Échos tarnais (déc. 2014)

22/12/2014

   Échos tarnais (déc. 2014)   

Publié le 29/11/2014 à 11:21   | La Dépêche du Midi |  E.R.

Albi : Le salon de la gastronomie

Le parc des expositions accueille le premier Salon de la gastronomie jusqu'à dimanche./ Photo DDM, JML

80 exposants sont réunis jusqu'à dimanche au parc des expositions pour le premier Salon de la gastronomie, parrainé par Gérard Baud et animé par Evelyne Leclerq

Avis aux gourmands ! Le premier Salon de la gastronomie d'Albi se tient jusqu'à dimanche au Parc des expositions. 80 exposants sont réunis à cette occasion pour proposer des dégustations et mettre en valeur le «terroir gourmand». Ce dernier est en effet la star du salon avec la présence de nombreux producteurs locaux, et un marché du terroir de 80 m2 réunissant des petits producteurs.

Saveurs nouvelles
La découverte est également au rendez-vous avec des restaurants alsaciens et italiens mais aussi des épiceries portugaises ou guadeloupéennes. «Nous ne voulions pas rester renfermés sur nous-mêmes», précise Yvon Matha, P.-D.G. de la SEM Expos. «Le but du salon c'est aussi de faire découvrir des nouvelles choses».

Démonstration avec le chef du restaurant Le Classic./ Photo DDM, MPV .

De nombreux invités
Les dégustations seront bien sûr au menu mais on retrouvera aussi des animations avec Gérard Baud, chroniqueur gastronomique pour Téléshopping et parrain du Salon, qui régalera les papilles tout le week-end. D'autres animations «vin et fromage» et «cocktail» sont également prévues. Le salon reçoit aussi de nombreux invités dont Evelyne Leclerq, l'animatrice officielle et Yves Thuriès qui sera en visite samedi après-midi. La comédienne Aurélie Vanneck vue dans Plus Belle la vie et Anne Alassane, ancienne vainqueur de Masterchef, rencontreront les visiteurs, samedi et dimanche après-midi respectivement, pour des séances de dédicaces. Pour les plus jeunes, un espace jeux est prévu et des mascottes seront sur le salon dimanche après-midi. Le but du salon est de mettre en lumière «la diversité merveilleuse de notre pays et de redonner aux gens le goût du fait maison», selon les mots de Gérard Baud. Avec les nombreux exposants présents, il y aura sûrement de nombreuses idées à reproduire à la maison.


Publié le 29/11/2014 à 08:22  
| La Dépêche du Midi |   Richard Bornia

Lavaur : Ordures ménagères, la collecte à cheval revient au galop

Bernard Faucheron mène l'attelage tracté par Achille, un cheval Comtois de 4 ans de près de 800 kg, sous l'œil émerveillé des enfants. / Photo DDM

Tombée en désuétude, la collecte à cheval revient au goût du jour dans le Vaurais. Jeudi 27 novembre dernier, le Sictom a inauguré son hippomobile. Une benne de collecte tirée par des chevaux qui a fait ses premiers tours de roues sur les hauteurs de Massac-Seran. Pour l'occasion, la benne a collecté des emballages à recycler provenant de l'école et du collège, tous deux situés au cœur du village. Jacques Esparbié, président du Sictom, et Viviane Bonhomme, maire de Massac, ont assisté aux premiers tours de roue de ce magnifique véhicule. «Cet équipement permettra d'assurer des collectes écologiques et surtout pédagogiques en centre-ville», précise Jacques Esparbié. 

Il prévoit déjà de lancer des opérations de collecte dans les écoles ou bien des actions de promotion du compostage en faisant circuler des potagers ou des composteurs itinérants. En effet, plus proche de la nature et des gens, le cheval facilite la prise de conscience psychologique de la population sur l'importance de la collecte sélective, et la pousse à réaliser un meilleur tri, tant en quantité qu'en qualité. Bernard Faucheron mène l'attelage, sa passion de toujours. Pour cette première, il a choisi Achille, un cheval Comtois de 4 ans de près de 800 kg. Accompagné d'un ripeur qui charge les sacs à un rythme régulier, l'animal effectue sa tournée au pas, sous le regard émerveillé des enfants. 

Moins polluante et moins bruyante que les solutions motorisées, la collecte hippomobile des déchets ménagers s'inscrit pleinement dans le programme de prévention des déchets du syndicat initié en 2009. Le Sictom de Lavaur est une des rares collectivités à disposer désormais de cet équipement et en 2015 de nombreuses animations seront proposées. Économique et écologique, la collecte hippomobile ne remplacera pas le ramassage avec le traditionnel camion mais c'est une solution judicieuse : un cheval peut travailler une quinzaine d'années avec un coût d'entretien bien inférieur à celui d'un engin mécanique.


Publié le 30/11/2014 à 03:48  
| La Dépêche du Midi |   S.B.

Les meuniers castrais syndicalistes et écolos


Aimé Balssa, auteur d'un  ouvrage qu'il présente ce jour. / DDM,  S.B.

Une industrie à échelle humaine quasiment sans impact sur l'environnement dont les acteurs formaient un groupe extrêmement fier de son savoir-faire au point d'avoir créé des organisations «syndicales» clandestines très actives : les moulins du Tarn, tel est le sujet qu'aborde le Castrais Aimé Balssa dans son dernier ouvrage édité à 300 exemplaires par la Société culturelle du Pays Castrais.

Présenté ce jour
Moulins à papiers et papeteries du pays tarnais : moulins de Castres/Burlats, Mazamet, Saint-Juéry/Les Avalats, Milhars, Gaillac, Rayssac et autres lieux : un livre de 323 pages, illustré en noir et blanc et couleur, qui vient tout juste de paraître et qui fera son apparition pour la première fois à l'occasion du 34e Salon des collectionneurs ce jour (lire encadré). Quatre années de recherches ont été nécessaires pour la rédaction de ce livre d'autant plus intéressant qu'il n'existe plus aujourd'hui de moulins à papier… pas même physiquement, puisque le seul que l'on peut découvrir - dans son état contemporain (donc vidé de son âme) - est celui des Salvages à Burlats (environ 360 ans d'existence). «La papeterie a été remplacée par d'autres formes d'industries qui avaient besoin d'eau et d'énergie, en particulier le textile, parfois la métallurgie», explique l'auteur. Il précise : «Il existait trois moulins sur la basse Durenque à Castres ; deux ont survécu un temps avec le textile ; pour celui de Saint-Juery, ce fut la métallurgie.» Aimé Balssa ajoute : «J'avais travaillé sur l'imprimerie à Castres ; il m'intéressait de voir comment l'industrie du papier était née vers 1640-1670… puis avait disparu fin XIXe. Auparavant, ici, à Castres-Burlats, il y eut toutefois une embellie entre 1840 et 1860, grâce au papier à cigarettes, dont celui fabriqué pour Bardou à Perpignan qui a su supplanter le papier espagnol en étant aussi mince, blanc et résistant.»

Du papier avec du recyclage
Sachez que le papier tarnais était fabriqué grâce à du vieux linge en lin ou chanvre recyclé ! Le tissu, une fois débarrassé des boutons et coutures par des mains féminines, puis entassé dans les piles d'une batterie, passait sous des maillets ferraillés activés par une roue verticale. L'ensemble étant en bois ! Très «écolo» tout ça finalement !

«5 personnes, des hommes spécialistes, s'occupaient de cette partie batterie. Sur Castres-Burlats, l'activité économique représentait environ 300 emplois. Une communauté extrêmement soudée et jalouse de son savoir-faire. En 1789, de nombreuses grèves sont parties des moulins. Ils sont même arrivés à constituer une forme d'organisation syndicale qui n'hésitait pas à adresser des amendes à des patrons qui n'avaient pas respecté l'éthique. Pour exemple, un certain Galiber de Castres a dû s'acquitter de 100 livres !»


Publié le 29/11/2014 à 03:50  
| La Dépêche du Midi |   M.D.

Brassac : Le préfet aux Ateliers du Bez

Le façonnage du granit du Tarn expliqué au préfet du Tarn./Photo DDM, M. D.

C'est en tant que compatriote vosgien que le préfet du Tarn Thierry Gentilhomme est venu rendre visite aux Ateliers du Bez. Effectivement, c'est Claude Remy, qui arrive des Vosges dans les années «60» pour s'associer avec Roger Mougel et créer plusieurs entreprises autour du granit. Jusqu'en 1997, 4 sites d'extraction et de production sont en activité. Aujourd'hui, après une restructuration des sociétés, le fils Olivier Remy est associé à Arnaud Mougel et Thierry Bel pour gérer Granit du Tarn Industries.

Ce jour-là, à l'initiative du député Philippe Folliot, c'est au Bez, à deux pas de la maison natale d'Irène, la maman d'Olivier, que Thierry Gentilhomme était accompagné du sous-préfet Jean-Yves Chiaro, du président de la communauté de communes Sidobre-Val d'Agout Jean-Marie Fabre et d'une belle brochette de maires de la région auquel s'était joint le sénateur Philippe Bonnecarrère et le conseiller général Jean-Claude Guiraud pour visiter les Ateliers du Bez. Cette entreprise familiale qui emploie 13 personnes tente de résister à la difficile conjoncture économique qui touche particulièrement le domaine du granit. Spécialisé dans la voirie et les columbariums, Olivier Remy répond aux appels d'offres des collectivités locales. Il a ainsi œuvré pour le tramway de Lyon, le pavement de la place de Mulhouse, l'hôtel de région et le pont Neuf de Toulouse ou le grand théâtre d'Albi.

Alors que les ouvriers sont en train d'achever d'imposants bancs en granit du Tarn destinés au nouveau stade des Lumières de Lyon, le patron explique aux élus que la concurrence chinoise mais aussi l'Etat, qui freine les investissements, font dangereusement baisser le chiffre d'affaires. Au cours d'une visite très appréciée par le préfet, Olivier Remy commente les gestes de ses employés qui, depuis le débitage des blocs jusqu'aux finitions, transforment la matière première en matériau de construction noble et inusable. Il insiste sur ses partenaires locaux, les transports Galinier, qui participent à l'acheminement en amont et en aval.

Le préfet est reparti ravi de cette rencontre de terrain et heureux d'avoir retrouvé quelques accents vosgiens dans le Tarn sud.


Publié le 05/12/2014 à 07:41  
| La Dépêche du Midi |   R.R.

Tanus : Viaduc du Viaur, coup de frein sur le chantier


Les travaux de décapage du viaduc se poursuivent au ralenti./ Photo DDM,R.R

Le chantier de rénovation du viaduc ferroviaire du Viaur avance. Un peu plus doucement que prévu néanmoins. Depuis septembre la partie supérieure de l'ouvrage : le tablier, est terminée et le trafic SNCF s'effectue normalement entre Rodez et Albi. Reste désormais à traiter les arches du viaduc. Un chantier qui doit durer jusqu'au 31 décembre 2015. A Tanus pourtant la rumeur court : le chantier est arrêté. Faux, hier le décapage se poursuivait avec le bruit caractéristique d'une soufflerie émanant de la cellule de décapage dans laquelle sont confinés les ouvriers. Ce qui est sûr c'est que pas mal d'employés ont arrêté les locations d'appartements dans le village et les environs. «Il y a moins de monde sur le chantier que cet été», confirme-t-on à la fois chez Lassarat et chez MAES, deux des entreprises qui œuvrent sur le viaduc. D'une trentaine d'ouvriers on est passé à une dizaine.

«Pas de souci»
Cette baisse de régime serait la conséquence d'une mauvaise évaluation de la surface à traiter au niveau des arches et du sous-tablier, lors de la préparation du chantier, le chiffre de 30 % est avancé. Dans un document d'octobre 2014, Réseau ferré de France (RFF) estime à 46 000 m2 cette surface à traiter, elle serait donc plus importante. Un chiffre que l'on ne confirme pas chez Lassarat où l'on se contente de dire «qu'il n'y a pas de souci à ce niveau».
Autre point qui aurait été mal évalué au départ, le poids des échafaudages et autres structures amovibles à installer pour effectuer le traitement des arches.

Si ces «soucis» de préparation se confirmaient, ils engendreraient deux conséquences : une probable modification de la durée du chantier et très certainement une augmentation du coût de l'opération (l'enveloppe actuelle est de 26,6 millions d'euros).
Contacté hier, RFF, maître d'ouvrage du chantier et second financeur des travaux (33,3 %) derrière la Région Midi-Pyrénées (60 %) n'avait pas donné suite à nos sollicitations avant l'heure du bouclage.


Publié le 05/12/2014 à 03:49  
| La Dépêche du Midi |

Montans : En route pour les 20 ans du musée


Durant tout le mois de décembre, l'Archéosite vous ouvre gratuitement ses portes./ Photo DDM

Chaque fin d'année est l'occasion de dresser un bilan de la saison qui s'achève... et de porter le regard sur celle qui lui succédera. 2014 : une année riche et intense

Si en 2013 la fréquentation avait déjà été très satisfaisante, 2014 fait figure d'un très bon cru puisque, dès le mois d'octobre, le nombre de personnes ayant fréquenté le musée avait égalé le résultat annuel précédent. Avec près de 800 visiteurs supplémentaires, 2014 aura ainsi connu une hausse d'au moins 8 %. D'année en année, l'Archéosite, géré par Tarn & Dadou, continue donc de progresser et de séduire de nouveaux publics. Décembre à l'Archéosite

Durant tout le mois de décembre, l'Archéosite vous ouvre gratuitement ses portes ! En famille ou entre amis, vous pourrez ainsi découvrir, redécouvrir et surtout venir partager le patrimoine archéologique exceptionnel de Montans. Qu'il soit préhistorique, gaulois, romain, médiéval, simple tesson ou parure en or remarquable, ici chaque objet vous conte l'histoire de ce territoire situé entre Tarn et Dadou. La reconstitution d'une rue et d'une maison romaine à taille réelle ainsi que celle d'un atelier de potier gallo-romain invitent petits et grands, au fil de la visite, à entreprendre ensemble un voyage dans le temps inoubliable.

Et pour tous ceux qui seraient à la recherche d'une idée originale à déposer au pied du sapin, un petit passage par la boutique pourrait leur permettre de trouver leur bonheur. Des surprises étonnantes et originales pour faire plaisir aux petits comme aux grands !
Le musée fermera ensuite ses portes le mercredi 24 décembre à 16h00 pour les rouvrir le lundi 05 janvier sur une nouvelle année pleine d'événements et d'animations afin de fêter tous ensemble les 20 ans du musée !


Publié le 04/12/2014 à 03:50  
| La Dépêche du Midi |

Graulhet : L'Excellence artisanale tarnaise à l'honneur

Les lauréats sur la scène du Forum. / Photo DDM

C'est à Graulhet que s'est déroulée pour la huitième année la soirée de l'Artisanat. À travers cette manifestation, la Chambre de métiers et de l'artisanat du Tarn et la Banque Populaire Occitane veulent donner une image positive et dynamique de l'artisanat au grand public.

À cette occasion, le talent de jeunes apprentis et d'artisans passionnés par leur métier, a été mis à l'honneur. Dans le Tarn, l'Artisanat représente près de 9 000 établissements, 16 125 salariés, 978 apprentis à l'université régionale des métiers et de l'artisanat (Urma), antenne du Tarn, et 1 290 stagiaires en formation continue en 2013. Revaloriser l'image de l'artisanat est aujourd'hui une priorité pour la Chambre de métiers et de l'artisanat du Tarn. Alors que ces chiffres ne cessant de croître, il apparaît nécessaire de poursuivre cette politique de valorisation de l'image des métiers, notamment à travers la soirée de l'Artisanat. Aujourd'hui incontournable, cet événement est devenu une des manifestations phare du département.

À l'occasion de cette soirée qui s'est déroulée au Forum, trente-quatre apprentis ont été mis à l'honneur, dont plusieurs Graulhétois : Mérédith Blottière-Gerbault, apprentie vendeuse chez Léa Esquerdo, Alexandre Massimino, apprenti peintre en carrosserie chez Pascal Roussel, Aurélie Rivayran, apprentie coiffeuse chez Angélique Depinho. De nombreuses entreprises tarnaises ont aussi récompensé dans différentes catégories, du management des ressources humaines (SARL T2P et Ets Philippe Virazels) à la dynamique commerciale (EURL Chez Gril), en passant par l'innovation technologique (Ferronnerie occitane), la reprise des entreprises en milieu rural (Corinne Massol à Lisle-sur-Tarn, Sébastien Monteillet à Salvagnac, Damien Ginestet Cros à Lombers). Outre les remises de prix aux apprentis comme aux entreprises, un fil rouge a été constitué par la peinture d'une toile par Antoine Landais, artisan peintre en décors, qui a contribué avec la restauration et le spectacle à la bonne ambiance de cette soirée.


Publié le 06/12/2014 à 09:13  
| La Dépêche du Midi |   J.L.G.

Carmaux : Une foire chargée d'histoire

La foire Sainte-Barbe, il y a bien longtemps. / Photo DDM

Dimanche 7 décembre se déroulera la foire Sainte-Barbe chère aux Carmausins et aux voisins des campagnes environnantes.
La Sainte-Barbe est aux mineurs ce que la Saint-Eloi est aux métallurgistes, la fête de leur corporation.
Au temps de la mine, la foire de la Sainte-Barbe constituait un événement incontournable pour toute la population.

Jour chômé et payé pour les mineurs, jour de congé pour les écoliers, c'était l'occasion pour les familles (habillées en dimanche) de se réunir, de se retrouver et de faire la fête, déambuler sur les places de la cité, occupées par les forains.
A partir des années 30, ils étaient des centaines, des milliers, qui faisaient des kilomètres à pied, parcourant les routes et chemins poussiéreux pour arriver dans la cité par le quartier du Rajol.

Marché aux volailles, gibier, noix, pommes de terre, haricots et châtaignes, tous les étals étaient assaillis par une foule immense, c'était la fête et les retrouvailles.
Pour l'origine de cette manifestation, Robert Nespoulous (1), résistant, mineur, historien, syndicaliste dit qu'il est difficile de situer l'époque : «Les seuls documents utilisables ne concernent que la moitié du XIXe siècle.

Ces documents prouvent que durant tout le Second Empire et au début de la 3e République, la Sainte-Barbe était organisée et contrôlée par la direction de la société des mines».Place Jean-Jaurès et place Gambetta (foirail vieux et foirail neuf), c'était linge de maison, couvertures, briquets et bons vrais couteaux Laguiole, le tout animé par les bonimenteurs.

Plus tard, c'est l'UCIAC qui organisait la journée, soutenue par la chambre d'agriculture et les organisations agricoles.
Pour exemple le 29 novembre 63, il y avait foire aux veaux, concours de fruits et de conducteurs de tracteurs, visite de l'abattoir avec conférence.

Tard le soir, on remettait les diplômes, les prix et les coupes à la mairie. Dimanche 7 décembre, place Gambetta et rue de l'Hôtel-de-Ville, il y aura des bijoux, de l'habillement, des tapis, du déstockage US, de la restauration-snak, des crêpes, gaufres et churros, etc.
L'occasion de flâner dans les rues de Carmaux, entre amis ou en famille.
1. «La Sainte-Barbe à Carmaux, de 1930 à nos jours»


Publié le 08/12/2014 à 10:35  
| La Dépêche du Midi |   Alain-Marc Delbouys

Albi : Les bons plans de la ville pour l'agriculture urbaine

Jean-Michel Bouat visitant le jardin aux herbes aromatiques municipal du cloître Saint-Salvy./DDM A.-M.D.

Vendredi lors d'une conférence à Rayssac seront évoqués les jardins partagés, dont celui de Lapanouse à Albi, qui s'engage dans «l'agriculture urbaine».

Après Todmorden en Angleterre, Albi visera-t-elle à son tour l'autosuffisance alimentaire ? La ville en prend le chemin, en tout cas. La municipalité élue en mars dernier comprend un poste d'adjoint au maire «à l'agriculture urbaine», en la personne de Jean-Michel Bouat. Une volonté qui prend plusieurs formes. Il y a les incroyables comestibles, ces potagers nés à Tordmorden justement où tout le monde peut se servir. Après le campus d'Albi, les incroyables comestibles ont maintenant droit de cité place Savène au Castelviel. Ils prolongent un mouvement initié il y a déjà plusieurs années. Jean-Michel Bouat évoquera les projets passés et futurs lors d'une conférence sur les «jardins partagés», organisée par l'ARS, vendredi 12 décembre à 18 heures à la maison de quartier de Rayssac. On citera l'exemple du jardin partagé de Lapanouse, créé en 2007.

«Il existe d'autres pieds d'immeubles ou pelouses qu'on pourrait transformer en potager», constate Jean-Michel Bouat. C'est déjà fait au cloître Saint-Salvy, dont les jardiniers municipaux ont fait un «jardin de curé» qui foisonne de plantes aromatiques. Le nouvel élu à l'agriculture urbaine imagine aussi «des jardins éducatifs dans les écoles. Il en existe déjà. Les enfants adorent ça. Mais on ne veut rien imposer d'en haut. Il faut laisser venir les initiatives et faire en sorte qu'elles s'inscrivent dans la durée.» L'essentiel est de renforcer cette idée qu'on peut trouver la nourriture à sa porte. Pas seulement dans les potagers de quartier présents ou futurs «mais avec l'agriculture traditionnelle. À la pointe de Marre, au Gô, aux Fontanelles, à Canavières, Albi conserve 1 200 ha de terres agricoles», rappelle Jean-Michel Bouat, annonçant que «la ville intégrera dans le plan local d'urbanisme (PLU) la valeur agronomique des terres. Question de bon sens.»

Repères - Le chiffre : 1 200 hectares > De terres agricoles à Albi. On ne le sait pas toujours, mais Albi reste une commune en partie agricole.

73 ha maraîchères à Canavières
Là où les projets agricoles d'Albi sont le plus avancés, c'est à Canavières. Dans cette plaine, il existe 73 ha potentielles qui pourraient être destinées au maraîchage, une vocation ancestrale du lieu confirmée par une «zone d'aménagement différée». Via l'outil de cette Zad, la ville se propose de racheter ou préempte des terres pour les louer à des maraîchers. Elle en a déjà 8 ha. Après une première installation, celle de Jacques Morlat, «dont l'enthousiasme fait des émules et qui joue au rôle pilote» relevé par Jean-Michel Bouat, un deuxième candidat est en formation.


Publié le 08/12/2014 à 07:45  
| La Dépêche du Midi |   Jean-Marc Guilbert

Castres : Le bijoutier Atgé sera t-il meilleur ouvrier de France?

C'est dans son atelier que Luc Atgé réalise son manège à Loucho pour le concours du meilleur ouvrier de France./photo DDM, JMG

Le bijoutier castrais Luc Atgé fait partie des huit finalistes retenus pour le concours du meilleur ouvrier de France. Des heures durant, dans son atelier de la rue Villegoudou, il réalise un manège très précieux pour un jury qui se tiendra mi-février.

Dans son atelier de bijoutier rue Villegoudou, Luc Atgé perpétue une tradition artisanale qui n'a pas peur de son nom. Ici, 90 % des précieux objets présentés en vitrine sont réalisés par le bijoutier castrais qui a installé son établi au fond de la boutique : «Je suis né au dessus de l'atelier de bijoutier de mon père Henry, rue Victor Hugo.» De là à se présenter au concours du meilleur ouvrier de France (MOF) il n'y a qu'un pas que Luc Atgé a franchi, un peu poussé par ses amis : «Yves Thuriès et Pierre Peyré sont délégués du MOF au plan régional et ils m'ont inscrit... Je l'ai pris comme un défi, comme beaucoup de choses que j'entreprends.»

Voilà comment le bien nommé «Tarnais le Volontaire»de son nom de compagnonnage, s'est retrouvé candidat puis sélectionné parmis les huit ultimes bijoutiers qui passeront devant le grand jury le 15 février.

Pour concourir, les candidats doivent réaliser un sujet imposé : soit un bijou, soit un objet décoratif. Luc Atgé a choisi le thème du manège : un tout petit objet de quelques centimètres de hauteur dont le cahier des charges détaillé impose un travail énorme : «C'est un travail très académique finalement. Ce qui compte, ce n'est pas vraiment la créativité mais plutôt la connaissance du métier dans toutes ses subtilités.» ajoute le bijoutier qui a baptisé son projet «le manège à Loucho» tiré d'un surnom qu'un ami lui a attribué.

Le manège est donc en cours de réalisation : il faudra compter 1000 heures de travail environ pour en venir à bout à base de laiton, maillechort et argent. Et certains des huit candidats aux phases finales ont déjà annoncé leur volonté d'abandonner ! Un travail des métaux incroyablement exigeant : les petits chevaux par exemple seront moulés après sculpture à la cire perdue, chaque rosace, chaque élément, plafond ou support du manège font l'objet d'un traçage, compas et crayon mine à la main : «Il faut tout inventer pour y arriver. Moi, je m'étale dans mon atelier. J'ai besoin de poser mes éléments petit à petit. Et au final le tout sera entièrement assemblé, ajusté et démontable.»

Passionné de course à pied d'endurance, de trails et de raids impossibles, Luc Atgé a changé de terrain pour se lancer un défi. Ce coup-ci, c'est autour d'un manège enchanté qu'il cherche son Graal.

Michel Belin, chocolatier MOF, (à droite) et son équipe . /Photo J-M Lamboley

Ce ne serait pas le premier
Le Tarn ne manque pas d'artisans de grand talent qui ont obtenu le titre de «meilleur ouvrier de France». Dans la catégorie des bijoutiers, la ville de Castres n'en compte aucun pour l'instant. En revanche, il y a Nicolas Tourel d'Albi qui a obtenu le titre de MOF en bijouterie il y a quelques années. Dans un autre registre, on peut citer le titre de Laurent Julia, opticien lunetier qui fut couronné en 1958. Quelques noms très connus ont aussi fait leur entrées dans le petit cercle des MOF. Il y a bien entendu Yves Thuriès, maître-chocolatier sacré deux fois «meilleur ouvrier de France» ou encore dans la même catégorie Jean-François Castagné à Mazamet ou bien même Michel Belin à Albi. Citons aussi Arnaud Lendroit, taillleur de pierre et formateur au CFA de Lacrouzette qui est aussi titulaire du titre tout comme Damien Cros par exemple (graveur ornementaliste) et bien d'autres encore. Actuellement, c'est Pierre Peyré, lui même graveur, qui est représentant de la délégation des MOF du Tarn.


Publié le 10/12/2014 à 07:46  
| La Dépêche du Midi |   Alain-Marc Delbouys

Albi : La crue a dévasté et agrandi l'île aux silures du Tarn

Les nouveaux contours de l'île du Tarn au pied du Pont-Vieux d'Albi./ Photo DDM, A.-M.D.

Ce spectacle incroyable des silures chasseurs de pigeons a rendu Albi mondialement célèbre, d'une autre manière. Scène de ce ballet de la nature présenté sous les yeux éberlués des scientifiques, journalistes, touristes ou simples Albigeois confortablement accoudés au parapet du Pont-Vieux, la minuscule baie sur l'île du Tarn n'existe plus. La plage où s'ébattaient les oiseaux sous le regard carnassier des poissons géants est recouverte par des mètres cubes de galets, apportés par la rivière en furie.

La crue du 29 novembre 2014 a complètement modifié ce qu'un Albigeois féru de pêche a baptisé «l'île aux silures». L'îlot s'est allongé en amont de façon impressionnante, arrivant presque au Pont-Vieux.

Une forme changeante
«Ce banc de dépôt alluvionnaire, c'est le terme technique, n'est pas stabilisé. La crue l'a réengraissé, en déposant de nouveaux sédiments. D'autres ont peut-être été emportés», analyse Yoan Icher, technicien au syndicat mixte de rivière Tarn. «Cette île en pleine ville change sans cesse de forme, ce qui fait son charme. Albigeois, je l'ai toujours connue. C'est la seule entre le Saut-de-Sabo et Gaillac avec celle à la pointe du Gô. On en trouve d'autres sur les méandres après Ambialet. C'est la caractéristique des grandes rivières comme le Tarn ou la Loire que de posséder de telles îles. Plus question d'enlever cet amas de gravier, comme on l'avait fait en 1996. Si on extrait les granulats du Tarn, comme on l'a peut-être trop fait par le passé, la rivière creuse davantage son lit et ses berges. Ces îles jouent aussi un rôle écologique, pour la nidification des oiseaux. Les animaux y sont tranquilles. On y aurait même vu des castors, mais on n'a pas confirmation.» Et des silures!

Peut-être faudra-t-il tronçonner les vestiges de la petite forêt qui recouvrait cette langue de terre, propriété de l'État, car située dans le lit mineur du Tarn.



Les peupliers arrachés
Dévastés, les peupliers sont arrachés ou à moitié couchés. Seuls quelques-uns ont résisté à la force de l'eau. «Les peupliers sont les premiers arbres qui débarquent, car dotés d'un fort pouvoir de dissémination, ils se sèment tout seuls et très facilement. Mais incapables de tenir la terre, ils ne résistent pas comme les saules», poursuit le «technicien rivière». «Si la crue en se retirant offre un tel spectacle de désolation, cela ne va pas durer. La nature va reprendre ses droits.»
Et les silures retrouveront vite un nouveau terrain de chasse aux pigeons!

La roselière nettoyée jeudi à Lagrave
La crue du 29 novembre n'a pas charrié que des galets jusqu'à l'île du Tarn. Elle a aussi transporté quantité de déchets, qui ont atterri dans la roselière de Lagrave. «Bouteilles en plastiques et autres bidons se coincent dans les roseaux», constate Yoan Icher, technicien du syndicat mixte de rivière Tarn, qui ira en bateau nettoyer cet espace rive gauche, jeudi après-midi, en compagnie de la fédération départementale des pêcheurs du Tarn.


Publié le 12/12/2014 à 07:59  
| La Dépêche du Midi |   R.R.

Lagrave : La roselière du Tarn libérée de ses détritus

Des dizaines de sacs-poubelles de déchets ont été extraits hier de la roselière de Lagrave./Photo DDM, R.R

Opération nettoyage de la roselière de Lagrave hier. D'ordinaire assez encombrée, elle l'était encore plus depuis la dernière crue la rivière.

Un tambour de machine à laver, des dizaines de boîtes, bidons et autres bouteilles en plastique, de la ferraille, des morceaux de polystyrène, des ampoules électriques, des vieilles bonbonnes de gaz, etc. La liste est loin d'être exhaustive pour énumérer les diverses variétés de détritus récoltés hier après-midi à la roselière de Lagrave sur le Tarn, la seule du nord du département. Une opération effectuée par le syndicat mixte de rivière Tarn et la fédération des pêcheurs. La pêche a d'ailleurs été bonne, non parce que la roselière est inscrite comme réserve de pêche mais parce que nombre d'objets flottants très bien identifiés y sont peu à peu acheminés au gré des courants du Tarn. Et la dernière crue du 29 novembre a apporté son lot de «matière première».

Cette opération de nettoyage est effectuée deux fois dans l'année. «Même en canoë, c'est difficile de se faufiler entre les roseaux, explique Yoan Icher, technicien au syndicat de rivière, mais c'est le seul moyen d'accéder à certaines zones». Là où les bouteilles et les bidons flottent mi-immergés dans l'entrelacs des racines des roseaux. Le Zodiac ne peut y aller, mais l'embarcation est plus adaptée au transport des sacs-poubelles. «On a déjà été vider un premier chargement, souligne le capitaine du Zodiac, et on est loin d'avoir tout ratissé». En effet, hier les éboueurs du Tarn n'ont passé en revue qu'un petit tiers de la roselière. «Un second nettoyage est prévu au printemps avec la mairie qui se mobilise pour nettoyer les berges. Il y aura du monde, ce sera plus facile», espère Yoan Icher. Pas de quoi quand même impressionner les deux cygnes blancs qui barbotent dans les parages. Pas plus que le gros tronc d'arbre qui arrive droit sur eux. car dans la roselière, on trouve du plastique ou de la ferraille mais après la crue, le bois n'est pas loin.

Repères - Le chiffre : 1 952 Date > Roselière. Le barrage de Rivière a créé la roselière sur 10 000 m2. Elle a diminué de moitié en 50 ans.

Poissons, batraciens, oiseaux, etc
Une roselière est un condensé de bio diversité. Les oiseaux y nichent et s'y reposent, les poissons y fraient, les insectes y butinent, les batraciens et les serpents y trouvent un lieu de quiétude, hélas, le ragondin qui raffole des jeunes pousses de roseaux fait de gros dégâts. Des piégeages sont régulièrement effectués et la zone est interdite aux embarcations et à la pêche. Enfin la roselière agit comme un filtre pour l'eau avec ses racines immergées en permanence dans le lit du Tarn.


Publié le 11/12/2014 à 07:41  
| La Dépêche du Midi |   P S.

Albi : La place Sainte-Cécile ne sera pas coupée du monde

Cette infographie, conçue par la ville, résume bien la zone de travaux et les sens de circulation. / DDM

Les travaux, autour de la place Sainte-Cécile, commenceront le 5 janvier, pour une durée de 5 mois. Inquiétude des commerçants et efforts de la ville pour que tout baigne.

Le discours a pris des airs de complainte. Plus la date des travaux de la place Sainte-Cécile approche (le 5 janvier) et plus l'inquiétude grandit chez certains commerçants. D'autant que les soldes d'hiver commenceront le 7 janvier. L'accord de principe passé en juin avec l'agglomération et l'association de commerçants a dû être remis en cause en raison de contraintes techniques. De 4 mois, la durée des travaux passe à 5 mois. Mais la ville et la C2A assurent tout faire pour que ça roule : tant chez les automobilistes qui pourront emprunter des itinéraires de délestage et se garer dans tous les parkings habituels que chez les piétons qui déambuleront en marge du chantier, avec accès à tous les monuments et à l'office de tourisme.

«On ne pouvait pas retarder les travaux, c'est une nécessité, assure Patrick Béteille, l'adjoint chargé de la circulation et du stationnement. Au mois d'août, nous avons dû consolider les joints pour des raisons de sécurité. C'est la technicité du chantier qui nous a conduits à changer les dates. On ne veut pas, non plus, que les travaux s'éternisent jusqu'au mois de juin ! Il fallait aussi, poursuit l'élu, faire cohabiter le chantier avec celui de la cathédrale. On attend beaucoup de l'ouverture de la rocade, en février, pour alléger le transit en ville». Même si on s'attend à de beaux bouchons, aux heures de pointe, vers la Madeleine et le Pont Neuf.

Il faudra donc compter sur un mois de travaux pour la dépose du mobilier urbain et l'arrachage des pavés. Un mois et demi pour reprofiler la chaussée et couler la nouvelle dalle de béton et près de 3 autres mois pour la pose des nouveaux pavés du Sidobre, plus grands et plus «confortables». Le compte est bon. Si la météo est clémente.

Un mortier spécial avait été coulé, fin août, afin de rejointoyer provisoirement les pavés de la zone circulée autour de la cathédrale Sainte-Cécile / Photo DDM, P.S.

Repères - Le chiffre : 0 place > Stationnement. La C2A rassure : il n'y aura aucune place de stationnement touchée par les travaux.

Circulation : le bon sens
Dans cette histoire de travaux, seul le transit de circulation sera touché. Mais la C2A a pris ses dispositions pour ne pas congestionner le centre-ville. Du boulevard Sibille (le long du Bondidou), on peut rejoindre le Castelviel et les quartiers ouest. Idem à partir du restaurant administratif. Ceux qui arrivent à hauteur du marché couvert peuvent rejoindre le quai Choiseul par la rue des Fargues et descendre jusqu'au Pont-Vieux puis rejoindre les boulevards et les lices. La circulation sera à sens unique jusqu'au Pont-Vieux.


Publié le 13/12/2014 à 06:38  
| La Dépêche du Midi |   Patrick Guerrier

Vinovalie s'installera aux Portes du Tarn

Une vue du projet Vinovalie avec son unité d'embouteillage et son espace œnotourisme  élaboré par le cabinet d'architecte Brunerie-Irissou. / Photo DDM

«Si nous n'allons pas aux Portes du Tarn, nous devrons nous installer en dehors du département». Pour Jacques Tranier, le directeur de Vinovalie, les dés sont jetés. Le patron de l'union des quatre caves coopératives (Técou, Rabastens, Fronton et Cahors), même s'il prend encore des précautions, ne voit pas les raisons qui empêcheraient la réalisation de son projet d'unité d'embouteillage et d'espace touristique. Le permis de construire a été déposé au mois d'octobre. Si tout se passe bien, les premiers coups de pioche pourraient être donnés dans le courant des mois de juin ou juillet 2015. Pour une entrée dans les lieux vers septembre 2016.

Concentration sur un site
De quoi permettre, selon Jacques Tranier, de poursuivre le développement de Vinovalie. En 7 ans, la société a vu son chiffre d'affaires évoluer de 30 à 46 millions d'euros. L'objectif est d'atteindre la soixantaine de millions d'euros. «Ce site est un secteur névralgique pour nous. Il est au centre de la médiane reliant nos quatre sites de production» Qui n'en deviendrait qu'un avec la réalisation de cette unité d'embouteillage à la pointe de la technologie «Nous poursuivons notre processus d'intégration. Après avoir répondu aux normes françaises, il nous faut passer le cap des normes mondiales. La clientèle réclame des niveaux de certification et de garantie que seul ce projet peut nous donner. La concentration sur un seul site est une évidence économique. Actuellement, nous avons deux plateformes logistiques et quatre chaînes d'embouteillage.»

Ce projet évalué à près de 15 millions d'euros va rassembler une centaine de salariés sur le site. «Avec les Portes du Tarn, on démarre une page blanche. C'est un projet éco-structurant mais également œnotouristique. Il doit valoriser l'image à l'entrée du Tarn.»

Les dirigeants de Vinovalie (juillet 2014), qui flirte avec les 4 000 ha / Photo DDM

Oenotourisme
Le site retenu d'une superficie de 15 ha est situé à l'écart de la partie industrielle prévue sur la zone d'activité des Portes du Tarn. L'implantation est prévue en proximité du nouvel échangeur mais sur la partie droite de l'A 68 dans le sens Toulouse-Albi.

Le projet se compose de l'unité d'embouteillage mais également d'un caveau de dégustation et d'un espace dédié à l'accueil. «Tout est pensé pour accueillir des groupes et faire de ce bâtiment une très belle vitrine avec un traitement très contemporain. Le projet architectural est porté par le cabinet Brunerie-Irissou qui a voulu jouer sur les phénomènes de transparence. «Des vignes seront installées sur la partie avant de la structure pour se refléter dans la façade. On fera rentrer la vigne dans la bouteille», se félicite Jacques Tranier.

Vinovalie veut rester sur le site de Xansos
Si Vinovalie doit s'installer sur le site des Portes du Tarn, son directeur indiquait qu'il n'était pas question pour autant de quitter le site des Xansos. «Nous avons deux projets pour un maintien d'activité sur cette zone avec une image plus valorisante.»

Reste à savoir ce que Tarn et Dadou, notamment, compte faire de cette zone. Jusqu'à présent l'intercommunalité a mis en avant son souhait de réaliser une vitrine du vignoble gaillacois sur cet échangeur dans la mesure où Vinovalie déciderait de déménager.


Publié le 12/12/2014 à 08:03  
| La Dépêche du Midi |  Recueilli par Alain-Marc Delbouys

Albi : «Apporter la magie en ville avec les douceurs de Noël»

Stéphane Kuntz, président des Vitrines d'Albi, au marché couvert qui a pris son décor de fêtes./ Photo DDM, AMD

«Les douceurs de Noël», ça commence aujourd'hui à Albi, qui se met en habits de fêtes. Président des Vitrines d'Albi, l'association des commerçants qui organise l'opération en partenariat avec la ville, Stéphane Kuntz nous en dit plus.

Qu'attendez-vous de ces «Douceurs de Noël» à l'albigeoise ?
Dynamiser le centre-ville et apporter plus de magie, à cette période, avec les différentes animations pour grands et petits. Il faut sortir de la morosité actuelle. «Les douceurs de Noël» peuvent y contribuer.

Y a-t-il du progrès par rapport aux fêtes précédentes ?
Nous avons fait un peu mieux cette année, j'espère. Nous n'avons pas réalisé tout ce que nous voulions, mais il y aura des animations tous les week-ends, à partir de demain. Les animations sont assez bien réparties entre la place du Vigan, la Pile côté Sainte-Cécile et les rues piétonnes. Il y aura des concerts et, en accord avec la mairie, des ateliers pour les enfants, et aussi pas mal de déambulations dans tout le centre-ville.

Quel est l'état d'esprit des commerçants à la veille des fêtes ?
Tout le monde est motivé pour que ça se passe bien, pour rendre Albi féerique et qu'il y ait plus de monde. Nous faciliterons l'accès avec l'opération parking que vous avez déjà évoquée mercredi, qui sera en place la semaine prochaine.

On dit toujours que le marché de Noël de Castres est mieux qu'Albi. Est-ce votre avis ?
La différence entre Castres et Albi, c'est qu'à Castres, la ville gère tout, avec peut-être plus de moyens. À Albi, les commerçants et la ville le font ensemble. On fait avec ce qu'on a.
Cette année, nous avons opéré une sélection sur les chalets, qui ouvrent aujourd'hui place du Vigan. Ils proposent de l'artisanat, de la restauration, en complément de l'offre des commerçants du centre-ville.
La ferme animalière, qui plaît toujours, sera de retour.
La ville a mis le tout en situation avec des sapins de Noël.



Du Vigan à la Pile, des animations à la pelle
Du vendredi 12 au 28 décembre : le village des «douceurs de Noël», s'installe place du Vigan avec des animations proposées par l'association des commerçants «les Vitrines d'Albi», en partenariat avec la Ville d'Albi de 10 heures à 20 heures.
Ce marché de Noël comporte une dizaine chalets proposant des produits alimentaires et des objets d'artisanat avec possibilités de restauration sur place.
L'Auberge des légendes fait aussi étape place du Vigan : librairie ambulante sur les contes et légendes.

Au programme de ce Noël 2014 à Albi (suivre le lien ci-dessous) :
http://www.ladepeche.fr/article/2014/12/12/2010037-apporter-la-magie-en-ville-avec-les-douceurs-de-noel.html


Publié le 15/12/2014 à 08:47

Castres : La fête des lumières a attiré un monde fou !

Parade dans l'Écusson / Photo DDM

Qui a dit que le dimanche Castres était mort ? Quand on leur propose des animations, les Castrais suivent ! Car hier le centre-ville était archibondé de monde venu se promener sur le marché de Noël, rendez-vous incontournable de cette période. Il faut dire aussi qu'avait lieu en plus la fête des lumières organisée par l'association des commerçants du centre-ville, le Corac. 
À 17h, le Chambellan, ambassadeur du Père Noël, est arrivé pour une parade dans l'Écusson accompagné des enfants. Puis à 19h avait lieu un spectacle son et lumière «Les fontaines lumineuses» au bord de l'Agout. Le marché de Noël confirme son succès toujours aussi populaire d'année en année.


Publié le 18/12/2014 à 08:30

Lacaune : Tous à la patinoire

Les jeunes envahissent la patinoire dès qu'ils le peuvent. / Photo DDM

Sept ans après le succès de 2007, une patinoire de 200 m2 est installée sur l'esplanade de Lacaune et fait le bonheur des jeunes. Fruit d'une coopération entre plusieurs associations locales, cette patinoire a accueilli, après une semaine, près de 500 patineurs; les classes du collège et de toutes les écoles primaires de la Montagne y ont goûté ou y participeront deux fois. Ouverte tous les jours, elle est accessible à tous pour 3 € les deux heures, location de patins comprise, proposant même des patinettes pour enfants à partir de 3 ans. Un tournoi de palet interassociations mis sur pied connaît un vif succès, des démonstrations de hockeyeurs ont été faites et de nombreuses animations pour enfants auront lieu tous les après-midis.

Tournoi de palet ce week-end
Le point d'orgue se situera le week-end du samedi 19 au lundi 21 décembre : vendredi, de 19 heures à 21 heures, finale du tournoi de palet et match pour la 3e place. Samedi, à 19 heures, remise des prix du tournoi ; à 19 h 30, organisée par le comité des fêtes, soirée de feu avec apéritif et tartiflette géante autour de la patinoire et en suivant, tempête de neige avec DJ : patiner et danser sur glace sous la neige, c'est Fun!

Dimanche, à 16 heures, grand gala de patinage «Féerie de Noël». En présence du père Noël, le gala sera présenté par David Guillemot, spécialiste de freestyle sur glace, patineur professionnel ayant participé à Holliday on ice et à l'émission «ice show». Il effectuera une démonstration de freestyle et 6 patineurs de Toulouse, dont un champion de France et patineur international, enchaîneront pour une démonstration de patinage sur glace.

Durant les vacances, la patinoire ouvre tous les jours de 10 à 12 heures et de 14 à 19 heures (22 heures samedi). Enfin, Lacaune propose un super «Forfait détente» à 5 € qui comprend l'entrée à la patinoire, la location de patins et l'entrée à l'Espace des Sources chaudes (piscine, sauna...)
Qui dit mieux? Enfin, les commerces seront ouverts le dimanche et possibilité de crêpes et vin chaud près de la patinoire.
Et tout renseignement sur le site : facebook.com/patinoire.lacaune2014.


Castres, le marché de Noël  2014 / Photo FB Ville de Castres

Sélection d'articles réalisée à partir du site : http://www.ladepeche.fr
 

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