour regarder le feuilleton de Canal rural «Des génisses et des bœufs», mais Sidonie parasite la réception avec son moulin à café ou sa perceuse car elle prépare une sculpture pour le club de l'amitié.
Collectif bovin de Valparès
Dans «Aimé loupe la caille», c'est la question du célibat qu'évoque l'auteur. Aimé et Antoine croient enfumer Sidonie et sa copine Delphine, en disant qu'ils vont au concert de carillons à La Fouillade, en fait ils foncent au volant de la Renault 12 vers le dancing «Au Summum» où Clipa et Pipa se donnent en spectacle dans un Mouss show sponsorisé par les pâtés Raynal. Mais les deux jeunes filles n'arriveront jamais, elles ont raté la sortie de Pampelonne et débarquent au concert de carillons à La Fouillade. On pourrait aussi citer la visite du candidat à la députation Séraphin Bontrepas qui veut absolument se rendre dans le village atypique de Saint-Membrac, premier village hot de France célèbre pour sa foire à la caille. Il y a aussi la manif monstre sur la RN 88, du collectif bovin de Valparès, ou Jacqueline la boulangère avec son pain bio et ses miches complètes, le rallye Ferguson dont le départ est donné par miss Tarn nord ou encore Paul Mercaillou qui présente sa nouveauté les tripoux en tube. Mais n'en jetons plus, les 190 pages de l'Intégrale d'Aimé Lacapelle sont vraiment à déguster sans la moindre modération. Macarel !
L'intégrale de Jean-Yves Ferri regroupe quatre tomes : Je veille au grains, Tonnerre sur le Sud-Ouest, Poules rebelles et Bêtes à bon diou. Aux éditions Fluide Glacial. 25 €.
Publié le 06/01/2015 à 07:45 | La Dépêche du Midi | A.-M.D.
Albi : Le chantier reprend ce mardi sur le Jardin national
Encore un mois de travail au Jardin national./DDM, Emilie Cayre
Place Sainte-Cécile, on commence. Au Jardin national, on achève. Interrompue durant les fêtes de fin d'année depuis le 19 décembre, la réfection de l'espace vert souffrant lui aussi de malfaçons reprendra ce mardi. Le calendrier prévoit «la suite et la fin de la pose des pavés ainsi que la remise en place des clôtures jusqu'au 26 janvier», indique la ville d'Albi, qui prévoit encore «un mois de travaux sauf intempéries». Pour l'instant, seuls les pigeons déambulent sur les allées repavées de neuf autour de la fontaine, les humains eux étant cantonnés par des barrières à l'extérieur du chantier interdit au public. «C'est joli et les gars ont l'air de faire du bon travail» observe un riverain qui trouve toutefois le temps long. «Tout devait être fini début décembre...» Oui mais les travaux avaient été interrompus suite aux manifestations de Sivens du 28 octobre au 19 novembre avec le vol des pavés stockés pour le Jardin national.
Le même riverain déplore le mauvais état du revêtement en stabilisé. Mal compacté, le sable tient mal, ce qui entraîne de la poussière et des flaques. Cet habitué devrait être satisfait, car l'échéancier comporte la reprise du stabilisé sur certaines zones la dernière semaine de janvier. En incluant cette semaine supplémentaire, le chantier, espère la ville, «devrait être terminé le 30 janvier».
Publié le 06/01/2015 à 07:49 | La Dépêche du Midi |
Graulhet : La plus importante station mixte de la région Midi-Pyrénées
La plus importante station mixte de la région Midi-Pyrénées / Photo DDM
La STEP, station de traitement des eaux usées de Graulhet, est la plus importante station mixte de la région Midi-Pyrénées. Lors de sa mise en service en 1991 la station d'épuration de Graulhet était dimensionnée pour traiter une charge de pollution de 300.000 équivalent habitants *. Cet outil a été conçu pour profiter à la fois aux particuliers et aux industriels dont notamment les mégisseries. Aujourd'hui, le débit moyen en entrée de station est de 5 200 m3 par jour pour un débit nominal de traitement de 11 000 m3 par jour. Le rendement moyen de la STEP est de 91 % DCO (demande chimique en oxygène), 97 % MES (matière en suspension), 99 % DBO5 (demande biochimique en oxygène), 91 % Cr (chrome), 80 % N (azote) et 90 % P (phosphore). L'unité de dépotage des effluents extérieurs inaugurée en 2013 reçoit chaque année plus de 40 000 m3.
* l'équivalent habitant (EH) est une unité de mesure de la charge polluante.
Publié le 06/01/2015 à 07:51 | La Dépêche du Midi | S.B.
Castres : TrufféOr, la petite entreprise qui transcende le café
Christophe Blat et Éric Séménadisse ont produit et vendus des milliers de pièces durant les fêtes. /Photo DDM, S.B.
TrufféOr, poursuit tranquillement son développement. Il s'agit d'une petite entreprise castraise, spécialisée dans les petites gourmandises en chocolat, notamment destinées aux bars et restaurants.
Encore une occasion de battre en brèche les champions du pessimisme. Illustration via une autre petite entreprise castraise qui marche : TrufféOr. Celle-ci s'est même installée en centre-ville avec ses petites machines : un atelier de fabrication et un atelier d'emballage. Plus d'une tonne de chocolat brassée durant la période en amont des fêtes, «parfois de 4 heures du matin à 21 heures !» TrufféOr a été créée en 2012 à l'initiative de Christophe Blat, d'abord sous le statut d'auto-entrepreneur, puis en SAS un an plus tard. Autant dire que le créneau choisi avait alors d'ores et déjà fait montre de sa pertinence : «Je me suis dit qu'il y avait peut-être une autre offre à faire pour le traditionnel chocolat qui accompagne le café au bar ou au restaurant que le sempiternel truc avec l'amande, explique Christophe. J'ai donc commencé par créer mes petites truffes aux paillettes d'or alimentaire, pour vraiment se démarquer. Puis, comme cela a plu, on les a déclinées en boîte pour la vente aux particuliers, notamment via les rayons produits régionaux et locaux de certaines moyennes surfaces comme Carrefour Market pas très loin de notre lieu de fabrication.»
Seulement voilà, même en paillettes sous forme de spray, l'or a un coût qui a plutôt tendance à grimper. Aussi, TrufféOr prend aussi des allures plus modestes, mais tout aussi intéressantes au plan gustatif : «Cacao, crème, et voilà Zinc : comme son nom l'indique, destiné aux comptoirs !», souligne Christophe.
Depuis, grâce à l'installation d'un réseau de fournisseurs et de distributeurs très «locavores», TrufféOr a obtenu le label Saveurs tarnaises. «Les boîtes par exemple sont faites à Albi. Évidemment, le chocolat, bien que de marque française, vient à l'origine de Côte d'Ivoire, précise Christophe. Mais, mon objectif est à court ou moyen terme de partir carrément de la fève de cacao. Cela demandera peut-être un nouveau local, et en tout cas, sûrement, un gros investissement en matériels. Il n'y a pas de raison que l'on n'y parvienne pas… Les clignotants sont au vert : les bars nous appellent désormais pour qu'on les fournisse !»
TrufféOr, 27, rue des Boursiers. contact@trffeor.fr // www.truffeor.fr // Tél : 05 63 72 42 69.
Christophe du restau au choco
Christophe Blat, 43 ans, originaire de Montpellier, a rejoint le sud Tarn en 1993. Il fut longtemps restaurateur. C'est lui qui se charge principalement du laboratoire de fabrication et du développement de nouveaux produits, travaille avec le soutien d'Éric Séménadisse pour la partie commerciale. «En 2015, nous allons essayer de développer notre implantation en moyennes surfaces. Pour se faire, on va essayer un nouveau produit : une tablette pailletée d'or.» Et Christophe de signaler : «On espère aussi quelques créneaux à l'export. Nous devions partir en Russie. Mais les frontières se sont fermées.»
Repères - Le chiffre : 18 références > à ce jour. La gamme TrufféOr a été déclinée en 6 «petites» barres et 12 «gros» produits.
Publié le 07/01/2015 à 07:38 | La Dépêche du Midi |
Albi : La Berbie, «jardin remarquable»
Le label Jardin remarquable est renouvelé pour 5 ans./ Photo DDM JML
Le ministère de la culture, antenne de la Direction régionales des affaires culturelles (Drac), renouvèle le label «Jardin remarquable» au Jardin du Palais de la Berbie pour 5 ans, a annoncé hier la municipalité d'Albi.
Ce label national, délivré dans chaque région, concerne les parcs et jardins patrimoniaux : anciens ou récents, publics ou privés.
La Ville d'Albi avait déjà obtenu en 2009 le label «Jardin Remarquable» pour le jardin du Palais de la Berbie et en 2011 pour le Parc Rochegude.
Lors de sa séance du 5 novembre la commission de la DRAC, composée de professionnels des jardins et du tourisme, a attribué le renouvellement du label au jardin du Palais de la Berbie et a salué l'excellence de son entretien.
Ce label est renouvelé pour une période de 5 ans à compter du 1er janvier 2015 .
Publié le 07/01/2015 à 10:12 | La Dépêche du Midi |
Au pic de Nore, encore des automobilistes inconscients
Une famille pradelloise au secours d'un inconscient au sommet du pic de Nore, à 1 211 m. / Photo DDM
Depuis ce début d'hiver, la neige a fait deux apparitions. Les amoureux de cette belle neige, à proximité de chez eux, équipés de leurs luges, profitent des champs immaculés. Quelques familles s'en donnent à cœur joie, dévalant les pentes à toute vitesse. Mais voilà, certains veulent braver le grand froid, vivre le grand frisson, et quoi de mieux que de déroger à la prudence et à l'interdit, ils gravissent la route du pic de Nore sans pneus neige ou chaînes.
Pourtant, dès la sortie du village, il est clairement indiqué : «Enneigement route barrée», «Chaînes à neige obligatoires»… Vous connaissez le résultat : les voitures dans les fossés, en travers ou encore bloquées au milieu de la route. Les plus téméraires, notamment les 4x4 urbains, arrivent presque au sommet, bien souvent ils y vont seuls, sans réseau de téléphone, et se retrouvent bloqués dans les congères. Dès la première neige de novembre, deux intrépides avaient décidé de monter au pic de Nore à 3 heures du matin avec leur 4x4. Ils y ont passé la nuit, à -6° (vent de 70 km/h = température ressentie — 20 °).
Les secours ont été alertés, mais la dépanneuse ne peut pas monter, le camion des pompiers s'est retrouvé bloqué, et c'est seulement en fin de nuit qu'une brigade de pompiers équipés de motoneiges est venue secourir ces deux inconscients. La plupart de ces aventuriers du dimanche montent avec femme et enfants, sans même une pelle à neige, et bien souvent, ce sont les habitants de Pradelles qui les sortent de leurs galères… Nous ne cesserons de leur rappeler qu'il faut vraiment être prudent, pensez aux conséquences graves que peuvent provoquer des équipées de ce genre.
Publié le 08/01/2014 à 03:50 | La Dépêche du Midi |
Réalmont : Galette avec un grand G
L'équipe d'Antoine Bega autour de la galette / Photo DDM
Antoine Bega et son équipe de pâtissiers du «Petit Four» ont élaboré et cuit dimanche matin deux galettes géantes.
L’une était pour les habitants de Laboutarié qui avaient répondu à l’invitation du maire Serge Bourrel pour la traditionnelle cérémonie des vœux. L’après-midi, Hélène et Antoine ont livré la seconde au musée «Le rêve du passé» à Ronel. Elle renfermait les 11 fèves originales représentant un coin du Tarn. Jean et Armelle Salvan l’ont découpée.Tous les visiteurs du musée, près d’une centaine, ont eu droit à une part et 11ont découvert en prime une fève. Une série exclusive que les clients pourront se procurer en échangeant les doubles.
Publié le 07/01/2015 à 07:38 | La Dépêche du Midi | Vincent Vidal
Albi : Florence Coutouly, «Le mot soldes reste encore magique»
Florence Coutouly est, comme l'ensemble des commerçants, fin prête pour accueillir le rush des premiers jours de soldes/ Photo DDM, Emilie Cayre.
Dans la boutique «Flo» au 27 rue Mariès, on s'active, comme chaque année à pareille époque, pour accueillir une gent féminine sur le qui-vive. La raison en est simple. Aujourd'hui, c'est le début des soldes qui se termineront le mardi 17 février. Six semaines au lieu de cinq précédemment. La propriétaire, Florence Coutouly a une autre casquette. Elle est vice-présidente de l'association des commerçants, les «vitrines d'Albi». À quelques heures du grand rush, elle dresse les espérances et les inquiétudes de sa profession, pour cette période économiquement cruciale.
Comment s'annoncent ces soldes d'hiver ?
Cette période est très importante pour nous. Je reste positive. Le mot «soldes» reste encore magique. La clientèle est toujours à la recherche un produit coup de cœur, d'une belle affaire.
Vous résistez aux concurrences d'internet et des démarques qui se multiplient toute l'année.
L'achat sur Internet, c'est autre chose. Chez les commerçants, les clients peuvent toucher le produit, essayer, trouver la taille exacte, demander des conseils. Cela n'a pas de prix. Et puis, on a jamais vu un ordinateur vous accueillir avec le sourire.
Il y a aussi la morosité économique qui perdure.
Tous les secteurs d'activité sont touchés par la crise. À Albi, on voit beaucoup de commerçants qui réduisent leur nombre d'employés.
N'oublions pas les travaux de la place Sainte-Cécile, qui ont débuté ce lundi.
Au sein de l'association, nous sommes particulièrement fâchés par cette décision de la municipalité . On demandait juste qu'elle débute les travaux sept jours plus tard. Nous savons tous, que la première semaine des soldes est capitale. C'est important en termes de chiffre d'affaires et d'emplois. Ils sont restés sourds à nos demandes. J'espère que ces travaux ne seront pas trop pénalisants pour nous. Mais sur ce coup, on ne peut pas dire que la mairie aide le commerce du centre-ville.
Vous restez tout de même positive.
Absolument. On y croit à ces soldes, comme chaque année. La clientèle sera là, à la recherche d'une belle robe, d'un joli pull. Il n'y a pas que le pourcentage de baisse qui compte. Il y a aussi le produit à dénicher, l'accueil, l'envie. Ça reste un beau moment.
Publié le 08/01/2015 à 07:58 | La Dépêche du Midi | J.L.G.
Carmaux : Gare multimodale, 149 places de parking gratuites à 2 pas du centre ville
Gare multimodale, 149 places de parking à proximité du centre-ville. / Photo DDM
Une gare ferroviaire à proximité d'un centre-ville, c'est un atout pour la ville et pour le territoire.
A Carmaux, la gare SNCF fait partie du paysage depuis des lustres.
Construite en 1850 à l'initiative de la famille De Solages, détruite par un incendie puis reconstruite entre 1902 et 1905, elle a depuis gardé sa façade en briques rouges, ornée de fleurs en faïence.
Aujourd'hui, la gare de Carmaux est le point central d'un pôle multimodal demandé par la population et initié par la municipalité, avec un objectif : «Inciter à favoriser l'usage du train pour les déplacements et pouvoir utiliser divers modes de transport à partir d'un même lieu».
Train, bus, voitures, deux-roues, covoiturage, piétons, la gare multimodale est en cours de réalisation et offre déjà un grand parking de 149 places, dont 16 dédiées au covoiturage, et 11 réservées aux personnes à mobilité réduite, parking situé à quelques mètres de la gare, et à 5 minutes à pied du centre-ville.
«L'espace gare dépasse largement les emprises ferroviaires et doit être le lieu d'échange entre la ville et la ligne de réseau TER où vont, à terme, être interconnectés les différents modes de transport.
Le projet répondra ainsi à l'ensemble des besoins en organisant la convergence et l'échange efficace et sans rupture entre plusieurs types de transports collectifs et individuels», souligne Jean-Marc Sengès, directeur des services techniques.
Concocté en partenariat avec la SNCF, fortement soutenu par la région, qui félicitait en mars 2013 : «Un projet exemplaire en matière d'intermodalité et de développement des modes de transport doux», l'opération est menée en tenant compte du respect de l'environnement.
Avec entre autres des espaces publics paysagés et ombragés, un mobilier urbain confortable, un parvis actuel (devant la gare) dégagé pour mettre en valeur la façade historique de la gare, etc.
Autres installations à venir, des espaces de dépose pour vélos et motos, des places pour bus, taxis, véhicules électriques, des cheminements piétons matérialisés et sécurisés, une chaîne d'information efficace : «Nous allons d'ailleurs installer une signalétique pour le grand parking de 149 places», précise Jean-Marc Sengès.
Publié le 08/01/2015 à 03:49 | La Dépêche du Midi | Ginou Capelle
Lautrec : Le devenir de l'église St-Martin en question
L'église Saint-Martin-de-Dauzats est une des sept églises du Lautrécois. / Photo DDM
Une pétition circule actuellement sur Internet pour le maintien de l'ancienne église Saint-Martin-de-Dauzats dans le patrimoine communal. Un courrier a également été envoyé à tous les élus par les riverains de cet édifice : Meredith Wheeler et Robin Ellis, propriétaires de l'ancien presbytère. Voici les faits : lors d'un récent conseil municipal (en octobre 2014), le maire Thierry Bardou a annoncé qu'un acquéreur pour l'église de Saint-Martin-de-Dauzats s'est fait connaître. Cette information a été suivie d'une réunion par le maire pour en informer les paroissiens de ladite église. Or, depuis cette annonce, le couple Wheeler-Ellis ne désarme pas et plaide «pour que la commune conserve ce patrimoine».
Cet édifice religieux est désaffecté depuis de nombreuses années. En 2012, lors d'un conseil, le maire de l'époque Laurent Gros annonçait : «L'église Saint-Martin-de-Dauzats est frappée d'un arrêté de péril.» Ajoutant : «Il ne sera pas fait appel aux deniers publics pour la maintenir en état, c'est une église qui n'a pas d'intérêt architectural particulier.» Un peu plus tard s'ensuivit sa désacralisation, tous les objets de culte (tabernacle, statues, etc.) ont été sauvés et placés dans les différentes églises du Lautrécois. Il fait savoir que le problème de sa sauvegarde n'est pas récent, en 2001 une association de paroissiens avait été créée dans le but de recueillir des fonds afin de faire les travaux nécessaires pour sa conservation. En vain.
Une église sans accès direct
De par sa situation l'édifice est cerné de tous côtés (terres agricoles et propriété privée) et n'a actuellement d'accès que devant le presbytère. Or, cet accès appartient au couple Wheeler-Ellis. Interrogé par téléphone, le maire confie : «L'accès à tout édifice est obligatoire, nous trouverons une solution. Dans la lettre reçue par les élus, il y a beaucoup de contre-vérités, nous avons des lois, elles seront appliquées, la vente n'a pas encore été officialisée ; pour nous, ce sera l'intérêt collectif qui passera avant un intérêt particulier.»
En attendant, beaucoup de rumeurs circulent.
Publié le 08/01/2015 à 08:34 | La Dépêche du Midi | J.L.G.
Le Briatexte-Basket-Club
Les U15 de Briatexte, avec Vincent Pujol. / Photo DDM
Après des années de présence active puis quelques années d'absence passive, le basket a fait un beau retour au gymnase de Briatexte en 2013, sous la houlette d'une bande de copains qui s'adonnaient alors régulièrement à leur sport favori, et qui décidaient un beau jour de redonner corps et âme au BBC.
25 licenciés pour démarrer, 40 pour la 2e saison, le gros ballon a très vite attiré 25 petits et 15 grands, les grands dans l'équipe loisirs, les petits à l'école de basket, le tout avec le soutien du comité départemental de basket.
«Aujourd'hui, nous avons 15 enfants qui pratiquent le samedi matin et participent aux plateaux organisés par le comité», explique Vincent Pujol, éducateur au club.
«Pour les plus grands, nous avons mis en place des ententes avec le club de Graulhet, cela permet au plus grand nombre de pratiquer, chacun à son niveau».
Entraîneur et arbitre (niveau championnat de France), Vincent Pujol a commencé à entraîner il y a une dizaine d'années : «J'étais au club de Puylaurens, où il fallait du monde pour encadrer. C'est Sandrine Chambard qui m'a mis le pied à l'étrier».
Après avoir brillament réussi ses diplômes, Vincent entraîne l'équipe seniors filles du club, puis rejoint st-Sulpice où il entraîne l'équipe féminine, en R2 : «Entre-temps, j'ai intégré l'encadrement des sélections départementales, puis je me suis consacré à l'arbitrage, et je suis maintenant arbitre de niveau championnat de France».
Mais le virus de l'entraînement n'avait pas quitté l'arbitre, qui entraîne aujourd'hui les petits et les U15 du club présidé par Cédric Farges.
Avec en terme de projets : «Dans un 1er temps on voulait faire venir les enfants au club (avec des tarifs très abordables), et les faire participer régulièrement aux rencontres organisées le week-end. C'est chose faite. Nous voulons maintenant créer une vie autour du club, dans un esprit convivial, avec des événements comme une sortie au cinéma, un goûter de Noël, des sorties pour voir des rencontres de haut niveau. Cela permet de mieux se connaitre, s'attacher au club, être dans une famille». Et de conclure : «Pour grandir, on a aussi besoin de personnes pour s'occuper de tout ce petit monde».
A bon entendeur !
Publié le 08/01/2015 à :37 | La Dépêche du Midi |
Nages : Ces «Cahiers» qui romancent le territoire
Boulanger à Viane, Jacques Valette s'était chargé de ravitailler le maquis local. / Photo DDM
«De la chouette au merle blanc…» Cela pourrait être le titre d'un conte pour enfants. «Le chargeur n'a que 20 balles.» Cette fois, nous y sommes. Encore du vécu pour les octogénaires : «Radio Londres» et le maquis. Le 8 août 1944, sur les hauteurs entre la Bassine et Viane, les Allemands cherchent la ferme de la Roque. Une journée vécue de l'intérieur par le résistant Jacques Valette, qui en a laissé un témoignage écrit. Mais aussi par Jean-Louis Fabre, petit-fils d'un commerçant de Viane qui, du haut de ses 6 ans, revoit encore aujourd'hui son père prendre la situation en main : faire face à des contrôles éventuels tout en éloignant sa famille pour la protéger. À la même époque, aux Vidals (Lacaune), Clément Béziat n'a plus aucune raison de se cacher : Vichy et les Allemands ont bien d'autres chats à fouetter que faire la chasse aux réfractaires.
«Désormais, on ne recule plus. On se fait tuer sur place.» Cette citation du général Joffre date du 6 septembre 1914. Le général François Cann évoque les cinq semaines antérieures, vécues par les deux régiments basés à Castres. Pierre Moutou, d'Arnac-sur-Dourdou, reviendra. Marqué à vie. Le 1er janvier 1916, il le confie à sa belle-famille : «La guerre, il n'y en a pas un au front qui veuille qu'elle continue. Si dans les villes ils le veulent, qu'ils y viennent au front les chasser (les Boches) et ils verront, et ils souhaiteront de suite la paix.» Claude Puel (l'entraîneur de football) revient aussi sur son poilu de grand-père, Jules, du 9e régiment d'artillerie de Castres. Ses cartes postales sont adressées à sa femme, issue d'une famille de Rouvières (Nages).
Ces «Cahiers» de janvier 2015 s'ouvrent sur la géographie de ce territoire (cantons de Lacaune, Murat, la Salvetat et leurs communes voisines). Patrimoine et généalogie succèdent aux articles locaux sur les deux guerres mondiales. Et, après quelques autres recherches ou souvenirs de contemporains, le lecteur trouvera comment Candoubre (Murat) est devenu un nid de «trotskistes».
Publié le 10/01/2015 à 07:56 | La Dépêche du Midi |
La chanteuse graulhétoise Yona Pax en route pour la Chine
La chanteuse graulhétoise Yona Pax se tourne vers de nouveaux horizons / Photo DDM
La chanteuse graulhétoise Yona Pax vient de signer aux USA avec une production américaine un contrat aux termes duquel son titre «Je reviens des enfers» sort le 15 janvier dans un album de compilation qui sera proposé en téléchargement en Asie dans l'ensemble de la Chine, à Taïwan, Hong-Kong et Singapour (Malaisie).
Ce qui représente au bas mot un milliard de téléphones portables et 800 millions d'internautes. Epaulée de longue date par le compositeur et arrangeur toulousain bien connu Roger Loubet, dont la réputation n'est plus à faire, puisqu'il a collaboré depuis des décennies à la carrière de Mike Brant, Michel Sardou, Johnny Hallyday, Nana Mouskouri — pour ne citer que ceux-là -, et récemment à celle des Prêtres de TF1 «Spiritus Mundi», Les Stentors, Vincent Niclo et Thierry Mugler pour la revue des «Mugler Follies», tant en France qu'en Allemagne, notre chanteuse continue sa progression puisqu'après son CD «Un autre monde» et plusieurs singles, elle sort courant janvier, parallèlement au marché asiatique, un nouvel album intitulé «Quoi qu'on fasse», qui sera proposé en téléchargement sur toutes les plates-formes légales dans le monde entier.
Dans cet opus seront inclus le titre-phare «Je reviens des enfers», mais aussi «Santa Maria», qui retrace l'épopée de Christophe Colomb, et «Matricule 787-15», un titre sur la Grande Guerre.
Une fulgurante ascension pour la chanteuse graulhétoise qui attaque vaillamment le marché asiatique. Juste retour des choses ironiseront certains, après le récent rachat par les Chinois de l'aéroport de Toulouse-Blagnac.
Publié le 10/01/2015 à 03:50 | La Dépêche du Midi | Patrick Guerrier
Tarn et Dadou : Pascal Néel appelle à l'unité du territoire
Pascal Néel a rendu hommage à Charlie Hebdo et ses dessinateurs victimes d'un attentat./Photo DDM, P.G.
C'est par un vibrant hommage aux victimes de l'attentat à la rédaction de Charlie Hebdo que le président de Tarn et Dadou a débuté ses vœux, jeudi soir, à Técou. Pascal Néel a fait respecter une minute de silence. Dans l'assistance, des élus, des acteurs économiques et personnalités dont la plupart arboraient «Je suis Charlie».
Un peu moins d'un an après sa réélection à la tête de l'intercommunalité, le discours de Pascal Néel était attendu. Notamment en raison d'un contexte quelque peu tendu au sein du territoire dont le visage politique a évolué. Avec lui, des velléités de recomposer le visage de l'intercommunalité apparaissent. Notamment du côté du Gaillacois et de la ville de Gaillac où Patrice Gausserand souhaite que l'on envisage un nouveau découpage autour du vignoble tandis que Graulhet se tournerait vers le Lautrécois.
«La réflexion sur les périmètres intercommunaux n'est pas nouvelle, a rappelé Pascal Néel. Tout nouvel élu est légitime à se poser la question.»
Volonté politique
Mais le président de TED estime aussi qu'il faut savoir pour quelle raison on peut se poser la question et pour quoi faire ?
En souhaitant en filigrane que ce ne soit pas uniquement à visée électorale. «Une collectivité publique est un organisme vivant qui évolue, se transforme, et la réponse à nos interrogations actuelles n'est pas forcément dans la déconstruction de ce que nous avons bâti mais plutôt dans l'amélioration permanente de l'existant», a martelé avec force Pascal Néel. Et de rappeler à chacun que la pertinence d'un territoire reposait avant tout «sur la qualité d'un projet politique porté par les élus et sur le volontarisme politique».
La réforme territoriale à venir qui amènera à l'agrandissement des collectivités devra être précédée d'une réflexion sur «la gouvernance» selon le président de TED. «Les rapprochements entre intercommunalités devront se faire sur une base partenariale, sans mariages forcés».
Les projets
Si ces échéances futures occupent les esprits, Pascal Néel a voulu montrer qu'elles n'obéraient pas le travail immédiat de l'intercommunalité. Le président a décliné plusieurs projets lancés ou poursuivis en 2015 comme le soutien financier à l'investissement des communes, l'aide en fonctionnement aux petites communes, la prise en charge par l'intercommunalité du diagnostic accessibilité.
Il a également annoncé la prolongation des aides à la rénovation de l'habitat, la construction d'une microcrèche et d'une médiathèque à Cadalen et le lancement d'un schéma d'aménagement numérique.
Publié le 11/01/2015 à 03:52 | La Dépêche du Midi |
Réalmont, ville heureuse...
Le Blima, découvert en bas du boulevard Carnot au siècle dernier donnait un charme au «bas de la ville». / Photo DDM
«Je voudrais bâtir une ville heureuse, avec des arbres et des eaux...», est probablement la strophe de Louisa Paulin la plus souvent reprise par les élus réalmontais. Une ville heureuse ou le projet du nouvel Intermarché à quelque peu semé le trouble au cours des deux dernières années, divisant habitants et commerçants sur des positions extrêmes. Une ville heureuse ou la municipalité à eu la bonne idée d'installer des bancs publics sur la place de l'église et sous les couverts, ou «les amoureux qui s'bécotent sur les bancs publics» peuvent observer le nuancier des couleurs des multiples véhicules transitant sur les places de parking pour effectuer leurs achats dans les commerces de la galerie marchande à ciel ouvert. Transitant ou pas d'ailleurs.
«A m'assoir sur un banc, cinq minutes avec toi», il n'y à rien de bien affriolant à regarder toute la journée, la même voiture qui bloque une précieuse place de parking, comme l'indique la fleuriste Françoise Borrego :»Le problème du centre ville c'est le parking, mais si les commerçants ne font pas l'effort de se garer ailleurs, c'est sur, nos clients iront là ou il y à de grands parkings...». Je voudrais bâtir une ville heureuse...», les bancs y sont déjà, remplaçons les voitures pas des arbres et une aire de jeu pour enfants et peut-être le centre village verra familles et personnes âgées, se sentant ainsi plus en sécurité, visiter un peu plus souvent les commerces présents. Un centre village piétonnier donc, une idée soumise au Maire, Henri Viaules :»
Il y à effectivement quelque chose à penser en ce sens là...» et à l'élu Michel Bousquet : «L'idée mérite d'être creusée, complémentaire d'un supermarché rénové et dimensionné dans un soucis d'équilibre commercial». «Je voudrais bâtir une ville heureuse, avec des arbres et des eaux...», ne reste plus donc que les eaux du Blima que notre poétesse à connu découvert et fleuri sur le Boulevard Carnot et le foirail, évitant peut-être ainsi de le voir provoquer des inondations...»Je voudrais bâtir une ville heureuse se termine ainsi» :»Où êtes vous, les hardis bâtisseurs, vous qui saurez vaincre sans armes et qui naîtrez de quelques fiers rêveurs et de toutes nos larmes». Nico
Publié le 12/01/2015 à 08:34 | La Dépêche du Midi | Alain-Marc Delbouys
Albi : Castelviel, une nouvelle place du Château avec fontaine
Un aperçu de ce que pourrait donner la future place triangulaire du Château au débouché de la rue du Castelviel, «en l'état actuel des réflexions». Les rectangles couleur brique désignent l'emplacement des piles du pont de chemin de fer. L'autre triangle arboré à l'arrière représente la future place du Calvaire./ Photo DDM
Le projet de la passerelle sur le Tarn, qui sera soumis à enquête publique en 2015, comprend le remodelage de la place du Château, avec fontaine et lieu de spectacle.
Après le Vigan et la place Lapérouse avec leurs jets d'eau, une nouvelle place avec fontaine va émerger à Albi. Un aménagement découlant du projet de passerelle sur le Tarn, pour ainsi dire la cerise sur le gâteau. Un quart des 5,9 millions d'euros d'investissement sera consacré à la «requalification des espaces publics». Les travaux, prévus fin 2015 ou début 2016, incluent la transformation, on pourrait même dire la re-création de la place du Château, appelée à devenir un nouveau lieu de récréation pour les Albigeois et les touristes. Un espace aujourd'hui réduit à un parking (1), et dont on a du mal à imaginer la configuration future, tant il sera remodelé. «Au débouché de la passerelle rive gauche, le pont de chemin de fer va être décaissé sur plusieurs mètres d'épaisseur, ce qui dégagera une arche supplémentaire, pour l'instant enterrée.
Le bas de la place du Château côté pont va devenir un amphithéâtre naturel. Ce lieu sera agrémenté par une table d'eau, mais accueillera aussi des spectacles. Il suffira pour passer de l'un à l'autre d'arrêter la lame d'eau, comme à Bordeaux», décrit Philippe Bonnecarrère, sénateur du Tarn et président de la communauté d'agglomération de l'Albigeois. Le dossier de la passerelle, qui fera l'objet d'une enquête d'utilité publique en 2015, comprend un schéma de la future place du Château formant un triangle au débouché de la rue du Castelviel. Un plan qu'il ne faut pas prendre pour argent comptant, car susceptible d'évoluer. «Il présente juste l'état actuel des réflexions», précise Philippe Bonnecarrère, évoquant «des discussions avec Mme le maire et les habitants lors de réunions de quartier sur ce projet qui prend forme». Quoi qu'il en soit, les places du Château, et du Calvaire de l'autre côté du pont ferroviaire, vont élargir le centre historique, englobant le site de l'ancien château des vicomtes d'Albi, ce «castel viel» qui a donné son nom à ce quartier berceau de la ville, auquel le président Bonnecarrère prête «un charme fou».
(1) Seules quelques places d'arrêt-minute seront conservés et les habitants bénéficieront d'un parking résidents au Bondidou.
Le chiffre : 1,5 million d'euros >. C'est l'enveloppe prévue dans le projet lauréat de la passerelle de Ney & Partners de Bruxelles et R et C d'Albi pour les abords, dont la place du Château.
Les fouilles n'ont rien donné
Menées fin 2014 par l'Institut national de recherches archéologiques préventives (Inrap) préalablement à la réalisation de la passerelle «sur ce site sensible à l'emplacement de l'ancien château des vicomtes d'Albi, les fouilles n'ont rien donné», annonce Philippe Bonnecarrère, sénateur du Tarn et président de la communauté d'agglomération de l'Albigeois. «On s'en doutait. On n'a rien découvert même après avoir fait des tranchées très profondes, car le secteur avait été bouleversé en profondeur lors de la construction du pont de chemin de fer. D'ailleurs, les fouilles ramenées à un mois ont été plus rapides que prévu. On avait imaginé des délais plus longs…» Encore un obstacle levé pour la passerelle.
Sélection d'articles réalisée à partir du site : http://www.ladepeche.fr
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